Avis sur 3 fois 20 ans

LAST CHANCE FOR LOVE. La débandade par Julie Gavras. C'est lourd, mou et vieillissant. Un bon lifting aurait fait du bien.

Qu’on le veuille ou non, il arrive à un moment donné où le regard des autres est important ; c’est en effet du côté extérieur que l’on vous fait ressentir si vous êtes vieux ou noir. Côté intérieur, côté soi, il n’y a ni couleur, ni âge. Et le film de Julie Gavras l’illustre surtout avec la révélation soudaine de son personnage Mary. Pis : Elle se fait messager DU regard extérieur ! Elle le reproduit sur son mari ! Alors, elle va le précipiter dans le monde des seniors sans même lui demander son avis. Elle va réaménager son appartement où quelques éléments rappelleront à son mari qu’il doit accepter son âge. Selon moi, la réaction brusque de Mary est maladroite. Elle précipite son mari dans les seniors. Evoluer avec des jeunes ne signifie pas pour autant refuser son âge. Or Mary par son comportement pousse Adam à s’éloigner de la jeunesse. D’où cette pseudo-séparation presque inévitable, car la trahison vient de sa propre femme ! Le mot est un peu fort, je le conçois. Film sympathique mais qui sera vite oublié. L’émotion pointe son nez trop discrètement, ce qui fait que l’on regarde ces personnages évoluer avec un certain attendrissement mais dénué d’attachement. Belle initiative que de réunir Isabella Rossellini et William Hurt. A voir en VO.

Peremption, n, f : anéantissement après un certain délai.

*soupire*

Mon coté "vieux schnock": j'ai beaucoup aimé. C'est filmé avec délicatesse, un humour fin, un bon jeu d'acteur, et quel plaisir d'écouter de l'anglais britannique ! Très bon moment, avec le sourire et des émotions.

Voilà un film qui figurera en bonne place sur ma liste des grosses daubes de 2011. Il a tout de la très mauvaise comédie italienne : des ficelles grosses comme le bras, des clichés en veux tu en voilà, des personnages totalement stéréotypés, une mise en scène lambda. Et cerise sur le gateau Isabelle Rossellini (qui a là 25 ans de plus que dans les magazines) est mauvaise comme un cochon, soulignant chacune de ses répliques de mimiques ou poses appuyées. Trois fois 20 ans fait partie de ces films dont le meilleur moment est le début du générique de fin.

Un thème de départ qui laissait entrevoir une bonne comédie, ou au moins un film mettant en avant les difficultés de se rendre compte de son âge quand on vieillit. Mais malheureusement, on est loin du compte, car à part quelques moments sympathiques, le film est assez ennuyeux, dommage il y avait vraiment matière à faire mieux.

Second long-métrage pour la fille du célèbre réalisateur Costa-Gavras qui s'est attelée à une comédie romantico/sociétale, traitant essentiellement des seniors en centrant son histoire sur un (séduisant) couple de sexagénaire qui découvre du jour au lendemain qu'ils n'ont plus vingt ni trente ans mais soixante ! Comment chacun réagit-il face à cette triste nouvelle, doit-on pour autant tout chambouler dans sa vie, tout remettre en question ou tout simplement vivre la vie comme elle vient, comme si de rien n'était ? Trois fois 20 ans (2011) dresse donc le portrait d'un couple lambda en proie à des doutes et à des questionnements sur la vieillesse et la place qu'ils occupent dans notre société. Que retenir de ce film mis à part son excellent duo d'acteurs (William Hurt & Isabella Rossellini) ? Pas grand chose hélas, le film se laisse regarder sans déplaisir mais du haut de ses 90 minutes mollassonnes, le film s'oubliera assez vite et ce, sans le moindre regret.

L'idée était plutot origina, inédite au cinéma. Mais bizarrement la mayonnaise ne prend pas. En effet, les acteurs jouant modestement. En font (pour certains), un peu trop. L'histoire est convenue d'avance, malgrès un pitch qui laisse une ouverture sur la suite des aventures assez large. Mais le réalisateur reste dans les lignes de ce qu'il nous énonce dans lors de la lecture du scénario. Et du coup, bye bye ; pour l'originalité ; l'innatendu. Et merci, pour des situations vite compris et un charme quasi inexistant. Des stéréotypes, clichés ; en veux tu en voila.^^ Et rende l'ensemble de la réalisation, un peu monotone. On attend quelques choses d'innatendu, de drôle ; de surprenant. Mais malheuresuement rien ne vient... Et c'est vers une certaine forme d'ennuit que se dirige le spectateur. Dommage, quant on voit ; que le pitch de base ; a tout ; pour être dévelloper et traité avec humour, ou encore avec un maximum d'émotion. Mais ce n'est pas le cas ; et du coup ; on a un peu de mal à savoir ou le réalisateur a voulu en venir. Si ce n'est que de suivre les codes bien spécifique de cette théma traité ici même. Vraiment déçu, quant ; on voit qu'il y avait tout de même un certain potentiel à la base.

