L'idée de base de "Le premier qui l'a dit" est originale. En plus sans avoir vu la bande annonce je ne savais pas à quoi m'attendre donc la surprise n'en a été que plus grande. L'exploitation de l'idée en est plutôt bien faite et il est difficile d'imaginer comment tout cela finira.
Pour le reste c'est un film "très italien" dans la forme. On aime ou non. Perso j'ai trouvé le film globalement mou, mais il y'a des scènes qui arrivent à relancer le film.
Plus une comédie dramatique qu'une comédie, "Le premier qui l'a dit' est tout de même distrayant.
Un bon film, alliant humour et sujet grave magré tout. Car il s'agit, en plus de dénoncer l'homophobie, de traiter des relations familiales, ou comment affirmer sa propre personnalité dans une famille qui a déjà choisi pour soi. Tous les clichés y sont, tous les stéréotypes, mais c'est pour mieux s'en jouer et les ridiculiser. On rit souvent, mais la fin est un peu frustrante. Elle est réussie pourtant. Intelligente, pas vraiment prévisible, mais on reste sur sa faim. Quoi qu'il en soit on passe un beau moment devant ce film, et les acteurs font tous une belle prestation.
4,5 pour un superbe film comme toujours chez ce réalisateur qui amène des personnages attachant touchant avec un grain de folie et un sujet qui est interressant surtout pour un film italien où l'homosexualité n'est pas bien accepté au sein de la famille, on rit , on est ému, on aime les personnages , de sacrés beaux gosses a l'extérieur comme a l'intérieur, on prend beaucoup de plaisir et je crois que je vais y retourner....
Très bon moment passée au sein d'une familleitalienne confrontée au tabou de l'homosexualité... Beaucoup d'émotions et de drôleries, beuacoup de personnages très crédibles et dont certains sont très attachants. On en ressort ému ce qui est la moindre des choses lorsqu'on va au cinéma. Ce film est une comédie, mais qui aborde un sujet vécu per certains et certaines comme un drame. Des comédies servent parfois à ouvrir les esprits.
Bonne surprise que cette comédie italienne. Outre le fait qu'elle aborde le sujet du coming-out avec humour, elle n'en est pas moins plus profonde lorsqu'elle révèle les secrets de famille inavoués. Par moment trop dans l'exagération, cette comédie jongle néanmoins parfaitement entre une famille puritaine italienne et la vie moderne que mènent leurs enfants.
Un film frais et divertissant. Le sujet est traité sans cliché, le casting est juste et le rythme suffisamment enlevé pour que l'on suive cette histoire familiale sympathique avec plaisir. De plus, le film renferme quelques beaux moments poètiques (les flash back sur la grand mère, le final) et comiques (ah, tante Luciana...). Un bémol cependant, le scénario se disperse un peu. Si les passages sur la grand mère illustrent l'action principale (et justifient le titre original bien plus intéressant que le titre français, assez stupide), la partie Alba est agaçante: pour quoi avoir donné ce côté mélodramatique irritant et inutile au personnage?
C'est très frais, malgré le sujet tabou (surtout en Italie .... Bien qu'il n'y ait aucun message direct, je pense que le gouvernement en place n'a pas trop apprécié le film). Il y a juste ce qu'il faut de clichés, ou de clins d'oeil.
Deux/Trois plans un peu longuets, mais c'est juste histoire de dire quelque chose de négatif.
Très bonne tragie-comédie, c'est doux amer, parfois drôle, parfois grave, le personnage principal "flotte", il ne sait plus où il en est, belle peinture humaine, tous les membres de cette famille ont une histoire plus ou moins cachée. Les décors et la couleur sont beaux, l'interprétation excellente, un peu cliché parfois, mais on y passe un bon moment et la salle réagit au quart de tour ! On sort du film d'assez bonne humeur, car il y a de l'optimisme tout de même malgré le sujet. J'ai aimé bien sûr ! à voir !
J'avoue que j'ai tellement été touché au cœur en voyant ce film que je n'ai pas hésité une seconde à le voir une deuxième fois. Cette deuxième vision m'a certes rendu plus sensible aux problèmes de construction et de rythme de l'intrigue mais m'a aussi permis d'être encore plus touché par la truculence des personnages, leur personnalité singulière, la délicatesse des propos, la justesse et l'humour toujours juste des situations, l'humanité qui se dégage de tous les acteurs. Jamais caricatural (malgré ce que certains peuvent en dire dans leurs critiques), le scénario soulève bien des questions relancé en cela par une mise en scène souvent délicate, quelquefois truculente. Quelques phrases qui deviendront très certainement cultes et le tour est joué : un joli film sur la tolérance qui, à l'instar de "Le plus beau jour du reste de ma vie" il y a 2 ans, restera la très jolie surprise de l’été.
"Une famille formidable" sans Annie Duperey mais avec tous les poncifs qu'on aime, que ce soit sur l'Italie (la famille, le macisme, le soleil, la pasta, la dolce vita et j'en passe) ou sur l'homosexualité (Zaza Milano, les chorégraphies sur chansons kitsch, les party drugs). Un film long comme un repas de famille et indigeste comme les carbonara de la cantine. Vite, on oublie!
Sympathique comédie dramatique italienne dans laquelle le récit est ultra-concentré sur le devenir de cette famille encore bien (trop) traditionnelle au niveau de ses croyances. Les deux fils sont homosexuels et tentent de se séparer de leurs proches pour acquérir une liberté d’action leur étant absolument nécessaire. Malheureusement, l’un des deux fils reste sur la touche lors de la révélation (magnifique scène du diner) et vivra très mal le fait qu’il doive reprendre les rennes de l’entreprise familiale, à savoir une usine de pâtes –grande originalité pour un film italien. La confrontation entre les fils libre penseurs et la force patriarcale s’épuise peu à peu notamment à cause d’un manque de revirements et surtout d’un acteur totalement incompétent dans la transmission de la colère, pour ne pas le citer. Le sentiment haineux que peut avoir le spectateur contre ce patriarche possessif et insupportable dans ses convictions est très bien vu de la part d’Ozpetek. En outre, même si ce film pourrait être catalogué dans les comédies dramatiques, le côté amusant de la révélation (Antonio vole la vedette à Tomaso lors du diner) s’efface bien vite et laisse place à un drame cruel de sorte que l’acteur principal nous fait pitié et nous emmène vraiment bien dans sa mélancolie puisqu’en réalité il souhaitait devenir écrivain après ses études à Rome et sa maîtrise de langue. Même la jeune Alba ne parvient pas à lui redonner le sourire, d’ailleurs son personnage aurait pu être travaillé différemment puisqu’il joue un rôle important –en revanche, jolie Alfa Sider 2.O malmenée par l’impulsivité de sa conductrice. Hélas, les touches d’humour sont trop peu présentes et celles sur l’univers homosexuel avec l’arrivée des amis de Tomaso sont à la limite du cliché –à part une scène musicale à la plage assez réjouissante. Mention spéciale donc pour le duo Riccardo Scamarcio-Nicole Grimaudo qui vaut le détour et l’on peut dire que ceux-ci ont beaucoup d’avenir, particulièrement en Italie.