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    Le gamin au vélo
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    3,2
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    334 critiques spectateurs

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    Gonnard
    Gonnard

    220 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2012
    La version belge d'Oliver Twist. Avec une pointe de "Rémi sans famille" ainsi qu'une larme de "Germinal" parce que sinon ce serait trop joyeux. Misérabiliste à souhait, "Le gamin au vélo" se veut tout de même positif. Rien de remarquable du côté de l'intrigue ou des dialogues, ça se laisse regarder sans plus. Thomas Doret passe la moitié du film à courir, sauter ou mordre, et pas toujours dans le même ordre. Ces multiples scènes de course-poursuite, souvent longuettes, deviennent rapidement soporifiques. On pourrait presque croire qu'il s'agit d'une pirouette des frères Dardenne pour atteindre le format d'une heure trente, enfin une heure vingt-deux pour être précis. La musique est inexistante, pourquoi pas, quelque part ce choix renforce le réalisme, bien que celui-ci soit torpillé par quelques incohérences (cf l'annonce pour le vélo et la moto par exemple). Heureusement, un doux parfum wallon plane sur le film, avec le classique "septante", le toujours charmant "à tantôt" ainsi que l’irremplaçable "houit" en leu et place du tristounet "huit".
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Un conte avec ses codes : lieux et personnages symboliques, temps suspendu, explication inutile… Une quête évidemment…. Celle du père. Mais pas seulement… Celle de l’identité qui offre la parole au cœur du « bien » et du « mal »… Le vélo messager qui relie et qui lie, le personnage le plus important : Hermès, donneur de la chance, l'inventeur des poids et des mesures, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs et du commerce. Et cette souffrance d’être, ces non-dits, qui caractérisent la pudeur des frères Dardenne…
    Mais ici, Cécile de France magnifique de pudeur dans le naturel et un gamin « boule de nerfs » (Thomas Doret), prodigieux de justesse, associés au temps de l’été, durant lequel « Le gamin au vélo » fut tourné, donnent au film une ambiance chaude et presque optimiste …
    Le tragique, si sensible, de « Rosetta » et de l’hiver belge est délaissé au profit d’une ambiance presque romantique…
    Bien sûr, la « façon » de filmer des Dardenne subsiste : plans rapprochés sur les visages, caméra à l’épaule…
    Mais voici comme une caresse répétée, une bouffée de tendresse en leitmotiv : les premières mesures du 2ème mouvement du concerto l’empereur !!! Une nouvelle « manière » ?

    Quoiqu’il en soit, et bien moins pontifiant que ce malhabile commentaire, UN FILM TRÈS IMPORTANT… ET NÉCESSAIRE !
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    Cecile de France est formidable, une fois de plus, dans un film minable, chiant, mais surtout invraisemblable. Quel foutage de gueule… A oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 mai 2011
    Désolé, j'ai beau relire mes magazines ciné préférés qui donnent de superbes notes à ce film pour tenter de comprendre ce que moi, simple spectateur je ne pouvais comprendre à cause de mon manque de subtilité flagrant, et bien non je ne retrouve rien... Je n'ai pas plus accroché que cela... Et ma première réflexion a été de me dire : "ah bon ? Ce "truc" à Cannes ça obtient un prix ?!?". Bref pas terrible l'œuvre méga aboutie des frères Dardenne... Plat, creux... Jeu moyen du gamin...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    941 abonnés 4 863 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2018
    Les frères filment la vitalité et la rage mais ils évoquent aussi la douceur par la voix délicate de Cécile. C’est beau et triste mais c’est comme la vie: injuste et amer.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 juin 2011
    Les frères Dardeenne réalisent toujours le même film de ce fait,ce film est chiant et sans surprises,on prend un enfant dans une situation sociale difficile-son père ne veut pas l'élever- et on le suit pendant un (trop) long métrage;le cinéma des Dardenne est complaisant,toujours ancré dans la même problématique-je pense qu'ils sont prisonniers de leur propre style-mi docu mi fiction-cadrage tremblant et proches des gens,même problématiques,réflexion sur la misère,tendresse envers son personnage principal et surtout ne transmet aucune émotion.à fuir
    velocio
    velocio

    1 191 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2011
    Lorsqu'un réalisateur (ici, 2 !) creuse, presque film après film, un sillon sur des thèmes très voisins et toujours dans la même région, on peut toujours se poser la question : comment recevrions nous, comme jugerions nous le petit dernier si on n'avait pas vu les précédents ? C'est un peu ce qui se passe avec "le gamin au vélo". Cette histoire de gamin de 12 ans qui veut absolument revoir son père, qui veut absolument retrouver son vélo, qui, tel un oisillon, est recueillie par une jeune coiffeuse (Cécile de France) c'est un peu la suite de "l'enfant" : même père, Jerémie Rénier, même abandon d'enfant. Si on n'avait pas vu "La promesse", "Rosetta", "le fils", "l'enfant", on serait sans doute complètement conquis par ce film. Et là, on fait un peu la fine bouche, on compare, on n'est pas complètement emballé. Alors, on conclut comment ? Si vous êtres novice dans le Dardenne : allez y ! Si vous les avez tous vus, allez y quand même parce que, de toute façon, c'est quand même, au minimum, un bon film.
    Acidus
    Acidus

