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Guiciné
127 abonnés
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2,5
Publiée le 12 février 2012
Un film qui me semble pas assez approfondie, en rapport d'une B.A qui le laissait présager. Malgré de bons acteurs le film s'effiloche lentement et m'a laissé sur ma faim. Dommage.
Partie sur un sujet fort et tout autant tortueux, ce Elles à tout pour être un projet intriguant. Si la réalisation très crue possède un certain partie pris artistique tout à fait excellent. Si Juliette Binoche joue avec une justesse remarquable. Et si le reste du casting est parfait, on peut regretter le côté trop féministe, documentariste et quelque peu frivole de l'histoire. Dommage car le potentiel était là mais on est juste devant un regard romantique de la prostitution (hormis le coup de la bouteille de vin) et non vers un dialogue à coeur ouvert de tous les parties qui, à l'image du récent Polisse, aurait pu émouvoir et marqué les esprits. Dommages.
Voila un film dont on ne sait pas ce qu'il veut montrer ou prouver... Sous un titre sibyllin et un scénario annoncé (cf. la presse) comme plutôt sulfureux se cache un "machin" d'une platitude extrême et qui ne nous apprend rien. Ce n'est pas un documentaire ni une réflexion approfondie sur un thème pourtant intéressant mais généralement passé sous silence, sauf en de très rares occasions. C'est juste un essai à mon avis raté sur un couple et un foyer en perdition, le tout pimenté (si on peut dire, tout reste très sage) de quelques scènes un peu (lamentablement) "olé-olé". On a connu Juliette Binoche plus inspirée, tant pour son choix du film que pour sa manière de le jouer (la scène, à mon avis totalement inutile, de masturbation dans la salle de bain est pathétique et non crédible). Un beau ratage : c'est vraiment dommage car il y avait matière à faire beaucoup, beaucoup mieux.
Il y a quelques années un livre avait défrayé la chronique : "Mes chères études". Le bouquin levait en effet le voile sur le phénomène, peut-être pas si récent, de celles qui se prostituent pour financer leurs cours. "Elles" aborde ce même sujet dans une fiction qui a certainement dû être inspirée par les recherches de ses auteurs. Si le mâle peut se réjouir de certaines scènes chaudes avec Anaïs Demoustier et Joanna Kulig qui a une poitrine, il faut bien l'avouer, fort abondante, il m'a semblé toutefois que ce film ratait son coup. Si la réalisatrice montre une ou deux choses vraies sur le monde de l'escorting, elle passe à côté du sujet et ne ma paraît pas en décrire la réalité actuelle. Après, ce n'était peut-être pas son objectif, mais j'en doute. Et puis la comparaison de cet univers avec celui de cette journaliste bourgeoise engoncée dans son train-train conjugal qu'elle fait se télescoper me semble un peu tirée par les cheveux. Reste la description juste et indispensable de cette misère sociale sous le vernis des dollars facilement et rapidement gagnés qui craque immanquablement. Eh oui : c'est pas toujours qu'elles rigolent, parole, parole...
"Elles", film brut et sans effet surfait ni convenu, nous plonge dans les eaux troubles de la sexualité féminine au sens large, part sur les chemins de traverse et des idées préconçues pour remettre les pendules à l'heure. Il laisse le spectateur, peut-être dérouté mais sûrement un peu moins niais après la projection. C'est parfaitement réalisé et loin de n'être qu'un exercice de style abscons. Juliette Binoche brille de tous ses feux. A voir.
une grosse attente, malheureusement une déception. "Elles" est un film rempli de clichés (la bourgeoise coincée qui ne boit que du vin en écoutant de la musique classique) et de métaphores pas très subtiles (le sang, les coquillages, l'eau qui coule à fleau). des flous "artistique" qui gâche certaines scènes, une Juliette Binoche à la limite d'un mauvais jeu qui bénéficie d'une partie vraiment trop longue et inintéressante (surtout LA scène qui aurait pu être stimulante mais qui est juste..ridicule.) par contre (oui il y a quand même du bon) Anaïs Démoustier est encore une fois fantastique et m'a bouleversé, la collègue de Anaïs - Joanna Kulig - est une jolie révélation à suivre de près.
En enquêtant sur la prostitution estudiantine, une journaliste rencontre deux jeunes femmes dont les témoignages vont la troubler jusqu’à lui révéler le conformisme de son mariage bourgeois et sa sexualité inhibée. Au crédit de ce film, un regard assez neuf sur un sujet qui ne l’est pas, une certaine objectivité débarrassée de tout jugement moralisateur et le jeu très naturel des trois actrices. La réalisatrice polonaise Malgorzata Szumowska montre un réel talent pour filmer les non-dits et le langage des visages, mais ne parvient pas à dépasser un message féministe un peu convenu. On lui reprochera également un abus de scènes porno-soft racoleuses que le scénario ne justifie pas toujours. Cette vision presque romantique de la prostitution des jeunes est finalement moins forte et convaincante que celle d’Emmanuelle Bercot dans “Mes chères études”.
