Avis : Eva - Page 7

Un film vraiment rafraichissant, plein d'émotion et de tendresse. J'ai adoré.

Un beau petit film de science-fiction, émouvant et agréable a suivre. Les acteurs sont bons, la mise en scène est simple mais efficace, les décors, pour beaucoup naturels, sont magnifiques et l'histoire est intéressante et intelligente. Un film de SF qui change des autres, Eva est un bon film, a voir.

"Eva" est une oeuvre atypique de science-fiction, loin des gros blockbusters, le long-métrage possède une âme captivante grâce au très bon jeu envoûtant de Claudia Vega. De plus, la réalisation est assez intéressante et le scénario est réussi. Par ailleurs, l'ensemble des acteurs est plutôt convainquant et donc au final, on passe un bon moment plaisant et divertissant devant un film entraînant.

Tombé sur ce film totalement par hasard, le pitch m'avait tout de suite beaucoup plu. Et bien après l'avoir visionné, Eva tient en partie ses promesses. J'ai adoré le côté science-fiction avec la robotique très développée dans ce futur proche. De très beaux effets spéciaux, bien dosés. Cependant, ce film se révèle être plus un drame avec une toile de fond fantastique. En effet, on parle beaucoup des personnages, des relations qu'ils entretiennent. Ce mélange des genres fonctionnent plutôt bien même si on constate une deuxième partie de film un peu moins rythmée que la première. Néanmoins il est intéressant de suivre l'évolution des personnages, même si j'aurai préféré que le côté androïde soit plus approfondi. Au final, on obtient un joli film de science-fiction, avec de bons acteurs, agréable à suivre. On regrettera cependant une VF qui laisse à désirer (et pourtant je ne m'en plains jamais).

[...] Dans ta double-présence, la réel et l'imaginée, où est la vérité et en quoi est-elle importante ? Ton cœur technologique semble tout connaitre et tout voir, tout capter et tout aimer - entassements d’atomes électriques - pourtant c'est à travers l'absolu que la fine fissure s'ouvre et révèle la fausseté de notre relation. Car tu as joué à l'aimante, à la nuit passionnée dans ma large et tendre mélancolie ; savoureuse liaison, sourire de charme libre et de roses enneigées en moi depuis bien trop loin. Mais le jeu trouve son arrêt sous le voile déchirée, quand le feu prend et l'ultime ruine s'écroule […]

Eva fait partie de ces films mystérieux qu'on regarde d'un œil particulier. Ayant été très attiré par la bande-annonce et cet univers futuriste d'une petite ville espagnole, c'est plein d'enthousiasme que j'ai découvert ce film. Enthousiasme qui n'est retombé à aucun moment tant la sobriété de la réalisation et des acteurs se mettent au service d'un scénario solide, entre fantasme humain (la création de robots) et drame familial.

Alex, devenu maître en ingénierie robotique, retourne dans sa petite ville natale qu'il a abandonné dix ans plus tôt. Il y retrouve tout, presque intact : son frère, sa fac où il est devenu légende, et la femme de son frère, autrefois avec lui, dont les rapports restent gênés et ambigus. Le but de ce retour est de poursuivre et de terminer un travail qu'il a entrepris des années plus tôt dans cette même ville : la création d'un robot libre.

C'est donc dans une ville aux fondements futuristes, tout en gardant une architecture très réaliste, qu'on découvre la place qu'occupent les robots et surtout les éléments de leur création. Sans être trop grandiloquent, le réalisateur parvient aisément à nous faire saliver devant ces mécanismes "parfaits" où composition d'âme et de caractère nous apparaissent somptueux. En plus de cela, le film n'oublie jamais de ne pas tomber dans un aspect trop sérieux, glissant énormément d'humour de circonstances. C'est donc avec un plaisir certain qu'on se plonge dans la vie de ce personnage. En faisant la connaissance de la fille de son frère, Eva, il va se rendre compte de tout ce qu'il a laissé filé en fuyant avec insouciance. Une part de remords et de regrets s'instaurent en lui. Et il sera si éblouit par Eva qu'il va décider de la prendre comme modèle pour la création de son robot.

