Dès les premières minutes, je me disais : comment c'est chiant !! Après 10 minutes venait s'ajouter l'agacement . 15 min. : tout était décrypté depuis longtemps et j'étais bien obligé d'admettre que les crises morales et existentielles (quoique , rien ne peux vraiment faire douter les cons) de la bourgeoisie américaine commençaient vraiment à me courir grave . Moi , je voulais juste voir les deux plus belles actrices des années 90 , mais revoir Winona comme tout juste sortie de cure et sous béta-bloquant anonner des phrases indigentes n'a fait qu'alimenter mon exaspération . Il va encore falloir que je vois pour la quinzième fois "Splendor in the grass" pour me remettre de cette connerie bourgeoise qui comme dans la vraie vie, n'est ni drôle ni triste , juste terriblement chiante !
Un réalisateur qui se perd déjà depuis des années, pourtant aidé par un bon casting se fourvoie dans une comédie poussive et sans panache. Hésitant constamment entre l'humour à la Judd Appatow et la com sentimentale de base le film ne décolle jamais réellement. Pour l'humour ça reste décevant car les gags ne vont jamais assez loin tandis que le coté romance est une banalité déjà vu. Au final le film survole grâce aux charmes des acteurs, surtout à Channing Tatum et aux actrices qui ont des rôles mieux écrits. La mise en scène de Ron Howard (du très bon comme du pire) se met en place sans relief qui ajoute au manque de rythme. Un comédie peu originale donc qu'on oubliera vite.
J'avoue ne pas du tout comprendre la collaboration entre Vince Vaughn, habitué à la recette comique, et Ron Howard, réalisateur de gros films tels "Apollo 13", "DaVinc Code" ou encore "Le Grinch", et qui semble avoir réalisé celui-ci par dépit, ou le couteau sous la gorge car c'est bien en dessous dans sa filmographie. L'histoire fait penser à un bon vieux vaudeville avec le mec qui découvre par hasard que la femme de son meilleur ami le trompe. Ceci l’entraîne dans une phase délicate de réflexion : faut-il dire la vérité même quand elle nous regarde pas directement et qu'elle peut nuire à une amitié? Bref, c'est pas très compliqué à comprendre et le scénario étale une série de quiproquos plus ou moins hilarants et se perd dans des dialogues incohérents, sans intérêts et illogiques face à l'action représentée, ce qui fait qu'il y a de bonnes longueurs bancales et çà nuit au rythme dynamique du film. Cependant, le casting est épicé et c'est globalement pour çà que j'ai voulu le voir. Vince Vaughn en fait toujours trop bien qu'il se retrouve dans une situation délicate dans le film donc çà lui sert dans son ambiguïté. Kévin James et Jennifer Connelly sont des personnages indispensables mais meublent l'action et les relations car l'essentiel est porté par Winona Ryder et Channing Tatum, qui donnent une bonne bouffée d'air frais au film. Ryder joue la dépravée pommée tandis que Tatum joue le gros caïd émotif. Le propos du film est sérieux mais est ironisé par l'incertitude de Vaughn, les mensonges qui émanent de tous les côtés et les gros yeux de Ryder qui sont agréables à retrouver depuis le temps (on a juste eu temps de la voir dans "Black Swan"!). La version française est également à éviter. Un peu long, pas toujours très drôle mais quelques scènes pimentées par la vivacité d'un trio étonnant.
Une bonne comédie très sympa et soignée. Un peu long cependant au cours de la deuxième partie du film car on attend que la vérité explose et celle-ci met du temps à arriver.
Une bonne comédie avec un Ron howard qui se met petit à petit à la comédie un peu drolesque et, ça passe convenablement, grâce à un vince vaugh convaincant.
Hormis deux ou trois situations hilarantes et la présence de l'infatigable Vince Vaughn, Le Dilemme s'inscrit malheureusement dans la grande lignée des comédies indigestes sentant bons le réchauffé.
Ron Howard fut longtemps un spécialiste de la comédie. Après le calamiteux GRINCH, il abandonna le genre pour des films plus sérieux dont le remarquable « Un homme d’exception ». Onze ans et sept films plus tard, le voici de retour, mais cette fois dans la comédie de boulevard romantico-psychologique. Un peu riche pensez vous ? En fait pas du tout. L’idée de mélanger les deux styles de comédies était bonne, malheureusement le volet psychologique est un désastre. De clichés en leçon de morale de prisunic, le discours casse sans cesse le rythme et empêche tout effet propulseur quand les gags apparaissent. Si bien qu’à part le doigt d’honneur de Channing Tatum dans l’appareil photo de Vince Vaughn, je ne me souviens pas d’avoir rit. Une fois de plus, Howard, par manque de courage, n’a pas choisit entre une parodie de drame psychologique et le vaudeville. En général s’il y a une chose que déteste le spectateur c’est de se retrouver à visionner le milieu du guet, surtout pendant une heure cinquante. De ce film bavard, bruyant et lassant, reste pourtant une mise en place excellente et des personnages secondaires assez barrés (Channing Tatum et Queen Latifah). Et il y a Jennifer Connelly, dans son seul navet à ma connaissance. Pour ses fans uniquement (la deuxième étoile c’est pour elle).