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    The Revenant
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    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    229 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2016
    Avec son très attendu The Revenant, le talentueux réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu nous livre sans doute l’œuvre cinématographique la plus démente que nous verrons cette année au cinéma. Véritable expérience sensorielle et viscérale, visuellement et techniquement bluffant, éprouvant à la fois physiquement et psychologiquement, tout simplement grandiose, The Revenant est littéralement l’une des plus grosses claques de l’année 2016 et un futur grand monument du cinéma. On frôle le chef-d’œuvre. Dans une Amérique profondément sauvage, le trappeur Hugh Glass, après avoir subi une attaque d’indiens avec ses compagnons, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porter par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi et laissé pour mort. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption. The Revenant c’était l’un des films que j’attendais le plus de l’année 2016, peut-être même celui qui m’attirais le plus parmi mes cinq plus grosses attentes sur le plan de l’ambition cinématographique, des acteurs, de la mise en scène et du sujet abordé. Et je dois dire qu’après avoir vu le grand chef-d’œuvre 2016 de Quentin Tarantino, Les Huit Salopards, qui m’a totalement retourné et bluffé, ce nouveau film tant attendu d’Alejandro González Iñárritu ne m’a pas du tout déçu. Alors certes il ne m’a peut-être pas autant comblé que je l’espérais, rassurez-vous c’est une impression très minime du fait que je n’ai pas ressenti totalement le qualificatif « chef-d’œuvre ultime », mais ça viendra une fois que je l’aurai revu en blu-ray car The Revenant sera forcément l’un des meilleurs films que j’aurais vu de l’année, si n’est pas déjà le deuxième plus marquant que j’ai vu ! Et donc, après son très remarqué Birdman (lauréat de quatre Oscars dont Meilleur film et Meilleur réalisateur en 2015) et son exploration du monde du théâtre et de la tentative d’une ancienne star du cinéma de retrouver le succès en montant une pièce à Broadway, le brillant réalisateur qu’est Alejandro González Iñárritu revient tout juste un an après avec une œuvre cinématographique encore plus folle et démentielle, de quoi faire bouger le monde du cinéma comme jamais. Ce film c’est The Revenant ou un périple de plus de 2h30 dans une Amérique sauvage et dangereuse, aussi éprouvant physiquement pour le spectateur que pour le personnage principal interprété par Leonardo DiCaprio, un véritable voyage aux confins de la nature et de la survie humaine rythmé par des expériences sensorielles jamais vus sur grand écran à tomber par terre. En définitive, un film transcendant, techniquement bluffant et juste monumental, amené à devenir grand et qui au premier visionnage frôle déjà le chef-d’œuvre. The Revenant partait déjà sur le papier pour être une véritable claque et une œuvre déjà mémorable dans le cinéma. Le film s’inspire en effet d’une partie de la vie du trappeur Hugh Glass (véritable légende américaine aux Etats-Unis inconnue chez nous jusqu’à présent) qui, après avoir été attaqué par un ours et laissé pour mort par ses compagnons de route, entreprend un voyage dangereux dans la nature hostile de l’Amérique des pionniers afin de retrouver l’homme qui l’a abandonné dans le but de se venger. L’histoire est en somme très classique dans le fond, très romancée par Iñárritu, quasi remake du Convoi Sauvage de Richard C. Sarafian, une ambiance dans la veine du Jeremiah Johnson de Sydney Pollack avec Robert Redford, mais quand celle-ci est mise en scène par Alejandro González Iñárritu cela donne une quête vengeresse intense dans le contexte d’un survival violent, épuisant, tripal et primitif qui emporte le spectateur dans un voyage où la nature cohabite avec l’Homme, où le danger est présent à chaque seconde et où toute idée d’humanité est remplacée par un instinct animal dans le seul but de survivre. The Revenant c’est tout ça à la fois et dans une lenteur magnifique et parfois très méta (les scènes de rêves font penser à Gladiator ou à du Sergio Leone), ce qui confère au film une ambiance d’immersion totale qui prend le spectateur à la gorge et aux tripes. Et parfois, le film explose dans des moments de tension et de violence déments (mais jamais dans la