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    Viol en premiere page
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 747 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    Une rèplique pourrait à elle seule rèsumer ce film de Marco Bellocchio: "La police rèprime, le juge condamne, la presse dirige l'opinion! Chacun au fond fait son devoir! Ce sont les ouvriers qui ne jouent pas le jeu! ils ne travaillent pas assez, s'en fichent et son exigeants! Et nous ne pouvons èlever le niveau de production! En face de ce problème, qu'importe l'innocence ou la culpabilitè d'un Mario Boni..." C'est en 1972 que Bellocchio tourne "Viol en première page". A l'origine, le film devait être rèalisè par l'auteur de son scènario: Sergio Donati! La maladie de ce dernier permit à Bellocchio de le remplacer! Le rôle principal est interprètè ici par le remarquable (comme souvent) Gian Maria Volontè, alors le comèdien par excellence du cinèma politique italien! Une dènonciation rageuse (ça hurle souvent!) et èdifiante des collusions entre mèdias et monde politique...
    AMCHI
    AMCHI

    4 933 abonnés 5 933 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2010
    A une époque les Italiens étaient très fort dans ces films politiques sensés interrogés le spectateur, il faut dire que la période des années 70 étaient propices à la chose et Viol en première page fait partie du genre. Sans être le plus réussi ce film est bien mené, l'intrigue prenante et Gian Maria Volonte toujours excellent dans la peau d'un rédacteur en chef d'un journal populaire manipulant l'opinion publique sans vergogne.
    Julien D
    Julien D

    1 088 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2014
    Après les noyaux familiaux traditionnels dans Les poings contre les murs ou encore l’influence de l’église dans Au nom du père, Marco Bellocchio, le plus enragé des réalisateurs de la grande époque du cinéma politique italien des années 70 profite d’un scénario de Sergio Donati (le principal auteur du western spaghetti qui a signé la trame des plus grands films de Sergio Leone) pour s’attaquer tout aussi frontalement au pouvoir médiatique. L’intrigue atour d’un journaliste, idéaliste mais un peu naïf, découvrant que son journal est à la solde du parti démocrate-chrétien pour faire accuser un militant communiste innocent, et à travers lui son parti, d’un crime sordide est une magnifique dénonciation de l’influence que peut avoir la presse sur l’opinion publique. A la tête de ce complot politico-médiatique, le rédacteur en chef de ce journal de droite est incarné par un Gian Maria Volonte qui se montre une nouvelle fois exceptionnel dans un rôle de patron manipulateur et cynique dont le regard sur le pays fait froid dans le dos. La réalisation brutale de Bellochio et la force évocatrice du scénario de Danati font de Viol à la première un des films les plus percutants jamais signé sur le sujet sensible de la connivence entre liberté de la presse et propagande idéologique.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2010
    Une oeuvre bien caractéristique du cinéma politique italien des années 70, et comme un très grand nombre d'entre elles on ne peut pas dire que celle-ci fait dans la dentelle. Elle nous montre les agissements ignobles de personnages pour contrôler l'opinion publique. Et s'ils se prétendent aussi anti-fascistes qu'anti-communistes, ils emploient des méthodes dignes de Mussolini. Dans la peau d'un journaliste qui ne s'embarrasse pas de scrupules, Gian Maria Volonte, l'acteur-phare de ce type de cinéma, donne une de ses prestations admirables dont lui seul avait le secret. Il manque peut-être une réalisation percutante à la Elio Petri pour bien enrober le tout mais «Viol en première page» reste un film du genre qui possède une certaine puissance.
    EaalXamar
    EaalXamar

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2020
    1972, dans un contexte social troublé en Italie, voyant les communistes et la jeunesse contre-culturelle affronter notamment dans la rue la démocratie-chrétienne encore toute puissante mais secouée par les scandales de corruption, le Giornale, journal milanais proche du pouvoir, décide d'instrumentaliser la mort d'une étudiante, fille d'un professeur d'université respecté, apparemment assassinée par un jeune gauchiste.
    Le film fait partie de la vague italienne de cinéma politique, voyant des réalisateurs comme Bertolluci ou Petri (voir Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, 1970) ou encore ici Marco Bellochio, s'interroger sur la question du pouvoir et de la contestation, reflet de leur époque marquée par les "années de plomb" et la "stratégie de la tension".
    Le film s'attache ainsi particulièrement à montrer une direction de journal sans scrupules, prête à instrumentaliser une affaire pour le compte du pouvoir, prompte à intervenir dans le travail de ses journalistes pour orienter tout article dans le sens du respect de l'ordre (voir la scène où le rédacteur en chef transforme un article "Désespéré, il se suicide après son licenciement, laissant une veuve et deux enfants" en "Un immigré sans emploi se tue").
    Tout en présentant finalement assez grossièrement (un média qui oriente l'information avec des ficelles très épaisses, une affaire de meurtre avec viol qui n'est pas ce qu'elle paraissait...), le film réussit cependant à être très pertinent, avec une critique des médias dans leur rapport au pouvoir (on est ici très loin des films américains exaltant le 4ème pouvoir, voyant une rédaction courageuse s'opposant aux autorités pour faire éclater une vérité) et avec de manière général un tableau de l'Italie des années 70 très convaincant, tout en étant très concentré sur son histoire (et assez court : 1h22). En ajoutant à cela des acteurs tous très bons, une réalisation efficace, c'est vraiment un film très appréciable, peut-être la meilleure porte d'entrée pour ce type de cinéma italien politique.
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