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    A la merveille
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    266 critiques spectateurs

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    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Si notre esprit n'est pas empreint de mysticisme d'une part et si on s'est déjà montré réticent devant The tree of life d'autre part, on n'aimera point A la merveille. Comme il a été souvent dit, Terence Malick abandonne tout idée de vrai récit, récit qui n'est plus qu'une succession de scénettes planantes proches du clip à vocation mystique. En fait, A la merveille n'est que le squelette de The tree of life en reprenant la même problématique mystico panthéiste et philosophique et la même narration mais moins l'histoire centrale passionnante du précédent film, plus ambitieux et nettement meilleur aussi. Loin du chef d'oeuvre précédent, A la merveille reste cependant un film intéressant. Malick n'a pas perdu sa maîtrise de la mise en scène. L'histoire, il n'y en a plus malheureusement de véritablement construite, est boostée par une qualité indéniable de la beauté des images ou le banal (les vagues, les nuages et les sables mouvants) est d'une grande beauté poétique. La musique, belle, est parfois trop réitérée. Ben Affleck est vraiment peu expressif, un bloc, mais il n'est qu'un concept alors que le prêtre interprété par Javier Bardem est sous estimé. L'acteur est très bon et montre bien un homme dont la foi est tourmentée, vacillante. A la fin du film, dix minutes prodigieuses où le prêtre affronte toute la misère environnante. Une autre scène vertigineuse, lors du "safari" dans les champs avec le nombre grandissant des buffles, une vision de cinéma. Ce qui intéresse Malick, en mettant en image ces deux histoires, est de confronter les doutes de l'homme, sur leur croyance en la foi (personnage du prêtre) et en l'amour d'un couple. Le film reste quand même parfois ennuyeux, le spectateur cherchant vainement une histoire intéressante à laquelle s'accrocher mais un faible Malick est bien meilleur que d'autre films majeurs de certains cinéastes.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Terrence Malick a peut être changé de rythme dans ses productions, vu le peu de temps qui sépare la sortie de « Tree of life » et « To the wonder », mais son style reste le même, unique et inimitable.
    Ce « To the wonder » nous fait voyager entre la France et les Etats Unis, à travers plusieurs destinées qui se croisent, centré sur trois personnages en particulier : un couple américano-français et un prêtre latino-américain. A travers leurs destinée, ou disons plutôt : des fragments de leurs destinées, c'est l'essence de la vie, dans sa pluralité, que cherche Malick, fidèle à lui-même. Une sorte de quête vers la part de « merveille » (wonder) dans notre existence concrète, une quête de spiritualité à chercher dans le ciel pour la savourer ici-bas. Le cinéaste continue de même sa recherche visuelle de cette harmonie, de cette merveille, et nous propose une fois de plus de nombreuses images de beauté somptueuse. Cependant, j'ai l'impression (toute subjective) qu'il n'a pas retrouvé une inspiration aussi extraordinaire que dans « La ligne rouge » ou « Tree of life », même si l'on peut clairement retrouver, par instants, cette grâce panthéiste qui m'a toujours subjuguée chez cet artiste. Je pense surtout à ces plans sublimes filmant des mouvements d'un corps, plutôt une ombre féminine, vue de dos, cheminant dans la nature, comme une tentative de s'intégrer dans ce grand tout. Il y aura peut être moins de surprise, donc, pour ceux qui sont habitués aux créations du cinéaste. Le seul élément qui est peut être vraiment novateur par rapport à Tree Of Life, c'est la recherche du langage, de son unité dans la diversité. On peut entendre, comme toujours chez Malick, des fragments poétiques dans la voix off des différents personnages, amenant des questions, des méditations existentielles se juxtaposant aux images. Mais cette fois, la voix off prend différentes couleurs linguistiques : français, anglais, espagnol, et dans le récit nous entendrons aussi de l'italien ou du russe. Il faut ajouter à cela le thème du langage, de la communication entre les êtres, et notamment le couple, comme une partie importante de la narration. Malick chercherait donc ici, peut être, à conjuguer les langues pour donner une dimension un peu plus universelle à son propos. Ce propos, dans la lignée de Tree Of Life, d'une invitation à trouver cette part de merveille, de grâce divine, présente en chacun de nous, même si nous la nommons de manière différente. Si le prêtre invite à trouver le Christ en chacun de nous, le film se terminera par une phrase de la femme héroine : « l'Amour qui nous aime ». Amour, Christ, Merveille, Wonder, ... Ce sentiment qui n'a de nom, ou plutôt des milliards de noms, et que nous pouvons peut être toucher ici le temps d'un film, et le temps de chaque film de Terrence Malick.
    surfnblue
    surfnblue

