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    Le Sacrifice
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    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juillet 2023
    Tarkovski fait partie de ces immenses cinéastes qui, avec Bergman, Dreyer, Antonioni et Bresson, plongent dans une vénération admirative tous les cinéphiles du monde entier. L’évocation de son seul nom suffit à les faire se pâmer et à remplir les salles des ciné-clubs.

    Je serais bien prétentieux de leur donner tort. Que vaut mon opinion face à celle, autrement mieux renseignée, de dizaines sinon de centaines d’amoureux du septième art qui, à longueur de critiques ou de thèses ont disséqué ces filmographies et en ont souligné la richesse et la profondeur ? Si la morgue des poseurs, qui érigent parfois en chef d’œuvre un enfilement d’inanités, est insupportable, les railleries des démagogues qui font profession d’anti-intellectualisme et se rient des œuvres qu’ils ne font pas l’effort de chercher à comprendre, sont plus méprisables encore.

    S’agissant de Tarkovski, lit-on, son cinéma, qui emprunte à la fois à la pensée orthodoxe slave et au panthéisme et qui convoque des symboles tant chrétiens que païens, aspire à l’universalité. Il baigne dans le mysticisme. Il décrit l’Homme dans toute sa grandeur et dans toute sa lâcheté, naviguant souvent aux frontières de la folie et du génie, hanté par la peur de la mort et par le fol désir de vivre et de créer. Son cinéma entretient un lien particulier avec la Terre et les forces telluriques – l’eau, l’air, le feu. La première scène de "L’Enfance d’Ivan" ainsi que la dernière du "Sacrifice" montrent un enfant au pied d’un arbre.

    Mon propos n’est pas de contester ces analyses élogieuses. Il est piteusement de faire le constat de ma lamentable incompréhension. J’ai visionné studieusement, au fil de ma formation cinéphilique tous les films de Tarkovski, à commencer par les deux plus connus : "Andreï Roublev" et "Solaris". J’ai vu "Stalker" l’an dernier – et ai essayé d’en comprendre le sens en allant lire le livre des frères Strougatski dont il était tiré… et dont il s’est copieusement affranchi. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à en écrire la critique.

    Pour parachever ma formation, j’a visionné coup sur coup son tout premier film, "L’Enfance d’Ivan", tourné en 1962, un film de commande de la Mosfilm sur la Grande Guerre patriotique où il réussit à se dégager de la pesante idéologie soviétique alors de rigueur, et son tout dernier, "Le Sacrifice", tourné en 1986, l’année de sa mort à Paris d’un cancer du poumon, tourné sur l’île de Fårö en Suède à l’invitation d’Ingmar Bergman dont l’ombre portée envahit tout le film au point qu’on pourrait presque sans faire de contresens lui en attribuer la paternité.

    Je le répète : je serais bien cuistre d’oser dire que ces films sont ennuyeux, interminables, prétentieux et inutilement intellectualisants. Le seul objet de ce billet égocentrique est de confesser mon incompréhension et ma honte.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2020
    Le dernier film de Tarkovski se situe dans une continuité étrange de Nostalghia. Fuyant l'art soviétique grâce à son talent, c'est avec un terreau suédois très inspiré de Bergman qu'il nous impose cette fois ses arguties. Chez lui, l'humanité semble souffrir d'un mal unique qui prend une forme différente à chaque fois. Osé-je dire qu'il ne pouvait pas connaître plus belle fin qu'en visionnant son film sur son lit de mort ? Il pourrait avoir scénarisé sa propre vie...

    Trop marginal pour faire dans l'historique, il ne s'agit pas un film sur la seconde guerre mondiale. Quand la télé qui attire tous les yeux soucieux s'arrête et que l'électricité se coupe, c'est un conflit invisible mais final qui débute, une apocalypse intemporelle cristallisant l'entièreté de sa limpide symbolique : la peur. La terreur. Absorbé par le décalage montré entre le calme d'une Suède reculée et la frénésie causé par l'annonce du conflit mondial, le spectateur n'a d'autre choix que de s'enfoncer en même temps que les personnages dans une folie qui n'a rien de l'acception terne et monocorde du cinéma psychologique « habituel » (Bergman compris).

