Un très vieux polar noir et cruel des années 40. "Le faucon maltais" est un excellent film policier. L'intrigue est fascinante, l'ambiance est très noire et envoûtante, beaucoup de zones d'ombres . Le jeu d'acteur est remarquable. Humphrey Bogart a toujours été un très grand acteur du vieux cinéma. Un rythme efficace. Cette réalisation a permit a John Huston de s'imposer dans le cinéma. car je rappelle que c'est sa première oeuvre. Et par la suite ce réalisateur a fait bon nombre de chef d'oeuvres ("African queen, le trésor de la sierra madre)". Ce film a révolté le polar Américain.
Première réalisation pour John Huston avec ce film noir doté d'un scénario béton et de l'interprétation du grand Bogart. Un classique du genre à consommer sans modération.
John Huston réalise ici son premier long-métrage et donnera sans doute l'un des plus grand rôle à Humphrey Bogart , qui s'infiltre dans la peau de Sam Spade un détective privé. Alors que son associé Miles Archer est tué , il ce retrouve suspecté et prit dans une spirale infernal. Un polar noir classique qui ne manque pas de panache , notamment par la présence d'Humphrey Bogart toujours aussi charismatique.
« Faut qu’on mette le paquet sur les dialogues »… « Faut qu’on tourne un maximum en intérieur »… « Faut qu’on fasse essentiellement des plans fixes »… Et voilà le triste travail de Huston : un film qui ressemble à un manga, avec son intrigue qui progresse lourdement au fur et à mesure des échanges entre les protagonistes filmés au plus près… Dans la 2e moitié, toutefois, quand Sam Spade (Bogart) se réveille après avoir été drogué, le spectateur lui aussi semble devoir sortir de sa léthargie. Sam passe à la salle de bains… Il se met de l’eau sur la figure… Il secoue un matelas… Il ouvre un journal. Quel rythme ! On retient son souffle ! Et puis le voilà dehors – oui, dehors !!! – devant un bateau en feu, avec des pompiers s’activant sur le quai. Le spectateur frôle l’apoplexie. Mais Huston le ramène gentiment à l’abri et le soigne à coups de scènes essentiellement dialoguées… La perfection du jeu des acteurs (quoi que celui de Bogart avec son débit de mitraillette nasillarde est des plus pénibles) ne vient pas sauver le choix funeste du réalisateur : le faucon huit mais ne s’envole jamais. Autant lire le roman de Dashiell Hammet…
Un film noir irresistible ! Dès le début, l'intrigue est prenante. Ensuite, de nombreux personnages, ajoutés aux mensonges et mystères nous embrouillent. Le film est par moment déconcertant car on ne s'y retrouve pas avec tous les détails et fausses histoires. Mais on prend plaisir à suivre une enquête à la fois passionnante, drôle (les retournements de situations et le personnage de Bogart est vraiment un phénomène !). Au final, ce film est rempli d'humour, de suspense et de retournements de situations. On passe un moment agréable en suivant ce détective qui ne cessera de changer de position .
John Huston emprunte au film noir son cynisme et au film d'aventures son rythme trépidant pour une aventure jubilatoire de Sam Spade, entouré par une galerie de personnages retors dont la cupidité n'a d'égale que leur excentricité. Des personnages jubilatoires, un Humphrey Bogart cynique, des trahisons et rebondissements en tout genre, une mise en scène soignée... Le Faucon maltais n'est pas pour rien devenu un grand classique du cinéma.
Film réalisé par le grand John Huston avec l'un des plus grands acteurs du 7e Art: Humphrey Bogart. Histoire policière fascinante avec très peu d'humours mais cela reste probablement l'un des meilleurs films de John Huston.
Une véritable référence. Le film est passionnant du début jusqu'à la fin grâce aux nombreux rebondissements de l'intrigue. De plus, Humphrey Bogart est parfait dans son rôle de détective privé tourmenté. C'est simple: Sam Spade a tout bonnement révolutionné le film noir et son cas fait encore référence 70 ans plus tard. Un must.
The Maltese Falcon est un très bon point de départ pour commencer à s'intéresser aux films noirs. J'ai trouvé que c'est un bon film. J'adore l'ambiance du long métrage, qui nous plonge très vite dans une atmosphère sombre et mystérieuse au sein d'une magnifique San Francisco. La mise en scène est bonne et il y a beaucoup de plans qui me sont restés en tête, comme cet homme sous un lampadaire au coin de la rue ou bien ce téléphone devant des rideaux volant au vent. Il y a tout ce qui fait un film noir : un détective solitaire, dur à cuire mais attachant, une femme en détresse, des gangsters menaçants, des cigarettes, etc... Tout cela m'a comblé et m'a fait passé un bon moment. Le scénario est particulièrement bien ficelé, grâce à des rebondissements qui dynamise le récit. En tant que bon film noir qui se respecte, le long métrage nous montre que tout le monde ; même notre détective ; a une part de noirceur au fond de lui : personne n'est pur. Les acteurs sont talentueux : que ça soit le charisme de Humphrey Bogard, le mélange de sournoiserie et de raffinement de Peter Lorre ou bien la carrure imposante ; et pourtant si noble ; de Sydney Greenstreet, tout se mélange parfaitement. Enfin, tout ce qui tourne autour de faucon maltais et de ses origines m'a énormément passionné. Et à l'instar de nos personnages, je me suis senti attiré par cet artefact mystérieux...