Avis : Gravity - Page 7

Avec toutes ces critiques élogieuses, on ne sait que penser du nouveau film d'Alfonso Cuarón, le réalisateur mexicain des excellents Harry Potter et le Prisonier d'Azkaban et Les Fils de l'Homme. Et bien fiez-vous aux avis presse et aux bons de celui des spectateurs ou de vos proches car son nouveau film est une véritable bombe. On y découvre un périple hors du commun dans l'espace de la magnifique Sandra Bullock qui joue à la perfection ce qui est un comble par rapport à son dernier film, Les Flingueuses, où elle ne méritait pas son rang d'actrice. Ici, elle nous éblouit avec sa superbe prestation qui mérite amplement d'être soulignée. De même que celle de son partenaire, George Clooney, qui interprète à merveille le gars hyper décontracté même dans les situations les plus délicates. Outre les deux excellentes interprétations du duo d'acteurs, on est comme subjugué par l'écran où défilent des images d'une suprême beauté et on n'arrive pas vraiment à s'en décrocher. C'est comme si on faisait parti du voyage dans l'espace mais pour le prix d'un billet de cinéma seulement et qui vaut largement le coût. A noter que plus l'écran est grand, mieux c'est. Viens ensuite la catastrophe et là c'est le drame. En effet, on se prend (pour être poli) une méga claque dans la tronche tellement l'image est immersive. Et cette immersion ne se fait que grâce à la meilleure 3D du monde jamais faite jusqu'à aujourd'hui (oui rien que ça). Avatar n'a qu'à aller se rhabiller. Cette 3D est donc l'une des plus immersive, des plus fluide mais surtout l'une des plus efficace car en plus d'être à l'intérieur du film, elle nous envoie toutes sortes de projectiles que l'on ne voit arriver de nul part. L'immersion est donc totale. Mais grâce à un scénario solide, écrit par Cuarón et son fils, peut être moins bien que celui des Fils de l'Homme, on ressent toutes les émotions du Dr. Stone, le personnage de Bullock, à savoir peur, claustrophobie, manque d'oxygène et j'en passe. Et la caméra subjective contribue à accentuer ces sensations. On ne peut même plus sortir du siège à la fin de la séance tellement la réalité est frappante. Et cette immersion commence dès les premières minutes du film avec un plan séquence de plus de 10 minutes à couper le souffle avec de superbes effets spéciaux, cette 3D hallucinante mais surtout une musique d'enfer qui comble ce silence spatial mortel. Gravity est donc le film de l'année, très immersif, très efficace et avec la meilleure 3D du monde à ne surtout pas louper et la course aux Oscar s'annonce très bonne pour lui. Cuarón est au sommet de la SF du 7e art et son film est la notion même du chef d'œuvre. Des films comme ça on en veut plus d'une fois par an.

Retenez votre souffle, Alfonso Cuaron vous embarques dans un voyage que vous n’êtes pas prêts d'oublier. Lorsqu'un défis technique et une incroyable aventure humaine se croisent Avatar n'a qu'à bien se tenir !
En 2006 Alfonso Cuaron nous avais déjà bluffé avec Les Fils de l'Homme brillant et passionnant film d'anticipation aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs film des années 2000. Depuis plus beaucoup de nouvelles si ce n'est quelques information sur Gravity (changement dans le casting etc ...)
L'histoire de Gravity est pourtant d'une simplicité rarement vu au cinémas : des astronautes partent pour une mission de routine : réparer le télescope Hubble quand leur navette explose. Ils se retrouvent seul dans l'espace avec leurs réserves d'oxygène qui baisse petit à petit. En gros il s'agit plutôt d'une aventure humaine qu'un film d'anticipation. S'ouvrant sur un long plan séquence d'au moins 10 minutes le film nous immerges directement dans l'espace. On oublis directement le défis technique dont on a entendu parler et on est bluffé par une magnifique vu sur la Terre. Le plan séquence est d'une incroyable fluidité jusqu'à l'explosion de la navette hallucinante en 3D. La 3D est d’ailleurs parfaitement maîtrisé dans les moindres détailles et ajoutez à ça des bruits sourds, le silence et une musique sublime.
Les effets visuels son d'un niveau de détaille impressionnant. Tout est là pour nous faire vivre une expérience totalement inédite. La caméra d'Alfonso Cuaron s'approche tellement près des acteurs qu'on à réellement l’impression d’être avec eux. Tout est réunit pour nous placer dans les même conditions que les héros à tel point qu'on éprouves souvent les mêmes émotions qu'eux.
Mais toute cette technique est avant tout au service de l'histoire et des personnages parfaitement développés. Une histoire de survie haletante et d'une intensité rarement atteinte. Gravity est aussi et surtout l'histoire d'une femme luttant pour sa survie dans une solitude totale et qui va devoir retrouver le gout de vivre. Il est juste impossible de ne pas s'attaché au Dr. Ryan Stone incarné à merveille.
En effet, Sandra Bullock, l'actrice la plus moqué au monde (après Mila Jovovich) pour ses choix douteux en terme de comédie sans intérêt nous offre une prestation magistrale en touchant directement le spectateur. Elle campe un personnage auquel il est facile de s'identifier. On sent que l'actrice s'est investie à font dans son rôle aussi bien physiquement que mentalement. Pareil pour George Clooney qui (à ma grande surprise) est parfaitement crédible.
Conclusion :
Gravity n'est pas un film qui ce regarde mais un film que ce vit. Une véritable leçon de survie et de courage. Après un tel choque on a du mal à reposer les pieds sur Terre.
Gravity est un chef d'oeuvre qui marquera l'histoire du 7ème art et aussi des prochains Oscars.