    52 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Un film lent, pénible, sans dialogue, presque au ralenti. Une longue complainte de gens dépressifs, torturés, idéalistes au point d'en devenir immature. De belles prises de vue, un petit coté Lelouche (sans bande son), deux jolies actrices (McAdams, ma préférée) et un Affleck peu convaincant dans un film ou il n'a pas un mot à dire.
    Déroutant et ennuyeux donc. Malick est notre Godard. Ce film est aussi soporifiques qu'un poème lu d'une voix monocorde. Autant The Tree of Life est une oeuvre majeure, autant celui-ci est raté.
    Les personnages n'ont foi en rien, ne savent pas ce qu'ils veulent et sabotent toutes leurs opportunités. Rageant, énervant et pathétique.
    Charles G
    Charles G

    31 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2013
    La sortie en salles d'un nouveau Terrence Malick est toujours un évènement dans le microcosme des cinéphiles. Cette excitation était ici renforcée par le fait que le précédent film, The Tree of Life, était un pure bijou qui d'ailleurs avait reçu la Palme d'Or. Deux ans après, l'image est toujours aussi belle. Malick s'entoure des meilleurs chef opérateurs du monde et sait exactement ce qu'il veut obtenir. Le résultat à l'écran est donc sublime. Le son accompagne l'image très doucement. Très peu de paroles permettent de ne pas altérer cette poésie sensorielle qui nous enveloppe doucement. Le problème ici est que pour tenir un film entier sur cette légèreté scénaristique, il faut créer une intensité très forte, de part la mise en scène et le jeu des acteurs. Cet équilibre était parfaitement trouvé dans The Tree of Life, mais ne l'est pas ici. Les acteurs sont trop faibles pour supporter le poids d'un film de ce genre. Seul les parties sur Javier Bardem et son doute quant à sa foi sont une véritable réussite. Comme son personnage le dit, "il y a deux sorte de lumières ; la lumière naturelle et la lumière spirituelle". Il semblerait bien que Malick parvienne à filmer se scènes avec un éclairage spirituel. Techniquement, on est à un niveau astronomique. Malheureusement la sauce ne prend pas du côté de l'histoire, trop molle et banale. Je précise aussi que comme tout film de Terrence Malick, il est à réserver aux plus purs cinéphiles uniquement et n'est pas regardable par les quidams qui s'ennuieront à mourir.
    aldelannoy
    aldelannoy

    31 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Je me demande si j'ai bien fait de mettre quatre à ce film : n'aurais-je pas dû mettre moins ? ou plus ? L'interrogation du réalisateur, faisant un parallèle, ainsi que c'est dit dans le film, entre amour divin et amour sentimental entre homme et femme, est-elle transposable au cinéma ? Quoi qu'il en soit, si le film est long, la beauté esthétique des plans, jamais gratuits mais toujours signifiants, ne peut permettre de donner moins que cette note.
    cylon86
    cylon86