surenchère avec des morts et du sang à la pelle, et c’est à ça qu’on reconnaît un grand film d’auteur qui n’est pas un gros blockbuster calibré) avec notamment en point d’orgue une attaque de grizzli si réaliste et effrayante qu’elle en est déjà d’anthologie jusqu’à l’affrontement final totalement bestial entre Leonardo DiCaprio et Tom Hardy. Ensuite, The Revenant est en plus d’une expérience cinématographique unique à vivre au moins une fois au cinéma, un véritable tour de force technique bluffant signé d’une main de maître par Iñárritu puisque le réalisateur, ainsi que son directeur de la photographie Emmanuel Lubezki, ont décidé de tourner ce long-métrage entièrement en lumière naturelle afin d’accentuer le réalisme du film ! Initialement prévu pour 80 jours, le tournage de The Revenant durera neuf longs mois pour aboutir à ce résultat que nous avons aujourd’hui dans les salles obscures. Et ce résultat est bien évidement dantesque, les paysages grandioses de cette Amérique sauvage d’avant la conquête de l’Ouest sont d’une beauté à couper le souffle, le film est immensément grand avec ses toundras enneigées, ses lacs gelés, sa nature en pleine liberté,… Bref l’ambition d’Iñárritu/Lubezki est totale sur ce film et le spectateur le sent puisqu’on est tout de suite embarqué dans cette aventure et cette quête vengeresse menée par Hugh Glass. L’homme contre la nature comme jamais. Mais ce qui frappe encore plus c’est la volonté du réalisateur de filmer dans des endroits où il est très difficile d’y emmener des caméras et une équipe que ce soit les forêts boisées, les montagnes, les rapides et le tout souvent en plans séquences, une des spécialités d’Alejandro González Iñárritu qui livre des scènes tout simplement démentielles, notamment l’ouverture du film avec la fameuse attaque d’indiens où grâce au plan séquence, le réalisateur entraîne les spectateurs au cœur de l’horreur où personne ne voit venir la menace, les morts tombent sous nos yeux, les flèches fusent, la caméra tourne sans jamais révéler d’où vienne les ennemis, les trappeurs sont perdus, la violence et la tension s’installent pour ne plus jamais nous lâcher. Le réalisateur a donc totalement réussis son pari de livrer une grande expérience sensorielle grâce au plan séquence qui nous permet d’être avec les personnages et surtout au cœur de l’action avec ce mouvement constant de la caméra. Mais aussi il est difficile de passer à côté de la bande-originale vraiment somptueuse signée Ryuichi Sakamato et Carsten Nicolai qui ajoute un plus à l’ambiance froide, dramatique et intense de ce western pas comme les autres qui se vit comme une véritable épreuve physique. Et en effet si nous vivons aussi bien ce film c’est bien grâce au jeu plus qu’impressionnant de Leonardo DiCaprio qui éclipse le reste du casting, qui reste par ailleurs très bon avec notamment un Tom Hardy parfait dans son personnage brutal, manipulateur et menteur de John Fitzgerald. Mais le film reste entièrement porté, de bout en bout et pendant plus de 2h30, par un immense Leonardo DiCaprio qui livre une fois de plus une prestation monstrueuse digne de son indéniable talent d’acteur. Avec The Revenant l’acteur y trouve dans le personnage de Hugh Glass son rôle le plus physique de sa carrière. Totalement habité par son personnage, Leonardo DiCaprio multiplie les scènes toutes plus impressionnantes les unes que les autres que ce soit la scène de l’attaque de l’ours, celles où il mange du foie de bison cru, où il dort dans une carcasse de cheval après l’avoir dépecé ou encore son affrontement final face à Tom Hardy. L’acteur parle très peu dans ce film, la plupart de ses paroles sont en langue indienne en plus, et il s’intéresse plutôt à développer et à utiliser l’expression de son visage pour transmettre sa souffrance et ses émotions au spectateur. Le regard qu’il possède pendant tout le film, ce regard animé de rage, ce regard dur qui a traversé des épreuves, ce regard déchiré par la mort, c’est le regard d’un grand acteur, un acteur qui possède un charisme et une prestance indéniable, un monstre sacré du Septième Art, une vraie gueule de cinéma. Avec ce grand western sauvage, Leonardo DiCaprio a repoussé les limites physiques du jeu d’acteur en faisant pour de vrai ce qu’il fait dans le film, d’où ce réalisme bluffant qui nous emporte. Hugh Glass est indéniablement l’un des plus grands rôles de sa fascinante carrière qui depuis quelques années multiplie les performances les