Mais au fur et à mesure de cette entreprise de nombreux obstacles vont voir le jour, entre le refus de la mère de le laisser continuer avec Eva, la jalousie de son frère légitime et l'ambiguïté qui ne cessera de croître dans ce quator, c'est une stabilité jusqu'alors intacte qui va commencer à se briser de part et d'autre. Les rôles de chacun resteront mystérieux tout du long, on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent et ça rajoute encore plus d'imprévisibilité à cette histoire. Si le scénario est solide, il est aussi grandement mis en valeur par la prestation des acteurs, à commencer par la jeune fille, qui arrive à créer en nous la même fascination qu'elle engendre chez Alex. Cet univers isolé dans ces montagnes enneigés devient toujours plus admirable et incertain. Kike Maillo ne tombe pas dans les excès, il reste très simple et humain dans sa manière de filmer cette histoire, ce qui ajoute encore plus de crédit à la sincérité et à l'émotion transmise.

On pourra regretter qu'il soit moins à l'aise dans les pics tragiques, ou encore que la fin, aussi surprenante soit-elle, ne soit pas forcément celle qu'on aurait trouvé la plus logique. Mais dans son ensemble Eva arrive à nous transposer dans un univers unique, qui ne tombe pas dans le tape à l'œil futuriste, puisqu'il reste très ancré dans un monde qui pourrait être à peu de choses près le nôtre. Les acteurs font un travail formidable et l'humour rejoint le drame avec beaucoup de réussite. Il y a très peu à reprocher à ce film, qui se révèle comme un bijou pur. Une véritable surprise, passée inaperçu en France faute de pub mais qui n'en reste pas moins une étape incontournable de cette année 2012. Beauté, sincérité, humanisme, intelligence, tout y est, le tour de force de Kike Maillo est réussi.

Ca débute bien, il y a quelques bonnes choses, mais le scénario piétine très vite pour sombrer dans un mélo fade et des longueurs pénibles. Le personnage assez extraordinaire du majordome-robot dont le niveau de sensibilité est réglable ne suffit pas à sauver l'ensemble.

Encore un bon petit film de genre bien sympa venu de l'autre côté des Pyrénées. Il n'y a pourtant pas grand chose de neuf dans cette histoire de savant et de robot qui emprunte autant à Pinocchio qu'à Frankenstein et où les ombres d'Asimov ou de Spielberg planent dangereusement (on pense souvent à "A.I."). Cependant, en effleurant à peine ces thèmes déjà rebattus (questionnements sur la nature des êtres, sur le libre-arbitre, importance de la mémoire...) et sans les révolutionner d'aucune façon, comme s'il avait un peu peur de son sujet, Kike Maillo pose habilement une ambiance pleine de poésie et d'émotion dans un univers assez féérique et contrasté (décors sobres, paysages enneigés, gadgets high-tech) et avec quelques jolies trouvailles visuelles (la fabrication du cerveau du robot, les TP de cybernétique). Il s'appuie en plus sur un casting parfait. Outre la petite Claudia Vega assez impressionnante à la fois de fantaisie et de maturité dans le rôle-titre, le triangle amoureux composé du polyglotte Daniel Brühl, de la charmante Marta Etura (déjà brillante dans "Malveillance") et de l'inconnu Alberto Amman est extrêmement intéressant, tant dans son interprétation que dans tout ce qu'il véhicule. On appréciera aussi Lluis Homar, déjà vu chez Almodovar, mais qu'on n'attendait pas forcément dans un tel film et certainement pas dans un tel rôle. Pas très original mais filmé avec finesse et interprété avec justesse, plus film d'atmosphère que film de genre, "Eva" se laisse voir comme un joli conte qui sait nous émerveiller à défaut de nous surprendre. Voilà qui confirme en tout cas la bonne santé et la haute tenue du cinoche SF espagnol. Et sinon, en France, on fait quoi ?

