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    Le Troisième homme
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    115 critiques spectateurs

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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2015
    La guerre est juste terminée. Dans un Vienne divisé en zone d’occupation entre les 4 nations vainqueur de la guerre, un écrivain américain vient rejoindre un ami qui lui a promis un emploi. Il arrive pile le jour de son enterrement. Le voilà qu’il se lance dans une enquête pour comprendre les causes de sa mort.
    Grand Prix du Jury à Cannes en 1951 et parmi les 100 meilleurs films britanniques de l’histoire pour les britanniques eux-mêmes ; je ne peux avoir le même enthousiasme. Carol Reed réalise un film classique de très bonne facture s’appuyant sur :
    -Un chef opérateur de talent qui sublime le noir et blanc et apporte une touche expressionniste (ombres immenses, contrastes saturés, grand angle,…). Krasker obtint même un Oscar bien mérité.
    -Une mise en scène inspiré avec ses lignes obliques signifiant le malaise permanent. Ce qui fît dire que Reed était sous influence de Welles ; mais ce dernier ne passa que quelques jours sur le tournage, se faisant même doubler dans les égouts.
    -Un scénario hyper classique mais efficace. Dommage que le malaise apporté par les lieux supplante le malaise des personnages eux-mêmes.
    -Quelques scènes mythiques : la course poursuite dans les égouts, les mains de Welles dans la grille, Welles planqué dans une porte cochère de nuit démasqué par un éclairage impromptu,…
    -Le thème musical de cithare composé par un inconnu et présent tout au long du film. Un tube de l’époque instillant mélancolie et légèreté composé par Anton Karas
    -Et la présence magnétique d’Orson Welles qui fait oublier le très discret Joseph Cotten alors qu’il n’est que peu présent à l’écran.
    On peut malgré toutes ces qualités regretter que le suspens s’étiole au fil du film ; mais aussi que Reed regarde son intrigue et ses personnages avec trop de distance, et que certains personnages sont un peu grotesques (Popescu et Kurtz).
    Un bon classique de film noir avec un travail de mise en scène évident, mais pas le chef d’œuvre escompté.
    Une fameuse réplique du film écrite par Welles : « L'Italie des Borgia a connu trente ans de terreur, de sang, mais en sont sortis Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité et cinq cents ans de démocratie. Et ça a donné quoi ? Le "coucou" ! »
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Une référence prémice du film noir, dont l'impact est amoindri aujourd'hui face à un aspect quelque peu désuet de l'ensemble. Le troisième homme conserve quand même de belles qualités, comme une Vienne d'époque offrant un décor unique et un scénario travaillé dont les retournements de situation demeurent efficaces (à condition de ne pas trop s'intéresser à l'histoire avant de le découvrir). Bon on nous survend un peu Orson Welles dont l'apparition à l'écran est quand même relativement restreinte. Cela dit sa (courte) présence reste un atout majeur. Les dialogues sont parfois rébarbatifs et je pense que le format du film aurait pu être revu à la baisse, car du coup, l'ensemble fait un peu long à atterrir. Auréolé d'une palme d'or en 1949, le troisième homme est le genre de film culte qui appartient d'abord et surtout à son époque et a du mal à s'inscrire dans le temps. Je pense qu'une version littéraire aurait mieux vieillit, car l'intrigue policière est plutôt intéressante de prime abord. La meilleure scène reste la poursuite finale dans les égouts de Vienne. Le film conserve une identité propre grâce à sa musique particulière. Pas un chef-d’œuvre pour moi, mais un agréable retour en arrière dans la guerre froide filmée... pendant la guerre froide.
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2011
    Grand film noir à l'esprit kafkaien, avec des plans à couper le souffle et des acteurs excellents (Cotten, Welles, Valli). L'ambiance où chacun se soupçonne est très bien rendu, la photographie en noir et blanc est tout simplement magnifique (les plans sur les visages, sur les rues...) et les dialogues biens écrits pour un scénario à l'intrigue construite. Tous les ingrédients d'un très bon film considéré comme le meilleur du genre.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2011
    Des plans d'anthologie, un Orson Welles au top et une bande originale mythique laissent admiratif. Vienne est superbement filmée et les dialogues font mouche. Les premiers rôles ne sont pas à la hauteur... dommage.
