Avis sur Alice in Wonderland

D’après plusieurs témoignages, le Alice au Pays des Merveilles réalisé en 1949 par Marc Maurette, Lou Bonin et Dallas G. Bower serait l’adaptation la plus fidèle du roman de Lewis Carroll. Malheureusement, la carrière de ce film tourna court sous la pression de Walt Disney Pictures qui voulait protéger la sortie imminente de son Alice au pays des merveilles, en 1951. Tourné en prise de vue réelle sur la première partie, le film nous plonge ensuite dans un univers de marionnettes où seule Alice est un personnage réel. En effet, celle-ci aperçoit un lapin blanc courir après le temps. Elle le suit et se retrouve dans un monde où les animaux boivent le thé et où la reine coupe des têtes, jusqu’à se rendre compte à la fin du film, qu’elle était en train de rêver. Cette version d’Alice est à double lecture en développant l’imaginaire pour les enfants et en critiquant la société pour les adultes. Les effets spéciaux ont certes vieillis et on ne peut pas dire que l’actrice soit convaincante, mais cette nouvelle proposition vaut bien le déplacement.
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Un « Alice » qui a surtout le mérite de jouer rigoureusement le jeu de l’adaptation littéraire, en replaçant habilement l’œuvre dans son contexte historique et politique (l’Oxford victorien, l‘apogée de l‘empire et de la monarchie britanniques). Le film ne réussit pas totalement à restituer l’esprit du « non sense », si caractéristique du mathématicien et excentrique Dogson-Caroll, avec sa subversion des lois de la logique. Même s’il s’attache à cet aspect aussi important que le merveilleux proprement dit, il ne se départ pas totalement d’un esprit « français » (donc cartésien). L’animation, le jeu de marionnettes, sont suffisamment intelligemment faits pour ne pas avoir trop vieilli. (le film date tout de même des années 40). L’interprétation de l’héroïne est peut être un peu plus désuète.

Quel bien curieux pays! Le cinèma de quartier proposa jadis une adaptation cinèma quasi invisible de nos jours du roman de Lewis Carroll, sorti avant le cèlèbre dessin animè de Walt Disney! Qu'en reste t-il aujourd'hui ? Une adaptation musicale sans le moindre charme, avec des couleurs pales et ternes, mais brillante pour l'èpoque au niveau des trucages! L'histoire, fantastique, est toujours la même : les aventures d'une petite fille nommèe Alice, perdue dans un pays merveilleux! Le chemin à suivre en cette annèe 1949, c'est celui de l'èvasion, c'est celui du rêve et c'est (surtout) celui de la nouveautè! Les pieds en l'air, la tête en bas, chacun s'envole et voilà! Dans ce voyage au bout du rêve, on notera la prèsence (et la voix) de Raymond Bussières! Insolite...

Le film fourmille de petites bêtes sympathiques, des poupées animées à l’ancienne mais en vérité elles sont toutes assez vilaines et ne servent qu’à la satire.
L’ensemble est certes féerique mais peu magique car le côté austère surnage dans les dialogues et dans l’animation même.
Je dirai enfin qu’Alice n’a vraiment pas l’âge du rôle pour y apporter une certaine naïveté enfantine. Et son accoutrement n’aide pas beaucoup.

Excusez moi mais cet avis ne compte pas. Je me suis trompe de film.
Desolé pour le 0,5 du coup.
Je voulais critiquer celui d'alice au pays des merveilles realise par Walt disney.

Belle histoire et très beau effet ! Mais l'histoire reste logique et facile à deviné