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    Un, deux, trois
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    3,8
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    39 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2010
    En 1961,Billy Wilder réalisait à Berlin une farce monumentale épinglant rudement le capitalisme et le communisme,renvoyant dos à dos les protagonistes de la guerre froide,l'année même où fut construit le mur de Berlin.Osé!Incompris à l'époque,mais largement ré-évalué depuis,"Un,deux,trois" permet à l'inénarrable James Cagney d'utiliser sa cadence infernale dans la peau du patron de la firme Coca-Cola,essayant par tous les moyens d'obtenir de l'avançement,jonglant entre des Russes facilement corruptibles,son supérieur traditionnaliste et sa fille aventureuse,sa secrétaire à la cuisse légère,et un communiste du parti enteté.Un débit de paroles très élevé pour un film qui tourne rapidement au vaudeville.Plus le bouchon est poussé loin,plus Wilder aime!Les gags sont tous géniaux,notamment cette voiture russe tombant en miettes en pleine poursuite,le bras droit ex-SS qui claque constamment des talons,ou les ballons avec l'inscription "Ruskofs go home"!Les Américains sont arrivistes et cupides.Les Russes idiots et lubriques.Tout se vend et tout s'achète.Pas de place pour les sentiments,juste de l'énergie à revendre pour parvenir à ses fins et duper son assistance.Le burlesque est un état d'esprit que cette comédie survitaminée se fait un devoir de respecter.
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Billy Wilder fait s'entrechoquer deux mondes,le capitalisme et le communisme. Dans une comédie écrite avec une parfaite précision,dont le rythme soutenu ne laisse pas un instant de répit à son spectateur. La critique des deux univers pique avec précision les travers de ces deux sociétés. La mise en scène et l'image sont également très bonnes,donc impossible de ne pas apprécier ce film qui est une pure comédie loin d’être dénuée de fond.
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2015
    Il y a des films qui sont lents (qui prennent leur temps comme on dit) et bien celui-là, c'est un bolide, le rythme est effréné, et ça ne s'arrête jamais à ce point que dans la toute dernière partie on aimerait souffler un peu. Remarquablement réalisé, on a dit que le film renvoyait dos à dos communisme et capitalisme, c'est inexact, si les valeurs américaines sont gentiment chahutées, la satire du communisme est autrement plus féroce et celle des allemands mal dénazifiés n'est pas mal non plus. La distribution est au top, tout le monde est bon, même si James Cagney nous fais une prestation d'exception. On remarquera le rôle particulièrement déjanté et torride de Liselotte Pulver (la scène du faux strip-tease est anthologique) Une excellente comédie malgré une fin qui n'évite ni une certaine lourdeur ni une certaine facilité.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    61 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    One, Two, Three est tiré d’une pièce de théâtre et, comme souvent dans ce cas de figure, cela se ressent (négativement) tant au niveau de la mise-en-scène que des acteurs qui cabotinent affreusement de bout en bout, James Cagney en tête. Pour ce qui est du scénario même, l'idée d'opposer communisme et capitalisme semblait avoir du potentiel mais l'intrigue sur laquelle le film s'appuie n'est pas convaincante, on s'ennuie rapidement en on n'attend qu'une chose, c'est que cela se termine. Surtout, l'aspect frénétique du film à tous les niveaux (dialogues, action, mise-en-scène) fait qu'on ressort du visionnage complètement lessivé, presque énervé, ce qui est quand même un comble quand on connait la légèreté qui caractérise One, Two, Three.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Sur le papier, l'idée de rire du communisme, tout en se moquant du capitalisme forcené des Américains, via leur impérialisme économique (dont Coca-Cola est le symbole), est alléchante. Avec Billy Wilder aux commandes, on s'en réjouit à l'avance. Malheureusement, le cinéaste a oublié sa subtilité aux vestiaires. Un, deux, trois est une comédie un peu hystérique, caricaturale et soûlante. Avec un James Cagney qui surjoue à fond.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2013
