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    Le Troisième homme
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    115 critiques spectateurs

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    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2016
    Je dois l'avouer, je n'ai pas du tout apprécié le film. La musique m'a beaucoup énervé, elle sonne beaucoup trop comédie alors qu'il n'en est rien. Et l'histoire, pire encore. Pas de charisme chez les personnages, pas de quoi accrocher à l'intrigue jusqu'au bout et rien d'inattendu dans le final. Ce n'est plus regardable.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Un film lent ne me dérange pas du moment que l'histoire l'exige. Mais dans le cas de Le Troisième Homme ce n'est rien d'autre qu'une histoire ennuyeuse. J'imagine que la grande révélation est que Harry Lime est joué par Orson Welles ai pu choquer lors de la sortie du film en 1949. Un peu comme Kevin Spacey étant le tueur dans Seven ne recevant aucun crédit sur les affiches ou dans la séquence titre afin de préserver le mystère. Cela me ramène au Troisième Homme. Avant de voir le film je ne savais absolument rien à son sujet si ce n'est qu'il a été élu l'un des meilleurs films britanniques de tous les temps et qu'Orson Welles joue (mal) un personnage appelé Harry Lime un fait qu'il est difficile d'éviter puisqu'il figure régulièrement sur les listes des grandes interprétations. Par conséquent j'ai passé la majeure partie de l'histoire à attendre qu'il apparaisse. Il ne reste pas de grand mystère en d'autres termes de plus la partie thriller est encore plus gâchée par une bande sonore de cithare toujours ennuyeuse...
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2023
    Un grand classique qui reste toujours aussi puissant et intriguant. On rentre très vite dans cette intrigue oppressante , et cette ballade dans le Vienne , tout juste libérée du joug nazi. Une magnifique image en noir et blanc , une musique culte et un Orson Wells exceptionnel en misanthrope hors du commun. Un très bon polar pour un film culte.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Considéré par les "cinéphiles" comme un monument du film noir d'après-guerre, "Le troisième homme" est pourtant très imparfait, et ce à beaucoup de niveaux. Tout d’abord, certains choix de mise en scène m'ont paru terriblement ratée, à commencer par les plans obliques (qui font davantage série Z que film d’espionnage) ou l’utilisation du la musique d’Anton Karas (et sa légendaire cithare) qui est, certes, devenu un classique depuis, mais qui m’a paru en totale décalage avec le ton sombre du film. Ces erreurs sont d’autant plus voyantes que la mise en scène de Carol Reed est, malgré tout, l’un des points forts du film. En effet, Reed a su parfaitement exploiter l’image en noir et blanc dans ce Vienne dévasté par la Guerre et donne de la ville en reconstruction une vision délicieusement lugubre (les ruines, les égouts, la foule…). L’intrigue colle parfaitement à cette atmosphère, avec une paranoïa de chaque instant qui contraint le spectateur à se méfier de tous les personnages et à rester sur ses gardes quant à ses certitudes. Pour autant, on peut reprocher à l’intrigue d’être assez prévisible (qui peut imaginer que Harry ait vraiment été tué, ne serait-ce qu'en raison du titre et de l'affiche ?) mais également de cumuler les longueurs (essentiellement lors de l’amorce d’histoire d’amour entre Holly et Anna) et les incohérences. A ce titre, je me demande encore comment un escroc de l’envergure de ce fantomatique Harry, qui a orchestré sa mort et n’hésite pas à trahir ses amis, a pu faire preuve faire preuve d’une telle imprudence en convoquant un ancien ami à Vienne et en se confiant à lui au point de causer sa perte ? On est loin du caïd increvable qu’on nous promettait pendant les deux tiers du film où Harry est évoqué comme une légende. Heureusement, le personnage bénéficie de son aura mystérieuse (son absence à l’écran pendant une heure y est pour beaucoup), d’une première apparition extraordinaire (mention au jeu d’ombre et de lumière) et de l’interprétation toujours irréprochable du monstre de charisme Orson Welles qui, en quelques dialogues (voir la formidable tirade sur les bienfaits de la décadence sur l'évolution d'une société) et quelques scènes seulement, parvient à voler la vedette au reste du casting. Pourtant, les acteurs entourant le monstre sont impeccables, que ce soit Joseph Cotten en écrivain raté s'improvisant enquêteur, Alida Valli en émigré amoureuse, Trevor Howard en militaire autoritaire ou encore Bernard Lee en sergent dévoué. "Le troisième homme" est donc un film d'espionnage imparfait mais, surtout, une formidable photographie de son époque qui dépeint une Europe qui peine à se relever du terrible conflit qu'elle vient de subir et qui s'avère être un terrain de jeu propice aux escrocs en tout genre. En cela, le propos du film est incontestablement intemporel. Dommage qu'il soit si daté sur le plan formel...
