Je ne comprends pas les mauvaises critiques , ce film est très drôle et très réussi . Le sujet est original et change des comédies françaises habituelles . Traiter de l'esclavagisme en comédie était assez difficile mais le duo s'en sort a merveille . De plus , pour un premier film ils jouent très bien ainsi que tous les acteurs secondaires aussi très bons . Une bonne comédie .
Case Départ est sans doute la surprise française de l'année 2011 !! Tout d'abord l'idée de dénoncer la maltraitance des des esclaves africain à travers cette comédie est absolument génial. Cela nous fait prendre conscience de plein de chose : la mentalité des gens de l'époque... De plus les situations comique s’enchaînent pendant toute la durée du film pour le plus grand plaisir du spectateur. Un grand moment de cinéma.
Case départ est un film moyen, convaincant sur sa mise en scène et la très belle reconstitution d’époque, mais on rit trop peu et le final pseudo-moralisateur a vraiment du mal à passer. Dommage…
Première incursion plutôt réussie pour le tandem Ngijol-Eboué, qui joue à fond sur les clichés raciaux et adopte un ton dur et mordant tout au long du film. Si tous les gags ne font pas rire, le fond du propos est très travaillé et le scénario habilement écrit. Une comédie à la fois sympathique et acerbe, qui met les pieds dans le plat et ne fait pas semblant.
Une comédie bien sympathique qui réserve quelques bons gags, quiproquos en tout genre, et situations hilarantes. Le film joue sur les différences en restant dans la finesse sans être vulgaire. Un scénario qui promet de bon fou rire même si dans l'ensemble ça reste simpliste. Bien que l'histoire en elle même se montre originale. Le duo Eboué/Ngiol fonctionne à plein régime et promet de passer un bon moment. A voir.
Une très bonne comédie, et qui malgré les apparences (et la polémique) n'a pas pour thème l'esclavage! La traite des noirs n'est que la toile de fond du film et n'est pas un retracement de l'histoire par les deux humoristes Ngijol et Eboué. Ce film tient ses promesses; gags très drôles (sauf ceux du gars aux faux grains de beauté con et moche) et au scénario original, originalité accentuée par les vrai thèmes du film: les dérives de l'intégration rencontrées par les minorités ethniques en France (banlieues, méritocratie,ect...) qui sont des thèmes de notre époque. Seul grand point négatif: les dialogues des esclavagistes sont trop vulgaires et modernes (ex: les "t'as une grosse bite" en répétition) pour être crédibles. Cela n'empêche pas cette comédie française d'être une réussite.
Le principal point faible de ce film sont les acteurs. Ce n'est pas parce qu'on est humoriste (en devenir) qu'on est un acteur et encore moins un bon acteur. Leur jeu et leurs interprétations sont mauvais. L'idée de base aurait pu être drôle et ouvrait la possibilité à pas mal de jeux de mots ou de situations, mais le choix (une fois de plus) des aspects sur lesquels se concentrer sont mauvais. Un film enfantin, mal pensé,mal réalisé qui ne donne pas envie de s'y attarder.
Bon, Eboué/Ngijol au programme, ce soir, à l’instant même où sort en salle leur dernier rejeton « Le Crocodile du Botswanga », ça me semblait un peu « gros »… Les temps modernes, quoi ! Faut que promo se fasse…
Et pourtant, l’Eboué, je le trouve plutôt marrant avec ses vannes qui valsent sur la corde raide entre crapulerie et « chiche que j’la fait » d’adolescent pour nous pointer avec acidité quelques travers bien d’cheu nous… La curiosité a été la plus forte et, quoi qu’aussi lourde que soit ma paupière en ces temps d’intense diffusion virale, je me posais devant la pâle fenêtre d’où devait surgir « Case départ » calé entre de multiples coussins et un grog à la main… Bien m’en pris !
« Case départ » est un film alerte, bien tourné, rythmé, soutenu par des dialogues percutants et intelligents… On ne s’ennuie pas un instant. On rit beaucoup. On apprend beaucoup aussi.
Le parti pris est risqué : traiter de l’esclavage sur le ton de la comédie… Casse cou !!! Mais Fabrice Eboué et Thomas Ngijol ont réussi ce pari fou… Usant de l’auto-dérision et d’un humour brut de décoffrage mais visant juste ils montrent, et avec quelle force, qu’à trop vouloir être « intégré » dans notre monde actuel, on finit tous par oublier ce qui, dans notre histoire, nous a construit… Les deux héros du film sont perclus par cette amnésie sur leur origine. Pire, ils ne veulent pas en entendre parler! Que ce soit Régis (Eboué) le « nègre blanc » adjoint municipal faisant des ronds de jambe à un maire réac aux propos racistes ou Joel (Ngijol) râleur qui considère que ce sont les préjugés racistes des français qui le maintiennent dans l’exclusion .
On a comparé « Case départ » au naveton « Les visiteurs »… Seul point commun cette remontée dans le temps qui les fait « atterrir » en l’an 1780 aux Antilles ! Les deux « héros » vont découvrir à leur dépens le monde étrange de ces petits blancs prétentieux, méprisants, cruels implantés loin de la métropole pour qui un « nègre » est juste un sous humain, une machine, un « bon à tout faire » (on fait allusion dans le film au « code noir » qui justifiait les sévices corporels, affirmant que les esclaves « sont meubles » (des biens) comme sont considérés aujourd’hui les animaux !!!
Le film expose, explose devrais-je dire, dans le rapport maître-esclave soutenu par une verve critique et satirique toute molièresque… Ailleurs l’action se pare de la fantaisie burlesque avec de gros clins d’œil anachroniques qui sont le sel de cette histoire…
Dans le marasme de la critique où les mêmes qui attribuent cinq étoiles à n’importe quelle sous-merde d’un Michael Youn et qui ont fait la fine bouche à ce premier opus des deux humoristes, je suis heureux d’avoir découvert non pas un chef-d’œuvre absolu mais un film honnête dans son propos. UNE COMEDIE QUI TIENT LA ROUTE ET QUI M’A BIEN FAIT RIRE