Voilà comment devrait être la plus part des comédies qui abordent un sujet délicat. Le film fait de l'humour, mais en étant assez sérieux dans ces gags. Car oui, c'est énervant de voir des films faire de l'humour et sous prétexte que c'est de l'humour nous balancer ça comme un cheveux sur la soupe. Alors oui le film est drôle, parce qu'il est intelligent dans son propos, le racisme est très bien traité. Cela aurait facile de tomber dans la démagogie ou justement dans le racisme. Mais là le film questionne le rapport des hommes au racisme et à ses différentes formes. C'est dommage que parfois le personnage de Ngijol (bien que très bon) abreuve le film de vulgarité, car ça affaiblie le film. Si non l'humour est fort car la plus part du temps il est issu d'une réflexion (bon parfois il est simple et basique). A noter que on sent que les acteurs on fait du théâtre ( ils sont assez bon dans l'ensemble). Ah noté aussi un très bon David Salles et Fabrice Eboué. Bref un film qui marque.
"Case départ" est clairement le genre de comédie qui fait du bien à voir en France. Ce type de projets qui se permet des choses, notamment d'aller plus loin que beaucoup des gros films au sommet du box-office, cela fait plaisir à voir ! Thomas Ngijol et Fabrice Éboué portent donc ce projet et viennent proposer une sorte de constat sur la société actuelle, qui serait dans un certain rejet d'une culture et d'un passé qui n'est pourtant pas si lointain. Le long-métrage vient donc avec un propos, celui de nous rappeler une époque où l'esclavage était en place et de ne pas l'oublier. Cependant, le film ne va jamais tomber dans le mélodramatique pour rendre son ensemble uniquement fixé sur un aspect politique. Le but est de prendre cela à la légère malgré tout, une approche que je salue par ailleurs. On a tellement de mal à voir ce genre d'humour et de discours de nos jours, que c'est toujours intéressant de voir ce genre de proposition. Globalement, le film est vraiment drôle, avec un duo de tête qui réussit parfaitement à singer deux parties assez nettes de la société. Si Thomas Ngijol est à mourir de rire dans cette caricature de la "racaille", Fabrice Éboué est également très juste dans cette parodie de l'employé de bureau sans aucune personnalité. Le contraste est donc assez intéressant, et beaucoup de blagues marchent de par ce comique de situation. Forcément, voir ces personnages au milieu d'un environnement aussi hostile est tout de suite très drôle, le décalage fonctionne. Surtout que la production a réussi à mettre les moyens au niveau des décors et des costumes, pour que cela puisse être crédible. Et hormis un rythme qui peut parfois tourner en rond, notamment au milieu du film, l'ensemble reste très appréciable à voir. Certes, ce n'est pas la comédie du siècle et le sujet ne reste qu'un prétexte pour se moquer de ces clichés de la société. Mais cette simplicité fonctionne très bien et cela donne une énorme sympathie à cet ensemble. Pour conclure, une très bonne comédie dans son genre.
Première incursion plutôt réussie pour le tandem Ngijol-Eboué, qui joue à fond sur les clichés raciaux et adopte un ton dur et mordant tout au long du film. Si tous les gags ne font pas rire, le fond du propos est très travaillé et le scénario habilement écrit. Une comédie à la fois sympathique et acerbe, qui met les pieds dans le plat et ne fait pas semblant.
Critique de "Case départ". Le film est exactement comme que j'avais pensé. On se marre du début à la fin. Une comédie cynique, violente, un peu trash. Certaines situations sont connes mais tout aussi drôles. 3/5
On sourit parfois mais on rit rarement. Ce n’est pas la comédie familiale que j’attendais et c’est souvent trop vulgaire pour moi. Basé sur des personnages caricaturaux, un film qui fera sûrement rire les ados mais pas le quadra que je suis. En plus, ce film ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes avec des vérités que toute personne sensée a déjà intégrées depuis longtemps. Pour les autres, les racistes, je ne crois pas qu’un tel film les fera changer d’avis. Néanmoins, si cela devait arriver, je serai le plus heureux des hommes. Dans le genre du décalage temporel entre les héros et l’époque dans laquelle ils se trouvent projetés, « Les Visiteurs », sorti il y a déjà 18 ans, était bien meilleur, c’est dire !
