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    Le Miroir
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 février 2010
    Certes, la réalisation est superbe, les acteurs excellents, et certains plans, beaucoup même, relèvent plus de l'oeuvre d'art que du simple cinéma. La scène où l'héroïne se lave les cheveux est tout simplement formidable. Lynch a beaucoup copié ce film dans Inland Empire, et Hideo Nakata n'a en fin de compte pas inventé Sadako, Tarkovski a crée cette image en premier. Mais, malgré tous ces nombreux avantages, c'est à mon sens un film très ennuyeux. Beaucoup vont hurler à l'hérésie et penser que je suis un stupide béotien, néanmoins, je continuerai d'affirmer haut et fort que je préfère de loin Conan le Barbare, qui, quant à lui, ne laisse guère de place à l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    Le miroir est au-delà de la fiction, au-delà du documentaire. Le miroir révèle le reflet brûlant de notre mémoire intime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2012
    En effet, vouloir décrire ce film semble un peu vain, tant les pistes pour le décrypter entièrement sont indénombrables. Les facettes de ce Miroir sont nombreuses: discours humaniste, dernière confession d'un mourant, poème cinématographique hautement érotique (au sens de vertige) et sensuel, prière hérétique, métaphore de l'histoire de la Russie, grande messe païenne et mystique dans laquelle Tarkovski semble offrir son âme. L'un des rares films à intégrer la notion d'espace et de temps dans son montage, ses mouvements de caméra presque aquatiques et sa bande-sonore. Ce qui donne au film un aspect toujours fuyant et crée un sentiment d'inquiétante étrangeté rare. Le Miroir rappelle au spectateur des sensations liées peut-être à son enfance et qu'il pensait avoir oublier. L'oscillation entre rationnel et rêve plonge dans un état de demi-conscience. Le cinéaste suggère ici quelque chose de sauvage, d'intime, lié à tout ce qui fait que nous sommes humains ou plutôt tout ce qui nous rend notre humanité. La foi en quelque chose d'invisible, de puissant. Ce qu'on appelle parfois dieu. Le Miroir interroge sans cesse. Qu'est-que la mémoire, intime, collective ? Qu'est-ce que la Russie ? Qui sommes-nous ?
    En bref, l'une des œuvres majeures de l'histoire de l'art. Oui. Carrément.
    David Chollet
    David Chollet

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2023
    L'aboutissement de l'art si singulier de Andrei Tarkovsky. Petit avertissement : si vous n'avez rien vu de ce cinéaste, il est préférable de ne pas commencer par ce film si énigmatique.
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Souvenir d'un passé tumultueux. "Le Miroir" est un film semi-autobiographique où Andreï Tarkovski revisite son passé à sa sauce. Peut-être n'aurais-je pas dû débuter mon parcours initiatique du réalisateur russe avec ce film. Mais les choses sont ainsi faites et "Le Miroir" est mon premier Tarkovski. Pour un homme si acclamé par la critique, je m'attendais donc à pouvoir moi aussi faire partie de ce petit cercle très privé. Mais force est de constater que je ne suis pas du tout réceptif.
    Avec une réalisation non linéaire, on finit complètement perdu, comme il n'y a pas vraiment de scénario, on ne sait pas trop où on va, les acteurs sont globalement tous mauvais, enfin seule la mise en scène parvient à proposer quelques idées intéressantes. Ce fut donc 1h30 de profonde déception, mais peut-être que je pourrais me rattraper avec le reste de sa filmographie.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2020
    Typiquement je pense qu'il s'agit ici d'un film poétique sur l'ensemble. Création d'images et bien d'autres. On a tout de même une ligne directrice, le reflet et l'essence de ce reflet. Tout cela s'articulant autour du thème récurent chez Tarkovski la Russie. En opposant la campagne et la ville. Donc tradition et modernisme. Mais aussi les âges, jeunes et vieux. On a donc un dualisme omniprésent dans le film. Cela ne semblant pas linéaire je pense que le but de Tarkovski était véritablement d'expérimenté un portrait comportent une listes des choses qu'il souhaite montrer. Et Franchement y a un véritable rendu.
    Seulement c'est pas très intelligible. On a pas vraiment de symbolique. C'est plus de la poésie. Pas de critique particulière autre que l'on sent bien la préférence pour le champêtre.
    Je ne ne vois donc pas Le Miroir comme un film pure jus. Il s'agit d'une expérience audio-visuel. Et pour ma part je pense que le réalisateur est ici en train de mettre en place ses prochains films qui auront un message autre que les choses s'oppose. D'ailleurs c'est remplie d'idées de mise en scène se retrouvant ailleurs dans sa filmographie. Notamment dans Stalker. Ce qui est vrai comme faux.
    Au fond c'est une œuvre à part entière, seulement pour moi ça me semble moins intéressant de traiter le cinéma comme un simple laboratoire. Il faut aussi savoir faire construire de manière plus traditionnel. Le concept a des limites que l'on doit considérer. Donc c'est bien beau et temps mieux. Profitons de choses plus captivante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Le chef d'oeuvre de Tarkovski, meilleur que Solaris.Un film qui se ressent autant qu'il peut se comprendre. Laissez-vous emporter...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2008
    Tout est déjà dit, je crois... Je rajouterai qu'en effet, c'est un miroir! Le seul film dans lequel je me suis vu en souvenir, puis je me suis vu me souvenant... Certaines scènes semblaient habiter dans ma tête et n'attendre que de voir ce film pour ressurgir et prendre sens. Merveilleux!
    matthieu_amat
    matthieu_amat

