Guillaume Galienne s’affranchit de tous les clichés sur la bourgeoise, l’homosexualité, la masculinité ou encore la famille pour nous offrir une comédié pétaradante et jubilatoire. Librement adapté de sa pièce de théâtre éponyme - «Les Garçons et Guillaume à Table» nous offre une fable d’un genre nouveau sur le passage de l’enfance à l’âge adulte aussi comique que tragique. Acteur, réalisateur et scénariste, Guillaume Galienne se donne pleinement, signant certainement l’un de ses plus gros rôles. L’acteur est au sommet de son art. En particulier quand il imite sa mère. On passe du rires aux larmes en un coup d’éclat, un enchantement.
Il y a des moments où on rigole franchement ! C'est mignonnet. Après c'est clairement pas un grand film et je pense que dans notre époque actuelle il a peut-être perdu de son impact.
Adapté de son propre spectacle autobiographique, ce long-métrage de Guillaume Gallienne constitue un bel hommage à la gent féminine. A la fois comique et sensible, cette comédie montre le long cheminement d’émancipation d’un homme profondément attaché à sa mère. En interprétant avec talent les deux rôles, le réalisateur réussit un véritable tour de force (il obtient notamment le César du meilleur film et celui du meilleur acteur en 2014). Bien entendu, le caractère nombriliste du récit peut en agacer certains, mais la dérision reste au cœur du propos sans verser dans l’excès de vanité. Bref, une mise à nu audacieuse et rafraichissante.
Une belle œuvre qui sort de l'ordinaire et de ce que le cinéma peut nous proposer. Cependant, cela reste plus divertissant que fondamentalement innovant !
Au départ un peu exaspérant, ce film de/pour/par Guillaume Galienne s'avère en réalité une petite pépite. Touchante, drôle, mais pas que, cette autofilmographie se regarde comme un sorte d'ofni. Un film intelligent, très bien.
J'ai tenu 30min avant d'arrêter le film... il n'y a aucune base et surtout long métrage très nombriliste je trouve. La narration de l'acteur m'insupporte. Je suis plutôt bon public mais la... Film pour les bobos ou intellectuelle comme il disent.
Un film de Gallienne, sur Gallienne, avec dans les rôles principaux Gallienne... Bref un film à la gloire de Gallienne. Ca manque cruellement d'humilité, de mise à distance, et de plein de choses encore. Pour moi, un film sans intérêt. 1,5/5
Guillaume Gallienne transpose avec brio sa propre histoire dans une comédie cinématographique sensible et drôle, après son spectacle en salle. L’intelligence de la narration, l’élégance de la mise en scène, l’humour de politesse qui dissimule de réelles blessures peuvent nous interpeller malgré le rire. Ce film n’a rien d’un règlement de compte, il s’agit plutôt d’un poème sur la façon d’être soi-même, refusant l’enfermement dans le dictat du bienpensant et de la normalité sociale. « Les Garçons et Guillaume, à table ! » est une approche décomplexée, vive et intelligente sur l’identité personnelle, face aux normes et repères de la société qui refuse trop souvent le déviant. C’est très légèrement prétentieux et nombrilique mais l’humour et l’émotion l’emportent au final.
Les Garçons et Guillaume à table est un film que j'ai particulièrement aimé car il touche du doigt la question d'identité de genre ainsi que l'orientation sexuelle, deux sujets encore tabous aujourd'hui. De plus, il les aborde de manière humoristique par sa forme mais également de manière émouvante par le fond. Malheureusement, tous ces propos perdent toute valeur et crédibilité lors de son speech de fin où il dit qu'il ne se sent plus femme PARCE QU'IL aime Amandine. Ici, il est en train de confondre et d’inter lié maladroitement l'identité de genre comme la transgenre identité et l'orientation sexuelle comme l'hétérosexualité et l'homosexualité. Alors qu'il n'y a aucun, mais aucun rapport entre les deux, que ce soit biologiquement ou/et psychologiquement. Cela peut donc donner aux personnes mal renseignées sur ces deux sujets une vision étroite et fausse, un cliché, celui qu'un homme qui se considère femme soit obligatoirement homosexuel, alors que pas du tout ! Ce sont deux choses différentes qu'il faut bien distinguer. Encore une fois, je ne critique pas le fait qu'il ne se sente plus femme ou qu'il aime une fille, mais le "parce que", comme si son identification à un homme était lié au fait qu'il soit hétérosexuel.
Voilà voilà, je vous incite à vous renseigner sur ces causes vous n'avez rien à perdre mais tout à gagner !