Avis : Le Premier qui l'a dit - Page 3

Oui, oui, et encore oui! On veut plus de films comme celui-ci... Très bon, très beau... Bravo! Aux acteurs, au scénariste et au réalisateur.

Une comédie un peu bâtarde qui n'arrive jamais à doser correctement l'humour avec un sujet sensible que celui de l'homosexualité.

Comédie estivale dans l'Italie d'aujourd'hui avec laquelle on sympathise mais qui est trop dépourvue de vélocité.

Le moment où le fils annonce qu'il est homosexuel est assez dur et émouvant dans son témoignage mais la suite avec le deuxième qui ne sait pas comment l'avouer aussi est plutôt ennuyeux. C'est dommage car il y a ce regret d'avoir perdu son frère aux yeux de son père et en même temps cette admiration pour le courage de l'acte établi. Intéressant peut-être comme témoignage pour un jeune qui voudrait annoncer qu'il aime les garçons et voit ainsi comment le monde tolère au final assez mal cette différence; comment dans les faits le simple bonheur d'aimer peut être une souffrance.

Une évocation du coming out au sein d'une famille du cœur de l'italie. Le récit tourne un peu en rond, sur une mise en scène parfois théâtrale. Toutefois, autour de quelques situations sympathiques, de dialogues cinglants et de personnages désopilants, cette comédie sans être pataude, reste agréable. Et puis, il y a le charme et les jolis yeux de R. Scamarcio!

Un superbe film italien sur un sujet de querelle familer sur l'homosexualité, de la belle musique, des acteurs talentueux, de la comédie dramatique à souhait, je suis le premier à le dire, c'est Al dente.

En visionnant la bande-annonce, je m'attendais à la pire comédie beauf, bourrée de clichés éculés, à la sauce italienne. Or il n'en est rien! Il y a bien quelques caricatures au sujet de l'homosexualité, mais le réalisateur Ferzan Ozpetek s'en sert pour, très intelligemment, mieux les démonter voire les ridiculiser. Il réussit à merveille à jongler entre séquences hilarantes et émotives, légères et cérébrales. Il peut aisément se targuer d'avoir créé l'un des tous meilleurs films italiens de ces dernières années. A déguster absolument!

Les images sont belles, les acteurs sont bien, voilà pour le positif, reste le scénario, or, là, ça ne va plus du tout. On traite ici de l'homosexualité dans les classes sociales supérieures, la haute bourgeoisie, or, à moins de traiter Proust de diffamateur, on sait bien que cette homosexualité y est courante. Placer ce scénario dans un milieu ouvrier aurait eu du sens, mais dans ce milieu très aisé, les réactions du père ne sont pas crédibles (on n'est même pas dans une famille qui serait pratiquante). Qui plus est, certes le metteur en scène est d'origine magyare, si on en croit son nom, mais l'homosexualité a longtemps été appelée le "vice italien". L'autre défaut du film, c'est qu'il ressemble tout de même pas mal à un genre de "Plus belle la vie", un soap opera ou un téléfilm qui aurait été tourné avec les moyens du cinéma, on y retrouve d'ailleurs l'un des pire des défauts de ce genre de sous-production : je veux bien que les Italiens soient bavards, mais ça cause beaucoup trop ! or le cinéma, c'est l'image (la première séquence est d'ailleurs exemplaire... mais la suite n'est pas à la hauteur).

Parfois amusante grâce à sa galerie de personnages haut en couleurs, mais aussi parfois bien bien longuette pour ne pas dire ennuyeuse, cette comédie italienne se regarde de loin, avec quelques sourires de temps à autre grâce à quelques bonnes scènes et des acteurs globalement convaincants. Que dire de plus? Qu'en comparaison d'une comédie française c'est plutôt bien, mais que de manière générale c'est tout de même très moyen... A voir si vous n'avez rien d'autre à faire, mais ne croyez surtout pas que c'est la grande comédie italienne des Monicelli et des Risi qui est ressuscitée avec ce gentil « Premier qui l'a dit ».