plus folles : flic schizophrène, extracteur hors-la-loi du subconscient, esclavagiste sadique, trader déjanté décadent et maintenant trappeur qui tente de survivre dans une Amérique primitive. Avec ce rôle Leonardo DiCaprio confirme son talent pour les personnages qui parlent peu mais aussi pour les rôles purement physiques et expressifs. Finalement je me rends compte que les acteurs ne sont jamais aussi bons que lorsqu’ils livrent des performances quasi-muettes tels que Ryan Gosling dans Drive, Jean Dujardin dans The Artist ou encore Arnold Schwarzenegger dans Terminator. Nous pouvons désormais ajouter à cette liste, qui peut se compléter bien évidemment, l’immense Leonardo DiCaprio qui livre ici une prestation d’anthologie. The Revenant est donc un film impressionnant signé Alejandro González Iñárritu, un vrai choc cinématographique qui prend la relève du choc Mad Max : Fury Road vu en 2015, et certains ne s’en sont toujours pas remis. Western sauvage, froid, violent et réaliste, donc pas vraiment tout public, The Revenant est déjà un grand succès avec plus de 170 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis pour un budget de 135 millions très bien remboursé et cumule plus de 404 millions de dollars de recettes dans le monde. Et enfin, actualité cinématographique oblige, lors de la 88ème cérémonie des Oscars à Los Angeles The Revenant fut l’un des grands gagnants de la soirée car récompensé de trois Oscars prestigieux : Meilleur réalisateur pour Alejandro González Iñárritu qui rafle deux fois de suite la précieuse statuette, Meilleur acteur pour Leonardo DiCaprio qui est ENFIN sacré à l’âge de 41 ans par l’Académie qui met fin à sa malédiction après cinq nominations et enfin Meilleure photographie pour Emmanuel Lubezki qui rafle sa troisième statuette de suite après celle pour Gravity et pour Birdman. Trois Oscars amplement mérités qui récompensent finalement ce que j’ai vraiment apprécié dans ce film ! Bref, pour conclure sur The Revenant, il s’agit d’un des meilleurs films de l’année 2016, un film tout bonnement incroyable sur le plan de la technique, de la photographie, de la mise en scène, de l’ambiance, de la musique et de son jeu d’acteur, un film amené à devenir au fil du temps un grand chef-d’œuvre,… s’il ne l’est pas déjà.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2016
    Le cinéma a de tous temps attiré les démiurges et les ambitieux à l'ego surdimensionné : dans le meilleur des cas, ça a donné Von Stroheim, Welles, Cimino, Carax, Cameron. Et beaucoup de grands films. Mais cela peut aussi donner, évidemment, des choses monstrueuses, lorsque la folie des grandeurs s'empare de réalisateurs qui n'ont pas l'étoffe de leurs rêves, comme le pénible Iñarritu, qui, après son mauvais "Birdman", enivré par les louanges, nous livre un "The Revenant" frisant l'insupportable. Ayant cru aux fadaises qui avaient déjà coulé un réalisateur pourtant d'une autre trempe comme Werner Herzog à son époque, Iñarritu a embarqué son équipe dans un périple épuisant dans le Grand Nord, imaginant qu'il suffisait de "vivre" les épreuves physiques pour faire du (grand - bien sûr) cinéma : le résultat, faute d'intelligence et de talent, est un naveton prétentieux, ennuyeux et d'un vide abyssal, une fois passées les deux fameuses "scènes choc" - marque de notre époque - de l'attaque des indiens et du combat contre le grizzly. Aveuglé par un sentiment de toute-puissance, Iñarritu a finalement confié son film à la photographie géniale du chef op de Malick et à l'énergie de DiCaprio (qui ne "joue" pas, on l'a bien compris !), et a fait quant à lui mumuse avec sa caméra, qui est devenue du coup le principal - voire le seul - protagoniste du film (malgré les efforts louables de Tom Hardy pour garder pied au milieu de ce délire). L'effet de déréalisation est bien entendu immédiat, le spectateur étant pris en otage par ces envols vertigineux et ces heurts incessants de cette maudite caméra contre le paysage et les acteurs. Dissimuler un vide thématique complet, voire moralement écœurant (la vengeance est un carburant exceptionnel, mais au final, il vaut mieux la laisser à ce Dieu courroucé qui décide tout de nos destins, en gros) par des effets surabondants de style, et en plus gâcher aussi complètement le potentiel du meilleur acteur américain de sa génération, voici les deux nouveaux péchés capitaux d'Iñarritu. Mon conseil : épargnez vous toute cette souffrance !
    CDRIX C.
    CDRIX C.