Jusqu'à la double révélation, Eva est appréciable dans sa façon d'aborder un sujet de SF sous l'angle des rapports filiaux, de l'amour trahi, des sentiments... Une approche intelligente, originale, tout comme la caractérisation de ce futur étrangement familier, vraisemblable. A certains égards, nous sommes alors dans une jolie filiation assumée (Blade Runner ou AI, bref Philip K Dick pour n'en citer qu'un).

Mais la scène clé sur la falaise (par laquelle on était entré dans le film) effondre ce fragile château de cartes. La faute à des ressorts narratifs peu crédibles, trop lourdement posés pour nous amener vers un climax prévisible même s'il ne manque pas d'émotion. Pas nul, pas génial, juste pas mal.

Un film de Kike Maillo. ♥ ♥ ♥ ♥

Attention premier film !!!

Voici une belle surprise, un premier film qui m'a beaucoup fait penser à "A.I, intelligence artificielle" et "L'homme bi-centenaire". Kike Maillo dont c'est le premier film flirte avec le SF et s'en sort vraiment bien.

Nous sommes en 2041, les robots font désormais parti de notre quotidien, Alex est un jeune cherche de renom en robotique. Il est appelé dans son ancienne faculté pour y développer un nouveau modèle de robot. Un robot libre, basé sur un enfant. Il a pour mission de créer des émotions à ce robot, des émotions qui une fois finie ne pourront se distingue entre un vrai petit garçon et un robot. Il va prendre pour modèle une jeune fille nommée Eva.

J'ai beaucoup apprécié ce film. J'ai trouvé que son histoire sortait un peu de ce que l'on a l'habitude de voir dans un film sur les robots. Ici il est question d'émotions et non comme dans "Matrix", "I.Robot" ou le must "Terminator" d'une invasion et de prendre le pas sur l'homme, ça change un peu et comme le film est bien maîtrisé c'est plaisant à regarder et à suivre.
"Eva" est un film d'anticipation qui contient tous les codes de la science-fiction, mais son histoire est plus forte que ça. Elle mêle intelligemment avec une belle sensibilité le drame, un certain suspens, une tension constante, je peux même dire que ça va jusqu'au thriller, Kike Maillo s'amuse à mélanger les genres et s'en tire vraiment bien, car son film est en fin de compte une belle fable sur la liberté et l'amour.
J'avoue que le film m'a fait me poser plusieurs questions, auquel j'ai eu des réponses, mais qui m'ont quand même bien fait réfléchir. J'ai trouvé la fin, terriblement juste et bouleversante.
J'ai aimé que l'on arrive dans une société future qui ressemble à peu à la notre, que l'on s'accroche aux personnages et que petit à petit on en oublier l'aspect robotique du film pour se laisser envahir par l'histoire. Les personnages sont tous attachants même le robot qui fait le ménage.
J'ai beaucoup aimé aussi la simplicité du film. Kike Maillo, nous offre là un film juste, dans sa mise en scène, avec une histoire belle et travaillée, un souci d'esthétisme, les effets spéciaux nous beaux et desservent l'histoire, le réalisateur s'en sert, sans en abuser, il n'est pas question de faire du tape à l'oeil. Ses FX sont discrets et certaines fois on oublie même que ce sont de FX.
Les acteurs sont à l'image du film, talentueux et élégants. Daniel Brühl, Marta Etura (vue récemment dans "Malveillance"), Alberto Ammann ("Cell 221") ou encore Lluis Homar (un habitué de chez Almodovar) sont parfaits chacun dans leur rôle, la jolie surprise vient de la jeune Claudia qui est absolument fascinante. Elle est si à l'aise dans son rôle, tellement naturelle que l'on se laisse à être aussi intrigué que le personnage d'Alex.

