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Un visiteur
0,5
Publiée le 12 novembre 2011
Les hommes libres, oui pour l'histoire non pour la réalisation, le film traine en longueur, avec des situations improbables. Les personnages sont trop ambigus, ainsi une bonne comprehension du film est plus compliquée à comprendre. Un manque de budget evident pour reproduire un PARIS des années 40. Cette histoire aurait méritée un traitement historique digne de cette période.
Malheureusement on ne ressent aucune émotion à suivre le personnage de Tahar Rahim, ni tension ni joie. C'est dommage car cet aspect historique de l'occupation est assez inconnu, même s'il semble que les historiens critiquent vertement le manque de rigueur du film.
Un bon film, un peu mièvre avec de bon acteurs. Le sujet est intéressant, nous révélant une France sous l'occupation avec une résistance et une entraide multiraciale.
Un joli film qui retrace de façon simple des faits meconnus de l'occupation . On y apprend des choses, sans que cela nuise à la dramaturgie du film. On notera la performance étonnante et toute en subtilité d'un Michael Lonsdale. Qu'il soit moine ou dignitaire musulman , on y croit. Je mets par contre un bémol sur la réalisation très classique et monotone et surtout au montage, qui dans certains moments du film aurait gagné a mettre de la tension pour rendre ces moments plus haletants. Une autre déception à noter: la prestation de Tahar Rahim, en dessous de ce qu'il a pu être , dans un prophète de Jacques Audiard.
Film qui malgré quelques lenteurs est particulièrement bien mis en scène. Une page d'histoire inconnue, touchante, alternant entre indécision et engagement. C'est Camus au cinéma, entre indécision et engagement.
il est fort intéressant de voir que dans des conditions extrêmes, il y a toujours des saints qui savent se dépasser que ce soit des chrétiens ou des musulmans ....
J ai jamais compris pourquoi dans le contexte d après guerre Il faut parler des résistants qu en présence d OMO. En effet on fantasme sur le moustachu viril aux bretelles noires tellement blanc que Coluche a vraiment été inspiré dans son devoir de mémoire "OMO Lave encore plus blanc". C est dommage car il suffisait pour nous créer a "nous" une image valorisante c est le genre de films qu'il nous manquait afin de ne pas être les MIR couleurs a l huile d olive. Trop respectueux des couleurs mais trop grillés par la poêle de l"indifférence" médiatique. Bon d un autre côté je me serais bien passé d'être un héros homo. Mais bon il faut bien que les " couleurs s égaient"
Très peu de choses bonnes à dire sur ce film qui, bien que s'appuyant sur une histoire réelle peu connue et très intéressante, ne fait qu'accumuler les défauts de réalisation et les faiblesses de scénario. Tahar Rahim s'en sort honorablement, ce qui n'est pas forcément le cas des autres acteurs qui, sans être mauvais, n'apportent pas de profondeur à leurs personnages, et donc ne les rendent pas crédibles à nos yeux. Beaucoup de scènes sont expédiées, et celles censées nous émouvoir tombent à l'eau. En bref, un film sans âme, ennuyeux et mal maîtrisé, pour une histoire qui méritait un meilleur traitement.