    36 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2016
    Minéral, animal, viscéral. Aux confins du monde, DiCaprio telle une bête sauvage agonisante errent dans un monde hostile. La Nature est implacable et l'Homme une créature insensée, brutale et parfois impitoyable. The Revenant, c'est lorsque la puissance des éléments et la force mentale de l'homme se livrent un combat acharné. Techniquement époustouflant, la dernière réalisation d'Inarritu est avant tout un grand film de cinéma porté par des acteurs forts et imposants. Chacun d'entre eux est un animal différent et revêt sa peau, son costume : trappeur, capitaine, indien, jeune pionnier, sans-mêlé, chasseur, proie, gibier ...etc. Pendant tout le film, nous sommes les témoins de la cruauté qui s'abat sur chaque être qui peuple ce monde froid et déchaîné. Voilà qui explique la fin : ce dernier regard glacial.
    Shawn777
    Shawn777

    458 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2016
    Ce film réalisé par Alejandro González Iñárritu, en partie adapté du roman homonyme de Michael Punke et aussi d'une histoire vraie, m'a agréablement surpris et m'a beaucoup plu. Malgré les très bonnes critiques dont j'ai eu les lointains échos de certains magazines, je n'en attendais pas vraiment beaucoup de ce film, je pensais même que j'allais m'y ennuyer ferme et puis j'y suis quand même aller par curiosité et je suis ressorti de la salle complètement retourné par ce que je venais de voir. L'histoire est très bonne, un homme, Hugh Glass, est laissé pour mort par ses coéquipiers suite à l'attaque d'un ours qui lui a laissé de graves blessures et il va donc tout faire pour s'en sortir et spoiler: venger son fils tué par l'un de ses coéquipiers.
    Cette histoire est réellement bien gérée et de plus, elle est assez réaliste même quelques fois un peu trop car ce réalisme en devient trop souvent un défaut dans le film. Comme par exemple les nombreuses scènes sanguinolentes souvent montrées dans le détail qui n'étaient dans l'ensemble pas forcément nécessaire au film et c'est assez dommage car cela le gâte un peu. Malgré cela, il y a beaucoup de scènes magnifiques et très touchantes notamment celle où spoiler: Glass rencontre un Pawnee qui va ensuite l'aider à se soigner etc. puis va malheureusement être tué par un groupe français.
    Toutes les scènes sont très bien filmées et le film possède d'ailleurs de très belles images de paysages neigeux et quelques fois angoissant surtout lorsqu'ils sont accompagnés de la très bonne B.O du film. L'autre reproche que je pourrais faire au film, c'est qu'il fait un peu trop film à Oscar de part tout le tapage que l'on en fait par rapport à ça et c'est aussi dommage. Du côté des acteurs, ils jouent effectivement tous très bien et forcément mention spéciale à Leonardo DiCaprio qui interprète vraiment très bien son personnage, il n'y a absolument rien à y redire. "The Revenant" est donc, malgré les quelques reproches que je lui ai fait, un très bon film qu'il faut aller voir tant qu'il est encore au cinéma pour être vraiment en immersion dedans.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Un fantastique film d’aventure réalisé et scénarisé par Alejandro González Iñárritu. Le réalisateur mexicain, déjà 4 fois Oscarisé en 2015 avec « Birdman », récidive en 2016 avec 3 Oscar e-t 3 Golden Gobes pour « The Revenant ».
    Ce film à très gros budget est plus que spectaculaire ; tourné comme un western des temps modernes, il nous délivre un suspense intense et des scènes d’une intensité extrême. Le scénario, extrêmement aboutit, nous conte une histoire haletante avec des décors grandioses et une photographie magnifique. La mise en scène très précise nous gratifie de nombreuses séquences épiques avec une superbe composition de Leonardo DiCaprio et Tom Hardy dans les rôles principaux.
    jeff78800
    jeff78800

