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    A la merveille
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    266 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    La photographie magistrale d'Emmanuel Lubezki vient une nouvelle fois sublimer la démonstration de l'imperceptible que tente de nous faire ressentir Malick. Tout n'est que chuchotement et délicatesse : Malick est incontestablement le poète d'un septième art, mais pour nous mener où ? Tout dépend de la manière dont on appréhende le film je pense : il faut se laisser porter par celui-ci sans chercher à en interpréter chaque image. La mise en scène est très intuitive, sensorielle, l'intérêt étant de comprendre les questionnements qui rongent les protagonistes autour de la force de l'amour et de la foi et des doutes auxquels nous sommes confrontés. Après, il est évident que le scénario repose sur peu de choses excepté l'interprétation que vont en avoir les acteurs, mais c'est le style de Terrence Malick et ce qui fait aussi que son cinéma ne laisse jamais indifférent.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    37 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Combien de temps l’imposture Terrence Malick va-t-elle encore durer ? Combien de temps encore les laudateurs inconditionnels de ce cinéma mystico-prétentieux vont-ils se pâmer devant les élucubrations nébuleuses et l’esthétisme répétitif de leur Maître ? Ce dernier opus culmine dans le néant narratif, la non-direction d’acteurs et la vacuité d’images mal cadrées, que ne saurait cacher la collection de couchers de soleil servie jusqu’à la nausée. Que veut-il nous dire ? Que veut-il démontrer ? Mystère. Il est grand temps de proclamer que “le roi est nu”.
    Aram.
    Aram.

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Il fallait s'y attendre. Les critiques n'étaient pas bonnes (Positif mis à part). Elle ne se sont pas trompées. Malick semble n'avoir eu en tête que l'esthétique lorsqu'il a tourné son film. Il se regarde filmer des travellings sur des bisons, des champs de blé, des femmes. Alors oui, certes, c'est très joli, la photo est magnifique, etc. Mais on ne fait pas un long-métrage de 2 heures sans rien d'autre. Car il n'y a rien d'autre. Pas de propos, pas de scénario, quasiment pas d'acteurs - tous horriblement sous-exploités (excepté Ben Affleck pour lequel c'est tant mieux). A la merveille, c'est un album photo sans personnalité. Une véritable escroquerie. Une parodie de film d'auteur. Si vous aimez les travellings (personnellement j'adore ça), retournez voir Shining. Et laissez tomber Malick, le pseudo-disciple de Kubrick, en tout cas sur ce film. Ou alors tout simplement lui faut-il une dizaine d'années de travail pour pondre un film digne de ce nom.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2013
    J'écris de la beauté encore plein la tête. C'est comme ça, c'est l'effet quasi instantané, inexplicable et extrêmement puissant que me procurent les images de Terrence Malick. Des images où l'on se sent bien, fort, où le temps s'arrête. Des images douces, belles et fragiles, aussi fragiles et vulnérables que les deux femmes du film, Marina et Jane.

    Il est clair cependant que le propos s'est affaibli avec le temps. Il est clair que le manque de matière se fait sentir. Il est clair que Malick peine à remplir son film d'amour, il est clair qu'il peine à nous parler.
    Et pourtant, et pourtant, ce "petit" Malick doit être pris comme il se doit. Malick, celui sachant sublimer la longueur au point de nous la faire aimer. Certes, les frissons se font moins nombreux, mais quand vient le paroxysme sublime du film (en l'occurrence, l'arrivée de Rachel McAdams et le quart d'heure qui suit), la Merveille est toujours aussi touchante.
    Danny N.
    Danny N.

    91 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2013
    Malgré la folie autour de Ben Affleck en ce moment, sortie discrète de ce nouveau Terrence Mallick même s’il y a quand même pas mal de grands articles dessus dans la presse.
    Le film arrive seulement en VO à Lyon mais comme il y a la moitié des dialogues en français, je me demande si le film a été doublé en français.
    Une seule salle (UGC) en séance matinée à Lyon très matinale (10h45 !), je crois que c’est pire que pour TREE OF LIFE que j’avais vu il y a presque 2ans mais qui était présenté à Cannes il est vrai.

    Le film reçoit des critiques très partagées : classé chef d’œuvre par certains (POSITIF), massacré par d’autres de façon violente total rejet (LE PARISIEN « calamiteux « / LE MONDE / LES INROCK / LES CAHIERS DU CINEMA » Un coup en l’air « ) TELERAMA, ELLE et PREMIERE publient leur pour et leur contre !