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2016
    Polar de haute volée de Carol Reed prenant place dans la Vienne d'Après-guerre, divisée par les puissances alliées. Sans être alambiqué, le scénario est bien ficelé et contient ce qu'il faut de suspens et de rebondissements. Rien de bien novateur pour un public averti mais le résultat est excellent. La plus value vient de la mise en scène du réalisateur, entre jeux d'ombres, effets de lumières et plans de caméras audacieux. Les acteurs ne sont pas à négliger et l'on retiendra, bien evidemment, la performance d'Orson Wells. Un must.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Dans le Vienne de l'après-guerre remplie d'ombre et lumière, un écrivain américain fauché enquête sur le meurtre de son meilleur ami qu'il venait rejoindre.
    Un classique du film noir, empreint de mystère, doté d'une mise en scène et photo sublimes (avec des plans d'anthologie dont celui de l'apparition d'Orson Welles dans le faisceau d'un lampadaire), et à la musique inoubliable de la cithare d'Anton Karas.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2022
    Un excellent film ni ennuyeux ni vieilli mais au contraire rythmé, doté d'une musique géniale et porté par des comédiens convaincants. Un vrai film noir qui porte la marque de son réalisateur et se distingue par sa sobre efficacité. Un must-see.
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2013
    Le troisième homme faisait parti du haut de la liste des films noirs qu'il me fallait absolument voir. J'en attendais beaucoup et j'ai été déçu, frustré même. On sent qu'il y a quelque chose de génial, mais je n'ai jamais réussi à m'impliquer totalement dans l'histoire. Il est clair que niveau mise en scène c'est parfait, et que les acteurs sont très bien dans leurs personnages. Mais le déroulement de l'histoire m'a juste ennuyé par moments. Pourtant avant l'excellent climax et la sublime fin, on a quelques moments intéressants qui telle une décharge me font reprendre espoir dans l'intrigue, puis finalement non, ce n'était qu'un feu de paille. Le gros problème de ce film est certainement le cas Orson Welles et son personnage; du coup je déconseille au spectateur voulant voir le film de lire la distribution, le synopsis (voir la suite de cette critique!). En effet, si on connaît peu cet acteur et que c'est le premier film qu'on voit de lui, le twist peut surprendre. Mais pour moi impossible, du coup je passe plus de la moitié du film à l'attendre, et c'est long! Trop long! Après j'avoue que sa première apparition est juste d'une classe folle. Rien que cette scène justifie l'intérêt des films en noir et blanc car impossible d'avoir ce genre d'effet en couleur. Après j'aime bien tout le discours que tient le personnage à la fête foraine, sa fugue dans les égouts de Vienne. Sinon la musique ultra connue d'Anton Karas est vraiment étrange dans le contexte du film, cela change radicalement de ce qu'on a dans les autres films du genre. Finalement même si ce n'est pas la claque que j'aurai voulu prendre, certains aspect mon assez marqué pour que j'ai envie de le revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Cette année, mon duel « Evasion »/ « The equalizer » n’aura pas eu lieu. « Evasion » aura ainsi donc marqué, avec « Les ailes de l’enfer », l’action des fêtes de Pâques.