    7 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2016
    Je suis d'accord avec toutes les mauvaises critiques spectateurs postées. En synthèse : dicaprio (je n'allais voir ce film que pour lui, j'adore !!) super heros qui survit à toutes les attaques et blessures et dont on entend que des grognements, c'est risible; Tom Hardy bien meilleur; hémoglobine à gogo pour rien. Scénario sans intérêt; film d'une lenteur à hurler. Reste 2 choses à sauver, la photographie et la scéne de l'ours. Pas de quoi en faire un grand film.
    Florent B.
    Florent B.

    51 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Dans l'ensemble, c'est une bonne leçon de cinéma que nous offre ici Iñarritu, tout est travaillé pour fournir un réalisme saisissant, de la lumière naturelle, force principale de la photographie, aux jeux des acteurs, mis à rude épreuve dans un froid glacial hostile. Les plans séquences sont parfaitement maîtrisés et l'attaque du Grizzly peut impressionner voir choquer par sa cruauté. Reste quelques longueurs, 30 minutes de moins n’auraient pas été un mal. À voir.
    reiuqrapelcram
    reiuqrapelcram

    59 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Dire que ce n'est que le deuxième film que je vois de ce réalisateur... Serait-ce prendre un risque que de qualifier "The revenant" de chef d’œuvre ? le film est tant sublimé par l'image et la prestation de ce duo Dicaprio-Hardy que je pense surtout énoncer une simple évidence.
    C'est un personnage peu loquace que campe Léonardo Dicaprio, et c'est peut-être bien la clef qui lui permettra d'atteindre enfin l'oscar que l'on serait nombreux à lui avoir déjà attribué. Nuançons tout de même, aussi talentueux soit-il, Léo a tendance à souvent nous proposer des personnages construits à partir de ses rôles passés, ainsi retrouve-t-on souvent une gestuelle similaire d'un rôle à l'autre quand des acteurs comme Sean Penn, Johnny Depp ou Brad Pitt (liste non exhaustive) semblent à force de détails s'évader de leur propre corps pour devenir celui interprété. Qu'importe, cette fois-ci, tous les codes tombent, un travail certain sur l'accent et un personnage bien moins bavard qu'il n'a coutume d'interpréter, ainsi qu'un rôle prépondérant attribué à la communication par le regard et kik. Tout alors passe par l'émotion, et Alejandro González Iñárritu sublime l'ensemble par sa maitrise de l'image et des lumières, par la fulgurance des instants violents du film, et une dose non-abusive d'effets poético-spéciaux.

    La légende du trappeur Hugh Glass ne pouvait pas selon moi être mieux rapporté à l'écran qu'elle ne l'ait sous la direction d'Iñárritu, un réalisateur dont je promet désormais de suivre les prochains films.
    Marcel D
    Marcel D

    99 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2016
    Si on veut voir une fresque magnifiquement filmée et superbement interprétée, avec une photographie incroyable, foncez, foncez, foncez !
    Si on n'aime pas les films longs, lents, si on ne sait pas ce qu'est un plan séquence, passez votre chemin.
    Quel film mes amis, quel film...
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    57 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Jubilation cinématographique pour ce qui est de l'image et de la mise en scène avec une foultitude de plans séquences (scènes où tout est filmé d'un trait sans coupure caméra) absolument incroyables. Pour ce qui est de l'histoire, il suffit de lire le synopsis, tout y est. Les acteurs principaux sont (des valeurs sûres) tous convaincants (même si Dicaprio peut devenir lourd à fixer le ciel en faisant les gros yeux), Hardy dans le rôle de l'égoiste, Gleeson deja vu dans "Ex-Machina" et Poulter avec sa tronche étrange révélés dans "Le fils de rambow". Je répète donc, The Revenant est remarquable par sa mise en scène extrêmement soignée qui vous fera penser tout au long du film "comment ils ont fait et en combien de temps ?"; mais aussi par son image et cet éclairage "naturel" (pas le moindre ignoble projecteur pour les scènes de nuit) qui nous transporte dans la vie malchanceuse d'un trappeur, au fond d'une Amérique froide et sans pitié où la survie passe avant la vie elle-même. Impressionnant pour les yeux avant tout.
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    61 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2016
    Un an après le magnifique Birdman, Alejandro González Iñárritu est de retour avec un western glacé animé par la vengeance et une volonté primitive qui ronge ses héros jusqu’à l’os. Brutal, prenant et sans égal, The Revenant est une œuvre entêtante et charismatique, qui doit beaucoup à la caméra expérimentale et immersive du réalisateur, ainsi qu’à la performance des deux acteurs principaux qui s’affrontent sans répit. Alejandro González Iñárritu offre un récit viscéral, entre l’hommage à un peuple décimé et l’exploration de la nature humaine dans son état le plus brut. Époustouflant.
    Mapofparis
    Mapofparis