    J’ai bien supporté les 1h50 et assez accroché, sauf aux scènes avec le pretre qui perd la foi, joué par Javier Bardem, comme ça avait déjà été le cas avec les scènes de Sean Penn dans TREE OF LIFE.
    Le film résonne souvent comme un sermon ennuyeux en sa présence.
    Dommage que les scènes au Mont Saint Michel ne durent que 5mn, idem pour Paris où c’était trop court.
    Affleck filmé de façon originale tout en intériorité et retenue, ne semble pas vraiment dirigé et se demander ce qu’il fait là par moment mais ma remarque n’est pas péjorative car il incarne l’Adam calme, bon père de famille, avec une vie équilibrée dont je rêve. Quando n suit le comédien comme c’est mon cas, dans tous ses films depuis 1998, on est fasciné de le voir évoluer dans un long métrage d’un tel réalisateur.
    Même si je n’ai pas tout compris niveau théologie et méthaphysique, et si les voix off sont tellement présentes et délirantes qu’elles en deviennent assommantes, sans parler de la musique classique omniprésente, il faut se laisser porter par ce film contemplatif…. j’ai vécu une belle expérience cinématographique.

    J’aime beaucoup le visuel des différentes affiches.

    Je n’ai pas compris la fin ! ils se séparent une nouvelle fois après les crises de folie de l’héroine oui mais on les revoit dans une maison différente avec des enfants tout petits ?! ils se sont donc remis ensemble ?

    6 / 10
    Claudine G
    Claudine G

    177 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mars 2013
    En fait tout le temps passé dans la salle, j'ai attendu que quelque chose se passe. Je n'étais pas seule à ressentir ce grand moment de solitude, cinq spectateurs se sont levés peu à peu pour...fuir. Au départ, un grand amour entre une française et un américain dans un paysage superbe "le Mont Saint-Michel", des parcs et forêts (sans scénario puisque c'est racontée par l'actrice principale, très jolie, au demeurant), qui avec sa fille prend le vol vers l'Amérique. Ensuite beaucoup de regards, de frôlements de main, de gaminerie... au bout d'un moment ça lasse ! Je dois manquer de romantisme, de sensibilité, mais au bout du compte, quel navet !
    Ricco92
    Ricco92

    167 abonnés 2 072 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Les hauts et les bas de l'histoire d'un couple traités comme un ensemble de souvenirs. Il ne faut pas regarder A la merveille comme un film narratif classique car la narration justement est réduite au minimum. Il faut se laisser bercer par de magnifiques images et par le rythme poétique que Terrence Malick donne à son oeuvre. Ainsi, c'est le type même de film qu'il vaut mieux voir au cinéma (où on peut être entièrement absorbé par le film) que devant son écran de télé (où des éléments extérieurs peuvent plus facilement interrompre l'aspect méditatif).
    L'appréciation de ce magnifique film dépend donc en grande partie de l'état d'esprit dans lequel se trouve le spectateur et de son aptitude à se laisser porter par la poésie au moment de sa vision.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    136 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Terrence Malick nous livre une oeuvre cinématographique magnifique , prodigieuse , par moment soporifique sur les fragilités d'un couple dont l'homme est tiraillé par deux femmes !!!! Émouvant !!! Après Tree of Life , plein d'émotions , de sentiments , de sensualités avec très peu de texte , beaucoup de sensibilités !!! Javier Bardem interpète un prête qui essaye de mettre dans le bon chemin des prisonniers d'une prison de haute sécurité !!!
    MadRom
    MadRom

    43 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Je pense que To the Wonder (je préfère prendre le titre original...), c'est un peu la goûte d'eau qui fait déborder le vase. Mon premier film de Terrence Malick, c'était The Tree of Life et l'ayant adoré j'ai regardé ses autres films. Au début, je prenais ce réalisateur pour un génie, après avoir vu tous ces films, pour un génie qui se répète, et après avoir vu To the Wonder, pour un pseudo-génie qui commence légèrement à nous les casser. Oui car apparemment, Malick ne sait filmer que des couchers de Soleil, de la flotte, des plantes, des arbres en contre plongé, des champs de blés et des gens qui marchent/dansent. Sa mise en scène est belle et gracieuse mais là, To the Wonder a failli me dégoûter de la beauté parce que le film, c'est ce que je viens d'énoncer mais sur 1h50 ( c'est dire à quel point l'histoire est intéressante). On peut dire que c'est le cas de tous les films de Malick, oui mais dans ces autres films, on avait quelques points de repères pour ne pas perdre le nord, pour se convaincre que l'on est devant un film. Là, il n'y a pas de narration au point de se demander que nous raconte le film ? Il n'y a pas de jeux d'acteurs (ou très peu) et pour prendre exemple, il n'y a que regarder Ben Affleck qui nous sort à tout casser 3 répliques en 1h50 en plus d'avoir une seule expression faciale dans son répertoire. Enfin, je trouve le film con, parce que Terrence Malick fait une fixation sur la beauté, du coup il ne fait pas attention à certains détails. Il y a, par exemple, une bonne quantité des scènes ridicules car entre le couple qui joue au chat et à la souris la moitié du temps ( j'espère vraiment que Malick a une autre vision du couple parce que là, il y a un souci...) et le personnage d'Olga Kurlylenko qui n'est bonne qu'à danser dans un supermarché et sucer les bourgeons d'un arbre (!?), je crois que le film a atteint le seuil de débilité et je laisserai le soin aux autres d'analyser la philosophie de Malick envers l'amour, je trouve la forme déjà assez débile pour ne pas m'attarder sur le fond....
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    14 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2013
    Le réalisateur reste dans son registre avec de très belle image et un scénario qui malheureusement s"épuise avec en fond ce rapport avec l'amour, la vie et la religion...
    MC4815162342
    MC4815162342