    Pour continuer sur mai, le 69ème Festival de Cannes a ouvert ses portes le 11 mai avec le nouveau Woody Allen : « Cafe society ». Et juste avant, de découvrir un improbable Laurent Laffite en maître de cérémonie surbooké. En ce 13 mai 2016, mon cycle Cannes s’est ouvert hier soir par « Le troisième homme » de Carol Reed. Mon festival cannois de palmés est également composé de : « Othello », la pièce de théâtre mise en scène par Orson Welles, « Apocalypse now », dont je fournirai un commentaire plus long que ma critique, « Paris, Texas » de Wim Wenders, « Sailor et Lula » (pour me refaire une idée dix ans après un premier visionnage ; critique déjà mise en ligne), et se terminera par « Le pianiste » (critique également déjà réalisée), œuvre tout en douceur de Roman Polanski.
    Mais reconcentrons nous sur « Le troisième homme ».
    Synopsis : Holly, un écrivain américain en bout de course, arrive dans le Vienne de l’après-guerre pour rencontrer Harry, un ami qui a prétendument été tué écrasé par une voiture. Holly va mener son enquête.
    Scénario au diapason pour Graham Greene qui adapte au cinéma son propre roman dont il écrit le script au fur et à mesure des idées de Reed et d’Orson Welles. La collaboration Greene/Reed a débuté sur « Première désillusion » et se terminera par « Notre agent à La Havane » se concrétisant en trois films sur 12 ans. Durant « Le troisième homme », l’écriture filmique est audacieuse et des idées de réalisation permettent une fluidité scénaristique et de montage sans équivoque. Idées qui seront reprises par la suite avec le génie en moins. De plus, les rumeurs ne font qu’accentuer la légende selon laquelle Orson Welles aurait réalisé le métrage. Si Maître Orson avouera plus tard ne jamais avoir touché la caméra du metteur en scène, Carol Reed s’est sans aucun doute inspiré de la patte du réalisateur de « Citizen Kane » à cause des angles inclinés à la Orson.
    Toujours pour parler scénario, Carol Reed a imprégné au « Troisième homme » une épaisseur psychologique intelligente en ne montrant jamais la figure d’Harry (Welles). En cela, et en imprégnant les codes du film noir américain (suspense ou tension nerveuse à son comble, complets gris pour les personnages, magnificence du N&B en des jeux de lumière et d’ombres portées signés Robert Krasker (Visconti l’avait engagé pour « Senso »)…), le futur réalisateur de la comédie musicale « Oliver » dessine un métrage anglais calibré pour faire face au « Faucon maltais », « Grand sommeil » ou « Key Largo ». Un atout kitsch et charmeur.
    Une autre raison d’inscrire « Le troisième homme » dans la lignée des plus grands films noir d’époque, c’est grâce à la musique d’Anton Karas qui, grâce à une cithare, nous joue un morceau électriquement intense, nous embaumant dans l’histoire qu’on ne perd pas d’un fil. Parfois mirobolante, parfois inquiétante et lugubre, la partition d’Anton sert admirablement une Vienne désolée et dévastée par la guerre. Aujourd’hui culte pour n’importe quel amateur de cinéma, l’unique composition d’Anton Karas pour le cinéma est ainsi rentré dans les annales. Magnifique !
    Si l’on se rapproche du casting, on tutoie l’excellence.
    Orson Welles, dans la peau d’Harry, porte à lui seul l’intérêt général du film. Trois scènes-clés, trois partitions mémorables ! Sa première apparition lumineuse (sous la véranda), sa discussion avec son ami Holly dans la grande roue et la course-poursuite finale dans les égouts de Vienne font de ces moments intenses nerveusement le clou du spectacle. D’autant qu’il est uniquement présent pour financer un de ses projets (« Othello ») !! Ou quand Welles nous prouve qu’on peut s’investir sans être présent longtemps sur un tournage. Coup de maître !!!
    A ses côtés, son ami de toujours et efficace Joseph Cotten (« L’ombre d’un doute », « Duel au soleil ») dans le rôle d’Holly l’enquêteur, et la sensuelle Alida Valli (« Œdipe roi », « Les yeux sans visage »).
    Pour conclure, « The third man » (1949) a acquis une renommée mondiale grâce à Cannes (il a remporté le Grand Prix la même année et un Oscar pour Krasker en 1951) et reste encore aujourd’hui un monument de genre. Un film noir mythique pour un classique du cinéma.