    25 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2016
    Tension permanente au travers d'un homme laissé pour mort mais que la soif de vengeance va pousser la volonté de survivre, de vastes étendues enneigées impitoyablement dangereuses, une traque sans relâche ponctuée de scènes chocs: The Revenant nous file une claque en pleine poire, rude et torturante. Le grand cru annoncé.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2016
    Après nous avoir proposé le formidable "Birdman", j'avoue que j'attendais avec impatience le nouveau métrage d'Alejandro González Iñárritu. Mais je ne pensais pas le voir si rapidement après son précédent film : j'étais alors terrifié de voir notre ami mexicain tomber dans le piège du film de commande commercial, lui qui faisait désormais partie de « l'élite » après avoir reçu son Oscar. Et bien quelle superbe surprise que cela ne soit pas le cas, mais alors pas du tout : Iñárritu est un vrai artiste et il nous le prouve encore une fois avec "The Revenant" ! Sur un postulat de base original et plaisant, Iñárritu nous livre un récit mêlant habilement le revenge movie et le survival, le tout empaqueté magnifiquement par une réalisation de haute volée...pour faire simple, comme je l'ai lu dans un journal, c'est un peu comme si Terrence Malick avait réalisé "Le Territoire des Loups" (attention, je ne parle à ce niveau que du domaine du visuel...et encore, personnellement, je trouve que le film emprunte plus à l'esthétique des films d'Andreï Tarkovski qu'à ceux de Malick !). Oui car soyons franc : Iñárritu possède une science de l'image et une maîtrise de la caméra hors du commun ; et cela se répercute alors directement sur le film qui est absolument sublime : entièrement filmé en lumière naturelle dans de gigantesques paysages enneigés, c'est un véritable spectacle baroque qui nous est offert. Mais si les images sont sublimes, la nature n'est, au contraire, jamais sublimée : elle est sombre, glaciale, violente et meurtrière...une vrai jungle glacée, un réel enfer blanc. Et cette représentation si hostile de la nature sert tout simplement et efficacement le sujet principal du film : la souffrance. En effet, la souffrance est source et conséquence de tout ce qui arrive durant le récit : les indiens attaquent les colons à cause des pillages et tueries incessants de ces derniers sur leurs terres, la mort de son fils est la base du désir de vengeance du héros, la nature elle même en semble vouloir aux hommes en leur infligeant ses terribles conditions climatiques...cela forme un tout assez anxiogène qui prend le spectateur aux tripes : rarement un film n'aura compris et utilisé le concept du « viscéral » avec autant de brio et ce jusque dans la réalisation elle-même (les exceptionnels plan-séquences filmés en courte focale donnent l'impression de ne jamais nous laisser souffler tout en cherchant à nous rendre mal à l'aise !). Une image forte en symbolique définit à elle seule ce sentiment, celle où un panneau « Nous sommes tous des sauvages » apparaît un écran : bien loin de ne représenter que les hommes, le « Nous » se réfère à la planète entière (humains, animaux, nature...). Et si le héros Glass est un homme disons normal au début du récit (même s'il a déjà connu la souffrance avec la perte de sa femme), la mort de son fils va le pousser à la vengeance mais, comme si cela n'était pas suffisant, la nature va alors le maltraiter (les conditions météorologiques extrêmes) voire même le « violer » (l'incroyable scène de l'ours : aussi spectaculaire en terme de sensations, de mise en scène que d'effets spéciaux !!) pour qu'il régresse à un niveau presque absolu : grognant, rampant, le regard vide, il devient alors un être hybride à mi-chemin entre la vie et la mort errant dans des limbes, un mort-vivant uniquement obsédé par son désir de vengeance...voilà donc le fameux « revenant » du titre. Et justement, en parlant du revenant, on ne peut que se prosterner devant la performance fantastique de Leonardo DiCaprio : il transpire la douleur et la volonté à l'écran et le fait que son rôle soit quasi-muet donne encore plus de puissance à sa prestation. Il a largement mérité son Oscar pour ce rôle : et tous ceux qui diront le contraire devraient sincèrement remettre en cause leur vision du cinéma et de la comédie. A ses côtés il faut tout de même saluer les très bonnes prestations de Tom Hardy et de Domhnall Gleeson. "The Revenant" est donc un film choc, somptueux visuellement, tragique, mélancolique (la superbe musique de Ryuichi Sakamoto y est pour beaucoup), viscéral avec un grand « V » où la limite entre vire et mourir et humanité et bestialité sont plus que floues, n'arrivant à trouver un semblant de réponse que lors de cet ultime et saisissant plan. Du grand cinéma comme je l'aime...il est vraiment incompréhensible qu'il soit passé à côté de l'Oscar du meilleur film !!
    Edgar L.
    Edgar L.

