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    Le gamin au vélo
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    334 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Immenses frères Dardenne ! Encore un sacré film ! À la fois poignant et pathétique par la révolte et la colère d’un petit mal-aimé, mais aussi lumineux et joyeux par la grâce de la générosité et de l’espérance qu’il laisse miroiter à la fin. Un splendide concentré d’humanité avec une pureté, une sobriété et un naturel admirables, transcendé par le jeu éblouissant du couple Cécile de France - Thomas Doret. Et toute cette richesse, tout ce mélange entre la douceur et la violence, la noblesse des uns et la veulerie des autres, s’exprime dans un mouvement fluide, presque documentaire parfois, sans dialogues oiseux, sans pathos, sans psychologie magistrale. Une réussite !
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2011
    Un des films les plus accessibles des frères Dardenne qui ne s'éloigne pas pourtant de leur thématique de base : les relations confllctuelles entre des très jeunes personnes et le monde des adultes, les problèmes sociaux, la violence rentrée puis subitement exacerbée, la rédemption chrétienne. Le gamin au vélo est un film intéressant qui une heure durant peut lasser par un réalisme répétitif mais qui se transforme un thriller haletant la dernière demi heure. Ennuyeux parfois, certaines scènes restent difficilement oubliables (Cyril lové dans sa couette ou se cognant la tête dans la voiture de la coiffeuse, géniale). Les frères Dardenne veulent montrer que la pardon via un effort personnel doit se faire de chaque côté et que le père et le fils buralistes, les victimes, ne sont pas sans défauts. Lé vélo, moyen de locomotion important dans l'oeuvre des belges, traduit le seul lien entre le fils et son père absent. Le gamin au vélo se joue en plein été et sort du regristre hivernal des films précédents des cinéastes. Un zest d'espoir en plus. Saluons l'interprétation mesurée de Jérémy Régnier, habitée de Thomas Doret et sans fard (dans les deux sens du terme) de celle de Cécile de France dans un de ses meilleurs rôles. Un film au global plaisant.
    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2011
    très bon petit film à la française plutôt simple, mais bien fait.j'ai trouvé les personnages principaux convainquants dans leur propre rôle.en effet, Cyril 'le gamin au vélo"joue superbement bien en garçon compètement perdu prêt à tout pour rétrouvé son père qui l'a abandonné.ainsi que Cécile DE FRANCE est sublime, simple, émouvante en essayant de tenir le rôle de la mère du petit garçon pour lui donner une vie de famille, le rendre heureux en fait.
    nikolazh
    nikolazh

    54 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2011
    Un sympathique téléfilm (cependant très bien interprété) qui, comme d'habitude chez les Dardenne, s’arrête arbitrairement à la fin d'une scène, laissant les personnages - et les spectateurs - en plan...
    -Vinz-
    -Vinz-

    33 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2011
    Un film socio-familiale à la signature Dardenne...
    A comparer avec "Le silence de Lorna" ou "L'enfant", toujours aussi brut et réel.
    Malgré tout "Le gamin au vélo" m'a bien moins ému que ceux cités ci-dessus... D’où cela provient, je ne sais pas trop (Interprétations? Lassitude?)
    Indépendamment de cette comparaison, cela reste un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 août 2014
    Deuxième film des frères Dardenne que je regarde (après "Le silence de Lorna"), et je peux dire que ce cinéma là ne nous fait pas rentrer de plein fouet dans le scénario sociétal voulu. Ensuite, peut être qu'il s'agit d'un aperçu de ces deux métrages uniquement, et que les autres films ("Rosetta", "L'enfant"...) sont plus prenants et intensivement plus attachants.L'histoire du "Gamin au vélo" est simple bien que très bien écrite et ancré dans le contexte actuel : un ado, abandonné par son père, se retrouve livré à lui-même jusqu'au jour où une jeune femme décide de le prendre en main.Comment ça se termine ? Là aussi, un peu en queue de poisson. Tout au long du "Gamin au vélo", filmé à hauteur de l'enfant, on se rend compte que le sujet, bien posé dès le début, ne nous attire pas plus que ça, en raison sans doute d'une mise en scène assez plate. Non lisse, mais plate. On reste sans cesse à hauteur du vélo, et dès que les événements se précipitent, les Dardenne nous entraînent sans nous laisser le temps de s'approprier les personnages. Idem pour l'ado qui n'arrête jamais de fuir. Et tout cela en 1h20, oui, ça fait court, et les metteurs en scène ne prennent pas trop le temps d'approfondir les personnages. Les esquisser, là-dessus, pas de problème. Les fouiller, ça c'est autre chose. N'est-ce pas les frangins belges ?Pour parler esthétique, l'image n'est guère soignée, et la musique, un tout petit peu présente. Génial ! Car elle appuie bien là où ça peut faire mal : l'émotion. Merci messieurs !Pour parler casting, nous avons droit içi à un vrai tandem d'acteur. La très belle Cécile de France ("Mauvaise foi", "Sœur sourire") dans l'un de ses meilleurs rôles, et le tout jeune Thomas Doret (au début de sa carrière puis revu en 2012 aux côtés de Michel Bouquet dans "Renoir"), impressionnant de réalisme (mais dictant au poil près les exigences de nos frangins belges !). Suit le très bon Jérémie Rénier, toujours très bon. Le Cloclo de Siri, c'est lui !!Pour conclure, "Le gamin au vélo" aurait pu gagner à être plus poignant au lieu de ce narcissisme avéré n'en déplaise au couple de France-Doret, parfait.Spectateurs, à vous de juger.PS : "Le gamin au vélo" a remporté le Grand Prix à Cannes en 2011.
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    22 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    La qualité d'interprétation du jeune Thomas Doret suffirait à elle seule pour vous conseiller vivement de regarder ce film; mais on peut y rajouter le naturel de Cécile de FRANCE très convaincante , et la réalisation remarquable de lisibilité , fluidité et simplicité. Les frères Dardenne parviennent à nous procurer de profondes émotions sans en faire des tonnes , et on sort bouleversé de ce film dur à la tendresse folle. A voir sans hésiter.
    Fbienne D
    Fbienne D