Une journaliste rencontre deux jeunes femmes qui se prostituent pour payer leurs études. L'une est Française, l'autre étrangère. Là, on nous présente comme postulat de départ que c'est forcément horrible, qu'elles ont nécessairement du mal à se regarder dans un miroir, voire même qu'elles doivent penser que tous les hommes sont des salauds de la pire espèce. Binoche, qui incarne la journaliste, nous véhicule de manière plus ou moins fine ces impressions qui sont les siennes avant même que les interviews n'aient débuté. Sauf que, il n'en est rien. Les filles n'ont pas forcément fait ça par choix, mais elles ont bien choisi de continuer, même une fois que leur compte en banque était costaud. Pourquoi ? L'argent ; le train de vie. Avoir le sentiment de toute-puissance. Oui, mais si elles font ce choix, c'est aussi parce que le travail effectué n'est pas si horrible que ça. Et au final, que nous dit le film ? Et bien, pas grand chose, car il se refuse à une quelconque prise de position. Il dit à peu de choses près "ça peut être difficile, mais pas forcément. Les hommes peuvent être de gros pervers, mais ils sont souvent gentils". Super, on en apprend beaucoup dis-donc ! Restent des scènes, assez nombreuses, de sexe, qui sentent l'amour. Et c'est surement l'aspect le mieux traité du film. Les hommes qui sont là ne cherchent pas seulement l'acte physique, mais de l'amour. Voilà qui est finement évoqué par une prostitué qui fait remarqué que son plus grand étonnement dans ce travail a été de constater à quel point les hommes avaient besoin de dialoguer, de vider leur sac au sens propre comme au sens figuré, ou alors au sens sale comme au sens propre dans l'ordre (oui, je m'amuse, là). un manque de parti pris qui pénalise le film.
Un film qui dérange, de part ses images de sexe crues et son propos. Une prostitution trop belle pour être vraie, une bourgeoise qui découvre son manque de sexe. Au delà de ces caricatures, le film a le mérite d'aborder le problème, même si cela reste maladroit.
La prostitution estudiantine, un bien beau tabou! Du bon matos pour faire un film choc. Plus choc que profond d’ailleurs.
L’histoire est menée de bout en bout en caméra plutôt subjective, et le film apparait comme “inside the documentary”, on suit l’élaboration d’un article de presse sur la prostitution des étudiantes. spoiler: La journaliste en écrivant son papier s’attache à ces jeunes qui étaient si loin d’elle au début, et finit par être renvoyée à ses propres problèmes de couple.
Evidemment il ya a du cul, du cru. Ca peut mettre mal à l’aise les plus prudes.
On prend une claque sur le moment, mais pas plus, c’est un peu dommage. Pour les féministes en quête de sensations fortes!
"Elles" fait un peu office de suite à l'Apollonide. Constatation de la prostitution de nos jours, constatation de la situation de femme en général. Le film n'apporte pas grand chose. Mais le visuel du film, suffisamment bien travailler, et Juliette Binoche, impeccable, rehausse le tout.
aucun intérêt... Je pensais avoir des réponses à certaines questions que je me posais sur la prostitution estudiantine mais en fait les questions posées sont celles que l'on poserait à des prostituées et les scènes de sexe sont trop présentes. On ressort du film avec un impression de vide et de perte de temps
Le scénario est bien ficelé entre la vie de la mère de famille et son travail avec les deux étudiantes. On a un parallèle entre deux vies. On voit en image ce que c'est deux jeunes filles raconte à la journaliste issus d'une famille riche et mère d'un enfant. Ce parallèle nous montre comme on ignore totalement et comme on se permet de juger ces filles, alors qu'elles sont conscientes et que leurs boulot est une drogue pour plusieurs raisons expliquées. La fin du film es vraiment là pour nous montrer que tout le monde se fiche de ce problème.La mère de famille et journaliste Anna est issus d'une famille riche, elle a deux enfants et doit jouer la mère de famille en fessant les courses en élevant ces enfants et en aimant son mari. Mais en parallèle, elle mène une enquête sur la prostitution étudiante. Elle essaye de comprendre le pourquoi du comment. Elle écoute ces deux étudiantes totalement différente comme une mère, avec le regard d'une mère. L'un des étudiante est polonaise et l'autre est française. Toute deux sont pas très riche et font cela pour l'argent, sans pouvoir s’arrêter. Un complicité entre les deux étudiantes et la mère de famille va naître. Juliette Binoche joue magnifiquement bien ce rôle, elle y rentre parfaitement dedans. On dirait que le rôle à été fait pour elle. Anaïs Demoustier et Joanna Kulig paraissent un peu veille pour jouer des étudiantes, mais leurs façon de jouer fait que l'on ne voit pas cela. La réalisation est vraiment superEn général, ce film peut choquer (l'interdiction des moins de 12 ans est vraiment à respecter), mais cela nous permet de prendre conscience des choses qui nous entoure. Il permet de réfléchir à ces sujets, qui sont trop peu mis en avant dans les médias, sauf pour les salir.
Elles propose une vision "originale", à la fois réaliste et fantasmée, voire romantique, de la prostitution occasionnelle chez les étudiantes, à travers le regard d'une femme mûre, sexuellement frustrée. La mise en scène de Malgorzeta Szumowska ne manque pas de classe, avec une certaine influence kieslowskienne, même si l'abondance de scènes chaudes et explicites ne sert pas vraiment la cause d'un film qui affiche clairement ses positions féministes et qui s'attache, sans oublier de semer le trouble, aux arcanes du plaisir et du désir de son sexe. Juliette Binoche ne manque pas de culot dans une poignée de scènes scabreuses, mais c'est bel et bien la petite Anaïs Demoustier qui emporte l'adhésion, toujours naturelle, dans un rôle, euh, glissant. Focalisé jusqu'à l'extrême dans l'exploration de deux sexualités opposées, le film oublie au passage de traiter le sujet initial, en l'édulcorant et en livrant un message diamétralement contraire au discours dominant, en matière de prostitution. Un film inabouti et sujet à controverses, mais bien loin d'être raté.