    Le film est ce qu'il est, c'est-à-dire un chef-d'œuvre de satire, mais il faut déplorer que le distributeur de cette ressortie ait engagé un illettré pour écrire les sous-titres français, car on n’a jamais vu autant de fautes dans les textes : d’orthographe, de grammaire, de construction, de traduction. Un comte devient un « conte », l’acteur Sal Mineo (partenaire de James Dean et de Natalie Wood dans « La fureur de vivre ») est rebaptisé « Sal Minée » (sic), il y est question d’une « épidémie à Laos » comme si ce pays était une ville, et le communiste joué par Horst Buchholz possède sa « carte d’adhérence au Parti » (re-sic). J'en passe des dizaines du même tonneau, et on n’a jamais vu un amateurisme aussi poussé.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2013
    A travers l'histoire d'un gérant d'une entreprise de Coca-Cola à Berlin en pleine Guerre Froide qui doit tout faire pour que son patron ne s'aperçoive pas que sa fille venue en vacances a épousé un communiste, Billy Wilder brosse un portrait au vitriol des deux partis de chaque côté du Mur. En se moquant ouvertement des communistes qui détestent tous ce qui fait la société et qui font aveuglément confiance à l’État et en tournant en dérision la capacité des capitalistes à modeler à leur image tout ce qu'ils touchent, le film se révèle très drôle et ne manque certainement pas de rythme même s'il tourne un peu en rond vers la fin alors que les choses s'accélèrent. Mais Billy Wilder sait s'y prendre pour ne jamais nous ennuyer et apporter trouvailles sur trouvailles quitte à ce qu'elles soient gratuites pour notre plus grand plaisir. Et malgré sa mauvaise entente avec James Cagney sur le tournage, l'acteur est excellent et ultra-dynamique dans un rôle qui lui va à ravir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2018
    Billy Wilder signe un film d'une incroyable vitalité avec dans le rôle principal un James Gagney en grande forme, débitant des énoncés stratégiques à une vitesse folle, parfois même étouffante lors du dernier tiers. Très vite débordé par les événements, MacNamara doit dans un même temps sauver son couple, contenter sa secrétaire qui est aussi sa maîtresse et surveiller la fille de son patron qui, à peine arrivée dans la capitale allemande, s'est déjà mariée à un jeune homme de Berlin-Est, une occasion pour Wilder de se livrer à une critique à la fois acerbe et joyeuse des clichés relatifs au capitalisme (le culte de la consommation, les inégalités sociales) et au communisme (complaisance dans la pauvreté). Film déjanté qui concilie une mise en scène dynamique à des dialogues ciselés et à des personnages hauts en couleurs, "One, Two, Three" procure un plaisir immense, une habitude en ce qui concerne les comédies de Wilder.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2010
    Le choix de "La Danse des sabres" de Khatchaturian comme musique est certainement le meilleur qui pouvait être fait pour cette délicieuse comédie. Car si elle débute doucement, c'est à dire à 100 à l'heure, elle continue à un rythme qui ne laisse pas un seul instant le spectateur souffler, c'est à dire cette fois à 200 à l'heure. C'est surement un des films les plus réussis de Billy Wilder au niveau du rythme. Mais le scénario est d'une flamboyance et d'une précision bien dans la veine du meilleur des scènaristes Billy Wilder et I.A.L Diamond. Ici si les communistes ne sont pas épargnés, car montrés comme trop facilement corruptibles, les capitalistes, montrés comme servile et cupide , ne le sont pas non plus. Et les excès caricaturaux nombreux dans le film au lieu de le desservir lui ajoute au contraire un charme supplémentaire. Horst Buchholz est vraiment excellent dans le rôle d'un farouche communiste comme l'est Pamela Tiffin dans celui d'une fille très dévergondée, on n'oubliera pas non plus le superbe début de striptease de la très sexy Liselotte Pulver dans sa robe à pois, les seconds rôles sont vraiment brillants et James Cagney, débit à la mitrallette, au meilleur de sa forme est tout simplement parfait. En bref, une brillante comédie aussi drôle qu'intelligente qui vous fera passer plus qu'un très bon moment.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2013
    Chouette, encore une reprise d'une grande comédie de Billy Wilder, drôle, intelligente, grinçante et irrévérencieuse. James Cagney, plus connu pour ses polars que pour des comédies, y est parfait.