Un très bon film sur l'espace !!! Au même titre que "2001" de Kubrick, "Gravity" arrive à nous transporter dans cette 4ème dimension qu'est l'espace. Une technique magistral a été élaborer pour filmer cette 4ème dimension et même si on connaît les trucages, le voyage dans lequel nous emmène Alfonso Cuaron en étourdissant...Rarement la 3D a été aussi primordiale pour voir un film. Sandra Bullock s'en tire plutôt bien dans son rôle de Professeure Cosmonaute. Elle arrive à certains moments à livrer une performance magnétique tandis qu'à d'autres elle n'exprime aucune émotion...De son côté Georges Clooney livre une très belle interprétation et il arrive à nous faire rire même quand la situation est très critique ! Je ne dirais rien d'autre sur le film mais Gravity est pour moi l'un des meilleurs films de cette année. Donc n''hésitez plus, précipitez-vous pour aller le voir au ciné et si possible en 3D !!!

Matt (George Clooney) et Ryan (?!) (Sandra Bullock) devisent dans l'espace tout en entretenant leur jolie navette ne les aperçoit guère sous leur combi et derrière leur casque mais on devine George plein d'humour et totalement expert en zénitude. Sandra, semble plus nerveuse, sur ses gardes. Ils flottent agréablement lorsque Houston leur annonce qu'une pluie de déchets métalliques fonce sur eux ! Ces abrutis de russes ont détruit un de leur propre satellite! Elle avait raison Sandra d'être à cran, elle pressentait les problèmes ! De la plénitude silencieuse on passe au feu d'artifice ! La navette explose de partout et est réduite en miettes. Heureusement, ce devait leur jour de chance, Sandra et George n'ont même pas une égratignure. Seulement, ils n'ont plus rien pour rejoindre la terre. Et ce n'est pas le petit propulseur sur lequel est assis George qui les ramènera dans leur coquette maison de Beverly Hills. Attachés l'un à l'autre, il ne leur reste plus qu'a rejoindre la station Soyouz qui volette non loin de là. Oui, vous qui pensiez que dans l'espace on pouvait vivre peinard sans avoir des voisins ....pas du tout ! C'est un lotissement l'espace, avec certes de grandes parcelles, mais avec une habitation pas loin, finalement bien pratique au cas où vous manqueriez de sel.
Donc les voilà aux abords de la station Russe, mais manque de bol, George est contraint de se sacrifier, carburant et oxygène venant à manquer. Exit George, condamné à mourir et à errer dans l'infini jusqu'à la nuit des temps (à moins qu'il ne percute une navette et provoque un nouveau feu d'artifice mais ça, ce sera Gravity 2). Du coup, c'est pas malin, le stress gagne Sandra. Bon d'accord, on ne voit qu'elle est stressée à cause des reflets sur le plexi du casque et c'est tant mieux car Miss Bullock ne l'a pas cette expression...
Si je me rappelle bien, elle a du essuyer une pluie de météorites avant d'entrer dans le Soyouz mais, Sandra est vraiment chanceuse aujourd'hui, ils l'ont encore ratée ! Un tour de poignée plus tard et la voilà sauvée, bien à l'abri de la navette Russe. Son premier geste dans la station est bien sûr d'ôter sa combi pour se mettre un peu à l'aise. Fine et musclée, elle flotte langoureusement dans la cabine en shorty et débardeur. Nous avons le temps d'admirer ses jolies formes et accessoirement de remarquer qu'elle n'avait pas oublié d'emporter ses bandes de cire car elle est parfaitement épilée après trois semaines de mission ! (A moins que dans l'espace, les poils ne repoussent pas, allez savoir !)
Mais Sandra n'est pas une feignasse. Plutôt que de se faire une manucure, elle file aux commandes de l'engin, elle doit coûte que coûte sauver sa peau ! Elle laisse de côté les quelques câbles qui commencent à s'enflammer, blasée depuis les explosions précédentes. Ce ne sont pas quelques flammèches qui vont l'impressionner quand même ! Alors qu'elle regarde d'un oeil torve les milliers de boutons de commande, le Soyouz prend feu. Armée d'un petit extincteur, toujours en shorty, poursuivie par des flammes qui n'ont rien à envier à celles de " La tour infernale", elle arrive à rejoindre la capsule de secours. Clic ! Clac ! Cabane ! Je suis sauvé, nananaire ! Et entière, même mon brushing n'a pas bougé !
La fin sur le blog

Tout a déjà été dit, ou presque, sur le film. Gravity c'est THE film de l'année 2013. Une œuvre incroyable, et époustouflante. Une claque dans ta face. Alfonso Cuarón est une réalisateur talentueux, qui nous livre une mise en scène à ne pas piquer des hannetons. Celle-ci est fluide, travaillée et maîtrisée. Concernant le casting, Sandra Bullock est très bonne, mais son personne ne m'a pas ému et je n'ai jamais eu réellement peur pour elle, peut-être est-ce dû au fait que je n'aime pas l'actrice ? Georges Clooney est intelligemment caricatural. Le scénario est classique, bien écrit et bien construit, mais il manque un peu de profondeur. En résumé, un petit bijoux.