    360 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2013
    Apres l’époustouflant "The Tree of life", Terrence Malick nous revient avec un film extraordinaire, un film d'amour comme personne n'en a jamais vu, un drame magnifiquement mit en scène, une bande son toute aussi poignante et sublime que celle de "The tree of life", des images et des décors somptueux, un Ben Affleck impressionnant, une Olga Kurylenko absolument grandiose, une Rachel McAdams épatante, un Javier Bardem impeccable et une superbe petite Tatiana Chiline, quant à la réalisation elle est... comment la décrire... euh... j'vais trouver... elle est... ah mais si... elle est... remarquablement divine !
    Shaka666
    Shaka666

    54 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2013
    Peut-on appeler ça un film ? En fait, on dirait une pub pour du parfum qui dure deux heures vu la manière dont c'est filmé et joué (le principe de la narration). Esthétiquement, ça a son charme, mais sur la longueur c'est pénible, on s’ennuie très rapidement.
    Cinemartrem18
    Cinemartrem18

    20 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2013
    Sixième film du réalisateur américain Terrence Malick, révélé par Badlands, apprécié pour Days of Heaven ou Le Nouveau Monde, célébré par La Ligne Rouge et enfin récompensé par The Tree Of Life, A la merveille dévoile une nouvelle facette de ce génie contesté. Brillant sur la forme, A la merveille interroge sur le fond. La caméra, en mouvement du début jusqu'à la fin, nous emporte, du Mont Saint-Michel à Paris, de Paris aux States, de la campagne à la ville, sans qu'un seul sentiment d'ennui ne puisse nous envahir du fait de notre plongeon dans cet univers sans cesse balancé et secoué. Malick accorde de l'importance à la photographie, comme à son habitude au coeur de son oeuvre. On apprécie. Il s'agit d'art, et le réalisateur peaufine ainsi la forme, irréprochable. La gestuelle est parfaite, chaque mouvement de caméra ou d'acteur est pensé et réfléchi pour former une véritable chorégraphie, une danse, un ballet.
    Le fond maintenant. On le sait, le réalisateur donne à l'amour une place très importante dans ses films : Badlands, ancêtre de Bonnie and Clyde met ainsi en scène un jeune couple fugueur, rattaché par un sentiment très particulier. Days of Heaven nous propose quant à lui le fameux trio amoureux, c'est du classique. Enfin, The Tree of Life reposait autant sur les liens filiaux-parentaux que sur la relation entre les personnages campés par Jessica Chastain et Brad Pitt.
    Ici, c'est une forme d'amour très particulière qui nous est présentée, sous toutes ses facettes. L'amour face au temps. Le prêtre, sans doute habité dans sa jeunesse, d'où sa vocation, a perdu la foi avec la dureté de ses visions. Quant aux amoureux, c'est également l'âge qui a usé leur relation. Leur coeur s'est endurci, de façon à ce que leur sentiment premier disparaisse.
    On retrouve dans ce long-métrage les deux thèmes chers à Terrence Malick : l'amour, et la nature, l'un allant de paire avec l'autre. Si je ne peux me targuer d'avoir compris chaque parole du poète, je pense pouvoir affirmer que les films du réalisateur ne sont pas anodins. Il s'agit de fables, poèmes, essais, philosophies et véritables leçons de vie. On ressort des salles obscurs avec un amour de la vie, un amour de la nature et un amour de l'amour que l'on ne se connaissait pas. Et je remercie Terrence Malick de m'avoir offert ce véritable voyage, ce conte poétique élégiaque, car il s'agit bien d'un véritable poème ; et c'est dans ces moments là que l'on comprend pourquoi le cinéma est surnommé le septième art.
    Grosse merde
    Grosse merde