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2011
    Un film tendu, vibrant. j'ai été bouleversée par cette histoire, à hauteur d'enfant. Les frères Dardenne ont su filmer l'enfance dans son côté entier, sans fard, son investissement total dans l'instant, sa logique immédiate sans projection dans l'avenir, sa violence. Je l'ai compris, ce petit garçon blessé au plus profond par l'abandon de son papa. J'ai suivi son histoire comme un thriller haletant.

    Le personnage ce Cécile de France est splendide de compréhension et d'amour désintéressé, presque trop beau pour être vrai. Un message d'espoir dans ce tableau plutôt sombre de l'humanité.
    Caine78
    Caine78

    6 139 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2012
    J'avais pourtant beaucoup aimé « L'Enfant » des mêmes frères Dardenne, d'où un certain attrait qui était né en moi de découvrir le cinéma des deux réalisateurs belges. Hélas, il est peu dire que ce « Gamin au vélo » a refroidi mes ardeurs. Que c'est lent, tout mou, n'a quasiment rien à proposer... Ah ça c'est sûr qu'on est dans du cinéma-vérité! Le pauvre gosse paumé, un père lâche, une sympathique coiffeuse... Nous sommes assurément dans un constat social, et je ne doute d'ailleurs pas de la bonne foi des cinéastes sur la question. Mais pourquoi faire vrai juste pour faire vrai? Donc pour faire vrai, on présente un môme assez tête à claques, pour faire vrai on nous rajoute du pathos comme il faut, pour faire vrai on montre que tout le monde n'est pas égal dans le courage, et pour faire vrai on nous fait bien comprendre que lorsqu'on est paumé, on est facilement influençable. Wouhou! Merci les frangins, sacré éclairage, je me sens tellement plus intelligent et plus instruit qu'avant! Et puis, cela a beau être anodin, il y a des détails qui agacent. Ainsi, notre jeune héros se fait piquer trois fois de suite son vélo et s'en étonne : mec, on t'a jamais dit que les antivols ca existait? Heureusement que le film va un minimum à l'essentiel, propose un beau personnage féminin incarné par une Cécile de France pleine de fraîcheur, ainsi qu'une fin plutôt sobre qui m'a permis de trouver ce « Gamin au vélo » vaguement supportable... J'ai toutefois beaucoup de mal à comprendre qu'une oeuvre d'un intérêt aussi moyen puisse autant fasciner et bouleverser.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 322 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2011
    Ce qui marque en premier lieu ici c'est la façon dont le film nous immerge au coeur de son histoire, en un rien de temps, il nous retient en haleine, nous prend d'affection pour ses personnages et leurs mésaventures. Le Gamin au vélo (2011) est empreint d'un tel réalisme, qu'il nous surprend plus d'une fois. L'histoire est d'une grande simplicité, on y découvre un jeune garçon de 12 ans, abandonné par son père et qui se retrouve dans un foyer pour mineurs. Ce dernier va tout tenter pour retrouver la trace de son père, mais lorsqu'il finira par comprendre que ce dernier ne veut plus de lui, il tentera d'assouvir son manque d'amour en se trouvant une mère de substitution (avant de sombrer dans la délinquance en se liant d'amitié avec un dealer). Sa quête perpétuelle d'amour et d'amitié donne l'impression de ne jamais vouloir s'arrêter. Le tandem formé par Cécile de France & Thomas Doret est touchant et sincère, le jeune (et prometteur) Thomas Doret porte le film sur ses épaules et en impose pour son si jeune âge (d'un naturel et d'une présence physique impressionnante), sans oublier aussi la participation de Jérémie Renier. Les frères Dardenne séduisent une fois de plus et on est pas surprit de les voir remporter (ex-aequo avec "Il était une fois en Anatolie" de Nuri Bilge Ceylan) le Grand Prix du jury lors du 64ème Festival de Cannes.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 855 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2011