    2 248 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2013
    ll fut un temps où un film de Terrence Malick était un gage de qualité. Mais ça c'était avant. Après "The Tree of Life", "A la merveille" semble confirmer que le réalisateur s'est enfermé dans une contemplation de lui-même assez énervante. Son style est là : images superbes, soleil quasi omniprésent, voix-off métaphysique, peu de dialogues, caméra fluide. Mais là où cela faisait des miracles dans des films comme "La ligne rouge", ici le charme n'opère pas. Malick semble vouloir exprimer une vérité générale sur l'amour en filmant des fragments dans la vie d'un couple mais à force de vouloir faire trop intelligent et de combler le vide de son film avec des tas d'images inutiles, le cinéaste s'enfonce. Au final, on retient qu'il nous dit que l'amour ça s'en va et ça revient et que ça rend heureux (au point de courir dans la nature) mais aussi malheureux (au point de casser une télé). Alors oui c'est un fait universel mais nous le dire d'une manière aussi naïve avec des voix-off mystiques insupportables (Javier Bardem joue bien mais qu'est-ce qu'il fout là ?) revient à nous prendre un peu pour des cons. Les personnages sont inexistants, quasiment jamais filmés de face, l'ensemble est prétentieux et le style autrefois si magique devient insupportable. Tellement que la merveille, on finit par la chercher dans la salle à côté.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Terrence Malik, sans doute pris d’enthousiasme par la Palme d’or que lui a valu The tree of life, à accélérer la cadence de ses productions sans pour autant chercher à modifier les bases de sa filmographie, à savoir une narration éclatée, un gout pour les longues focales afin de profiter des grands espaces ensoleillés et l’omniprésence d’une voix-off pleine de lyrisme. Son analyse dérisoire des doutes du couple formé ici par Ben Affleck et Olga Kurylenko, qui s’accompagne sans que l’on sache pourquoi des réflexions théologiques du prêtre incarné par Javier Bardem, est construite sur un schéma narratif qui relève en fait plus du roman-photo que du cinéma traditionnel. Mais son film est surtout chargé par son rythme léthargique qui ne peut nous laisser qu’espérer voir le réalisateur apprendre à renouveler son style plutôt que d’enchainer de nouveaux assommoirs pleins de prétention que cet A la merveille à éviter.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Comment tourner une pub pour un parfum ?

    Prenez une jolie actrice, blonde ou brune. Faites la danser dans des champs de blé, des supermarchés, des lotissements, au Mont Saint-Michel. Dénudez-la un peu, mais pas trop. veillez à ce qu'elle... la suite ici :
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    586 abonnés 2 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    C'est toujours l'éternelle question : Terrence Mallick est-il un génie ou un escroc ? Est-il un fabuleux narrateur ou un paresseux qui tombe dans le cliché ? Ce cinéaste de talent n'arrive pas à faire consensus. À la merveille est encore au milieu de ce questionnement. Comme pour Knight of Cups, le long métrage cherche à mettre en avant les sentiments humains. Mais à la différence de The Tree of Life qui raisonne encore dans l'esprit des spectateurs, A la merveille est quelque peu superficiel, mais reste intéressant dans l'instant présent.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2013
    C'est un film sans début ni fin ni véritable cohérence. Et pourtant il se laisse regarder comme on le ferait d'une série d'images à vertu thérapeutique.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Je me lève pour m'opposer aux vindicatives qui n'aiment pas ce film ou Mallick en général, mais "à la merveille" est encore une fois un travail hallucinant de maîtrise et de lyrisme, peignant les sentiments à la simple force de la mise en scène et de la photographie divine de Lubezki sans aucune logorrhée. Ceux qui lui reprochent de faire du "Tree of life" en moins bien n'ont pas du bien comprendre la palme d'or 2011 tant la différence entre les 2 films est énorme. Le sujet de l'amour n'a jamais été aussi bien illustré dans sa pureté et sa complexité des sentiments. Encore un chef d’œuvre même s'il n'égale pas à mes yeux le monumental "Tree of life" qui mettait la barre déjà très haut.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    Ca y est, j’ai passé le test « To the wonder », je suis donc un indécrottable inconditionnel du cinéma de Terence Malick. Ici, il n’y a pourtant quasiment plus de récit ou de scénario au sens classique, le cinéaste ne prend même plus l’alibi du cinéma de genre. On suit juste une simple histoire d’amour, celle d’un couple qui se construit et se déconstruit. Le point de vue est féminin comme souvent chez Malick, le personnage masculin est en retrait, un fantôme monolithique, tristement terrien alors que la femme, comme dans la plupart de ses films, est aérienne. Bondissant, virevoltant sans cesse, cherchant à quitter la pesanteur terrestre qui la rattrape désespérément. Bien évidement Malick ne raconte pas ça de manière linéaire, son film est le plus fragmenté à ce jour, fragments de sentiments, de sensations, de songes. Les ricaneurs et les cyniques auront effectivement de quoi se défouler devant ces belles images naïves, ils n’auront pas compris que ce ne sont pas les images seules qui comptent, mais la manière dont elles sont assemblées pour donner du sens. Quant à ceux qui sont hermétiques à l’univers du bonhomme, ils ont de toute façon déjà jetée l’éponge après « Tree of life ».
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Belle mise en scène, certains plans magnifiques et une faculté à filmer la nature toujours aussi poétique. Mais c'est dans le fond que ce film n'arrive à rien.. cette histoire d'amour et plate au possible et Ben Affleck à le charisme d'un poisson rouge. Le film dure 2h et ne raconte vraiment pas grand chose. Malick à fait du Malick et en fait des tonnes. Pour moi il est loin du chef d'oeuvre annoncé.
    shindu77
    shindu77

