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    Derrière les murs
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Derrière les murs" et de son tournage !

    Quand le film de genre français s'inspire du cinéma fantastique espagnol...

    Un film d'atmosphère plus que d'épouvante...

    Le premier film de fiction français en 3D !

    3D à la française !

    Derrière les murs est un événement en soi pour le cinéma hexagonal : il s'agit du tout premier long métrage français tourné en 3D relief en dehors du film d'animation. A ce propos, les deux réalisateurs affirment que Derrière les murs fonctionne également très bien en 2D bien qu'il gagne en atmosphère et en immersion avec l'effet trois-dimensions : "Le spectateur doit percevoir le relief mais l’oublier au bout d’un quart d’heure à vingt minutes. Comme on l’oublie dans la vie de tous les jours."

    Deux réalisateurs interchangeables

    Derrière les murs constitue la première réalisation en long métrage de Julien Lacombe et Pascal Sid. Ces deux cinéastes, qui ont tourné plusieurs courts ensemble, se connaissent depuis l'école maternelle. Ils affirment ne pas se répartir les tâches et fonctionner comme un seul cerveau: " (...) Nous sommes complètement interchangeables. L'un peut aller au cadre et l'autre vers les comédiens, et inversement. L'un écrit, l'autre réagit et prolonge."

    Maupassant, Poe et Lovecraft

    Pascal Sid et Julien Lacombe ont écrit Derrière les murs en forme d'hommage aux nouvelles fantastiques qui ont fleuri durant le XIXe siècle avec Maupassant, H.P. Lovecraft et Edgar A. Poe : "Ces nouvelles flirtent avec le fantastique mais pas de manière trop frontale. L’étrange n’est pas là comme un but, mais comme le miroir des failles et du fonctionnement de l’humain. Le fantastique nous renvoie à des peurs immémoriales souvent liées à nos propres limites."

    Scénario à double facette

    Il a fallu trois ans pour que Julien Lacombe et Pascal Sid trouvent les financements nécessaires afin de réaliser Derrière les murs. Durant cette période, les deux hommes ont écrit et réécrit le scénario. Leur principal souci a été d'associer une dimension fantastique et une dimension humaine.

    Pourquoi le relief ?

    Julien Lacombe et Pascal Sid ont décidé de tourner en 3D pour la bonne et simple raison qu'ils voulaient se confronter à ce procédé autant technique que narratif : "À l’instar du son et de la couleur, nous pensons que le relief marque une nouvelle étape dans l’histoire du cinéma."

    Une arrivée de dernière minute

    Impliquée très tardivement sur le projet du film, Laetitia Casta n'a pas eu le temps de se poser beaucoup de questions avant de s'engager. Tout juste a-t-elle pu lire le scénario, dont elle a apprécié "le développement psychologique du personnage de Suzanne [ndlr: le rôle qu'elle interprète] d'autant plus étonnant qu'il était dû à deux hommes." Le ton, l'atmosphère et la grande part de mystère dans le film l'ont également convaincue de signer pour jouer dans Derrière les murs.

    Un personnage maladif

    L'héroïne du film, Suzanne, est alcoolique et dépressive, rongée par le deuil, la solitude et la culpabilité. Pour mieux se mettre dans la peau de son personnage, Laetitia Casta s'est documentée sur les cas pathologiques de dépression chronique. Elle a également rencontré un spécialiste de la question.

    L'émotion plutôt que le paraître

    Sur le tournage, Laetitia Casta a souhaité n'attacher qu'une importance secondaire à son apparence physique et aux éléments vestimentaires, pour mieux se focaliser sur son jeu et sur les émotions de son personnage. Elle a d'ailleurs fait appel à des souvenirs personnels et à ses peurs enfantines : "Un simple craquement de plancher dans la nuit peut faire naître des images épouvantables dans un esprit".

    Dumas en curé

    Dans Derrière les murs, Roger Dumas interprète un personne de curé. Une aubaine, lui qui a été élevé par des hommes de l'église durant son enfance.

    Durant les années 20

    Se déroulant dans les années 1920, Derrière les murs est traité comme un film fantastique mais imaginé également à la manière d'un thriller contemporain. A l'époque, il n'y a pas de routes, seulement des chemins. Les téléphones ne sont pas encore démocratisés. Il n'y a qu'un seul par village, et les habitants doivent faire trois heures d'attente pour passer un appel.

    Choix de mise en scène

    L'équipe de réalisation de Derrière les murs a cherché à se concentrer avant tout sur le jeu des acteurs, plutôt que sur les effets spéciaux ou sur la 3D. Julien Lacombe et Pascal Sid ont cherché à travailler l'ambiance sans précipiter les événements ni multiplier les effets inutiles.

    En décors naturels

    Le tournage de Derrière les murs s'est principalement déroulé en Haute-Loire et en Poitou-Charentes. Les scènes ont été réalisées dans des décors naturels tels qu'une église troglodyte et un manoir du XIIIe siècle, remeublés pour l'occasion. Toutes les séquences en souterrains ont été tournées dans une ancienne carrière à proximité d'un château de la région.

    Elaboration de la 3D

    Tout le découpage du film a été organisé en fonction de la stéréoscopie (système utilisé pour la 3D). Tous les détails de mise en scène, comme les champs/contrechamps, ont dû être repensés en fonction de ce dispositif. Céline Tricart et Yves Pupulin, chargés de la stéréoscopie, affirment que "progressivement, sur le tournage, tout le monde s’est mis à voir en 3D et à travailler dans l’optique d’un film en relief."

    En quoi consiste la stéréoscopie ?

    Pour un tournage en relief, il y a deux enjeux techniques, un concernant les réglages d'entraxe et l'autre lié à l'angulation : deux caméras sont disposées à petite distance l'une de l'autre et se croisent autour de deux axes optiques. La distance et l'angle de croisement sont modulables d'une séquence à l'autre, créant à chaque fois un espace en relief très singulier. Le choix d'entraxe et d'angulation se fait en fonction de l’atmosphère désirée pour la séquence à filmer.

    "Depth chart" ou l'art d'organiser la 3D

    La "depth charth", conçue par les superviseurs de la 3D sur Derrière les murs, est un graphique indiquant l'évolution permanente du relief tout au long du film, avec des plages de profondeur où la 3D fonctionne à pleine puissance, et des plages plus douces, de façon à ménager les yeux du spectateur : "(...) Le cinéma en 3D est une expérience fatigante, physiologiquement, si l’on exagère les effets du relief et surtout si on ne le corrige pas en post-production ! Le film a donc bénéficié d’un relief dit de fenêtre, délicat et réaliste, au service d’une histoire avant toute chose."

    Musique atonale

    Les deux cinéastes de Derrière les murs ont attaché une grande importance à la bande originale du film. La musique est signée David Reyes, qui propose des ambiances froides et angoissantes. Quelques compositions plus romanesques ont également été créées pour la deuxième partie du film.

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