    Spectateurs, citizen ! 2 étoiles sur 4.
    Notes : Guy Hamilton, le futur réalisateur de « Goldfinger » et de « La bataille d’Angleterre », est assistant-réalisateur ; le poids lourd américain David O. Selznick, porteur de projet de « Gone with the wind », est associé à Alexandre Korda, producteur anglais reconnu par ses pairs (« Jeux dangereux », « Les quatre plumes blanches »).
    JacksVDL
    JacksVDL

    16 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2020
    1/ Pour le portrait exceptionnel d'un ville si vivante qu'elle serait presque le personnage principal du film ;
    2/ Pour la capacité du film à pointer la fragilité et la relativité de la morale humaine.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2012
    Une référence intemporelle du film noir,que l'on attribue généralement à Orson Welles,au lieu de Carol Reed,alors que concrètement,le premier n'apparaît que 15 minutes à l'écran.Ceci étant,son influence est très présente dans "Le Troisième Homme"(1949).Il est à l'origine de la longue poursuite finale dans les égouts,sommet d'expressionnisme dégoulinant.Il est l'auteur de la réplique délicieusement ironique sur les Borgia et les coucous suisses.On pense aussi à lui,tant les cadrages obliques se multiplient,et tant la ville de Vienne dévastée ressemble à un de ses personnages.Autres images obsédantes:son apparition dans l'enluminure d'une porte,ou ses mains sortant des égouts.Pour le reste,le film pâtit d'une intrigue extrêmement prévisible(l'enquête d'un scribouillard sur son ami supposé mort)et d'un Joseph Cotten assez effacé.Quant à la femme fatale,Alida Valli,elle n'est guère mystérieuse ou sexy.Retenons plutôt l'omniprésence de la cithare d'Anton Karas,et la galerie de personnages repoussants,qui ont toutes les raisons de cacher la vérité.Ce film aura une influence essentielle sur tous les polars noirs d'après-guerre.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2020
    Un film noir qui vaut surtout pour son environnement à savoir le Vienne de l'immédiate après guerre. Une enquête mené par un écrivain dans une ville dévastée ou la débrouille est devenue la seule manière de s'en sortir et ou tout le monde a changé suite aux événements. Le film est parfaitement mise en scène les jeux d'ombres sont formidables comme la photo et utilise parfaitement le décor de la ville ravagée. L'apparition d'Orson Welles est vraiment marquante et donne un nouvel élan à un film déjà passionnant. J'ai juste été dubitatif quand à la bande son qui ne colle à mon goût pas du tout au film qui s'il peut donner une touche comique au début gâche franchement le film au fur et à mesure de son avancement.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Bon scénario, beau jeu, belle photographie, "Le troisième homme" est un classique du genre thriller ! Cette chasse à l'homme, au delà de ses qualités cinématographiques et de sa saisissante ambiance sombre, tient en haleine son spectateur d'un bout à l'autre.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    231 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Un très beau film dans une Vienne sublimée par un magnifique noir et blanc. L'histoire est une enquête somme toute assez banale, bien qu'intéressante, mais elle est portée par des acteurs brillants, et un Orson Welles énigmatique. Le final est superbe, et clôt en beauté le spectacle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    Film noir remarquable sur un écrivain fauché qui se rend à Vienne pour rejoindre un ami, et finalement apprendre le décès de ce dernier dans des circonstances bien étranges. S'entichant de la petite ami du défunt, il tente de l'aider et de démêler les fils des évènements, entre police, témoins réticents, et mafieux notoires. Si l'on passera sous silence ses découvertes, on ne peut qu'applaudir la réalisation superbe dans les rues de Vienne, les jeux d'ombre, la densité et la qualité générale du film. Certains aspects comme la poursuite dans les égouts ont vraiment vieilli, tout en conservant malgré tout un je-ne-sais-quoi de fascinant. A l'image de la dernière scène, belle et cruelle à la fois. En conclusion, The Third Man est considéré comme l'une des meilleures oeuvres de l'époque, en témoignent les prix glanés aux Oscars (meilleur réalisateur) et à Cannes (Palme d'Or), et sans surprise, il mérite certainement le coup d’œil !
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