    Ce qui intéresse Tarkovski, c'est l'impact du global sur l'esprit individuel : l'esprit écrasé par quelque chose qui le dépasse, et duquel il recherche le corollaire dans la spiritualité. Pas étonnant qu'Erland Josephson trouve l'acceptation dans le yin et le yang, représentés ici par le seul équilibre qui sache perdurer entre superstition et cataclysme : le fanatisme. Tout cela vaut la peine de subir quelques lenteurs, surtout quand, de nouveau et pour la dernière fois, Tarkovski fait parvenir à nos yeux des merveilles de minutage.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 avril 2012
    Dernier film, dernière trace de Tarkovski sur terre. Que peut on dire excepté que l'ensemble est artistiquement magnifique. Dès le premier plan, qui dure environ 8 minutes, le talent de Tarkovski apparaît dans sa forme la plus noble : une manière de traiter le temps absolument grandiose et une mise en scène flamboyante. Le reste du film est plus énigmatique et nécessite plusieurs visionnages pour pouvoir être apprécié à sa juste valeur. A quelques temps de la morts, Tarkovski réalise un film sur la liberté, sans oublier l'éternel retour de Nietzsche ni le rapport à la nature qui grandit, vieillit et meurt. Excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2019
    Je décerne le dernier des chef-d’œuvre à ce réalisateur qui rembobine ses films, balancés dans la contemplation puis papoter. Tout ceci est subtilement beau à voir ces effets de caméra qui bouge en s’élançant à l’allure du temps. Ce style de prise de vue est de la magnificence, le mouvement suit en commençant par le bas vers là-haut comme une forme d’écriture complexe, ensuite de gauche à droite universelle ou à l’ancienne inversement, tout en avançant pour encadrer ces personnages qui ne cesse de se talonner. Après avoir quitter sa terre natale, la maladie du confinement en prévision d’une catastrophe nucléaire, transportée depuis « Stalker » le contamina à jamais. En passant par l’itinéraire italienne « nostalghia », les bagages posés s’achève en Suède avec coopération de la France, un accord de production entre les deux pays au vue des noms d’assistant casting au début du crédit générique. Cette région est plus petite en superficie donc beaucoup plus dense pour exprimer sa nature qui ne s’est pleinement vu auparavant. La mise en scène de fin du monde approche afin de tracasser autant ses protagonistes de princes et princesses d’une époque cyclique, le reclus philosophique est une observation pas une nécessité, leur fidèle serviteur pour les servir. Les flammes brûlent d’un feu ardent le non sens et les ellipses littérales qui y sont consumés. Un cinéma international que j’ai assisté au bout de sept films qui restera dans les annales, l’harmonie des scènes et longues séquences ultimes qui scotchent les admirateurs de la nature, il y a une raison à toute fin en soi. Une touche de dramaturgie s’accompagne par compréhension de l’histoire racontée, le lieu où les cinéastes d’aujourd’hui ont puisés de ce profond puits expérimenté.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2018
    Bon... Je crois que Tarkovski c'est pas pour moi. Le genre de film qui fait me sentir très con. Trop spé, trop philosophique. J'en retiens tout de même un scène magnifique : le long plan séquence au tout début où le personnage principale plante un arbre mort. Pour la suite il me faut l'explication.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2009
    Un testament légué à l'humanité. Alexandre a-t-il réellement sauvé le monde, ou bien est-il juste fou, noyé dans ses fantasmes et hallucinations? Peu importe. Sentant qu'il s'agit d'un moment décisif qu'il a "attendu toute sa vie", il fait une promesse à Dieu qu'il s'efforcera de tenir quoiqu'il arrive, redressant son intégrité chaque fois qu'elle vascille. "On ne voit rien!" profère Alexandre. Quoi de plus vrai. Que sait-on de nos proches, de la nature environnante? Pourquoi refuse-t-on de s'y attarder? En bref, comment vivre? Dans ce film, Tarkovsky ne donne pas la réponse à cette éternelle question. Il nous encourage néanmoins à y réfléchir avec ce film bouleversant, dans une mystérieuse sérénité qui était absente de ses précédents chefs d'oeuvre. Il est tout de même important de préciser qu'il s'agit peut-être de l'oeuvre la plus difficile d'accès du russe. Inutile d'énumérer les qualités cinématographiques exceptionnelles du film. 2h30 difficiles qui offrent à ceux qui le souhaitent de nombreuses heures de réflexions fondamentales par la suite. Andreï est mort mais son oeuvre a survécu. Profitons-en.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    Dernier film du génial Andrei Tarkovski, Le Sacrifice est une plongée dans l'essence. Un véritable bijou de mise en scène typiquement tarkovskienne (la caméra en légère plongée, les plans larges) et de lyrisme. Le symbolisme est encore plus frappant qu'à l'accoutumée chez Tarkovski et le film contient des fulgurances lyriques absolument inoubliables : le final, évidemment, est peut-être ce que Tarkovski a tourné de plus sublime, et de plus juste et révolutionnera très certainement votre parcours cinéphilique pour peu que vous soyez sensible à la Beauté des films de Andrei Tarkovski, décidément le dernier des géants. Une merveille absolue.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2011
    Un chef d'oeuvre de plus a l'actif d'Andrei Tarkovski, qui, pour son dernier long-métrage, présente une œuvre des plus sincères... L'immense cinéaste y met tout son cœur, et expose au spectateur des idées d'une maturité incroyable, d'une grande justesse... "Le Sacrifice" est un film intensément philosophique, marqué par ailleurs par une mise en scène ahurissantes, les films de Tarkovski sont franchement d'une beauté visuelle inégalable. Un film mémorable, d'une intensité a couper le souffle.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2023
    Isolé dans un paysage désolé, un écrivain fête en famille son lugubre anniversaire quand la télé annonce une catastrophe nucléaire… Une heure pour qu’il se passe quelque chose ! Et encore une demie-heure pour que je décroche définitivement. C’est lent, très lent, ennuyeux à l’excès, et je n’y comprends rien comme je n’ai jamais rien compris à Nietzche auquel le film se réfère souvent. Vous l’aurez compris : pas un film pour moi…
