Avis : Goldfinger - Page 10

J'ai apprécié ! Un James Bond comme on peut l'espérer, avec un excellent Sean Connery. En me les regardant depuis le départ, je trouve que celui-ci est le meilleur des 3 premiers, que cela soit niveau suspens, intrigue, action et jeu d'acteur.
Et je constate qu'OSS 117 est vraiment inspiré plus que je ne le pensais de cet agent secret (quoiqu'"un peu" plus exagéré)...

Finalement je n'aurais attendu que quelques heures avant d'enchainer sur Goldfinger ! Que voulez-vous, trop pris par cette entreprise. Sean Connery se livre à nouveau à une farandole qu'il maitrise aisément. Deux ou trois de ses meilleurs vannes se trouvent bien dans Goldfinger. Il porte toujours aussi bien le costume.

Une fois encore, comme pour son prédécesseur, j'ai été drôlement séduit par sa première moitié. Son pré-générique est d'ailleurs un modèle du genre, l'intro qui suit avec cette partie de carte truqué rivalise niveau pitrerie. La légèreté du début est vraiment enivrante, la partie de Golf ou bien cette course poursuite en Aston Martin truffé d'armes redoutables ( rires ) sont vraiment des atouts qui pèse au moment d'écrire cette critique. Car oui sa se gâte passé un certain temps. Pussy Galore n'y est pas pour rien. Si cette dernière n'est pas ridiculisé comme Tatiana dans le film qui précède ce dernier elle est elle aussi victime du machisme ambiant. Cette " bagarre " dans l'étable est quand même très malaisante ! Son coté un peu plus nuancé et sa place dans la hiérarchie de son Boss sont un peu anecdotique tant tout est ramené à son origine de départ, faire la belle et succombé. James Bond le goujat reste très amusant mais devient limite des fois ... Non vraiment, difficile de passé outre !

Sur le scénario Goldfinger se rapproche un peu plus du tout premier film, moins chaloupé et plus direct néanmoins sont format et son approche bien plus élaboré se rattache cette fois au second. Bons Baisers de Russie avait comme qui dirais-je " passer un cap " tandis que cette suite ressort un peu l'attirail et répète ses gammes. Moins audacieux, y compris dans la mise en scène très spectaculaire mais en net perte sur ses idées novatrices.

Je vais attendre quelques jours cette fois pour continuer avec Opération Tonnerre. Le choix est plus sur.

Je continue mon petit tour d’horizon des classiques de James Bond après avoir apprécié la première excursion exotique dans l’île du Dr No. Goldfinger a sa réputation et arrive souvent en tête des aventures préférées des amateurs de 007. Pour ma part, je suis vraiment partagé car j’ai vraiment apprécié certains points mais d’autres m’ont fait tiqué. Je pense notamment à cette mise en scène un peu molle qui ne rend pas tellement service à l’action. Ça manque d’idées, de nerfs et finalement ça reste très fonctionnel. Après ça n’empêche pas le film d’être très divertissant mais je dirais que c’est davantage dû aux personnages et à l’humour plus qu’aux tournures du scénario et à la réalisation. On retrouve un Bond encore plus décomplexé que dans le premier film, à la répartie cinglante et aux punchlines irrésistibles. Connery confère encore plus de relief au caractère du personnage grâce à son expressivité et son petit sourire de gentleman arrogant. Puis c’est un homme qui donne des fessées à sa masseuse tel un übermensch alors forcément ça le rend encore plus cool !

Mais le mieux reste encore son ennemi. Le docteur No était un poil caricatural et surjoué mais Goldfinger est juste très bien. Un être aussi machiavélique qu’intelligent, une adversité redoutable à l’image de son sbire massif et inquiétant. C’est dommage que les scènes manquent parfois de liant et d’intensité car les ingrédients pour faire un excellent James Bond étaient bien présents. Je ne peux m’empêcher de penser que le film s’appuie trop sur son humour sans mettre davantage son intrigue en valeur derrière, faute d’une mise en scène inspirée. Et c’est dommage car vu le défilé de gadgets de folie, il y avait moyen de faire quelque chose d’assez démentiel. Ça reste tout de même un film plutôt agréable et un divertissement de bonne facture. J’en attendais toutefois un petit peu plus.

