Avis : Eva - Page 4

Ennuyeux est le mot. Je m'attendais à une pépite de science fiction comme savent en réaliser les espagnols (Fausto 5.0, Abre los ojos, Intacto) mais nous n'avons ici affaire qu'a un énième mélo sans suprises, sans intrigue. La curiosité initiale laisse rapidement place à l'exaspération de voir cette histoire stagner et lambiner au détriment de tout ressort scénaristique.
Passez votre chemin

chiant ! je n'ai pas compris l'intérêt de ce film... c'est long, c'est pénible, il y a quelques trucs intéressants mais ce n'est pas suffisant pour tenir en haleine.

Ce film particulièrement lent, particulièrement idiot, et sans intérêt particulier, devrait vous laisser particulièrement sur votre fin une fois que vous aurez particulièrement bien compris le scénario particulièrement grotesque au bout de 15min. Comme disait (presque) Julie Piétri :"Eva Casse, casse-toi..." de ma vidéothèque !

On est loin d'être habitués à ce que le cinéma espagnol fasse de la science-fiction, préférant se ranger du côté du fantastique et pourtant cette incursion de Kike Maillo dans le genre est une bonne surprise, reposant sur un sujet peu original (le concept de l'enfant-robot parfait déjà vu dans "A.I" de Spielberg notamment) mais traité de manière très réaliste avec un brin de poésie et de mélancolie. La neige apporte vraiment une atmosphère qui correspond au film et la jeune Claudia Vega surprend par sa fraîcheur et son énergie face à un Daniel Brühl impeccable.

Une idée de départ intéressante, une réalisation soignée des interprètes de qualité le film ne manquait pas d'atouts pour plaire.Malheureusement c'est l'ennui bercé par la naïveté du propos qui l'emporte. A vouloir faire minimaliste le film se complaît dans une léthargie penible.Mieux vaut revoir l'excellent "Bienvenue à Gattaga" qui aborde le problème de l'intelligence artificielle avec plus de brio.

Très beau film futuriste. On nous balance sans heurte dans un monde qui essaie de mêler émotions et AI.

Si le pari du thriller futuriste n’est pas complètement relevé, celui de l'émotion l'est amplement.

Stop! N'allez surtout pas voir ce film... J'y suis allé parceque d'une part jm bien l'acteur (Good bye Lenin) et puis la bande annonce est vraiment alléchante MAIS : totale discordance entre un univers 1990 (voitures saab...) mixé avec des robots high-tech super design - ça sonne faux, le jeu pitoyable (acteur principal et robot domestique mis à part) des acteurs à la limite du film amateur, la réalisation exécrable avec un scénario facile - très très facile - et des lourdeurs, bref "Daubissime". Si vous y aller assurez vous d'avoir l'UGC illimité pour pouvoir sortir tranquillement après les 15 premières (longues) minutes. Pourquoi je suis resté jusqu'au bout? Parceque j'étais avec quelqu'un qui avait payé sa place... un enfer et je pèse mes mots!

bien

"Eva" est un film espagnol d'anticipation, ce qui en soi est déjà une curiosité, qui a pour thème la cybernétique et les relations que pourraient nouer les humains avec des créatures humanoïdes, en ça il reprend un peu les thèmes de "A.I. intelligence artificielle" ou de "I, robot". Si le film intègre bien ce bond technologique dans le quotidien de ces personnages : chat androïdes, personnel de maison, agent d'accueil, il peine à trouver une histoire vraiment passionnante. L'intrigue en soi n'est pas inintéressante, mais sa lenteur laisse trop de temps au spectateur pour s'ennuyer, du coup ce dernier cogite et évente sans grande difficulté les petits secrets des personnages, ce qui supprime définitivement tout intérêt à cette histoire. En outre le film commence sur une scène d'introduction qui fournit beaucoup d'indices quant à ceux-ci.Le film se perd en plus dans la résurrection d'une romance qui au lieu d'enrichir le film détourne ce dernier de pistes narratives plus intéressantes ayant trait à la présence de robots humanoïdes. La langueur qui nous saisie devant tant de lenteur finit pas avoir raison de notre patience et nous aliène un brin un film qui pourtant partait bien. Une œuvre à regarder toutefois pour ne serait-ce qu'encourager la production européenne de film d'anticipation/science-fiction anémique jusque là.