Une comédie bien sympathique qui réserve quelques bons gags, quiproquos en tout genre, et situations hilarantes. Le film joue sur les différences en restant dans la finesse sans être vulgaire. Un scénario qui promet de bon fou rire même si dans l'ensemble ça reste simpliste. Bien que l'histoire en elle même se montre originale. Le duo Eboué/Ngiol fonctionne à plein régime et promet de passer un bon moment. A voir.
"Où est-ce que tu pars? T'as des amis en 1780??!!" Une comédie quand même sacrément caustique sur l'esclavagisme. Sur la façon dont on traitait les noirs à l'époque. Les dialogues sont assez comiques surtout lors des repas des maîtres !!!!! Dans l'ensemble sympathique et bien reconstitué.
Une sympathique comédie qui traite du racisme et de l'insertion. Réaliser une comédie mélangeant les gags et la réflexion n'est certainement pas la chose la plus facile à faire, mais le scénario est à la hauteur (la mise en scène un peu moins). Sans être une référence absolue, ce film à la mérite de pousser à la réflexion tout en faisant sourire.
Le scénario est relativement classique dans sa trame. Mais ce film a le mérite de traiter avec beaucoup de courage et en même temps beaucoup de talent la discrimination raciale. Les deux protagonistes sont plus proches des anti-héros que des élus envoyés héroïquement sauver leur descendance à travers le passé coloniale. On rit souvent jaune parce que toutes les ethnies en prennent plein la figure mais dans un certain équilibre sans jamais peser plus lourds que les autres sur la balance. Ca charrie sans jamais forcément tomber dans la fustigation stigmatisée. Enfin certaines scènes à défaut d'être trashs ont même un aspect éducatif dans la société cosmopolite dans laquelle nous vivons aujourd'hui. C'est sans aucun doute la dérision et l'autodérison parfaitement assumée qui font de Case départ un film au démarrage réussit sans avoir calé.
Ce film est d'une nullité flagrante, les acteurs jouent mal, les blagues sont lourdingue et les insultes omniprésentes. Mais quand je vois le succès qu'il a eu auprès des ados, je me dit que faire du cinéma ne doit pas êtres si compliqué!!
Oh la la... L'idée de départ était bien, comme souvent dans les films décevants. C'est une comédie familiale avec un très bon duo :OK mais sorti de quelques bonnes répliques, on s'enlise un peu, ça part un peu dans tous les sens et c'est au final très survolé (sans doute à cause du timing du film)... De plus, je voudrais vraiment savoir comment le personnage sans un radis joué par Ngijol a trouvé l'argent pour se payer un AR pour les Antilles...
Je partait sur un très grand apriori sur se film je penser qu 'on allait tomber dans la caricature mais enfaite on n'est dans le 10em degré et c'est sa qui fait la différence avec la caricature la caricature aurait était de grossir le trait sur l'esclavage or la on ne le grossit pas mais on n'en rie , le est pari est gagner , j'ai rie du début a la fin tout les stéréotype dans le film était malheureusement réel a l’époque mais il arrivent a rendre sa drôle , le film est aussi une grande critique sur l'homme noir moderne pour preuve les deux personnages l'un et victimaire au possible et l'autre renie ses ancêtres et sa couleur et pense être mieux intégré que les autres noir . Petit bémol pour la fin un peu longue et raté je trouve mais a par sa c'est un très bon film que je conseille .
Les visiteurs à l'envers voilà l'idée de case départ,des contemporains noirs qui se retrouvent projetés en plein esclavage. Le contraste aurait certainement put être drôle si Eboué et N'gijo avaient créé un vrai univers. Au lieu de cela les deux compères semblent avoir simplement listé les situations qu'un tel décalage pourrait créer pour les mettre en images. Ils ne vont malheureusement pas plus loin que ça. Le film a un vrai manque d'écriture,c'est le plus basique qui soit,les situations s'enchaines sans surprises. Opposer deux mondes n'est pas suffisant pour faire rire,il faut au moins proposer des gags digne de ce nom et les écrire,deux choses qui sont absentes de case départ.