Gravity : Voila ce que j’appelle une excellente surprise. Vraiment, ça fait plaisir de voir des films comme ça, qui proposent des expériences assez rares au cinéma. Ici l’expérience est unique, spectaculaire, impressionnante, et de tout les instants ; l’immersion est TOTALE. Si vous avez envie d’une aventure dans l’espace, c’est le meilleur film que je peux vous proposer ; car on s’y croirait, et c’est ça la grande maitrise du film. Déjà, la réalisation est pensée, travaillée, et parfaitement adaptée pour ce film ; c’est juste incroyable. On a le droit à des plans larges, des plans séquences qui durent, et des plans à la première personne pour se mettre à la place de l’héroïne ; à travers ses yeux on entend sa respiration, son cœur qui bat…, tout ça venant déchirer le grand silence spatial. Eh oui, dans l’espace pas de bruit ; juste des basses fréquences, quelques musiques pour ajouter un coup de stress, mais sinon, c’est le silence complet. Ma foi tout ça, c’est un gros travail d’ambiance qui a été réalisé, et moi je dis respect car c’est très bon. Donc voila, une réalisation hors du commun ; avec une mise en scène, un montage qui marche du feu de dieu ; Bravo à Alfonso Cuarón (Les fils de l’Homme) pour sa grande. Ensuite, le scénario… ; je ne sais pas s’il y a vraiment une histoire ; mais franchement, on ne peut pas cracher là-dessus. C’est une aventure dans l’espace ; beaucoup attendaient surement plus de cela. Je trouve d’ailleurs que l’aventure est très intense et rythmée ; ont a peur pour eux, chaque instant on est avec eux, et quand on croit que tout est finit…, le calvaire continu ; donc, suspense et tension au maximum. Je trouve aussi que les personnages sont assez attachants ; grâce aux situations, mais aussi ces petits moments où ils parlent de leur passé, et même si ce n’est pas trop développé ; c’est juste assez. Pour finir, il n’y a que deux acteurs ; Sandra Bullock et George Clooney ; ils jouent tout les deux bien leur rôle, vraiment convaincants. Donc voila, une expérience unique, un film très « survival » qui nous prend aux tripes du début à la fin ; j’adore ça.

Houston on a un chef d'oeuvre !