    73 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 août 2015
    Ce n'est vraiment pas terrible comme film. Malgré un casting 4 étoiles, ce film de Malick ne réussit pas du tout à convaincre. Pourquoi autant de lenteur dans chacun de ses films ? Là, cela devient ridicule. Difficile de rentrer dans le film amis aucune difficulté à en sortir. Film à oublier d'urgence.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Que signifie donc cette accélération de la filmographie de Terrence Malick, qui sort son sixième film deux ans à peine après "The Tree of Life", et dont on annonce trois projets en cours ? Lui qui mit cinq ans pour tourner son deuxième film, vingt ans pour son troisième et sept ans pour son quatrième serait-il en train de connaître une carrière inversée par rapport à celle de Stanley Kubrick, qui mit douze ans à sortir son dernier opus, "Eyes Wide Shut" ? La proximité de la sortie de ses deux derniers films présente un double risque, celui de diminuer l'impatience de l'attente et celui de comparer les deux films au détriment du plus récent. Car force est de reconnaître une impression de déjà vu dans de nombreux plans américains de ce "À la Merveille" : les enfants jouant autour des arbres dans les larges rues d'une petite ville du Sud, un couple heureux s'arrosant au jet d'eau, jusqu'à la baie du Mont Saint-Michel qui se met à ressembler au désert où errait Sean Penn dans "The Tree of Life".

    On connaît le style de l'auteur du "Nouveau Monde" : de lents travelings flottants qui suivent les personnages errant dans des espaces immenses ou des maisons aux pièces innombrables, l'utilisation du grand angulaire et la photographie contrastée d'Emmanuel Lubetzki, la narration qui fait appel à une voix off entre pensée intérieure et remémoration de dialogues passés, l'accélération de l'émotion par le recours à la musique classique (ici Berlioz, Wagner, Dvorak, Bach, Tchaïkovsky). Rien à dire, c'est toujours aussi beau, on a toujours le sentiment que chaque plan a été voulu, pensé, construit, et cela d'autant plus qu'on sait que Malick a coupé au montage tous les plans montrant Rachel Weisz et Jessica Chastain. Pourtant, plus et plus vite que dans "The Tree of Life", l'émerveillement éponyme laisse place à un ennui teinté de déception.

    La faute peut-être à la thématique de l'histoire, celle de l'impossibilité de l'amour, qui laisse moins de place à l'explosion élégiaque de Malick que le choc de deux civilisations ou la Genèse ; la faute aussi sans doute à la volonté de refuser toute psychologie des personnages, et de se contenter de les observer se débattre devant l'objectif avec le recul d'un entomologiste, sentiment renforcé par le jeu tendanciellement proche de l'ensemble vide de Ben Affleck, qui erre tel un ectoplasme dans les pièces vides de sa grande maison. On attend jusqu'au bout un événement éruptif comme la noyade à la piscine ou l'arrivée du télégramme fatidique, mais non, rien, juste deux heures pour dire ce qu'Aragon écrivait en un poème, il n'y a pas d'amour heureux.

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