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2013
    En bon admirateur de Terrence Malick, la sortie d'A la merveille constituait pour moi un évènement. Un petit sentiment d'excitation naît lorsqu'on entre dans la salle, impatient de retrouver Malick, sa poésie visuelle et sa maîtrise virtuose. Mais dès les premières images, on le sent : non, ce film la ne sera pas un chef d'oeuvre. Malick semble se répéter, et malgré une photographie et une lumière somptueuse qui berce le film, on ressent comme une légère impression de déja vu, comme si A la merveille n'était que du réchauffé de Tree of life... En effet, il s'inscrit dans une lignée directe : la ou tree of life traitait de la famille, le réalisateur nous livre ici un joli poème lyrique à propos du couple. "Joli" oui, sans plus. En panne d'inspiration donc, le Terrence. Mais heureusement pour nous, même s'il n'a rien à nous dire, Malick aura toujours quelque chose à nous montrer. Ici, le film finit par prendre de l'ampleur grace au personnage de Javier Bardem, un prêtre qui doute sur sa foi. Et lorsque Malick se met à traiter l'amour divin, on le retrouve enfin, lui et sa caméra en apesanteur, toujours prêt à nous émouvoir. Bref, bien que largement supérieur à tout ce qu'on peut voir chaque semaine au cinéma, A la merveille est évidemment le moins bon film de T. Malick. Mais on lui pardonne.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    216 abonnés 1 594 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2013
    L'amour entre un homme et une femme, l'amour de Dieu, le désir, le doute, la foi... Terrence Malick nous parle d'amour au sens large, sensuel et spirituel, sur un mode qui est le sien depuis Le Nouveau Monde : entre évanescence et réminiscence, tout en fragments poétiques, impressionnistes, loin des canons narratifs. On retrouve ici le lyrisme de l'auteur, à la fois très concret dans son approche des corps et de la nature, et très métaphorique. Une poétique des éléments accompagne l'histoire d'amour centrale entre le personnage de Ben Affleck, très terrien, et celui d'Olga Kurylenko, très aérien. Ce n'est pas un hasard si l'un des cadres premiers de leur passion est le mont Saint-Michel, un lieu situé entre la terre et le ciel, un lieu qui donne d'ailleurs son titre au film. L'esthétique d'À la merveille est superbe, comme toujours chez Malick, grâce notamment à une photographie très inspirée. Le film est traversé d'éclairs de beauté stupéfiants et de moments d'une étrangeté fascinante, comme la scène au milieu des bisons. Tout cela est donc très beau, mais dégage aussi malheureusement deux sentiments de déception.
    D'abord, on a l'impression que Malick a perdu sa grâce naturelle, celle qui émergeait des récits de ses premiers films. En conduisant ses histoires vers l'abstraction (dans laquelle, ici, soit dit en passant, Ben Affleck semble complètement perdu), en noyant son propos dans une méditation mystico-amoureuse, et en faisant de chaque plan, de chaque scène, un exercice de style bien léché, le réalisateur adopte une position de plus en plus maniériste. Un maniérisme qui se ressent d'autant plus que le fond est de moins en moins convaincant. Ici, aborder les problèmes de couples sans dialogues, ou presque, est un parti pris audacieux, certes, mais pour quel résultat ? Une approche flottante d'un mal de vivre, qui n'a hélas rien de transcendant. La transcendance, parlons-en justement, puisqu'elle est au coeur de la filmo de Malick depuis quelque temps. Il y a dans À la merveille un personnage de prêtre qui questionne son rapport à Dieu et aux hommes. Mais là encore, son profil est plus esquissé que développé. C'est dommage.
    Second sentiment de déception : une impression de déjà-vu en général et de répétition visuelle au sein même du film. Malick ne cesse de tourner et de retourner autour de ses personnages, jusqu'à donner un peu le tournis. Il use et abuse aussi des images de champs, au demeurant très belles. Bref, À la merveille semble être l'oeuvre d'un cinéaste génial qui commence à tourner en rond avec ses thèmes fétiches et ses images obsédantes, tout entier absorbé par sa propre virtuosité.
    Dans les années 1980-1990, entre Les Moissons du ciel et La Ligne rouge, on a regretté le silence et l'absence de Malick. Maintenant qu'il enchaîne les réalisations (deux films sortis en deux ans, un autre en préparation, Knight of Cups), on regrette qu'il ne prenne pas plus son temps pour se renouveler sur le fond comme sur la forme, et nous surprendre à nouveau.
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