C'est après 7 longues années d'absence que Cuaron revient avec son nouveau film intitulé Gravity, 7 années où celui-ci a dû se battre pour réaliser son projet (fou sur le papier), trouver et créer des nouvelles technologies et enfin tourner son film. Son ambition de faire un film d'une heure et demi composé essentiellement de plans séquences et se déroulant intégralement dans l'espace (en respectant la règle de l'absence de son extérieur jusqu'à ce jour présent que dans 2001 de Kubrick) semblait démesurée.... mais fort heureusement et je ne sais par quel moyen, la Warner a bien voulu produire et distribuer le film (ainsi que d'autres sociétés de production dont celle de Cuaron) et cela s'est révélé payant car à ce jour le film a engendré 367 396 177 $ pour un budget de 100 000 000 $ prenant ainsi à contrepied certaines statistiques prédisant un flop et prouvant aussi que le spectateur lambda ne va pas voir que des films d'actions décérébrés ou des comédies populaires. Et b*rdel qu'est ce qui mérité ce succès ! Ce film est juste l'un des meilleurs films de 2013 (indétrônable Zero Dark Thirty) et incontestablement le meilleur film se déroulant dans l'espace depuis un sacré bout de temps (si on exclu Sunshine bien sur). Evidemment le soin apporté au visuel et aux effets spéciaux y est pour beaucoup (il a fallu 4 ans de développement pour ce film), c'est bien simple on en prend plein la tronche, on assiste à une claque monumentale faite d'images à tomber et à fort messages métaphoriques (mais ça j'y reviendrais plus tard) sublimées par une 3D qui pour une fois ne fait pas gadget et renforce incroyablement l'immersion (je me suis moi même étonné à avoir la larme à l’œil en voyant un tel degré de profondeur sur les 156 plans qui composent le film).
Mais la forme suffit-elle à faire d'un long-métrage un chef d'oeuvre ? Bien sur que non et cela m'amène à pousser un léger coup de gueule concernant certains qui se sont effarer d'être en face d'une coquille vide ou d'un scénario écrit sur un post-it... mais c'est juste DINGUE de pouvoir entendre ou lire de telle choses sur Gravity, forcement que le film ne peut qu'avoir un scénario assez limité puisque c'est un SURVIVAL et ça n'a jamais prétendu le contraire (même Cuaron l'affirme), et qu'est ce qu'un survival ??? C'est un film (ou un jeux-vidéo) dans lequel un personnage se retrouve seul, en danger et qui doit aller d'un point A à un point B pour pouvoir s'en sortir, ce n'est rien d'autre. Va t-on reproché à Seul au Monde de Zemeckis d'avoir un scénario simpliste ? NOOON, c'est la même chose pour Gravity.
Et qu'est ce qui est préférable : avoir un scénario simple mais réussi et diaboliquement efficace ou un scénario compliqué (là il l'aurait été inutilement en plus) mais raté ? Car l'oeuvre du metteur en scène mexicain dispose d'une intrigue stressante de bout en bout avec son lot de sensations fortes, de plus, il retrouve le thème majeur des Fils de L'Homme à savoir la vie et sa naissance à travers des séquences ou simplement des plans indescriptibles dans leurs beautés, que ce soit l'idée du cordon ombilical reliant l'astronaute confirmé incarné par le rassurant Clooney et la débutante Dr Stone joué par Bullock, Kowalsky jouant ainsi une sorte de mère pour Stone par son côté apaisant et sécurisant. L'idée que le personnage principal ne soit qu'un nouveau-né voire un fœtus se retrouve aussi dans un long plan où elle flotte dans un sas et peu à peu va se recroqueviller sur elle-même faisant tout de suite penser à la position du futur bébé dans le ventre de sa mère. Mais si il est question de vie, Gravity évoque aussi son contraire, la mort (et la peur de mourir) ainsi que le deuil suite à la perte d'un être chère et c'est lorsque cet élément nouveau intervient dans l'intrigue que l'actrice américaine peut montrer toute l'étendu de son talent dans le domaine dramatique, elle est à Gravity ce que Seul au Monde a été pour Tom Hanks, une énorme opportunité de prouver que ce n'est pas une mauvaise actrice mais qu'elle a surtout mal choisi ses projets (à la seule différence que Hanks n'a jamais eu rien à prouver). D'ailleurs (et là attention énorme spoiler) spoiler: son personnage de Ryan Stone peut être vu telle une allégorie de sa carrière, elle en prend plein la g*eule, lui arrive plein de mésaventures mais à la fin sera se relever de ses déboires à force de persévérance.

La seule ombre au tableau de ce Gravity serait sa bande original, bien que loin d'être mauvaise, elle est beaucoup trop imposante jusqu'à occuper la place des sons extérieurs normalement absents de ce long-métrage, du coup le film perd de son culot (en devenant plus "grand public") ainsi qu'un peu de son réalisme même s'il reste globalement extrêmement terre-à-terre (paradoxal ?).
Outre ce léger défaut, Alfonso Cuaron nous offre avec son Gravity une expérience hors norme nous mettant pendant le temps d'un film dans la peau d'un astronaute grâce à des plans séquences exceptionnels digne de... Alfonso Cuaron (le spécialiste du genre). Le film offre aussi à Sandra Bullock l'occasion de prouver que c'est une excellente actrice en incarnant un personnage fort avec lequel on s'identifie tout de suite.

Comme pour le récent After Earth, je pensais miser sur une valeur sûre, parce qu'au prix de la place aujourd'hui, on réfléchit à deux fois avant d'aller au ciné! Seulement voilà, j'ai encore l'impression de m'être fait complètement avoir, d'autant que d'autres films à l'affiche nettement moins médiatisés ne m'auraient certainement pas fait autant regretter mon argent, j'en suis sûre!
On nous ment!! Les médias nous ont vendu du rêve avec de belles images et le beau George Clooney.
Lui est à peine présent et absolument pas du tout crédible dans son rôle.
Les images, elles, sont chouettes...au début.. car on s'en lasse très vite puisque c'est la même pendant tout le film. Quant à la 3D, c'est toujours pareil : elle ne sert à rien!
Les scènes sont d'une longueur assez impressionnantes pour un film qui ne dure pourtant qu'une heure trente (et heureusement!). Elles sont également agaçantes dans le style "j'ai 7 minutes pour réparer l'engin mais je regarde en l'air pendant 5 minutes". On a envie de lui crier : "Mais Bon sang, répare le ton machin et casse-toi!!!" Mais voyons le positif, au moins, ça maintient éveillé!
Ah oui et aussi, depuis quand on est spoiler: à poil dans une combi de cosmonaute
?
Un conseil: fuyez ce film! Aucune crédibilité et aucun plaisir à regarder!