    634 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2016
    Les frères Dardenne ne dévie pas de leur trajectoire artistique et réalisent ce qu'ils savent faire de mieux; à savoir un drame social et familial. Il est indéniable que les Dardenne possèdent leur propre style tant dans la réalisation que dans le choix des thématiques. D'ailleurs, leur cinéma me rebute généralement par la sobriété extrême de leur mise en scène et des sujets peu intéressants. "Le gamin à vélo" n'est donc pas une grosse surprise puisqu'on y retrouve ces éléments. Il comporte des passages touchants mais ceux-ci sont ternis par de nombreux clichés et invraisemblances. Ce "conte urbain" me laisse indifférent mais je salue la performance du jeune comédien Thomas Doret qui s'en sort vraiment bien.
    Sylvain P
    Sylvain P

    305 abonnés 1 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2011
    Les Dardenne ont décidé de filmer une succession de scènes difficiles. Heureusement, ils ont fait appel à des acteurs épatants, notamment Thomas Doret. Le Gamin au vélo est poignant, juste et dur. L'histoire a beau être convenue, son traitement ne l'est pas. Mise à part trois insertions de musique hollywoodienne malvenues, aucune faute dans cet opus quasi-parfait.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2011
    Par une réalisation soignée mais moins ambitieuse, plus accessible et conventionnelle qu’à l’accoutumée, les frères Dardenne se faufilent dans un exercice moins intéressant que lors de leurs derniers métrages. L’interprétation est la dynamique constante du film qui l’empêche dans ces derniers retranchements de tomber dans les affres du téléfilm. Loin d’être honteux, le film est touchant à défaut d’être magnifique et viscéral comme on l’a déjà ressenti chez eux. On considérera que c’est simplement dû à un léger déraillement.
    Incertitudes
    Incertitudes

    177 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2018
    Ce gamin se pose des questions, agit comme aucun gamin ne devrait le faire à son âge. Vivre une enfance normale, quoi. Profiter de ses parents. Jouer au foot avec ses copains. Aller à l'école. La vie n'est malheureusement pas aussi simple surtout quand ce sont les frères Dardenne qui nous le disent. Dire qu'il y a des couples qui ne peuvent pas avoir d'enfants ou des gens qui ne trouvent pas la bonne personne pour en faire. Là, on a un gosse rejeté par son père, accueilli par une coiffeuse à qui il va en faire baver. Alors, un préado, surtout à cet âge-là, ça se cherche. Ça a besoin de valeurs, de repères, de limites qu'elle ne peut pas lui inculquer. Je pense qu'aussi dur que ce soit ce genre d'endroit, un foyer entouré d'éducateurs donc des gens formés, compétents, seraient le mieux pour lui. Même si ce n'est pas la panacée. Parce que livré à lui-même, ce sont les mauvaises connaissances qui arrivent. Les fameux "grands frères" qui savent comment appâter plus faibles qu'eux en leur promettant ce qu'ils n'ont pas. S'ensuivent les petits larcins. Et c'est l'escalade. Cette réalité-là, combien la vivent dans nos cités ? Vouloir à tout prix faire des enfants, c'est beau quand c'est la conclusion d'une histoire d'amour entre deux personnes. Anticiper. Réfléchir. Pouvoir les assumer. S'en occuper. Les éduquer. Et ne pas les prendre pour des bibelots. Ça, on y pense moins. Car c'est l'enfant qui trinque à la fin. Pour des erreurs d'adulte. Et ça, ce n'est pas normal.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2011
    Un portrait tendre et violent de ces gosses naïfs, à fleur de peau, plein d'amour et de dévotion... Mon premier Daerdenne et un réel plaisir !
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Cyril, bientôt 12 ans, n'a qu'une idée en tête : retrouver son père qui l'a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère ... Grand Prix du Jury ex-æquo avec Il était une fois en Anatolie à Cannes 2011, le dernier film des frères Dardenne est une jolie chronique sur un enfant blessé abandonné par son père qui n'arrive pas à voir l'affection que lui porte une jeune femme voulant l'aider. Comme toujours chez les Dardenne, c'est très triste, on observe une couche sociale défavorisée où le malheur est quotidien mais toujours sans caricature et poncifs lourdauds. Cécile de France est excellente mais la véritable performance est celle du jeune Thomas Doret, absolument incroyable d'intensité et de colère rentrée. Il n'aurait pas été immérité que le jeune homme reparte avec le Prix d'interprétation masculine. Chronique douce-amère assez déprimante mais avec quelques moments lumineux (la scène du pique-nique notamment), Le Gamin au vélo est un joli film où les Dardenne continuent d'explorer leurs thèmes fétiches afin de montrer une réalité dure pas forcément agréable à voir mais qu'il ne faut cependant pas faire semblant de nier.
    gabdias
    gabdias

    77 abonnés 1 755 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Les frères Dardenne revienne avec cette fable qui tremble souvent entre drame social, fable humaniste, regard sévère sur la société sans trouver parfaitement sa voie. C'est pas gai, c'est pas gentil, c'est brutal mais c'est ça leur cinéma, simple et violent à la fois. L'interprétation est parfaite et offre une lueur d'espoir aux acteurs stéréotypés.
    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Immenses frères Dardenne ! Encore un sacré film ! À la fois poignant et pathétique par la révolte et la colère d’un petit mal-aimé, mais aussi lumineux et joyeux par la grâce de la générosité et de l’espérance qu’il laisse miroiter à la fin. Un splendide concentré d’humanité avec une pureté, une sobriété et un naturel admirables, transcendé par le jeu éblouissant du couple Cécile de France - Thomas Doret. Et toute cette richesse, tout ce mélange entre la douceur et la violence, la noblesse des uns et la veulerie des autres, s’exprime dans un mouvement fluide, presque documentaire parfois, sans dialogues oiseux, sans pathos, sans psychologie magistrale. Une réussite !
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