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2007
    Un peu plus à chaque film, Tarkovski cherchait la voie d'un cinéma poétique qui s'adresse aux sens
    plutôt qu'à l'intellect. Il n'y a pas chez lui de divorce entre le beau et le vrai, et les images dont la beauté émeut doivent aussi être l'expression authentique du réel dans ce qui le caractérise par
    excellence, sa temporalité. Objet d'intuition et non d'analyse, la nature de l'être se dévoile comme
    temps au point de rencontre de notre âme avec le monde. Ce dévoilement qui par le cinéma prend la
    forme d'images et de sons, quoi qu'il soit d'une éternelle vérité, ne doit pas prendre une forme
    abstraite: l'image est singulière, contextualisée. Si Le Miroir a pour objet l'existence, celle-ci ne
    saurait se donner autrement que comme une existence, ici, celle d'un russe confronté au temps perdu, voyageant à travers les nappes de passé que lui ouvrent ses affects et sa mémoire. L'histoire
    personnelle s'amplifie en histoire de la Russie et de l'Occident, de leur rapport à la beauté et à la
    vérité; sont ainsi convoqués Leonard de Vinci, Bach, Pergolese, Rousseau, le christianisme... Avec
    Le Miroir, Tarkovski largue les quelques amarres qui le liaient encore à la forme classique: l'irréversibilité du temps est abolie par la décomposition totale de la narration et un montage
    interdisant toute tentative de synthèse par l'entendement. Une certaine idée du cinéma-total est par ailleurs à l'oeuvre, l'image cinématographique entrant en correspondance avec la musique, la poésie, les arts picturaux. Mais celui-ci ne se construit pas par intégration des matières artistiques -son, couleur, figure, mots, rythme-, par une mise en forme totalisante, propre au classicisme (Les Parapluies de Cherbourg pouvant ici servir de paradigme). Le Miroir fonctionne de manière plus flottante, par chevauchements et résonnance, fonctionnement dont la réussite est plus aléatoire mais conjure tout risque d'artificialisme et de dictat de la forme, l'artiste s'inclinant devant la vérité qu'il donne
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2022
    La première scène. La scène d'ouverture. Un jeune homme bègue apprend à parler correctement lors d'une séance d'hypnose. Il s'adresse à la caméra, on voit l'ombre de la perche du micro, le ton est donné : Andreï Tarkovski va parler de lui à travers son film, il va se livrer à cœur ouvert à son spectateur, brisant la frontière entre la fiction et la réalité, et la superbe scène d'ouverture place les jalons de l'œuvre à venir.

    L'art de Tarkovski est peu évident à aborder. De par sa lenteur contemplative et ses longues réflexions philosophiques sur le bonheur, la foi, l'Homme et le sens de la vie, entre ses fidèles adorateurs et ses inlassables détracteurs il a déchaîné les passions dans la sphère du Septième Art. Ma position est assez claire, à voir mes films préférés et la place de choix que je réserve à Stalker et surtout à Le Sacrifice. Le réalisateur russe astreint beaucoup à la réflexion par ses œuvres exigeantes, mais il sait y incorporer autre chose : une ambiance. Cette ambiance est ce qui déterminera si le spectateur va prendre sa claque cinématographique monstrueuse ou hurler à l'imposture d'un cinéma trop sec et clinique pour s'y sentir impliqué.

    À titre personnel je n'ai jamais trop été frappé par l'ennui devant ses films, à la seule exception de L'Enfance d'Ivan qui cependant comporte bien d'autres qualités pour tolérer quelques longueurs. L'exigence des films de Tarkovski sait rendre au centuple ce pour quoi le spectateur s'est battu - arriver jusqu'à la fin sans plisser des yeux - et délivre toujours une beauté et une profondeur vertigineuse qui n'aura de cesse de hanter son sujet pour les jours à venir. C'est d'autant plus triste qu'après avoir adoré des objets de fascination comme Solaris et Nostalghia je me suis mis à méchamment piquer du nez devant Le Miroir...