    Delwinn
    Delwinn

    28 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2013
    Une comédie excellente ! Les acteurs sont vraiment en forme, leurs répliques et les rebondissements s'enchaînent à une vitesse phénoménale. Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est le fait qu'on se moque grandement de l'URSS (le film a été tourné en pleine Guerre Froide) et des communistes qui subissent un "lavage de cerveau", mais aussi des Américains capitalistes qui corrompent et ne pensent qu'à l'argent et leur promotion. On a également une vision de l'Allemagne qui se reconstruit après avoir été sous le régime Nazi, ce qui propose un angle historique pour un spectateur d'aujourd'hui. Bref, ce n'est pas un film de propagande qui va dans un seul sens et reste enfermé dans une logique anti-communiste. Les caricatures et l'extravagance, qu'elles soient d'un côté ou de l'autre, font éclater de rire. Un, deux, trois a un titre vraiment pas engageant, mais est un film extrêmement divertissant que je qualifierais de très grande réussite.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2014
    A travers l'histoire de ce représentant de la firme coca-cola, travaillant à Berlin-Ouest et rêvant de conquérir le marché de l'est et dont la fille de son patron va venir contrarier ses plans en venant en Allemagne et s’éprendre d'un jeune communiste, Billy Wilder nous dresse un savoureux portrait des mentalités et comportements des deux côtés du rideau de fer. Sur un rythme effréné avec des gags qui fusent à 100 km/h, il nous montre des capitalistes cupides et des communistes corruptibles capable d'oublier leurs idéaux à la moindre opportunité. La galerie de personnages présenté est assez savoureuse, que ce soit la fille cruche du grand patron ou bien évidemment ce représentant prêt-à-tout et sans grande morale interprété avec brio par un James Cagney qui crève l'écran. La mise en scène est efficace, la musique entrainante et la photographie en noir et blanc assez belle. Ce n'est pas le meilleur film de Wilder, mais c'est virulent, intelligent, brillant, parfois marrant et jamais ennuyant, pourquoi s'en priver ?
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2019
    1961 : président de la division Berlin de Coca-Cola, C.R. MacNamara souffre de n’avoir à couvrir que la moitié d’une ville, alors que son ambition n’est rien moins que d’être nommé à Londres dans le poste de responsable de la compagnie pour l’Europe entière. Dans un premier temps, il espère profiter de la proximité géographique avec Berlin Est et les délégations commerciales soviétiques qui s’y trouvent, pour être celui par qui les marchés de l’Europe de l’est vont s’ouvrir à Coca-Cola. Aucun doute pour lui : une telle réussite le propulserait à coup sûr dans le fauteuil dont il rêve. C’est alors que se présente à lui une opportunité qui, si tout se passe bien, pourrait donner un résultat positif encore plus rapide : le grand patron de Coca-Cola a envoyé en Europe Scarlett, sa fille chérie âgée de 17 ans, afin de calmer, espère-t-il, sa frénésie en matière de séduction et il demande à MacNamara de la chaperonner durant son séjour à Berlin. Une Scarlett qui cache bien son jeu, d’où un optimisme qui ne cesse de croitre ches MacNamara. Jusqu’au moment où … Vous pensez bien qu’avec Billy Wilder aux manettes tout pouvait arriver ! Eh bien, en effet, tout arrive. Et cela donne une comédie trépidante et très piquante, emmenée par un James Cagney jouant sa partition sur un rythme infernal
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2020
    Quand il entreprend le tournage de « Un, deux, trois », Billy Wilder est au sommet de sa carrière hollywoodienne entamée presque vingt ans plus tôt et sa filmographie riche de 17 films est jalonnée de quelques chefs d’œuvre survolant tous les genres ( « Assurance sur la mort » en 1944, « Le Poison » en 1946 , « Sunset Boulevard » en 1950, « Le gouffre aux chimères » en 1951, « Certains l’aiment chaud » en 1959 et « La garçonnière » en 1960 »). Il a déjà été nommé six fois à l’Oscar du meilleur réalisateur et par deux fois décroché la précieuse statuette. Avec « La garçonnière » il a remporté un triomphe, son film avec Jack Lemmon ayant obtenu cinq oscars . Sa collaboration avec IAL Diamond pour l’écriture des scénarios de ses films entamée avec « Certains l’aiment chaud » est axée sur la production de comédies. Elle se poursuit donc avec cette pochade complétement délirante, basée essentiellement sur les absurdités de la Guerre Froide qui bat son plein depuis la fin du dernier conflit mondial. La chasse aux sorcières à laquelle Wilder a refusé de prêter son concours malgré un anticommunisme affiché n’est pas la moindre des folies générées par l’affrontement des deux blocs. Pendant le tournage du film dont l’action se déroule à Berlin, des barbelés sont érigés, préfigurant la construction du « mur de la honte ». Wilder et Diamond se saisissent d’une pièce de l’auteur hongrois Ferenc Molnar parue en 1929 (« Eggy, kettö, hàrom ») en l’actualisant et en la remaniant quelque peu afin d’y placer les nombreux gags et péripéties qui en feront tout le sel. Tout sera bon pour tourner en dérision, souvent par l’absurde, ce qui sépare communisme et capitalisme tout en rappelant que les individus même endoctrinés sont capables quand les circonstances, leurs intérêts ou leurs sens l’exigent de s’affranchir des dogmes et règles imposées. Billy Wilder usera sans vergogne du procédé plaçant sa comédie sous le patronage tout à la fois de l’humour nonsensique des frères Marx et du rythme endiablé de la « screwball comedy » des années 1940. Le rythme justement est donné dès l’entame avec l’exposition du contexte et la présentation du personnage principal. C.R MacNamara (James Cagney) est le représentant à Berlin de la firme Coca-Cola, symbole par excellence du colonialisme économique qui ne connaît pas de frontières. Cherchant à relancer sa carrière et en quête d’un poste prestigieux à Londres, MacNamara œuvre seul en terre étrangère à la tête d’un personnel germanique n’ayant rien perdu des réflexes martiaux qui seize ans plus tôt ont conduit la ville de Berlin autrefois capitale culturelle de l’Europe à être coupée en deux. Avec le sens du détail qui le caractérise, le réalisateur d’origine autrichienne donne immédiatement le ton de ce qui va suivre. Une succession de gags délirants avec pour chef d’orchestre un James Gagney tout juste soixantenaire, ravi de revenir au premier plan et qui va ne va pas louper l’occasion de montrer qu’il est encore en pleine forme. C’est en effet lui qui tient le film sur ses épaules. On dit qu’il ne s’est pas entendu avec Billy Wilder. Pas étonnant quand on connaît le caractère des deux hommes et surtout la performance qui était demandée à l’acteur. L’intrigue prend corps quand la fille du patron de MacNamara interprétée par Pamela Tiffin, spoiler: débarque à Berlin pour des vacances prolongées qui ne seront pas de tout repos pour celui-ci quand il apprendra que la jeune écervelée, après s’être amourachée d’un jeune communiste enragé (Horst Buschholz) est désormais mariée et enceinte. Cerise sur le gâteau, le grand chef décide de venir sur place rendre visite à sa progéniture. La promotion de MacNamara a dès lors du plomb dans l’aile
    . Du nanan pour un Billy Wilder qui se saisit de tout ce qui passe à sa portée pour développer ses gags, fournir un bon mot ou lancer un clin d’œil au passé d’Hollywood. Gagney aura ainsi le droit de se saisir prestement d’un pamplemousse pour rappeler que dans ses mains, le fruit juteux pouvait être redoutable en 1931, quand sous la direction de William A Wellman (« L’ennemi public »), il le propulsait en direction de Jean Harlow, sa ravissante fiancée. Il faut certes avoir son attention solidement mobilisée pour louper le moins possible du flot continu qui se déverse mais la cohérence dont font preuve Wilder et Diamond dans leur agencement facilite grandement les choses. Assurément, aucun autre que Wilder à ce moment de sa carrière pouvait réussir une telle prouesse. Le casting a beau être un peu faible avec Horst Buchholz et Pamela Tiffin particulièrement fades, le rythme et l’architecture du scénario emportent tout sur leur passage. On soulignera en dehors de James Cagney incroyable, les performances roboratives de Liselotte Pulver et de Hanns Lothar tous les deux impayables en archétypes germains. Malheureusement, le film n’aura pas le succès escompté, contribuant à la progressive perte d’influence de Billy Wilder à Hollywood. Quant à James Cagney que l’on aurait pu croire relancé par sa performance, il ne réapparaîtra devant une caméra qu’en 1981 pour « Ragtime » de Milos Forman.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Toujours bien avisé, Billy Wilder a compris que le meilleur moyen de signer une comédie mettant en porte-à-faux les mentalités capitalistes et communistes était d’aller la tourner dans l’Allemagne coupée en deux. Grand bien lui a pris car le Mur de Berlin fut achevé juste après ce film. Avec un James Cagney au débit explosif (un bon choix de casting malgré la mésentente entre l’acteur et le réalisateur), le rythme hystérique avec lesquels s’enchainent les gags de ce vaudeville ne baisse jamais. Même si l’intrigue donne par moments l’impression de s’égarer, en particulier lors des chassés croisés de part et d’autres de la frontière, la façon dont se directeur local de Coca-Cola (symbole évident de l’impérialisme commercial américain) tente de cacher à son patron la relation de sa fille ingénue avec un militant communiste réussit parfaitement à opposer les deux camps de cette guerre froide sur un ton léger. Les personnages secondaires sont également irrésistibles, de la secrétaire frivole à l’employé allemand cachant son passé de SS. Ce défi osé de mêler farce burlesque et satire politique ne fut pas apprécié à l’époque mais réhabilité plus tard pour s’inscrire parmi les grandes réussites comiques de Wilder.
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