Critique sur Gravity : j'ai vraiment été époustouflé mais je ne sais par où commencer. C'est vrai quoi, il y a tellement de points positifs à aborder !!!! Bon, on va débuter par l'essentiel, c'est à dire par dire que c'est un chef-d’œuvre, même un GROS chef-d’œuvre !!!! Ce long-métrage réalisé par Alfonso Cuarón (notamment connu pour avoir été le réalisateur de l'excellent Harry Potter et le Prisonnier d'Askaban et des Fils de l'Homme ) atteint et dépasse les limites de la perfection !!!! Ça faisait un petit moment que je l'attendais mais je l'ai attendu encore plus quand j'ai lu les critiques de la presse américaine (puis de la presse française) et je l'ai attendu d'avantage quand j'ai vu que Gravity avait été apprécié par trois Grands réalisateurs : Quentin Tarantino (réalisateur de Djando Unchained), Darren Aronofsky (réalisateur de Black Swan) et James Cameron qui a déclaré que c'était "le meilleur film sur l’espace jamais réalisé" et en faisant un éloge aux images du film (Le réalisateur des Terminator, d'Aliens, de Titanic et d'Avatar qui dit ça, ce n'est pas rien !). Bref, on peu dire que je n'ai pas été déçu ; mieux encore, Gravity est allé au-delà de mes espérances. Après Avatar de James Cameron, Inception de Christopher Nolan et Prometheus de Ridley Scott, Gravity est La nouvelle référence visuelle ! En effet, les critiques positivent n'ont aucunement exagérés, c'est bien une claque visuelle : c'est IMPRESSIONNANT, MAGNIFIQUE, FABULEUX, INCROYABLE... tout ce que vous voulez du moment que ça décrit le réalisme des effets spéciaux. La beauté de ces effets spéciaux s’accompagne de sublimes décors et d'une photographie également très belle et très précise. Au niveau de la 3D, le moins que l'on puisse dire, c'est que contrairement à celle d'autres blockbusters, cette dernière n'est pas inutile ; au contraire, il y a de la profondeur, des jaillissements, du volume... on ne peut pas la critiquer négativement car elle était présente, ne faisait pas mal aux yeux et était GÉANTE. Il faut ajouter qu'il y a des plans de l’espace hors du commun voire uniques (ça parait si vrai que l'on croirait y être). Donc, le côté visuel m'a séduit ; tout comme le côté sonore. En effet, la bande originale composée par Steven Price (dont je salut le talent car c'est sans doute son premier long-métrage de ce calibre) est ÉNORME bien qu'un peu répétitive ! D'une part, elle est agréable à écouter et d'une autre, elle se conjugue parfaitement bien aux thèmes des scènes (par exemple, elle est émouvante dans les scènes d'émotion, explosive lors des scènes d'action) et joue un rôle important dans l'atmosphère du long-métrage (elle est peu rassurante dans les moments pensants). Le casting ne comprend pas énormément d'acteurs ; mais les deux acteurs principaux sont supers dans leur rôle. Je savait que Sandra Bullock était une très bonne actrice mais là, elle m'a bluffée (surtout que ça n'a pas dû être facile pour elle de travailler dans de petits espaces). Sa prestation est plus que satisfaisante, elle est excellente. Si l'actrice ne décroche pas l'Oscar de la Meilleure actrice, ça serrait vraiment injuste car elle le mérite amplement ! Il faut noter qu'il n'y a pas l'image qui est réaliste : les comportements de l'actrice face à certaines situations spoiler: (suffocations, pétages de plomb, peur, tristesse, espoir)
le sont également (car ils sont logiques donc crédibles). George Clooney est lui aussi à fond dans son rôle. Même si l'acteur joue moins longtemps que je le pensais, il reste sa très bonne prestation a marquée la film ! Il est très crédible en effet. Les personnages qu’incarnent ces acteurs sont attachants ; surtout le Dr Ryan Stone. La durée du film est assez courte mais on a le temps de voir l'évolution psychologique de cette femme qui va se battre pour sa survie spoiler: (entre le début et la fin du long-métrage, je n'ai pas eu l'impression de voir la même Ryan Stone
 ; et c'est là que l'on voit le formidable travail de l'actrice principale), l'accroche du long-métrage ("ne rien lâcher") est donc totalement juste. Concernant le scénario, je ne cache pas qu'au début, j'ai pensé que ça paraissait un peu simple ; j'y ait réfléchi avant de regarder le film et j'en ai conclu que c'était cette simplicité qui rendait les choses assez difficiles : comment raconter sans ennuyer le spectateur le périple de ces deux astronautes livrés à eux-mêmes dans l'espace, quels péripéties raconter ? ! Au final, le script est très bien ficelé et est réfléchi ; selon moi, il y est développé, captivant, organisé ect... tout ce qu'il faut ! En plus, il parait que c'est scientifiquement plutôt cohérent. Comme je l'ai déjà dis en parlant de la musique, il y a énormément d'action spoiler: (les scènes où les vaisseaux se désintègres à cause des "attaques" des débris, les multiples retournement de situations;;;)
et beaucoup d'émotion spoiler: (quand le Dr Ryan Stone se confie sur la mort de sa fille où encore quand Matt Kowalski lâche le fil)
. Les dernières minutes sont un pur mélange d'action et d'émotion spoiler: (vraiment la scène où les débris ainsi que que la capsule de sauvetage se dirigent en flamme sur la terre ; puis l’atterrissage de la capsule dans l'eau était une scène mémorable)
. Il y a également une ambiance un peu stressante ; je me souviens que tout le monde dans le cinéma (dont moi) était comme ça : spoiler: «faits ce qu'il te dit... attrapes le file... attrapes ce morceau du vaisseau... rentres dans la capsule... ne lâches pas... faits gaffe au feu... remontes à la surface !»
. Bref, il y avait vraiment des moments de tensions, des moments où je me suis inquiété pour le personnage principal ; j'étais à 200% dans le long-métrage. Je pense que cette atmosphère pesante m'a fait réfléchir sur l'effrayante densité de l'espace et son silence ainsi que son éternelle "nuit". Ça aussi je l'ai déjà dis mais même si c'est peu pour un blockbuster, 1H30 est la durée parfaite pour ce long-métrage ! J'ai trouvé que la scène d'ouverture spoiler: avec le texte
était assez stylée. Enfin, ça ne met pas trop de temps à se mettre en place mais le rythme n'est pas trop rapide non plus (tout ne s’enchaîne pas trop vite). J'imagine même pas le résultat du Blu-ray 3D : OH MY GOD, dés qu'il sort, je l'achète ! Ça fait longtemps que je n'ai pas dis ça à propos d'un film de science-fiction (depuis Avatar en 2009) mais le phénomène Gravity est Le film de l'année, cela n'en fait aucun doute ! J'ai vraiment adoré ce long-métrage que je considère comme une vraie référence du genre (la sortie de Gravity en 2013, c'est l'équivalent de 2001 : l'Odyssée de l'Espace en 2008) ! Au même titre que les plus Grands long-métrages de science-diction, je suis convaincu que Gravity ne s’oubliera pas ; car ce film est un Exemple !!! En espérant que qu'il continua de s'épanouir au box-office mondial et qu'il remportera le plus d'oscars possible (en particulier celui de la Meilleure actrice, celui de la Meilleure la photographie et celui du Meilleur mixage de son) ! Chef-d’œuvre !