L'Espagne est depuis quelque année pleine de surprise, ce film en est encore un très bel exemple, "Eva" est donc un film de science-fiction, plus orienté sur le côté humain des sentiments, sur la réflexion, en fait c'est un drame qui flirte avec le film d'anticipation. C'est un excellent premier film. Kike Maillo est un nommé à retenir, car il risque de nous offrir, enfin j'espère, encore plusieurs merveilles de ce genre.

La bande annonce :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19309161&cfilm=179626.html

Premier long métrage du réalisateur catalan Kike Maillo, Eva (2011) a remporté plusieurs récompenses en Espagne et en France.
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Le fantastique s’allie avec la science fiction pour offrir un univers futuriste à l’originalité poétique. Le scénario relativement simple n’en demeure pas moins bien ficelé. L’ultime surprise du film confirme cette brillante réussite. En lien avec l’intelligence artificielle, sa portée et ses conséquences, la relation homme-machine prend tout son sens. Au delà de l’avancée scientifique, technologique, robotique, informatique, les sentiments semblent éternels. De première importance, l’interaction entre les êtres organiques et/ou mécaniques se dessine magistralement. Le grand spectacle s’incline ainsi devant l’émotion, porteuse de sens cachés. En ce qui concerne les personnages, évoluant dans une ambiance hivernale propice à la réflexion, le fidèle compagnon de fer du héros accroche le regard. Fluides, les mouvements des différents robots présentés impressionnent ; leurs graphismes soignés séduisent. Quant au casting, le choix est judicieux. La prestation de la jeune actrice Claudia Vega (Eva) marque les esprits.
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L’absence d’intrigue secondaire n’offre cependant aucun relief à l’histoire, dont certains éléments s’avèrent insuffisamment crédibles au regard de l’absence d’explication. Le charme des non-dits ne dispense effectivement pas d’entrer dans les détails, afin de rendre le monde présenté concevable, réaliste. Cette faille rend l’immersion dans cet avenir romancé moins complète. Sans parler de la linéarité relativement dérangeante de l’aventure, le grand final, précédé d’une chute digne de ce nom, paraît trop abrupte, malgré une mise en scène soignée et poignante.
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Univers tout en finesse à découvrir pour son charme singulier attractif qui démontre, par la même occasion, que le cinéma mondial dispose de perles cinématographiques méconnues, au profit des grandes productions américaines, privilégiant souvent l’action à la réflexion dans ses longs métrages issus du même registre. Au public de choisir vers quoi se diriger.
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Ce n'est pas un chef d’œuvre, mais les grandes lignes sont là. Sur fond de fausse banalité, ce film nous transporte dans un monde de science fiction qui finalement n'est pas le principale de cette histoire. On se prend à oublié l'aspect robot, et à aimer autant que les acteurs, les androïdes crées par leurs soin. Un genre de I robot sans l'action avec plus d'émotions et de drame.

Ce film permet de s'évader pendant 1h30. La photographie est très belle, il règne une atmosphère particulière grâce aux paysages enneigés. La petite actrice jouant Eva se débrouille plus que bien. Bon, par contre, l'histoire est un peu prévisible, on se croirait dans un épisode de "Au-delà du réél, l'aventure continue" (en plus long) et ça manque parfois un peu de rythme. Mais globalement, on se laisse entraîner par cette histoire centrée sur "les robots peuvent-ils être aussi humains que les humais eux-mêmes".

L'Histoire est originale et la relation entre Eva et Alex ; personnages très attachants ; est très bien mise en scène. De plus, la photographie est superbe, c'est visuellement propre (sauf quelques séances brouillonnes), et la bande son est également jolie.

Plein de bonnes idées, un scénario intéressant et une chute percutante. On regrettera la scène du début montrant d'entrée de jeu la fin du film, ce n'était pas nécessaire.