Admettez que c'est un manque de chance total quand, fils d'une famille de fabricants de pâtes de Lecce, davantage intéressé par la littérature que par la poursuite de l'activité familiale et ayant décidé de proclamer votre homosexualité au cours d'un diner de famille, vous entendez votre propre frère vous devancer dans une annonce similaire. Au vu de la réaction de votre père, qui a fait une attaque après ce premier coming-out, vous ne vous sentez pas le courage ou l'inconscience de faire votre déclaration : ce serait tuer votre père. C'est sur ce thème que le turco-italien Ferzan Ozpetek ("Hammam", "la fenêtre d'en face") nous brode un joli film que l'on pourra qualifier de choral même si certains personnages/acteurs se détachent du lot : Tommaso, le frère malchanceux (joué par Riccardo Scamarcio, découvert dans "mon frère est fils unique"), Alba, amoureuse transie (jouée par Nicole Grimaudo, superbe) et la grand-mère, "la nonna", beaucoup plus jeune d'esprit que son fils et sa belle-fille (jouée, magnifiquement, par Ilaria Occhini). On regrettera dans ce film, par ailleurs très fin, quelques scènes dans lesquelles le réalisateur se croit obligé de ne pas s'écarter d'une certaine peinture caricaturale des comportements de certains homosexuels. Heureusement, la conclusion du film, absolument magnifique et très émouvante, vient gommer ce petit ratage. Et puis, Lecce, la capitale des Pouilles, une des plus belles villes italiennes, est très bien utilisée et mise en valeur. Un beau film !

La première heure est assez pénible, qui relève d’une comédie d’un autre âge, par son décalage au niveau de l’évolution des mœurs (comme si rien n’avait changé depuis "La cage aux folles" ! En fait, la thématique de l’homosexualité est reléguée à un comique de situation ou des clichés d’une lourdeur insondable. Le film décolle en fait dans son dernier tiers, autour du personnage émouvant de la grand-mère, et permet de belles ruptures de ton qui tranchent avec le traitement télévisuel de l’ensemble.

C'est hallucinant de voir encore des films pétris de poncifs nationaux (les pâtes, les belle ragazze, les voitures rouges qui roulent vite) et d'ajouter à ces poncifs tous ceux sur les "pédés". Il me semble affligeant qu'un réalisateur en soit à ce niveau là de non évolution. Un seul personnage sauve le naufrage, celui de la grand-mère, son secret, sa sagesse et sa mort.

Alors qu'il souhaite annoncer à sa famille son homosexualité, Tommaso de fait griller la priorité par son frère. Son père en fait une attaque.
On pouvait s'attendre à du lourd, à de la caricature, à du ridicule. Il y en a, mais pas tant que cela finalement. Certes, le film s'affaiblit avec l'arrivée des copains gays forcément folles. Mais en dehors de cela, il y a quelques passages assez marrants. Certains dialogues font mouche, certains personnages (la tante, la mère) sont réussis, des tas de petits détails qui sauvent la mise. Par contre, la fin est trop brouillonne. Aucun véritable épilogue, mais un flou assez frustrant.

Une petite dramédie familiale italienne autour d’un coming out court-circuité par un autre. La scène finale, très belle, fait regretter que le mélo et le parallèle entre la grand-mère et les petits-fils n’aient pas occupé plus de place. Ils sont malheureusement sacrifiés au profit de la partie comédie, très vaudevillesque et parfois un peu rance dans son rapport aux clichés sur la communauté gay et sur les Italiens. C’est assez mal filmé, monté et écrit, mais l’ensemble se maintient à peu près à flot et se laisse regarder.

On est vraiment touché par ce film, et ça ne parle pas que d'homosexualité... Beaucoup de répliques très bonnes, les acteurs sont tous excellents, premiers comme seconds rôles, une vraie surprise. On s'attend à une charmante comédie et au final, on est réellement touché ! la bof est très sympa en plus