Avis sur Ne nous jugez pas

Un curieux petit film Mexicain sensé être malsain,mais ou en définitif il ne se passe pas grand chose sur l'écran.

Ce film mexicain nous propose une idée de départ originale mais s'enlise au final dans des péripéties peu intéressantes. Cette famille frappadingue ressemble à une des séquences du très bon et malsain film coréen "J'ai rencontré le diable". Le scénario mélange le drame, l'horreur, l'étrange, le malsain et le surnaturel ( spoiler: Quel est ce rite ? Pourquoi ?
), mais finalement ne donne aucun semblant d'explication. Dommage ! On reste sur notre FAIM !

A la sortie du ciné j'ai vraiment ressenti un coup de coeur, mais avec du recul je pense qu'il aurait pu être un peu plus étoffé au niveau de la mise en scène et un peu moins brouillon.Mais au final c'est tout de même très réussi, le côté intimiste de cette famille où chaque membre à sa propre personnalité et pourtant le seul et même but : se nourrir en suivant un certain rituel, peu importe la manière.La relation familiale nous fait bien ressentir la difficulté à braver les interdits pour ces novices de la chasse...[15/20]

Le patriarche d'une famille de cannibal décède du jour au lendemain, suite à un empoisonnement. Sa femme et ses trois enfants, livrés à eux même, doivent trouver une solution pour subvenir à leurs besoins (tâche qui était autrefois réservée au père de famille).
Premier long-métrage pour Jorge Michel Grau qui réalise avec Nous sommes ce que nous sommes (2010) un séduisant drame familiale et sociétal sur une famille pas comme les autres et réclue à l'écart de la population.
Niveau interprétation, les acteurs s'en sortent pas trop mal, surtout Paulina Gaitan, découverte l'année dernière dans Sin Nombre (2009). Scénario intéressant et mise en scène correcte, le tout, agrémentés ici et là d'une pincée d'humour noir.

Une histoire qui paraît originale et intrigante sur le papier, et la situation qui s'inverse devant l'écran, voilà comment nous pourrions définir rapidement Ne nous jugez pas. Le défaut principal reste le scénario et la mise à l'écran de ce que l'on peut trouver sur le papier. Le scénario qui semblait tiré par les cheveux souffre de quelques errements. Le scénario reste jusqu'au boutiste en s'enfermant dans sa dialectique peu convaincante, à l'image d'un final totalement saugrenu, ou encore des personnages trop coincés et prévisibles.

On ne doit en retenir que l'ambiance du film et une réalisation efficace, mais qui devient vite lourde à cause des autres défauts récurrents du film.

Pas vraiment convaincu par cette sorte d'OFNI, à mi chemin entre l'horreur/le drame et même le comique. Si Paulina Gaitan (encore fantastique) sort son épingle du jeu, difficile de dire la même chose des autres comédiens, que j'ai trouvé peu crédible. Le rythme lent ne sert pas vraiment le propos et au final ça donne un film très brouillon qui part un peu dans tout les sens.

Malgré un angle d'approche de prime abord novateur, ce film de cannibales contemporains manque de l'étincelle qui fait des petits métrages indépendants, des pépites, dommage.

L'idée de base de ce petit film mexicain était des plus intéressantes. Le film en lui-même, quant à lui, l'est beaucoup moins! Il ne se passe quasi rien. On s'ennuie à mourir. Il n'y a peut-être qu'une scène choquante et encore. Et puis, la fin est ridicule et a déjà été vue des centaines de fois. Passez votre chemin.

Une mauvaise histoire et un mauvais scénario coulent sur ce drame mexicain qui commence par un homme qui marche dans une rue et s'arrête à une fenêtre pour regarder un mannequin. Il vomit du sang et meurt sur le trottoir. Une autopsie révèle qu'il a été empoisonné. Cette ouverture n'a pas grand chose à voir avec le reste du film. Une mère avec deux fils adolescents et une fille adolescente vivent dans un endroit rempli d'horloges qui sont apparemment là pour être réparées par le patriarche de cette étrange famille. Le père est bientôt hors jeu et la mère dit à sa progéniture qu'elle doit continuer le rituel. Cette activité consiste à enlever des étrangers et a les manger. Au lieu de se concentrer sur le sang et les tripes de l'histoire cannibale ce qui est étonnamment discret étant donné le sujet. We Are What We Are est un bon film de cannibale qui explore la dynamique familiale. Mais ici il s'agit principalement de personnages qui se disputent ou crient et s'engueulent entre eux. Si au moins un personnage de tout le film avait été sympathique l'histoire aurait pu être différente mais en l'état actuel des choses c'est une corvée...

Un film sur une famille cannibale, pourquoi pas après tout ? Hélas, malgré une idée de base originale, une réalisation correcte, des personnages ambigus et des scènes d'horreur sympa, le film est globalement mal traité, mal exploité et n'apporte aucune explication, laissant le spectateur sur sa faim. Si la tentative d'ancrer ce drame dans la réalité difficile du Mexique d'aujourd'hui avec sa pauvreté et ses flics ripoux est louable, elle est noyée dans cet imbroglio familial sans queue ni tête.
Quant à son Prix du jury ex-aequo au festival de Gérardmer 2011, c'est à se demander si les membres du jury voient le même film que nous....

Petit film inconnu qui gagne à être découvert. Il commence comme un drame un peu lent puis bascule dans l'horreur. Bémol: fin un peu rapide et prévisible.

Je viens de le voir en streaming, peut-être est-il mieux adapté à un petit écran intimiste.
J'ai trouvé le traitement assez intéressant, très particulier ; parfois déroutant.
Ne connaissant pas la vie au Mexique, je me suis demandé comment était-ce de plonger dans ce film quand on vit là-bas.
En tout cas j'ai vécu une autre réalité, à tous les niveaux.
C'est glauque, mais dans un sens qui est celui que l'on demande à une œuvre de fiction.
J'ai eu un doute à un moment, mais on se laisse happer.
Et effectivement on ne saisit pas tout, mais est-ce le propos ici ?
Un vrai "divertissement" dans le sens où il nous divertit du quotidien pendant juste le temps de le regarder.

Ce film est une belle réussite , je l'ai visionné à Cannes avec le casting complet assis dèrrière nous. Impossible de dormir .. et il n'y a pas de quoi.
Le film est dérangeant bien sur car il aborde le cannibalisme mais le réalisateur nous enmène plus loin et nous n'assistons pas seulement à la décomposition de la chair humaine mais de l'humain , l'humanité elle même , à la décomposition de la famille .
le film surprend , nous donne un rire nerveux , et nous sommes touchés par des acteurs de talent (mention spéciale à la mère et l'aîné de la famille). A voir , lachez le pop corn et préféré un bon steack saignant à la place !!!!