Un huis clos spatial haletant où Sandra Bullock, qui est incroyable, nous transmet bien la tension palpable que le réalisateur veut nous transmettre !! Les images et effets visuels sont époustouflants et d'un réalisme incroyable

Clairement le genre de film qu’il faut voir au cinéma pour profiter au mieux de l'expérience. Le premier plan séquence est vraiment impressionnant et des plans subjectifs (très jeux vidéos comme l'avait fait le film "Doom") viennent renforcer l'immersion du spectateur. C'est presque une attraction donc on pardonne que le scénario soit si simple et prévisible. C'est beau, prenant, on ne voit pas l'heure et demi passer. Mais je ne crois pas que l'effet soit le même lors d'un autre visionnage. (Bien)

Ce qui frappe en premier lieu dans "Gravity", c'est son incroyable beauté plastique, la qualité de sa photographie et de sa mise en scène. Sans parler des effets spéciaux. Le mexicain Alfonso Cuaron s'était déjà fait remarqué, et de quelle manière, avec le génial "Les fils de l'Homme", sorte de thriller dramatique se déroulant dans un futur apocalyptique. Alors qu'il était pourtant là dans un vrai film d'anticipation, ce que n'est donc pas "Gravity", le cinéaste n'avait absolument pas recours aux effets spéciaux et livrait un long-métrage épuré à ce niveau-là, jouant davantage sur l'ambiance, les décors, et déjà sur une mise en scène folle (les amateurs de plans-séquences dantesques peuvent s'y ruer les yeux fermés). Sept ans après ce film réussi en tout point, Cuaron, qui n'a rien réalisé au cinéma depuis - se concentrant notamment sur la production (entre autres, "Le labyrinthe de Pan" de Guillermo del Toro), la création d'une série TV inédite chez nous ("Believe"), et la longue mise en place du présent film dont il est également le co-scénariste – revient donc aux affaires, mais ne lésine cette fois pas sur les effets visuels. Et c'est le moins que l'on puisse dire. D'ailleurs, le travail sur ceux-là a été récompensé d'un Oscar, plutôt mérité d'ailleurs. On est surtout là dans un film époustouflant visuellement, à l'imagerie extrêmement soignée. Cuaron, qui avait donc fait preuve d'une grande dextérité dans ses mouvements de caméra par la passé, récidive ici. Celle-ci semble, à l'instar des astronautes, littéralement flotter dans l'espace. Elle est un vrai personnage, un œil qui observerait de près tout ce qui se passe, tant ses mouvements sont d'une grande fluidité. Une fois encore, le réalisateur mexicain nous offre quelques plans-séquences admirables, notamment celui d'ouverture, vertigineux à vous en donner le tournis. Il n'y a pas dire : Cuaron sait se servir d'une caméra et a bien compris l'utilisation de l'espace et de la profondeur dans ses films. Tellement bien qu'il se permet de sans cesse jouer avec.

