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    My Joy
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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    92 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2019
    My Joy, celle que s’inventent les Russes pour se tirer d’une vie d’ennui. Pas de mystère là-dedans : une belle allégorie bien photographiée, axée autour de la prestance sans faille de Viktor Nemets, le Russe qui s’appelle « allemand ». Mais le mystère survient vite : surgissant de la lenteur slave, il commence par s’enrouler autour des flash-backs comme la fumée de cigarette autour d’un manteau.

    L’allégorie devient cryptique, l’œuvre bascule si pernicieusement qu’on a l’impression de s’être endormi, mais non : on a basculé dans la poésie noire d’une critique sociétale elliptique qui a cessé de traiter le laid pour traiter de par lui, toujours solide dans son atmosphère, mais suffocante. Une rupture qui, si tant est qu’on arrive à suivre, ne s’explique d’ailleurs pas.

    On commence à se rendre compte qu’il n’y a pas besoin d’histoire : ce qui se met à compter, c’est le va-et-vient d’une époque à l’autre, puis d’une image à l’autre, lesquelles n’ont pas besoin d’avoir vraiment du sens. On apprend à abhorrer cet ennui visqueux qui se forme depuis un lac sans vie, stoïque, scabreux, privé bien vite de la beauté de plans qui deviennent longs et techniques plus que jolis. Lenteur et ennui à l’infini.

    Les gens qu’on voit partout, cette population si éparse que le recensement lui est inconnu, deviennent les faux semblants d’un plaisir perdu. S’exprimer dans l’art contre une existence que l’on méprise, c’est respectable. Mais il faut exorciser le démon avant, ou bien le spectateur en subit lui-même l’ire entière.

    septiemeartetdemi.com
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    109 abonnés 2 331 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2014
    Un road-movie russe dépaysant mais légèrement soporifique au personnage principal suscitant peu l'empathie.
    velocio
    velocio

    1 177 abonnés 3 038 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    A Cannes 2010, le film coréen "Poetry" aurait fait une excellente palme d'or pour la majorité des cinéphiles et j'aurais souscris sans problème à ce quasi consensus. Toutefois, un autre film me paraissait tout autant mériter cette palme. C'était un premier long métrage et ... il n'a rien obtenu : ni la Palme, ni un prix du Jury, ni même la Caméra d'Or. Il marque pourtant le début de ce qui devrait être une grande carrière pour un réalisateur ukrainien qui fut mathématicien spécialisé en intelligence artificielle avant de devenir réalisateur de documentaires. Une remarque : j'ai bien écrit "ukrainien", ce qui contredit l'affirmation de François Forestier dans le Nouvel Observateur qui fait de Loznitsa un russe pur jus. Non, il n'est pas russe, il est ukrainien, né en Biélorussie du temps de l'ex-URSS et émigré en Allemagne depuis près de 10 ans. Non, "My Joy" n'est pas un film russe mais un film ukrainien. Ces précisions sont importantes car elles peuvent permettre de mieux comprendre ce film qui est une charge féroce envers la Russie et ses habitants. Loznitsa, au travers le périple d'un camionneur sur les routes plus ou moins défoncées de ce qui est censé être la Russie, fait un film sur l'état de ce pays, passé et présent : corruption des autorités, violence, prostitution, etc. Visuellement, ce film est un chef d'œuvre : cadrage, lumière, tout est parfait (le directeur de la photo est le roumain Oleg Mutu, qui le fut également sur "4 mois, 3 semaines, 2 jours" et d'autres films roumains). On retrouve également un gros travail sur le son : le crissement des pas dans la neige, les sons de la nature, les oiseaux, ... On notera qu'il n'y a aucune musique dans ce film et, une fois de plus, cela prouve qu'un film très fort, très souvent, n'en a pas un besoin impératif. Quant à la construction du film, avec ses plans séquence magnifiques, elle est au niveau des plus grands réalisateurs. Vous aurez compris que "My Joy" m'a enthousiasmé.
    ffred
    ffred