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2011
    Eeeeeeeeeeeet ça jacte,ça jacte,ça jacte,ça jacte,ça jacte autour de la Mort , de la Vie et de Dieu. Voilà ce qu'est "Offret" d'Andreï Tarkovski, œuvre qui dois je le dire m'a beaucoup ennuyé. Un flot labyrinthique de paroles ininterrompues, des travellings et des scènes qui traînent beaucoup de trop, alors autant j'avais aimé "Stalker" pour le rythme ultra lent autant là le rythme idem m'a fait tourner de l’œil. Tarkovski filme trop , on ne sait pas où il veut en venir, une bonne heure de moins aurait fait un meilleur film. Malgré la platitude élevée de la cadence, quelques bonnes choses sont à retenir dont une scène déchirante,celle de la mère pleurant sur le sol. Les décors morbides suédois transformés à la fin sont aussi superbes dans la reconstitution elle même. Dommage,j'attendais beaucoup mieux de cette mise en scène dopée sous Lexomil et somnifères.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Voici donc ce qu'on peut considérer comme le chef-d’œuvre absolu. Ceux qui n'ont pas aimer ce film sont simplement ceux qui n'ont pas eu le courage et la concentration nécessaires pour entrer dans cette merveille. Du courage et de la concentration, certes il en faut, pour admirer les longs plans et tenter de percer les réflexions métaphysiques d'un Tarkovski exilé et qui se sait proche de la fin. Mais cela vaut la peine de prendre un peu sur soi ; on entre dans un univers sublime, calme, philosophique, dépouillé de tout ce qui n'est pas nécessaire. C'est un film à voir comme une oeuvre d'art, comme une toile de maître qu'on verrait au Musée du Louvre, pas comme un divertissement, pas comme un simple moyen de passer le temps. "Le Sacrifice", je le répète, est sans aucun doute le chef-d’œuvre absolu, l’œuvre qui transcende l'Homme et rend le reste dérisoire. Film à voir absolument, sans aucune excuse, pour toute personne qui prétend ou qui pense aimer le cinéma ; nous atteignons ici les hautes sphères, les hautes cimes de l'art cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2008
    Notre monde est malade. Pour Tarkovski le mal à l’origine de tous les autres est une peur abjecte qui fait de l’homme un être destructeur, pour lui-même et pour le monde qui l’entoure. La peur de la mort est un sentiment tellement horrible qu’il en devient stimulant. L’homme a trouvé une solution pour combattre cette peur, le progrès technologique, une forme de violence extrême qui amène l’ordre et sa laideur là où il y avait la beauté du chaos de la nature. Il s’agit de s’imposer par la force face à une nature imprévisible donc dangereuse. L’homme est vite devenu dépendant du progrès, de son rôle de rempart contre la peur, il n’en a gardé qu’une habitude désastreuse à trouver les applications les plus meurtrières de chaque découverte dans le seul but de créer une illusion de sécurité. Mais au quotidien, le progrès est devenu le moyen le moyen d’oublier cette peur et la confrontation avec la nature en produisant ce dont l’homme croit ne pouvoir se passer, le confort. La peur mène au progrès, le progrès au matérialisme, brisant l’harmonie du monde. Il n’y a plus de place pour la spiritualité, l’homme ne ressent plus le besoin de rechercher d’où il vient où il se rend. Il préfère nier l’inéluctabilité de sa mort en se réfugiant dans le confort, oubliant en fin de compte qu’il court à sa propre perte par le détournement de l’ordre naturel. Certains protestent, mais ils ne font que ça, ils n’ont que des mots là où seule l’action peut ramener l’équilibre entre spiritualité et matérialisme. Il faut que quelqu’un agisse, ce sera ce philosophe retiré du monde. Il devra pour cela sacrifier tout ce à quoi il tient, sa famille, ses amis, sa maison, sa voix et sa raison, pour que Dieu daigne effacer les erreurs des hommes qui l’ont abandonné.
    C’est prenant, on ne voit pas le temps passé, fasciné par ce discours, et c’est toujours magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2012
    Le Sacrifice de Andrei Tarkovski ce n'est pas un film , c'est beaucoup plus que cela : c'est l'enchantement , l'éblouissement , la merveille , le rêve et l'accomplissement d'un travail cinématographique . On a effectivement rarement vu plus beau en terme de beauté visuelle , en terme de photographie et de mise en scène . Chaque plan est un ravissement . L'intrigue du long-métrage se déroule dans un cadre spatial magnifique en harmonie avec la nature source d'espoir notamment grâce à cet arbre sublime et symbolique que l'on peut voir aux premières et dernières images de ce chef-d'oeuvre parfait et intense . Et cela est évident malgré son onirisme , sa beauté , son calme , Le Sacrifice cache également une oeuvre profondément cruelle avec une tension et une angoisse terrifiante qui atteint son paroxysme lors de cette fameuse soirée où la famille terrifiée hurle , se lamente dans le salon , alors que le personnage principal se fait de plus en plus sombre presque menaçant . Le Sacrifice est un film sur l'amour , sur le don , la parole , les silences , Dieu , la nature . Tout est profond , réfléchi , beau , fort et puissant . Et puis , cette façon dont les acteurs nous parlent à la caméra , crée une certaine proximité ou bien plus fort , une impression de théâtre , une tragédie en l'occurrence où tout est joué dès le début avec des personnages qui ont du courage mais aussi une issue ( ici , terrible ) . Le chef-d'oeuvre de Tarkovski tient aussi sa force de donner une dimension existencialiste à ce drame somptueux . Et cette musique de Bach en plus ... Une merveille , une pure merveille .
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2006
    Dans toute sa filmographie, Tarkovski n'a eu de cesse de poursuivre un objectif: parvenir à hisser le cinéma au même niveau que les autres arts. Et bien dans ces autres arts, ces arts "nobles", il n'y a pas énormément d'oeuvres qui atteignent les sommets sur lesquels siège Le Sacrifice. Extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2011
    Des 3 Tarkovski que j'ai commencé (Solaris, Stalker et donc celui-là), c'est étonnamment celui qui m'a parut le plus ouvert.
    Certes le premier monologue peut déjà en dissuader certains, mais à mon sens j'étais déjà captivé par ce début, et accompagné de La Passion de Saint-Mathieu de Bach, l'ouverture était sublime.