    Adrien B.
    Adrien B.

    16 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2016
    Un bon suspense qui distrait jusqu au denouement. Cela dit celui ci manque de rebondissements.
    Il semble definitif qu Orson Welles semble prendre plaisir a jouer des disparus.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    Palme d’or à Cannes en 1961, « Le Troisième homme » occupe une place à part dans l’histoire du cinéma mondial. Le film reconnu par le British Film Institute comme le meilleur film anglais de tous les temps n’est pas parvenu à se faire une place unanimement reconnue parmi les chefs-d’œuvre mondiaux. Il est vrai que Carol Reed, dont ce film demeurera le plus haut fait d’armes, n’a pas la maestria d’un Billy Wilder qui la même année faisait scandale à Hollywood avec le sulfureux « Sunset Boulevard » qui mettait à mal les chimères distribuées par l’usine à rêves. Que peut-on reprocher à Carol Reed qui bénéficie d’un casting de choix et d’un scénario en béton concocté par Graham Greene ? Sans doute un goût trop prononcé pour le clinquant et le tape à l’œil qui lui fait perdre souvent de vue la rigueur de l’intrigue. Fortement imprégné par l’expressionnisme allemand et Murnau, Reed multiplie à l’envi les prises de vue inclinées et les ombres portées inquiétantes courant le long des murs ruisselant de Vienne ou de ses égoûts. En multipliant les hommages à ses metteurs en scène favoris pour des clins d’œil quelques fois amusants comme celui à « M le Maudit » avec l’homme au ballon qui vient perturber la chasse à l’homme qui commence , Reed brouille un peu la cohérence de l’ensemble. Tout ceci fait que son film finit par ressembler à la Vienne de l’époque, une ville écartelée à la recherche de son âme perdue. Malgré toutes les critiques que l’on peut formuler à l’encontre du film notamment le peu de conviction mis par Reed dans l’histoire d’amour entre Joseph Cotten et Alida Valli, son film demeure envoûtant. Le trait de génie de Reed repose essentiellement sur deux noms : Anton Karas et Orson Welles. L’idée d’avoir tenu tête aux producteurs pour imposer la musique entêtante de Karas (musicien ambulant déniché par hasard dans un restaurant de Vienne) déclinée sur tous les tons pendant le film entier, montre une réelle intuition et une forte capacité à se battre pour imposer ses points de vue. Mais comme pour Brando avec Coppola dans « Apocalypse Now » la magie du film tient surtout à la présence ou plutôt la non présence d’Orson Welles . spoiler: Le troisième homme dont tout le monde parle mais que personne n’a réellement vu, c’est bien lui, Harry Lime, petit truand qui profite de cette période trouble pour prolonger un peu à sa façon le travail des nazis en sacrifiant des enfants pour étendre son trafic de pénicilline frelatée
    . Comme Brando trente ans plus tard, la carrure de l’acteur est telle qu’elle lui permet de réussir le tour de force d’occuper la place centrale du film avec un rôle mineur qui n'apparait que dans son dernier tiers. Enfin, nouveau trait de génie de Reed qui place dans la bouche de Welles à sa sortie de la Grande Roue du Prater la maxime d’anthologie suivante : "L"Italie sous les Borgia a connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Ca a donné Michel-Ange,de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi? Le coucou". Inutile d’aller plus loin pour décrire le cynisme d’Harry Lime. Le film se termine par une course poursuite folle dans les égouts de Vienne qui parachève de confirmer la filiation de Reed avec l’expressionnisme allemand et l’une de ses figures de proue, Fritz Lang. Si ce n’est pas du grand art ça lui ressemble quand même.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Film noir typique de l'ambiance d'après-guerre, ce Troisième Homme vaut surtout pour le jeu du chat et de la souris auquel semblent se livrer les personnages tout au long du film. Un personnage qui ne sait rien ballotté entre d'autres qui en savent plus long mais gardent le silence, le tout sur fond de Vienne coupée en quartiers comme l'était Berlin: Carol Reed trousse son affaire avec élégance, bien épaulé par les talentueux Joseph Cotten et Trevor Howard notamment, sans oublier Orson Welles et sa composition de crapule charmeuse comme on n'en fait plus. Le film tient encore bien la route aujourd'hui, même si l'on ne sera guère surpris côté scénario.