    1 508 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2010
    Voilà un film très bizarre ! On en ressort assez perplexe. On ne voit pas trop où le cinéaste a voulu en venir. Il n'y a pas vraiment de fil directeur. Plusieurs histoires qui s'imbriquent les unes dans les autres. Mais certaines ont aussi l'air d'être là comme un cheveux sur la soupe. La scène d'ouverture par exemple n'a aucune explication. Peut être ne faut-il en voir aucune après tout. Ou alors juste un constat très sombre et décalé sur la société russe actuelle. Les personnages ne sont pas du tout attachants, au contraire. Mais le film a quelque chose d'envoutant. On le suit sans déplaisir et on ne s'ennuie pas. Petit à petit on se laisse gagner par un certain intérêt jusqu'à une scène finale avec déferlement de violence tout aussi inexpliquée que le reste. Pour un premier long métrage, Sergey Loznitsa maitrise bien son ouvrage. Un scénario donc très intriguant pour une mise en scène solide et compacte. Les images sont magnifiques. Les acteurs aussi. De vraies gueules, comme on dit. Presque tous amateurs et pris sur les lieux de tournage. L'acteur principal Victor Nemets, qui joue le camionneur, a une belle présence. Voilà donc un film qui sort des sentiers battus. Pas très accessible, ni tous publics, mais qui n'est pas inintéressant. On en ressort en étant pas vraiment sûr d'avoir tout compris mais finalement ça passe bien (contrairement à d'autres tontons plus ou moins thaïlandais...). Un film et un metteur en scène à découvrir...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 septembre 2011
    En Russie contemporaine (?), jaillissent à flot corruption, prostitution et morosité. Un routier se fraie alors un chemin entre ses décombres dans une première moitié de film qui a ses mérites: cette caméra qui lui colle aux basques, cette peinture en deux, trois traits de la Russie ou encore ces bribes d'humour, à froid. Dès lors que ce morne héros se fait assommer et se retrouver, mutique, embrigadé, on perd pied dans ces immensités neigeuses et on se désole peut être un peu autant que ces tristes plaines d'un final en forme de point (d'interrogation).
    traversay1
    traversay1

    3 122 abonnés 4 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2010
    Documentariste réputé, Sergey Loznitsa a frappé fort avec son premier long-métrage de fiction : My Joy (toujours cette détestable manie de donner des titres anglais ! Mon bonheur aurait très bien convenu). Quelques références inévitables à la vue de cet Ovni venu de l'est : Tarkovski, Seidl, Zviaguintsev et, avant tout, David Lynch.
    Cinéaste ukrainien, Loznitsa nous parle de la Russie, de façon pour le moins brutale et barbare. La puissance de sa mise en scène est indéniable avec un art prodigieux pour créer des atmosphères lourdes et une densité impressionnante dans ses cadrages. Du point de vue scénaristique, hélas, il est difficile d'être aussi enthousiaste. Il y a bien une intrigue centrale et un personnage principal qui évolue au fil de l'histoire. Mais on se perd dans des scènes surgies de nulle part, d'un espace-temps différent (la deuxième guerre mondiale ?) dont la signification reste à définir.
    La violence, contenue au début du film, est de plus en plus présente jusqu'à un dénouement extrême, qui est vraiment trop appuyé. Pourquoi tant de haine ? Loznitsa semble vouloir mettre le doigt sur la pourriture du monde et son dégoût pour les humains. C'est son droit, mais il aurait pu nous fournir un début d'explication et un mode d'emploi car l'opacité du message est rédhibitoire.
    C'est vraiment dommage de gâcher un tel talent de cinéaste par un propos abscons et indéchiffrable.
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2013
    bon, déjà, pourquoi un titre en anglais, alors que c'est un film russe, et qu'au démarrage, un titre en français, Mon bonheur, apparait? on se demande vraiment ce qui se passe dans la tête des agences de distribution.
    le film, lui, bien que visuellement maitrisé, et formidablement interprèté, est bien décousu. je suis sorti de la séance avec un sentiment d'inachevé, ou tout simplement d'avoir vu une oeuvre qui n'avait , non pas ni queue ni tête, mais pas loin quand même.
    la corruption de cette "formidable démocratie" , dixit Gérard D. célèbre comédien-philisophe français, est bien dépeinte. la police, comme le montre d'ailleurs TOUS les films russes, est pourrie jusqu'à l'os, tous les employés sont des criminels, qui se servent de leur fonction pour violer, voler, racketter, et bien évidemment tuer. ça donne très envie d'y passer ses vacances!
    au final, j'ai plutôt eu l'impression de voir un reportage de TF1 sur les dangers de la police russe, et je me suis pas mal ennuyé.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2010
    Étrange voyage dans une Russie hors temps où la violence est éternelle. Quelques belles idées de mise en scène mais dans l'ensemble, c'est long, peu dramatisé et la thèse du film (injustice et violence au cœur de la société russe) ne va pas loin.
    Docteur Benway
    Docteur Benway