    Revenons à la scène d'introduction, voulez-vous. Le cinéaste parle dans ce film de lui-même, il se remémore des souvenirs qu'il met en images, il nous perd dans les limbes de sa mémoire. Personnellement ce genre de scénarios, c'est totalement ma came, et quand c'est porté par un réalisateur que j'adore autant que le brillant cerveau à l'origine de Stalker je ne vois aucune raison à ce que je reste totalement hermétique au film. Pourtant Dieu sait que j'ai dû m'y coller à quatre fois (en relançant le film depuis le début à chaque fois bien entendu) avant de pouvoir enfin arriver au bout ! Et encore, au bout... mon visionnage a quand même salement été amputé de longues plages de somnolence quoi.

    Alors autant mettre les choses au clair : ça ne reste pas n'importe qui derrière la caméra, ni même tenant la plume. On le reconnait le Tarkovski génie plasticien, spirituel dans l'âme (j'adore les pléonasmes), l'atmosphère incorporée dans le récit dans les premières minutes - voire plusieurs dizaines de minutes - est remarquablement efficace et, jouant de la non-linéarité de son intrigue et de partis pris abstraits que j'apprécie tout particulièrement (le choix de la même actrice pour jouer l'ex-femme et la mère du protagoniste, symbolisant la confusion des souvenirs opérés par la mémoire), laisse présager la plus fascinante des autobiographies.

    Cela dit... En repoussant toujours plus loin la confusion et les expérimentations, ma fascination s'est vite altérée en perplexité. À redoubler de mystère et s'enfonçant toujours plus dans des directions multiples qui s'entrecroisent, j'ai très rapidement perdu le fil en même temps que le film semblait instaurer une constance dans son intrigue. La narration est non-linéaire, le ton l'est, et c'est au bout de 45 minutes que j'ai commencé à lentement décéder sur mon siège et à sombrer non seulement dans l'incompréhension totale, dans la froideur face aux situations mises en scène et dans l'ennui le plus mortel qui soit. De temps en temps je me rattachai à un plan magnifique, à une scène formellement formidable (la lévitation est vraiment un motif récurrent chez l'ami Andreï, et à voir comment il filme ça je ne m'en plains pas, au contraire).

    Qu'un film soit esthétiquement magnifique c'est une chose. Qu'il ait une thématique cohérente et aboutie de bout en bout aussi. Mais qu'il soit désespérément chiant en est une toute autre. Peut-être que je ne suis simplement pas touché par la vie d'Andreï Tarkovski, mais je suis resté totalement insensible à ce qui m'était montré. Alors que ça n'annonçait que du grand pour la suite, la scène d'introduction est le seul élément qui a pu un tant soit peu me faire rentrer dans le film pour une bonne demi-heure où l'atmosphère n'opérait pas trop de fioritures extrêmes.

    On savait Le Miroir comme une œuvre infiniment difficile d'accès, la moins appréhendable de son auteur, qui nécessite un visionnage supplémentaire, ou deux, ou trois, sûrement d'ailleurs le reverrai-je un jour pour mieux voir où il veut vraiment en venir, mais quand c'est trop c'est trop, et malgré ma volonté et de rares moments d'extase, j'ai finalement - dans ma fatigante lassitude - sombré dans mes propres onirismes plutôt que dans ceux de Tarkovski.
    Vi.Carlito
    Vi.Carlito

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    Une mise en scène virtuose et un concept intéressant mais Tarkovski semble oublier son spectateur et se perd dans de trop longs dialogues que l'on peine à suivre.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2022
    Je suis fan du style d'andreï Tarkovski, cependant je dois bien admettre que j'ai vraiment du mal avec Le Miroir. Si la scène d'intro m'emballe totalement, la narration non-linéaire me perd bien vite et je décroche au bout d'une heure. La réussite esthétique ne m'aide même pas à me maintenir éveillé face à ce somnifère sur pellicule. Peut-être est-ce seulement la vie du réalisateur qui ne m'intrigue pas, en tout cas je n'ai clairement pas été passionné par cette autobiographie originale certes, mais trop pénible à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Il occupe une place de choix dans mes films favoris. On sent bien à la vision de l'œuvre que Tarkovski est bel et bien un génie du cinéma
    Madmax
    Madmax

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2021
    Sûrement la critique la plus difficile à faire qui soit car c'est l'un des rares films où l'art cinématique est utilisé dans sa forme la plus pure. Les plus grands films se ressentent et on les comprend sans avoir à les intellectualiser, c'est le cas ici. Tarkovski pousse ici le sens d' "image artistique" à son meilleur en les laissant s'exprimer d'elles mêmes. Aucun point de vue n'est imposé par l'auteur malgré l'aspect autobiographique de l'oeuvre ce qui relève du miracle.Tarkovski comprend l'importance du symbolisme et l'utilise de manière récurrente à juste titre, comme l'écrit Ricoeur : " (le symbolisme) c'est le logos même d'un sentiment qui sans lui resterait vague, non explicité, incommunicable. Nous sommes en face d'un langage insubstituable." Chaque image de ce film restera gravée dans ma mémoire comme symbole de beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2011
    Bouleversant..... touche à l'essentiel, à l'âme....
    Si beau.....
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