    Ce qui est bien avec les Dardenne, c'est que je ne peux pas être déçu, du moins j'ai l'impression qu'à chaque fois ils font quelque chose de brillant, bon on pourrait reprocher à leur cinéma de ne pas se renouveler assez, mais avec le silence de Lorna ils avaient essayé, entamant un petit virage dans leur mise en scène, sans se trahir, on est là dans la continuité de se virage.
    La mise en scène n'est plus uniquement constituée de longs plans séquences où l'on suit le personnage de dos…
    Alors avant de parler de l'histoire, j'aimerai dire un mot sur la mise en scène justement, qui est brillante. Les Dardenne arrivent à maîtriser chaque petit détail, sans pour autant que ça soit lourd de symbolisme. Cette photo très réaliste, sans filtre, à la lumière cru renforce cet impression d'improvisation, mais qui n'est qu'une impression. La gestion du hors champ est absolument géniale. Une véritable leçon.
    Mais ça c'est si on s'intéresse spécifiquement à la mise en scène, et il se besoin ne se fait pas sentir pour apprécier cette histoire. Ce gamin possède en lui une part immense de vérité, pour avoir déjà travaillé avec de tels jeunes, on sent que les Dardenne n'ont pas écrit ce personnage au hasard, le rendant colérique pour le rendre colérique. Il a une vraie hargne intérieure qu'il n'arrive pas à calmer. C'est assez beau, parce que dans un sens, pour le spectateur le sentiment est partagé, il n'est pas tout noir ou tout blanc, on a envie de l'aimer, on comprend sa douleur liée à l'absence du père, mais en même temps il est insupportable et nous rappelle aussi ce qu'on était à son âge, parfois têtu, refusant de lâcher prise, même si il faut accepter la vérité car elle en face de nous évidente. Et ça c'est vraiment touchant.
    Le dynamisme de ce gosse, cette envie, cette rage, cette violence, le menant à être totalement imprévisible, tout comme le cinéma des Dardenne (je pense à la fin par exemple), on est dans un personnage du même type que Rosetta, un personnage qui en veut.
    L'acteur jouant le gamin est formidable, il mérite amplement je pense un prix d'interprétation à Cannes. Jouer si bien, si jeune… c'est limite indécent.
    Et Cécile de France en mère de substitution est fantastique, et son personnage l'est aussi, tout ça grâce à une écriture d'une qualité incroyable de la part des Dardenne.
    Et voir Renier et Gourmet, même si pour ce dernier ce n'est qu'un caméo c'est vraiment plaisant.
    Alors je mettrai juste un petit bémol sur la fin, enfin un bémol, disons que je la trouve plus douce que celle de l'enfant et Rosetta, mes deux films préférés des Dardenne. Alors c'est peut-être lié à l'évolution de leur cinéma, mais dans les deux films que j'ai cité (et dans leurs autres films), la fin survenait comme une catarcie pour le personnage, et donc pour le spectateur. Là, la scène a lieu un peu amont, ce qui fait croire à une fausse fin.
    En tous cas c'est je pense mon film préféré de l'année pour le moment.
    Akamaru
    Akamaru