Un drame assez joli, tendre et bien écrit et qui réserve un final plaisant. Plaisant parce qu'il est réaliste et qu'il ne tombe pas dans une mièvrerie ou un final guimauve comme beaucoup de scénaristes auraient fait, simplement pour convenir au spectateur. Là, non, le film garde sa ligne de conduite du début à la fin et je trouve que ça le rend meilleur. Cependant, je ne suis pas fan de la musique, ni du rythme imposé à ce long métrage qui le rend parfois ennuyeux, un peu morne !!

Etonnant, le peu de bruit qu'ont fait les critiques après la sortie de ce film espagnol de science fiction. Il n'est pas sorti avec le tapage publicitaire dont bénéficient les superproductions américaines, mais il méritait un accueil plus chaleureux. Surtout à la suite de ses trois prix fort mérités. Le réalisateur, Kike Maillo, y avait tout mis : un scénario intelligent, des effets spéciaux discrets mais astucieux et innovants, des acteurs excellents, une importante proportion de poésie, et du suspense, un peu lancinant, mais bien mené et avec de solides rebondissements. Alors que le cinéma français ronronne depuis des années, tout en étant dans l’ensemble archi subventionné, une question se pose : le public français, et surtout, la critique française seraient-ils nombrilistes ou manqueraient-ils d'ouverture vis-à-vis des autres productions Européennes? Il semble que ce soit les deux, mon Capitaine...!

C'est un film de science-fiction ambitieux et plein de bonnes volontés malgré un budget visiblement trop limité, qui s'attaque à une thématique proche de celle de "A.I" de Spielberg. Et en dehors d'une fin un peu trop prévisible, c'est ce manque de moyens qui ne fait de cet "Eva" qu'un film que l'on peut voir, sans plus.

Enième film sur les robots ? Oui. Est-il mauvais pour autant ? Non. L'avantage, c'est que l'idée accouchée sur le papier est assez originale, et sort un peu des sentiers battus "spielberguiens". Autant dire que ça ne fait pas de mal. Si les Espagnols ne sont pas réputés pour être de gros fournisseurs de science-fiction, Eva fait un peu exception à la règle : la réalisation est très soignée, les effets spéciaux, sans être envahissants, sont assez bien fichus, et les robots, volontairement à l'apparence humaine, sont vraiment troublants (notamment Max). L'ambiance imposée par le réalisateur est inquiétante à tous les instants et certaines scènes peuvent instaurer un petit malaise. Côté casting, c'est du quasi sans faute, avec une mention spéciale à Claudia Vega, la gamine qui campe Eva.

Le problème, c'est que malgré la courte heure et demie de film, l'idée de départ s'essouffle assez vite, et l'histoire tourne donc rapidement en rond (J'ai abandonné le projet, je le reprends, j'abandonne à nouveau, en fait non...). Ajouté à ça, Kike Maillo s’embarrasse avec un triangle amoureux et une querelle fraternelle dont on se moque totalement, et qui au final n'a aucune incidence. Il prend d'ailleurs un peu trop de place et empêche le déroulement de l'histoire. Sans oublier la fin, bien trop prévisible : on a compris le truc dès la première fois qu'on rencontre la gamine. Ce qui devait être la surprise ne devient qu'un simple fait qui ne marque pas l'esprit. Dommage.

Si des idées germent ci-et-là et provoquent parfois de l'admiration chez le spectateur (esthétiquement, c'est très réussi), le film est alors surtout gâché par des faits secondaires omniprésents et mal intégrés à l'histoire : le rythme, déjà assez lent, se retrouve donc en plus haché. Le début du film était plutôt alléchant, et posait aux spectateurs de nombreuses questions sur les limites de la relation Homme/Robot. Le problème, c'est que la fin n'offrira aucune réponse et laissera le spectateur frustré.

Pour sa première réalisation, Kike Maillo aurait pu réaliser avec Eva un véritable petit coup de maître, mais son long métrage finit malheureusement par sombrer dans la banalité.

Un "A.I." espagnol dont on devine le twist final un peu trop rapidement. La première demi heure est intrigante mais on tombe vite dans le trop plein de sentiments. (Moyen)