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    Vents de sable, femmes de roc
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Vents de sable, femmes de roc" et de son tournage !

    De quoi ça parle ?

    L'action de Vents de sable, femmes de roc se situe en plein désert du Sahara, où vit le peuple nomade Toubou. Connus pour s'adapter dans les conditions les plus difficiles, les Toubous vivent de l'élevage de chameaux et du commerce de dattes. Le film suit le périple annuel des femmes du village, qui entreprennent un long et dangereux voyage dans le désert, jusqu'aux oasis où elle peuvent récolter les précieuses dattes, pour ensuite les vendre et permettre à leur peuple de subsister.

    Conditions des femmes

    Dans Vents de sable, femmes de roc, la documentariste Nathalie Borgers se consacre aux conditions de vie particulièrement dures des femmes au sein du peuple Toubou. En effet, en plus de devoir entreprendre un périlleux voyages dans le Sahara chaque année, les femmes du village ont un statut inférieur à celui des hommes. La réalisatrice s'emploie à mettre en images leurs difficultés quotidiennes. La position des femmes dans la société est d'ailleurs un thème auquel la cinéaste s'était déjà consacrée dans ses documentaires précédents, Arrangements avec le destin et Où sont les femmes? Les Françaises et la politique. "Depuis quelques années, mon travail a concerné des femmes, qu’elles soient jeunes femmes viennoises issues de l’immigration turque confrontées au mariage arrangé ou Françaises tentant de se créer une place dans le milieu encore largement masculin de la politique et du pouvoir", explique-t-elle.

    Documentaire scénarisé

    La réalisatrice Nathalie Borgers présente son film Vents de sable, femmes de roc comme un "documentaire scénarisé". Plutôt que d'opter pour une mise en scène classique avec des interviews et des questions posées aux personnages, elle a ainsi choisi de mettre en scène la réalité, en se servant de la tension dramatique déjà existante.

    Repérages

    Avant d'entreprendre le tournage audacieux de Vents de sable, femmes de roc, la réalisatrice Nathalie Borgers a effectué des recherches approfondies en bibliothèque sur le peuple Toubou et sur le désert du Sahara, assistée par l'ethnologue Catherine Baroin. La cinéaste s'est également rendue sur le terrain, au cours de trois voyages au Niger de quatre semaines chacun, pour se familiariser avec les personnages du film.

    Expédition

    Suivre pas à pas l'expédition des femmes Toubou au milieu du désert n'a pas été une mince affaire pour l'équipe du film. Le tournage s'est ainsi rapidement transformé en une véritable expédition. En plus de transporter 2 tonnes de matériel à travers le Sahara, le principal défi consistait à suivre la caravane des femmes, qui avaient leur rythme bien à elles. "Elles voyageaient souvent de nuit alors que nous étions obligés de nous arrêter car il était impossible de voir la consistance du sable ou d’appréhender le mouvement des dunes dans l’obscurité, ce qui pouvait être fatal pour les voitures. Nous devions souvent courir derrière elles pour les retrouver au lever du jour !", se souvient Nathalie Borgers.

    Filmer en argentique

    Les caméras numériques n'étant pas adaptées aux températures extrêmes du Sahara, le chef opérateur Jean-Paul Meurisse a utilisé du film argentique.

    Un tournage intense

    Le tournage du film ayant lieu en plein désert du Sahara, l'équipe du film a du faire face à des chaleurs torrides. La température atteignait ainsi les 45-50°C à l'ombre, et pouvait monter jusqu'à 70°C au soleil. Ces conditions extrêmes, doublées des redoutables tempêtes de sables (qui étaient fréquentes dans la région), ont causé de nombreuses pannes du matériel électronique, et ont obligé l'équipe à utiliser une caméra Super16, dont les pellicules étaient conservées dans des réfrigérateurs.

    Voiture perdue

    Pour éviter la dégradation des rushes, ces derniers étaient acheminés chaque semaine hors du Sahara par une voiture qui rejoignait l'équipe en plein désert. Un jour, cette voiture s'est égarée, les deux passagers ne parvenant même plus à trouver de puits pour se ravitailler en eau. "Ils avaient commencé à boire l’eau du radiateur quand ils ont enfin aperçu le fameux puits. De là, ils nous ont facilement retrouvés", raconte la réalisatrice.

    A la dure !

    Pour survivre dans cet environnement hostile, les membres de l'équipe du film ont bien été obligés de s'organiser, économisant chaque litre d'eau et dormant sur des lits de camp à la belle étoile pour éviter les scorpions. Outre les violents orages et les diverses maladies qui ont frappé plusieurs personnes de l'équipe, la menace d'attaques par des tribus nomade planait constamment sur l'expédition. Des militaires ont d'ailleurs été dépêchés pour assurer la protection des cinéastes, mais aucun incident n'est survenu.

    Mini-équipe

    Extrêmement limitée en nombre, l'équipe du film comptait seulement 23 personnes, dont 7 Européens et 16 Nigériens.

    Prix et festivals

    Vents de sable, femmes de roc a obtenu le Prix de la Région au Festival International du Film d'Environnement en 2010. Il a également fait partie de la compétition au Festival International du Film de Pusan, ainsi qu'au Festival International du Film Francophone de Namur en 2009.

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