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    "Le troisième homme" rediff sur Arte le 28.09.2015
    Vous vous souvenez de ce tube "Porque te vas", musique du film "Cria Cuervos" ? Si la chanson a figuré en tête des hit-parades de son époque, elle n'a jamais réussi à sortir du désintérêt le piètre film qu'elle accompagnait. Il n'en est pas de même pour la musique du "troisième homme" : une ritournelle (non chantée) et interprétée avec brio à la cithare, parfois entraînante, d'autres fois lancinante. Impossible de l'oublier. On ne se souvient plus trop si c'est la musique qui a contribué à faire connaître le film ou l'inverse, mais la première était sur toutes les radios, peut-être pour faire oublier les horreurs de la guerre. Le second, peut-être pour les mêmes raisons, a fait un tabac avec près de six millions d'entrées à une époque où le cinéma n'imaginait pas encore les conséquences qu'aurait sur lui l'arrivée future de la télévision... Ce film culte doit beaucoup à Orson Welles, qui a également contribué au scénario en créant le personnage qu'il joue lui-même (on n'est jamais si bien servi...) En tout cas il ne s'explique pas : mieux vaut ne rien en savoir, s'asseoir et savourer (ou non mais c'est rare) La présence d'Orson Welles n'est due au fait qu'il "faisait des ménages", entendez par là qu'il avait du mal à boucler le budget d'un autre film qu'il comptait faire lui-même. Le suspense est excellent et on croit voir parfois une intrigue d'Hitchckock avec des personnages disséminés ça et là et destinés à vous troubler ! Je n'en dirai pas plus mais j'ai beaucoup aimé cette bande, ses rides et son noir et blanc !
    willycopresto
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2015
    Holly Martins, écrivain fauché, débarque dans la Vienne d'après-guerre à la demande de son ami Harry Lime. A peine arrivé, Holly doit assister aux funérailles de Lime, fauché par une voiture un peu plus tôt. Plutôt que de repartir, Holly s'attarde et enquête sur la mort de son ami qui devient de plus en plus louche au fur et à mesure des témoignages qu'il entend... Grand classique du film noir célèbre pour sa superbe mise en scène, sa musique à la cithare et pour la prestation irrésistible d'Orson Welles en trafiquant de pénicilline frelatée cynique, "Le Troisième Homme" est une œuvre sombre et envoûtante où chaque recoin de Vienne est plein de mystère. Jeux d'ombres, cadrages penchés, décors subtilement choisis... Carol Reed semble tout faire pour inscrire son film au panthéon des chefs-d’œuvre et il y parvient. Passionnant de bout en bout, truffé de personnages désabusés et de répliques cultes, le film vaut également pour la prestation de Joseph Cotten, livrant une composition solide dans son rôle de loser attachant.
    tyrionFL
    tyrionFL

    16 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2019
    Le troisième homme est considéré comme culte pour beaucoup ce qui est compréhensible !
    Un film d'enquête subtil mais un peu lent autour du personnage d'Harry Lime extrêmement charismatique et énigmatique incarné par Orson Welles au top.
    Une histoire prenante avec des personnages principaux complexes.
    L'ambiance extraordinaire particulièrement lors du plan révélant Lime juste légendaire.
    Cependant, le film à vieilli, et il reste assez lent et daté mais reste novateur pour un film de 1949.
    Gros classique !
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    En septembre 1949, « Le Troisième homme » reçoit le grand prix au troisième Festival de Cannes (équivalent de la Palme d’Or actuelle), alors que ce dernier se tient encore qu’une année sur deux. Réussissant à se hausser à une réputation de film culte et caracolant en tête des sondages des meilleurs films britanniques, le film de Carol Reed atteint une longévité assez exceptionnelle et se retrouve aujourd’hui en version restaurée en plus d’une nouvelle sortie en salle.