    2 846 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Si la réputation de Jean-Luc et Pierre Dardenne est,je trouve,surestimée,il faut tout de même leur reconnaître la puissance naturaliste et l'âpreté de leur cinéma.Dardenne rime généralement avec dureté.Sauf que pour "Le gamin au vélo",ils ont décidé d'insuffler une lueur d'optimisme à un parcours chaotique.Un jeune garçon de 12 ans,échappé du centre éducatif où il est retenu est accueilli par une coiffeuse,qui le prend sous son aile,alors que lui ne cherche qu'à retrouver un père aux abonnés absents.Le petit Thomas Doret,avec son air buté et sa fuite en avant perpétuelle est insaisissable.Il a besoin d'amour,c'est évident,mais ne cherche pas le bon.Son vélo symbolise cette agitation corporelle et la tempête sous son crâne.Plusieurs scènes sont éprouvantes,mais il y a toujours des indices qui prouvent qu'un avenir radieux est possible.La mise en scène,solaire et précise met en avant la Belgique estivale de la cité.Cécile De France fait une entrée remarquée chez les Dardenne avec un personnage dont on ne sait rien,mais à la souffrance égale à la compassion.Le déroulé narratif est assez peu réaliste,mais l'émotion finit par affleurer,tranquillement,creusant le sillon d'un cinéma des Dardenne toujours sans concessions,mais désormais plus optimiste.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    599 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2011
    On crie l'humanité du dernier film des frères Dardenne, d'autant plus primé du Grand Prix au festival de Cannes, çà fait de bonnes raisons d'utiliser sa carte illimité! C'est le premier film que je regarde de ces réalisateurs et la bande-annonce ainsi que le titre ne m'inspiraient pas du tout et laissaient transparaître une nonchalance assommante. Mais j'ai été agréablement surpris et je me suis laissé aller dans cette histoire sensible et violente (contrairement à ce qu'on pourrait croire!). Un jeune de 12 ans recherche désespérément son père qui n'a laissé aucune trace de lui. Logé dans un centre de jeunes, il s'attache à une femme au grand coeur, Samantha, une coiffeuse, qui décide d'être sa famille d’accueil pour les week-ends. Mais le manque du père se fait cruellement sentir... Il faut un certain temps pour rentrer dans l'histoire qu'on a un peu du mal à intégrer, le début est long. Mais dès la présence permanente de Cécile de France, on se captive tout à coup. Le jeune Thomas Doret est très bon, très juste pour un enfant de son âge pour la difficulté émotionnelle et la violence de certaines scènes, mais j'ai l'impression qu'une hyperactivité réelle et concrète a permis à l'acteur de se défouler et à lui donner la force... Cécile de France est géniale dans ce rôle à la fois dur et doux, attaché et attachant. Son interprétation est solide malgré les moments d'absence qu'elle peut laisser paraître. Le dialogue violent avec le jeune acteur possède une charge rare d'émotions. Jéremie Rénier a un rôle presque transparent physiquement (on l'aperçoit derrière les vitres de son restaurants, on le cherche sans cesse), mais omniprésent dans l'esprit et dans l'atmosphère du film. Les scènes sont fortes, certaines plus que d'autres et on retrouve des touches de musique presque inutile qui sont là juste pour dire aux spectateurs que c'est maintenant que c'est touchant, et c'est un peu dommage, on s'en serait passé... Le scénario est fluide, c'est vrai, et l'histoire est belle.
    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2011
    Nouveau film des frères Dardenne. Comme d'hab : mise en scène pragmatique et sans chichis ; scénario puissant reposant sur de véritables enjeux ; quasi absence de musique destinée à tirer sur la corde émotionnelle ; montage limpide et linéaire ; personnages convaincus d'être monomaniaques alors qu'ils cherchent simplement à survivre... Aucune surprise : Le Gamin au Vélo est un très bon film, passe comme une lettre à la poste, comme un repas frugal mais bienfaisant. Le jeune Thomas Doret, formidable révélation du métrage, est au poil aux côtés d'une Cécile De France impeccable elle aussi. Très efficace et émouvant, Le Gamin au Vélo n'est pas près de changer la face du monde pour autant : les Dardenne font du Dardenne, c'est à dire du film d'action social, mais ils le font toujours très bien. C'est du cinéma qui réjouit, qui se boit à pleines mirettes, qui divertit pour mieux nous faire réfléchir après coup. Quoi qu'il en soit le Prix du Jury est plutôt mérité et justifié. Un très beau drame, un point c'est tout.
    Ti Nou
    Ti Nou

    427 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    L'énergie du film, qui le rend accessible, ne vient pas de la mise en scène toujours extrêmement sobre des frères Dardenne mais d'une interprétation magistrale de l'ensemble du casting. Les sentiments de révolte de l'enfant sont communicatifs et on sort du film avec l'envie de refaire le Monde.
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