Le film coup de poing de l'été! Cette affaire, en fait parlé plus d'un ; et continue à nous intriguer... Malheureusement, le film ; ne nous montre pas certaines zones d'ombre qui plâne toujours... (et l'illétrisme de l'homme également...). Un pitch que l'on connait donc tous plus ou moins, repris ici ; correctement et avec un jeu d'acteur dés plus honorable (même si quelques petits "hic" subsistent, mais rien ne peut être parfait ; surtout lorsque l'on veut traiter cinématographiquement ; une histoire véridique qui laisse encore beaucoup de doute...). Pour la réalisation, Roshdy Zem s'est appuyé plutot sur le coté défaillant de la justice... s'est une chose comme une autre. D'ailleurs on ne s'aura peut être jamais le vrai du vrai...^^ La reconstitution du cas est donc plutot bonne, comme on a pu le voir dans divers documentaires. Mais là, ou certains documentaires n'avaient pas encore d'éléments ou n'exploités pas quelques parties de l'affaire. Arrive ici, dans la même position. Celle, ou l'on privilégie la thèse de l'erreur judiciaire ; mais ou bon nombre de zones n'ont pas été mis en avant ou exploité (dans les vrais faits évidemment. Mais n'étant absolument pas survolé ou répertorié, ses zones passent (pour certaines bien sur) un peu inaperçu. D'autres, que l'on a vu à la TV ; ne peuvent s'oublier...). MAis pour le reste, il s'agit là ; d'un bon film ; qui ose ; prendre part pour une partie... Et avec cela, s'empare d'acteurs brillants et qui amène le film comme un fait, une oeuvre bouleversante (mélant doute et hypothèse... On ressort avec quelques reflexions, questions...). Un grand film globalement donc, malgrès quelques petits bémols (mais qui d'un sens, rendrait le film trop long ; alllant dans une multitude de direction...) Qui en fin de compte nous permet surement de mieux apprécier le film ; même si l'avis sur cette histoire n'est pas la même. bouleversant et unique!
Un peu trop de parti pris à mon goût. On aurait pu sous-titrer le tire du film en mettant "tout montre qu'il n'a rien fait et pourtant il est en prison". Outre la reprise des éléments existants, le film est pas mal, un peu mou cependant.
La performance de Sami Bouajila est impressionnante, et elle porte presque le film à elle seule. Pour faire un chef d'oeuvre, cependant, il fallait largement plus, et notamment expliquer les rouages judiciaires, ce que tous les réalisateurs passent sous silence faute de les connaître. Ici, on a simplement un film avec un parti pris non négligeable, qui apporte bien peu de chose à cette célèbre affaire judiciaire.
Rochdy Zem offre a Sami Bouajila un tres grand role tres emouvant. Je l'ai vu en Avant Premiere en compagnie du realisateur et de son comedien principal, et on a eu la surprise de voir Omar Raddad en personne.C'est pour moi un des tres grand film de cette année 2011.
Flash back, années de prison, contre enquête : L'émouvante reconstitution de l'enquête par Roschdy Zem est réussit : Un scénario extrêmement bien ficelé et un casting 5 étoiles (Bouajila, Podalydès). Défaut ? La durée trop courte du film (1h25) alors que le sujet aurait pu être plus approfondit dans l'espoir de nous faire verser une larme.
Un film très sérieux [compliment] de la part de 2 grands acteurs (dont l'un exclusivement derrière la caméra). Sami Bouajila se fond dans son personnage. D'autres acteurs manquent en revanche de naturel (Denis Podalydès!) mais on est captivé par cette histoire [vraie] invraisemblable!
Omar m'a tuer retrace l'histoire de cette personne qui a été accusé d'un meurtre en 1991. Ce film est une vraie surprise : les acteurs sont très bons surtout Sami Bouajila et la musique se révèle très belle. Les décors parisiens manquent un peu de charme et la réalisation manque parfois d'approfondissement. Un bon film qui reste cependant à voir.
C’est un des fait divers les plus médiatiques de ces 20 dernières années, le meurtre de Ghislaine Marchal reste aujourd’hui encore un grand mystère irrésolu. Roschdy Zem revient sur cette erreur judiciaire avec brio à travers Omar m’a tuer et surtout avec un Sami Bouajila époustouflant. Cependant, il faut bien garder à l’esprit qu’il s’est basé sur le témoignage d’Omar Raddad dans son livre Pourquoi moi ? et d’Omar : la construction d'un coupable de Jean-Marie Rouart. C’est donc un vrai plaidoyer en faveur de l’ancien jardinier ce qui va à coups sur faire élever quelques voix. S’il faut juger simplement l’œuvre, on ne peut que se réjouir de voir se confirmer les talents de réalisateur de Roschdy Zem et saluer l’énorme performance de Bouajila qui habite totalement son personnage.
Omar m'a tuer est un drame vraiment surprenant, d'une part car c'est une histoire vraie et atrocement injuste et d'une autre part car le film reproduit vraiment cette ambiance de lynchage juridique envers ce pauvre Omar. Je ne connaissais pas du tout l'histoire et généralement je ne supporte pas ces injustices, tout comme quand je regarde un film avec des esclaves noirs, ça me donne envie de tuer tous les salauds d'esclavagiste, c'est vraiment une honte de traiter les gens comme ça, et là dans l'histoire du Jardinier Omar Raddad, la justice n'a pas creusé plus profond l’enquête et l'a condamné sans rien écouté car il était étranger, c'est juste dégueulasse. Roschdy Zem nous livre donc de part sa très bonne mise en scène ce drame intolérable, avec comme acteur principal un Sami Bouajila véritablement impressionnant, une grande performance, il est accompagné entre autres d'un excellent Denis Podalydès.
Un drame judiciaire complet, surtout porté par un brillant Sami Bouajila mais parfois touché par son parti pris. Erreur judiciaire célèbre des années 90, le scénario retrace les sept années de prison d'Omar Raddad, jardinier accusé a tort du meurtre de sa patronne et en parallèle l'enquête mené par un écrivain pour donner une base a la défense de Raddad, un travail de longue haleine bien retranscrit malgré la courte durée du film, mais certaines scènes sont un peu trop caricaturales et presque en trop. Même si je ne l'ai jamais vraiment apprécié en tant qu'acteur, Sami Bouajila est bluffant et interprète toute la colère et la douleur intérieur d'O.Raddad avec beaucoup d'implication et de compréhension, et Denis Podalydès reste toujours dans son jeu très comédie française mais efficace. Pour son deuxième film en tant que réalisateur, l'excellent Roschdy Zem démontre l'innocence de Raddad, et l'objectif est accompli : une mise en scène parfois un peu longue, mais qui touche. Un drame touchant, une histoire vraie sur une homme qui mérite enfin une vie tranquille comme il le souhaite.