J'ai vu un film... où James Bond prend toute son envergure et délivre le message du mâle au charme ravageur. On le suit dans ses aventures d'agent secret qui sauve le monde en faisant chavirer les coeurs... La musique accompagne ses aventures et le méchant est vraiment charismatique. Les gadgets sont innovants et vraiment intéressants car ils contribuent à donner du piment à cette aventure. Même si le film a quand même pas mal vieilli, et que l'action n'est pas toujours au top, on est pris par l'ambiance et par le charme vénéneux des filles en or, par Gert Fröbe tout en méchanceté, son bras droit silencieux, mais tellement présent, et par la qualité d'un scénario efficace...

Goldfinger est très bon, tant pour sa musique que pour son scénario. Cette "bonne génération de James Bond" n'a pas pris une ride et les thématiques sont toujours aussi actuelles. Le côté esthétique du film est indéniable, tout comme certaines scènes et objets faisant désormais parti de la légende. 4,5/5

Troisième opus de la série et celui qui ? couplé avec l’excellent « Opération tonnerre » (film suivant), va ancrer définitivement les éléments majeurs donnant son style à la série. Et c’est bien Sean Connery qui donnera ses lettres de noblesse à James Bond. Dès un prologue mémorable, a star is born, Bond sera un dandy capable de faire exploser un complexe industriel en toute discrétion sans perdre son sang-froid et son standing, un homme à femmes misogyne, un professionnel inventif ne perdant jamais son flegme et son humour. Moore composera un autre Bond qui lui fort heureusement ne sera pas la référence. On peut déplorer le côté trop misogyne basique du personnage qui s’arrondira avec le temps.
Le scénario n’est pas génialissime ; et sans la malice d’Hamilton alliée à l’inventivité de Connery, ce film aurait pu donner une soupe type époque Moore. Comme quoi, çà ne se joue pas à grand-chose un succès. Et dans ces pas grands choses qui font beaucoup : un méchant mégalomane tordu et prétentieux, une chanson qui reste parmi les meilleurs de la franchise, une relation Bond/Goldfinger intéressante, et quelques scènes mythiques dont Jill Masterson couverte d’or ou la course poursuite dans l’usine.
James Bond est bien lancé et confirmera les attentes dès le suivant avant de s’enliser durant de trop nombreux films médiocres par la suite.
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Avant Skyfall, tout était simple : le meilleur James Bond, c’était Goldfinger. Des gadgets en veux-tu en voilà, une Aston DB5 unique et des personnages hauts en couleur, d’M à Q en passant par le monstre éponyme, une sorte de banquier teuton infâme et cynique, qu’on imagine pervertir les écolières dans les salles de classe vides. Et puis surtout, bien-sûr, 007, agent dandy bagarreur au service de Sa Majesté, odieux de racisme et de misogynie, qui promène partout son flegme et son assurance, en déversant tout autour punchs et punchlines un ti’punch en main. Dans son smoking, Sean Connery irradie comme jamais l’œuvre d’Ian Fleming. Il est beau, il est droit, il est fort et il est ignoble. Clairement, c’est cet opus qui lance la légende, qui lui fixe ses codes et en devient la référence. A tel point qu’on s’étonne de n’avoir plus vu Guy Hamilton faire grand-chose ensuite, sinon quelques nouveaux tomes bien en peine d’égaler le maître. Mais il n’est pas forcément facile de maintenir la recette parfaite, quand à chaque fois on ressert le même cocktail.

Considerer comme le meilleur épisode de la saga, on a tous, en effet, dans celui-ci. Les filles, Laston Martin Db5, les scènes d'action, le méchant le plus réputé avec son colosse asiatique et son chapeau melon. Des scènes d'anthologie extrême, le personnage de Q, les gadgets don't le plus célèbre et le plus utile, la Db5. Le chanteuse qui chante Goldfinger, on l'a tous en tête, également. La fille en or, aussi, allongé sur le lit. Le scénario est plus que malin, tiré du roman de Ian Fleming, et la première réalisation de Guy Hamilton ! Le bijoux de la saga des James Bond, c'est celui là et un autre, outre de retrouver Sean Connery, qui nous fit découvrir ce personnage emblématique, des années plus tôt. Là, on s'appuie juste sur l'aspect général de l'épisode, qu'aucun autre, ne trouvera où fugassement, le même niveau d'excellence !