    9 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2010
    Etrange film que ce "My Joy", vision pessimiste, sombre et violente de la Russie, qui commence comme un road movie, pour dans sa deuxième heure bifurquer vers quelque chose de foncièrement différent. Le camion tombe en panne d'essence, Georgy se fait assomer, les deux éléments qui faisaient avancer la narration ont subi une transformation et soudain, le film n'avance plus, il tourne sur lui même, sans réelle direction, on ne sait plus trop où l'on se situe, vers quel direction on va.
    Loznitsa fait montre d'une maitrise incroyable, cassant la linéarité de son récit dès le début (le récit du vieux est l'occasion d'un flash back qui apparait sans prévenir, parasitant la narration classique à laquelle on s'habituait) et calculant exactement son but, un contrôle qui n'occulte en rien la fascination exercé par ce film, qui parvient à perdre le spectateur dans ce no man's land au milieu duquel il se retrouve coincé, sans imposer de messages particulier, ni de mystères qui finiraient en queue de poisson à la fin, juste un voyage hagard, effrayant, pessimiste, sans issue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Un road-movie de la déroute et de la dérive morale d'une Russie en perdition, ravagée par la violence et la corruption. Certains reprocheront sans doute à Sergei Loznitsa ses excès de noirceur et de pessimisme ; on pourra toutefois trouver bouleversante la manière dont il les chorégraphie - un tango de Satan, pour paraphraser le titre du chef d'œuvre de Bela Tarr - et dont il bâtit son récit, avec ses multiples ramifications qui mènent sans cesse à des impasses - comme le tronc d'un arbre nu à l'agonie et ses branches desséchées.
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Heureusement que je viens de lire le résumer du film , car j'ai pas compris grand chose.Vu que ça se passait en Russie (?) ça ressemblait à un documentaire sur la Russie un pays qui semblait pas fréquentable , beaucoup moins que l'amérique des cow-boy et en plus amorale. Seul le camionneur est un homme honnête avec une fin tragique . La dizaine d'autres personnages sont corrompus et ne font pas de cadeaux . La neige ,le désert , les marécages , la foret , rien ne semble favorable dans ce pays. La seule ressouce c'est de trouver l'autre et de le dépouiller. Film fait de scènes juxtaposer qui semblent sans liens . Mais comme elle semble tres bien faite, de grand qualité elles ont le don de nous retenir et paradoxalement de nous ennuyer. Il faut dire que souvent les plan séquence s'amuse a faire longueur presque des ralenties ou on a envie de partir ou d’appuyer sur accélérer.
    Enfin un film qui nous impose pas de la musique comme beaucoup de film .
    J'airais aimé une trame tout de suite compréhensible avec un file conducteur.
    Thomas S.
    Thomas S.

    7 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2011
    Tout en métaphores et allégories ce récit décrit une Russie tourmentée et malade. Drame en deux acte, ce récit joue constamment sur les ambiguïtés et les flashbacks. La narration est parfois un peu confuse mais l'histoire reste fascinante et terrifiante, voir malsaine. La condition humaine est violemment attaquée. L’Homme est dépeint comme une créature dégénérée en pleine perdition. Déroutant!
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2010
    Un film extraordinaire. Une represantaion de la russie d'hier et d'aujourd'hui absolument tragique et stupefiante. Grande originalité et mise en scène inventive.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2010
    ce film est vraiment magnifique!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Mozart53
    Mozart53

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2011
    Scénario vraiment pas clair. On ne peut même pas prendre les événements au deuxième degré pour voir dans ce film une fiction.
    Les meilleurs films de tous les temps
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