    184 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    En un peu plus d’un an, Inarritu a donc clairement franchi un nouveau cap et voit les choses en grand. Birdman avait marqué l’amorce de ce virage et nous avait enthousiasmé par sa réalisation et son impeccable jeu d’acteurs. Avec The Revenant, le réalisateur délaisse totalement la comédie et s’attaque ici à un western à l’histoire ambitieuse. Le film entremêle le style du survival et du revenge movie car on y suit Hugh Glass, un trappeur qui va se faire attaquer par un ours et va être laissé pour mort par ses équipiers. Au passage, l’un d’entre eux tue son fils, élément qui va alimenter l’instinct de survie et de revanche de l’homme. Il va alors partir dans un périple incroyable afin de retrouver celui qui a lâchement mis fin aux jours de son fils.

    [...]

    S’en suit alors une quête perpétuelle de nourriture, mais également de soins dans une nature qui ne s’y prête à priori pas. Dans cet immense territoire sauvage, Glass erre telle une âme en quête de vengeance. Infatigable et increvable, il va surmonter tous les obstacles qui se mettront sur sa route. Certaines scènes sont sublimes comme cette ouverture sur l’attaque des indiens. Impressionnante de réalisme, elle permet au film d’imposer immédiatement son style auprès du spectateur. L’attaque de l’ours est tout aussi impressionnante de réalisme. On peut néanmoins reprocher au film qu’en dehors de ces quelques sublimes scènes, il fasse souvent preuve d’une lenteur, certes nécessaire à nous immerger dans cette solitude et la dureté du combat de Glass, mais parfois difficile à supporter d’autant plus que le film dure 2h36.

    [...]

    Leonard DiCaprio est mutique dans ce film et parvient malgré cela à nous faire ressentir sa souffrance physique. Sa performance est bluffante et mérite bien l’Oscar qui lui a été remis. Tom Hardy est quant à lui méconnaissable et nous prouve une fois de plus qu’il est vraiment la star montante de Hollywood. Le troisième personnage important est incarné par le jeune Will Poulter (vu dans la saga Le Labyrinthe) et lui aussi s’en sort parfaitement.

    [...]

    The Revenant est donc un film qui mérite le bruit qui est fait autour de lui mais auquel je ne peux m'empêcher de trouver quelques défauts. Lent et long, il parvient néanmoins à nous subjuguer avec son sens de l'image proche de la perfection et la performance convaincante de Leonardo DiCaprio.
    Jamais Content
    Jamais Content

    6 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2016
    Un film époustouflant… Alejandro González Iñárritu, nous gratifie encore une fois d’un chef d’œuvre. Le film est tant sublimé par l'image (on a cette impression de froid pendant tout le film) que par la prestation de Di Caprio qui est tout simplement impressionnante. Les scènes grandioses, qui s’enchainent les unes après les autres sont proches de la virtuosité. Le film dure 2h40 et pas une minute n’est de trop. A Voire !
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