Une petite comédie aigre-douce et assez sympathique sur le thème de la soixantaine et le fait de vieillir. Pas mal d'humour et de quiproquos aussi, même si je pense que l'ensemble aurait pu être un peu plus enlevé. Dieu que c'est lent !

Après la crise de la quarantaine, voici celle de la soixantaine. Mary et Adam abordent ce tournant incontournable à l'opposé : elle réfléchit à l'achat d'une baignoire à porte (et fait poser des barres d'appui sur sa baignoire actuelle, en attendant), se cherche les premiers signes de la maladie d'Alzheimer etc. quand il tente de conclure une carrière d'architecte spécialisé dans les aéroports par la participation à un prestigieux concours (antenne londonienne du Louvre) dans la compagnie d'une trop jeune assistante. Rien à attendre au fond, ni sur la forme (chapelet de poncifs sur les excès du jeunisme, et ceux en réplique du repli sur soi du troisième âge, sur un rythme à l'unisson, asthmatique). William Hurt est à son plus décevant, et Isabella Rossellini, clone pathétique de la grande Ingrid, qui passe son temps à regarder son cou flétri dans tous les miroirs tout en minaudant, a le charisme et le talent d'une huître. Je viens de constater que cela dure moins d'une heure trente, mais je me suis ennuyée au double ! Seuls moments amusants : ceux où intervient Simon Callow (le Gareth du délicieux "Quatre mariages..") qui réussit à imposer avec ce (très) second rôle un personnage attachant et fantasque, si "british"... 0,5 étoile.

La réalisatrice Julie Gavras est la fille de Costa Gavras. Elle est actrice, réalisatrice, scénariste. Elle a joué dans quelques films de son père. «Trois fois 20 ans» est une comédie de moeurs, sa quatrième réalisation, elle en est aussi la scénariste,

Dans «Trois fois 20 ans», on suit l’histoire d’un couple vieillissant Mary et Adam. Ils ont des enfants et des petits-enfants. Tout va bien jusqu’au jour ou ils réalisent qu’ils ont 60 ans ! Ils réagissent alors de manière différente et décident de se séparer. La famille et les amis vont tenter de les reconcilier.

Mary est interprétée par la belle et délicate Isabella Rosselini et William Hurt est Adam. Le duo est très sympathique. Le film s’intéresse aux seniors, à leurs places dans la société, leurs vies, leurs ressentis… Un sujet intéressant et un fait de société important. Un sujet que la réalisatrice traite avec beaucoup de pudeur. Les personnages nous sont présentés très naturellement, le couple, les enfants, la grand mère … Seulement le film souffre de quelques longueurs, et il manque une touche de tonus. Il est aussi desservi par un scénario un peu branlant.

Une comédie douce, légère, gracieuse et joyeusement grinçante. Une comédie qui ne vaut que par son casting international impeccable. Malheureusement pas inoubliable !

http://framboisemood.wordpress.com/

J ' aime pas , les 2 comediens font ce q u ' il peuvent, mais la mayonaise ne prend pas

Une comédie romantique chez les séniors ? Euh, c'est à dire que ... Avec Isabella Rossellini et Willam Hurt ? Ah, d'accord, faut voir alors ! Eh bien, c'est tout vu, on a rarement aperçu une chose aussi molle sur un écran. 3 fois 20 ans, bien, mais ce n'est pas une raison pour mettre en scène avec un déambulateur ! Elle a quelle âge, d'abord, Julie Gavras, fille de qui l'on sait ? La quarantaine, à peu près. Inexplicables, ces dialogues sans saveur et sans humour ; incroyable, ce manque d'énergie dans sa direction d'acteurs. Isabella Rossellini s'en sort relativement bien, parce qu'elle est la pétillance même, mais elle n'a pas grand chose à jouer, la pauvrette. Et William Hurt, livré à lui-même, éteint, c'est qu'il ferait pitié. On attend une étincelle, un enjeu, mais non, rien, un couple qui s'éloigne parce que l'un des deux refuse de vieillir alors que l'autre assume et inquiète son entourage. Comédie romantique, ça ? Que nenni, il n'y a pas de vie, pas d'émotion, pas grand chose à vrai dire pour sortir de la torpeur ambiante. Allez y si vous voulez, mais vous êtes prévenus : n'en attendez pas monts et vermeil !

Etre vieux à 60 ans on évitera aucuns clichés sans aucun doute un grand ratage

Quand on est les enfants d'un réal, c'est facile de devenir réal à son tour ! La fratrie Gavras en est un exemple formidable... sauf que... hélas, ni Julie ni Roman ne montrent aucune sorte de talent véritable pour justifier leur activité cinématographique...
Ce film démarre très mal (les clichés sur les ritals sont énervants, mamma mia !) semble donner un petit espoir, après tout devient prévisible (ils ont tous les deux des amants plus jeunes qu'eux, cela va de soi, la touche ken loach est inutile et risible, la crise conjugale inexpliquée... ) bref, il y a mieux à voir...