Il y a donc une image de grande qualité, une mise en scène travaillée, et des effets spéciaux à rendre jaloux James Cameron et Steven Spielberg réunis. OK . Après, c'est sur qu'avec un budget faramineux de 100 millions de dollars, plusieurs années de préparation, et les meilleurs techniciens aux manettes, c'est évidemment plus facile (saluons aussi l'abattage du directeur de la photographie Emmanuel Lubezki, collaborateur de Cuaron depuis de nombreuses années, qui a également déjà bossé avec les frères Coen, Alejandro Gonzalez Inarritu, Tim Burton et Terrence Malick). Surtout que lorsqu'on sait que tout le film a été réalisé en images de synthèses, telle une production Pixar ou un jeu vidéo, et que tout ce qui est réel (comme le visage des acteurs par exemple) a été incrusté par la suite, ça enlève de suite beaucoup de charme. Et finalement on se dit que c'est moins impressionnant comme travail de metteur en scène, puisqu'au fond Cuaron n'a presque jamais filmé le "réel" devant son objectif, et tout a été produit par des geeks de génie derrière des ordinateurs et des logiciels à la pointe de la technologie. Oui là, la dextérité que l'on évoqué tout à l'heure en prend un petit coup. Même si on ne lui enlève pas son mérite. Car au fond, "Gravity" n'est rien de plus qu'une œuvre révolutionnaire sur le plan de l'image, du numérique, de la 3D, de l'utilisation d'une technologie de pointe. C'est très réducteur ce que je dis là, je vous l'accorde, mais, au risque de passer pour un obscurantiste, ça ne me touche pas. Car qu'il y a t-il derrière ? Réponse : pas grande-chose. Si l'on a oublié de saluer le travail sur le son, également très pointu, le scénario, lui, tient sur un post-it. La psychologie des personnages passe ici complètement au second plan tant ceux-ci sont stéréotypés, entre Sandra Bullock dans le rôle de la débutante traumatisée qui va devoir vaincre ses propres peurs pour survivre lors de cette première sortie dans l'espace, et George Clooney dans la peau du mentor charismatique en mode "A deux jours de la retraite" puisqu'il effectue lui sa toute dernière mission. Mais ce qui choque le plus, c'est la pauvreté des dialogues. Entre les punchlines héroïques comme sorties d'un film avec Bruce Willis, ou encore les tirades sentimentales et larmoyantes déblatérées pour coller, au choix, aux instants de grande bravoure ou d'émotions, on ne peut s'empêcher de penser que la seule chose qui intéressait l'équipe du film, c'était bien l'image et les effets visuels. Le reste a complètement été laissé à la dérive dans les tréfonds du vide intersidéral.

Les rebondissements mis en place pour créer du suspense et de la tension ne fonctionnent qu'un coup sur deux et sont souvent très téléphonés. Sandra Bullock, qui semble pourtant donner le meilleure d'elle-même, ne parvient à nous atteindre que trop peu souvent ; et George "Nespresso" Clooney fait du George "Nespresso" Clooney dans le texte. Il est donc séduisant et drôle avec un sourire carnassier et une attitude proche de la désinvolture tout en restant classe. Du cabotinage en règle. Les meilleurs moments du film restant ceux où, au milieu des dialogues surchargés et insipides, au milieu du vacarme des explosions au coefficient de spectacularité élevée et des cris de panique abrutissants de Bullock, Cuaron joue avec l'infini silence de l'espace. Ce vide surréaliste, à la fois effrayant et cotonneux, et cette solitude abyssale à rendre fou. Dommage qu'ils soient sous-exploités. Des choses qu'avait bien compris, il y a maintenant près de 50 ans, un certain Stanley Kubrick avec son gigantesque "2001", a qui il est d'ailleurs adressé quelques clins d’œil ici. Forcément.

Surcôté, à l'image d'un "Avatar", en raisons de ses prouesses visuelles et de ses effets spéciaux dernier cri, "Gravity" est avant-tout une expérience sensorielle digne des meilleures attractions des plus grands parcs du Monde. Il force le respect par sa mise en scène et son visuel calibré, mais déçoit par son scénario pauvre et l'avancé très linéaire de son intrigue sans la moindre surprise. Cela relance un débat philosophique crucial sur le septième art : est-ce vraiment du cinéma lorsque ce n'est pas le réel qui est filmé ? Peut-on parler vraiment de film lorsque pas grande chose de ce que l'on voit à l'écran s'est trouvé devant l'objectif lors du tournage ? Cuaron nous a promis la lune et les étoiles, mais ne parvient finalement pas à nous faire décoller jusqu'au septième ciel. Si certains, en quête d'un divertissement décoiffant, apprécieront énormément le voyage et cette expérience tout de même assez rare ; d'autres, à la recherche d'un peu plus que de belles images de synthèses, ne se laisseront pas surprendre aussi facilement et, telle la pomme chère à Newton, finiront par vite retomber sur le sol.

