Avis : Eva - Page 2

une copie très ennuyeuse de Ai ,(merveilleux film) ,sur les sentiments des robots , bon ,jm'en vais pas dire la fin mais quand meme , le vilain robot fait un "crime" et l'on veut nous faire pleurer plus sur son sort que celui qui est décédé , c'est mal connaitre la souffrance d'un deuil , sacreubleubleu !

Récompensé par le Prix du Public au Festival de Gérardmer en 2012, ce film de science-fiction espagnol mérite clairement que l'on s'y attarde. L'intrigue est assez passionnante et se déroule dans un futur proche et raconte l'histoire d'Alex qui cherche à créer un enfant synthétique, et pour cela il décide de s'inspirer de sa jeune nièce, Eva. Côté casting, je retiendrais surtout la performance des plus convaincantes de la jeune Claudia Vega qui s'avère justement des plus attachantes dans le rôle-titre. Au niveau de la mise en scène, et pour son premier long-métrage, Kike Maillo se trouve être bien inspiré et nous offre quelques séquences qui possèdent pas mal d'émotions. Si on ajoute à cela des effets spéciaux plutôt discret mais néanmoins très bien conçus, cela nous donne une oeuvre qui ne laisse pas insensible et qui mérite d'être découverte par les fans du genre.

Depuis quelques années le cinéma horrifique espagnol a pris un belle place en Europe (bientôt deux nouveaux films de la franchise REC). Pour son premier film le jeune réalisateur catalan Kike Maillo s'attaque à l'anticipation. Plutôt qu'un univers futuriste fantasmé, le 2041de Eva ressemble beaucoup à notre présent voir même à un certain futur rétro, à l'image de l'excellent Never let me go. L'intrigue se noue donc plus sur les rapports entre humains et robots, devenus partie intégrante de la société. La mise en scène, maitrisée, et le scénario, bien écrit, imposent une certaine ambiance, à la fois fascinante et inquiétante. Les personnages sont bien dessinés, le suspens savamment distillé et le twist final très surprenant...
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Le cinéma espagnol se relève depuis 5-6 ans, avec force et dans tout les genres. On a ici un film très bien construit et joué qui mêle SF et romantisme ce qui n'est pas facile. Ne tombe jamais ni dans le kitsch ni dans la sensation petit budget. Un très bon film.

A.I. ARTIFICIAL INTELLIGENCE. Un petit film film fantastique espagnol pas très bien maitrisè mais qui offre quelques jolis moments par instant.

Nous sommes en 2041, et Alex Garel, le meilleur dans sa spécialité, rentre en plein hiver au bercail (en Catalogne - une bourgade de montagne, mais aux fortes allures de Suisse !) pour y reprendre les travaux interrompus dix ans plus tôt sur la mise au point du premier androïde enfant, "libre". Il renoue ce faisant avec son frère David et Lana, son ancienne compagne, devenue sa belle-soeur. Le couple a une fille de dix ans, Eva, étonnamment mûre pour son jeune âge - Alex tombe sous le charme et décide de prendre la fascinante enfant comme modèle pour sa création ultime.
Premier "long" du trentenaire catalan Kike Maíllo, cet "Eva" (un prénom qui pourrait être un hommage à "L'Eve future" de Villiers de l'Isle-Adam, roman visionnaire français de 1886), à la croisée de la science-fiction (robotique et intelligence artificielle) et du drame psychologique, a été récompensé à la fois au Gérardmer 2012 et par plusieurs récents Goya. Le film est attachant, avec quelques bonnes (et belles) idées, et avec une dose bienvenue de poésie (ainsi par exemple des épisodes de création avec féerie visuelle, ou du robot familier d'Alex, le "nouveau Gris", l'héritier idéal et immortel de tous les "Grises", félidés chéris enterrés près de la maison familiale) mais laisse un dommageable goût d'inachevé, d'incomplétude, encore augmenté par un épilogue chichiteux.
Réalisation prometteuse toutefois, avec une distribution de qualité - en particulier Lluis Homar (Max, l'androïde/homme à tout faire), la jeune Claudia Vega (Eva) et le polyglotte et toujours excellent Daniel Brühl, catalan de mère et d'ailleurs né à Barcelone, (Alex).

Un joli film de SF qui met en avant l'aspect émotionnel. Le rendu final est vraiment bon même s'il le scénario aurait pû être un peu plus étoffé. "Eva" saura capter votre attention et votre coeur.

Un bon moment de science fiction qui m'a fait penser à ce qu'aurait dû être le IA de Steven Spielberg. L'ambiance froide correspond bien à l'univers robotique qu'il décrit ainsi qu'à la vie de ce créateur qui manque cruellement de chaleur. Alors même si le scénario emprunte quelques chemins très communs c'est pas mal du tout.