Dans cet épisode, James Bond (Sean Connery) est face à Auric Goldfinger (Gert Frobe) qui dispose d’une grande quantité d’or et a mis en place un plan qui pourrait avoir des impacts importants pour l’économie mondiale.
On retrouve ici l’humour qu’on avait un peu perdu dans le précédent film, c’est un point très positif. Il y a également une tension et un suspens tout le long jusqu’à la fin.
Les “méchants” sont charismatiques entre Goldfinger (machiavélique et sans pitié) et son homme de main à la force physique incroyable, et très habile au maniement du chapeau tranchant.
Les scènes d’action sont réussies, que ce soit la course poursuite en voiture (Aston Martin avec tous ses gadgets) ou encore l’affrontement final.
Le principe de la femme en or est très esthétique (dommage qu’il ne soit pas plus utilisé d’ailleurs).
Petit regret : le dénouement un peu facile, et sans beaucoup d’explications sur le revirement de situation.

Pour cette troisième mission, l’agent 007 (fidèlement incarné par Sean Connery) laisse de côté son combat contre l’organisation criminelle du Spectre et est envoyé démêler les actions bancaires et les projets mystérieux d’Auric Goldfinger, un homme fasciné par l’or et entretenant des relations douteuses. Terence Young passe le relais à Guy Hamilton (qui reviendrais par 4 fois à l’univers de James Bond) côté réalisation, mais on ne peut pas dire que le changement soit flagrant tant leurs styles est proche. Le scénario s’inscrit en marge des deux précédents épisodes et préfère faire évoluer l’agent secret de sa Majesté auprès d’un criminel d’une autre sorte. Fort Knox, tel est le point culminant de ce film, Goldfinger (Gert Fröbe très bon) décide d’attaquer l’emplacement le plus sécurisé au monde pour y dérober tout l’or qui y est entreposé, ce qui signerait la fin pure et simple des Etats-Unis. Si l’idée était alléchante sur le papier la mise en scène de cette séquence et surtout le piège mis en place par Bond se révèlent beaucoup moins jouissif que prévu. "Goldfinger" est un James Bond plus porté sur l’action que sur l’espionnage mais il reste malgré tout un bon divertissement.

Film culte, l’un des meilleurs James Bond. Avec plus d’actions, cascades, course poursuite avec l’Aston Martin DB5 et le final avec Fort Knox avec la bombe à retardement avec le chiffre légendaire, tout simplement excellent. Sean Connery assure de nouveau dans le rôle de James Bond face à lui de très bons méchants comme Gert Frobe dans le rôle de Goldfinger et Harold Sakata dans le rôle d’Oddjob, avec son célèbre chapeau.

Goldfinger est le troisième opus de la saga James Bond, faisant suite à James Bond 007 contre Dr No et Bons Baisers de Russie, tous deux très moyens. Etant actuellement l'épisode le mieux noté sur Allociné, d'ailleurs présent dans le top 200 du site, celui-ci change de cap : malgré que ce ne soit toujours pas un bon film, il n'est plus mauvais. Le bad guy est d'ailleurs plus intéressant, les bourdes moins nombreuses (mais toujours aussi flagrantes) et l'intrigue mieux construite. Avant de visionner prochainement Opération Tonnerre, cet opus marque décidément un cap, celui d'obtenir la moyenne.

Plus d'action, un scénario sympa, plus d'humour, un méchant plus présent que dans les précédents opus et aussi plus inquiétant. Et puis, Sean Connery quoi: c'est toujours la très grande classe.

Sean Connery est le premier à endosser le costume tailleur 3 pièces d’agent secret au service de sa majesté du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord. Un scénario efficace, l’intrigue en or potable et des gadgets précieux, rien à dire pour l’acteur au rôle qui lui va comme un gant, la belle vie pour ces aventures périlleuses top secrets, le bel étalon, les femmes et l’alcool. L’infiltration remplie bien sa mission sans éclat de génie, le chapeau tranchant volant, une idée de magicien, je n’ai jamais été fan.

Le James Bond qui reste en mémoire par de nombreuses scènes devenues cultes comme la femme couverte d'or, le lanceur de chapeau, la partie de golf, la découpe au laser....
Mais pour moi, le changement de réalisateur se fait un peu sentir et j'ai plus l'impression de voir une production à l'américaine style Les 12 Salopards avec un esprit très ricain qui pour moi abaisse un peu le style so british de Bons baisers.. par ex.
Cependant, cela reste un bon film, avec un Sean Connery excellent dès la première scène (reprise dans True Lies) qui trouve une Honnor Blackman (Chapeau Melon...première époque!) face à lui des plus excitante car rarement une femme n'a été autant son égale!!
Dommage donc que l'armée américaine débarque dans ce film qui aurait pu être à mon goût excellent mais qui ne fini que BON! lol