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Une experience hors du commun qui révolutionne le cinéma et le genre du "film dans l'espace". James Cameron l'a dit lui-même : c'est le plus grand film avec comme thème "l'espace" qui n'ait jamais été tourné ! Donnant en plus dans l'innovation, plusieurs techniques ont du être inventé pour réaliser le projet, un travail en infographie complétement dingue et des effets spéciaux jamais vu jusqu'alors, Gravity a déjà marqué les esprits pour sa claque visuelle. Mais le film ne s'en contente et va bien au-delà et c'est là qu'il puise sa plus grande force, (qui le distingue des films de James Cameron ou Ron Howard, qu'il surpasse aisément) avec son aspect dramatique non sacrifié à la puissance technique ! Gravity, c'est tout d'abord une femme en chute libre qui reprend goût à la vie grâce à sa descente aux enfer, qui va lui permettre de faire son choix attendu depuis longtemps : Veut-elle s'accrocher et vivre ou continuer à se laisser mourrir ? De là le film prend toute son envolée dramatique qui monte crescendo avec les obstacles toujours plus grand que l'actrice devra affronter. On ne s'ennuie donc pas une seconde ! Un petit regret pour la trame : sa fin, mais la beauté de la réalisation de Cuaron la rend tout de même sublime et fait oublié son aspect un peu "déjà vu" ! Un film appelé à raffler toutes les récompenses !

C'est seulement après mon quatrième visionnage que je me décide, enfin, à écrire une critique sur ce film. Et que dire, si ce n'est ce qui a déjà été dit? Comment aborder ces quelques lignes sans risquer de déshonorer le créateur de ce prodigieux long métrage? Pourquoi ne pas rester tout simplement silencieux et demeurer contemplatif, sans se donner la peine de mettre des mots à ce projet expérimental? "Gravity" est plus qu'un film, bien plus qu'un chef d’œuvre, bien plus qu'un tas d'autres choses. Il rend grâce, enfin, à la technologie. Aucune image n'est issue de la réalité et, pourtant, allons savoir comment, Alfonso Cuaron nous livre la plus jouissive et mémorable épopée dans l'espace de la manière la plus réaliste qui soit. Pas une minute, pas une seconde ne se passe sans que l'on soit captivé, émerveillé et, tant c'en est parfait, presque envieux du talent du cinéaste. Envieux de son souci du détail qui nous plonge dans un univers déjà exploré mais qui, de son point de vue, nous semble aussi attirant qu'il est hostile. Un scénario accompagné de dialogues qui ne nécessitent pas l'appui des plus grands auteurs, mais un traitement hors du commun, un soin unique, des choix artistiques tous plus méticuleux les uns que les autres, c'est ça "Gravity". Cuaron nous filme le vide, ses horizons infinis, avec intensité et pugnacité. Car, il serait fâcheux de réduire ce bijou à un film prototype. Non, les efforts colossaux, la maitrise de rythme, la photographie époustouflante, le duo d'acteurs Clooney/Bullock (complice, génial) et cette succession de plan-séquences inventifs, ingénieux, élégants et d'une effarante beauté suffisent à acclamer toute l'équipe derrière cet ambitieux ouvrage. Techniquement, c'est parfait. Les nuances sonores, la bande originale de Steve Price (qui m'a littéralement subjugué et transcendé), et on peut poursuivre cette liste encore longtemps. Mais le film ne se résume pas à ses prouesses technologiques. C'est une relecture épurée et profondément humaine, riche en poésie, bourrée de subtilités qui desservent, au final, l'enjeu majeur : retrouver la foie, se battre pour vivre et revenir là où tout a commencé : la naissance de l'homme. Les dernières minutes sont à couper le souffle, merveilleusement bien orchestrées et se concluent sur l'épilogue le plus éloquent et fantastique que l'on ait vu depuis un long moment. "Gravity" est bien davantage encore. C'est une perle du cinéma, un chef d’œuvre supplémentaire qui vient légitimer "Les fils de l'homme" et un certain "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban". La plus belle métaphore cinématographique de cette décennie.

L'idée du film est aussi simple qu'elle est géniale : deux astronautes se retrouvent percutés par les débris d'un satellite russe détruit et se retrouvent seuls dans l'espace, sans contact avec la Terre, sans navette et à la dérive. A partir de là, les possibilités du scénario sont aussi limitées qu'elles sont infinies et Alfonso Cuarón a su jouer avec d'une façon tout à fait admirable. Restant toujours dans la crédibilité scientifique, le film est une prouesse technique à lui seul, se déroulant entièrement dans l'espace où les personnages sont soumis aux lois de la gravité. Non seulement c'est époustouflant de voir à quel point tout semble réaliste mais en plus, le réalisateur profite de l'univers vaste qu'il a devant lui pour se livrer à de nombreux plans-séquences d'une virtuosité incroyable. L'espace, à la fois magnifique que claustrophobique est un personnage à lui seul dans le film et met à rude épreuve le personnage interprété (avec force) par Sandra Bullock qui, astronaute peu chevronnée, se retrouve mise à l'épreuve par la gravité, l'oxygène qui se consomme, les débris qui foncent sur elle toutes les heures et demie et la peur qui ne doit jamais prendre le dessus. Le film s'avère surprenant, haletant ,époustouflant et complètement impressionnant et c'est bien la première fois que le spectateur se retrouve confronté à une œuvre cinématographique pareille. Les critiques ne mentent pas : on n'a vraiment jamais vu ça et nos nerfs sont mis à l'épreuve pendant tout le film. En alliant la technique au suspense du scénario qui tire profit de son univers, "Gravity" se hisse facilement comme l'un des plus grands films se déroulant dans l'espace et forcément, comme l'u ndes meilleurs films de l'année.