Ce premier long métrage de Kike Maillo est une œuvre très personnelle, convaincante parfois émouvante. Le film tient largement ses engagements grâce à un scénario solide, un montage habile et des interprètes de talent. La jeune Claudia Vega est très touchante. Lluis Homar en "homme à tout faire" , impeccable. La relation entre les deux frères, incarnés par Daniel Brühl et Alberto Amman, est troublée par la belle Marta Etura. Ce n'est pas le meilleur du film. Celui-ci commence par un très beau générique qui peut faire penser à un manège enchanté, une construction magique et irréelle ou une belle boîte à musique et dont on trouvera l’explication au cours de la projection. La fin est assez surprenante. Belle réussite pour un premier film. http://cinealain.over-blog.com

Un beau film d'anticipation qui, pour notre plus grand plaisir, ne fonce pas dans le futuriste clignotant et cliquant mais reste discret sur les avancées technologiques, ce qui le rend très réaliste. Le vrai point fort de ce film est l'interprète d'Eva, car Claudia Vega illumine ce petit film par son répondant acerbe et cynique, qui en font une petite fille à la fois attachante et très intelligente. Daniel Brühl est très à l'aise à ses côtés, et le duo est complémentaire et fonctionne bien. La fin m'aura tiré une larme car l'on s'y était attaché, spoiler: à cette jeune fille en mal-être quand elle comprend qu'elle est un androïde déguisé...
Assez forte sur le plan émotionnel et dramatique, la fin est bien interprétée (l'anecdote veut que Claudia ait glissé à l'oreille de Daniel qu'il était la meilleure chose qui lui soit arrivé dans sa vie, pour le faire pleurer, ce qui a apparemment bien fonctionné... Machiavélique !). L'intrigue est assez logique et argumentée pour paraître possible dans une dizaine d'années, et les relations familiales ponctuent agréablement l'aspect futuriste pour le rendre plus humain. Une bonne surprise, réaliste et bien argumentée jusqu'au bout, et surtout magnifiquement jouée par la jeune Claudia Vega.

Eva nous plonge dans un monde de science fiction ou les effets spéciaux sont bien réalisés.
On reste attentif tout au long du film pour découvrir ,l'histoire qui m'a laissé sur ma fin.
Un scénario correct mais bon extraordinaire.

Un film de Science fiction bien senti. Porté sur les sentiments, celui-ci fera pleurer dans les chaumières. L'histoire sensible et ingénieuse se présente comme un préquel des plus intéressants à blade runner (peut on réellement donner vie à une forme mécanique?). L'interprétation, toute en retenue, de la petite Eva surprend. Cependant c'est la réalisation qui pêche car si certaine fois on frôle le génie (voir un plan séquence dans une fête très réussi) la plupart du temps on se rapporche des feux de l'amour.

Une bonne idee de départ, de beaux paysages, de bons acteurs mais un scénario un peu faible et un rythme trop long dommage

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques, se demandait le maître Philip K. Dick, au milieu des années 60, récit devenu plus tard film culte sous le titre de Blade Runner. Personne ne connait la réponse, mais le monde des androïdes fascine toujours autant les cinéastes, n'est-ce pas M. Spielberg ? Eva nous vient d'Espagne, où le fantastique se teinte le plus souvent d'horrifique, et plus exactement de Catalogne, terre de naissance de son novice de réalisateur, Kike Mello. Tourné en Suisse, dans des paysages de neige, le film est censé se dérouler en 2041, mais il ne diffère guère de notre époque, hormis quelques gadgets et une noria de robots qui se mêle naturellement à la population humaine. Eva est un conte rétro-futuriste, dont le ton doux, pour ne pas dire doucereux, déconcerte, d'autant qu'une histoire sentimentale vient se greffer sur l'intrigue principale. Daniel Brühl, lui-même, est tout miel et il faut la tonicité et l'espièglerie du jeu de la jeune actrice Claudia Vega pour que le film ne sombre pas dans une léthargie à peine réveillée par quelques moments de poésie (et le Space Oddity de Bowie, qui colle bien au climat ambiant). Pourtant, le twist final fait voir Eva d'un autre oeil et donne in extremis une parcelle d'âme supplémentaire à ce petit film qui n'est pas loin de devenir grand.

"Eva" est plus attirant sur le papier que sur le produit final ! Ce scénario de science-fiction est plutôt prometteur mais l'intrigue téléphonée refroidira ce concept qui, malgré la qualité de ses effets-spéciaux et son petit lot de bonnes idées, manquera malheureusement de moments percutants. "Que vois-tu quand tu fermes les yeux ? "