    Résumer un film comme ça parait vraiment complexe. Faudrait déjà comprendre pleinement ce que l'on voit, et c'est déjà dur, croyez-moi...
    D'une critique sur la place de plus en plus prédominante sur la matérialisation de la société contemporaine, le héros va se tourner vers la foi, pour sauver les siens de cette guerre nucléaire.
    Osant aller dans l'irrationnel, Tarkovski contredit presque de manière jouissive et magnifiquement cette trop forte emprise du matérialisme sur l'homme.

    Ce film peut dérouter, et y arrive. Il conte une rupture, entre la vie passée du héros, pour un avenir meilleur. Et il doit se sacrifier, pour le retour vers la paix, quitte à commettre l'irréparable...

    Ce film est d'une puissance rare, j'étais pleinement dedans, du début à la fin, et bien qu'il y ait pas mal de monologues, on est saisit de bout en bout, devant cette "renaissance spirituelle" du héros.

    Film assez lent, constitué de beaucoup de longs plans, on est absorbé par la vie d'Alexandre, sa détresse aussi. Et que dire du côté "fantastique" du film, cette irrationalité que beaucoup renie (cf le début, avec le monologue d'Otto et l'ébahissement des convives), qui va permettre au héros de sauver le monde, certes dit comme ça cela parait surréaliste, mais la manière dont cela est montré dans le film, est tout simplement génial.

    Les monologues d'Alexandre sont captivant, chacun constituent une véritable leçon de vie, vraiment c'est hallucinant.

    Vraiment j'ai été pris par ce film, qui m'a absolument sidéré, devant une telle beauté, c'est véritablement de l'Art.
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