    Projetant instantanément dans la ville de Vienne en ruine sous quelque note de cithare, le film emmène dans une atmosphère radicale et révèle immédiatement une mise en scène d’une beauté absolue. Aussi créatif qu’il est inspiré, le réalisateur plutôt discret Carol Reed arrive rapidement à créer une forte tension et tisse un mystère habilement monté. Car finalement, si Harry Lime (incarné dans le film par Orson Welles) nous fait rarement l’honneur de sa présence, son ombre plane sur l’ensemble de l’œuvre, qui elle se fraye un chemin dans un style néo-expressionniste et imprégné de noir. La rumeur aura même courue que Orson Welles en personne aurait réalisé plusieurs segments du film, or il n’en est rien.

    Et passer la mise en scène grandiose, l’étau se resserre et la tension est de plus en plus grande. Les jeux d’ombres et de lumières, le cadre penché… Tout ici révèle une classe absolue au service d’un scénario hautement intelligent et rapidement captivant, les révélations amenées avec un brio inouï et certaines séquences iconiques, comme quand la lumière révèle le visage de Orson Welles qui affiche un vague sourire, purement grandioses. La photographie est à proprement parler hallucinante et la maitrise de Reed absolument totale, atteignant en revanche des limites.
    Car Reed est assez distant avec l’œuvre en elle même, il ne semble pas contempler l’intrigue et les personnages dans les yeux, ce qui créé une distance avec le spectateur. On pourrait citer la scène ou le héros se fait poursuivre par un enfant qui l’accuse d’un meurtre. On pourrait y voir un retournement total sur l’intrigue, un mise à l’échec de l’adulte par l’innocence, et pourtant tout reste théorique, ce qui sur le coup est réellement dommage.

    Mais au final il faut se rendre à l’évidence : « Le Troisième homme » reste un film purement incroyable, une sorte de Joconde d’une habilité totale à l’atmosphère plus qu’indescriptible. Un sourire, une ombre… Les hommes tombent, l’attente revient.
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2011
    Carol Reed réalisait avec "Le troisième homme" probablement son plus grand film. Il faut dire que ce dernier est mis en scène de manière virtuose, à la frontière entre l'expressionnisme allemand et le polar noir, entre Lang et Hitchcock, pour un résultat prodigieux, et en avance sur son époque. Le scénario est également une pépite: on se perd dans d'innombrables fausses pistes, les personnages proposent tous une dualité intéressante (surtout celui d'Orson Welles, qui campe ici à la perfection un personnage assez mystérieux et terriblement troublant), tous cela dans les décors magnifiques d'une Vienne dévastée par la guerre. Mais le problème ne vient pas de là. En fait, je n'ai pas supporté la musique, pourtant très réputée, je ne l'ai pas trouvée appropriée au rythme, ni même au ton du film. Alors, l'entendre pendant une heure et demie m'a un peu gâché ce film, qui pourtant, je dois l'avouer, à défaut d'être brillant, était tout de même très bon.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 octobre 2010
    C'est un super thriller mais qui manque un peu d'intrigue, malgré cela, nous sommes face à un grand génie du cinéma j'ai nommé Orson Welles dans le rôle d'un intriguant personnage.
    L'histoire est assez intérressante et les rebondissements sont assez surprenants,les acteurs sont biens et les jeux de lumières aussi.
    C'est un grand film qui est à voir.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2011
    Un classique qui ne manque pas de classe et qui (contrairement aux idées reçues) doit beaucoup à Carol Reed.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2015
    C'est un bon film noir avec d'excellents acteurs et un scénario plutôt bon. Le jeu sur les lumières lui aussi est travaillé. j'ai été assez étonné du montage, il était assez original dans son ensemble. Mais le film met du temps à démarrer et Le troisième homme met du temps à venir. La musique d'Anton Karas est mythique mais ne correspond pas vraiment avec le genre du film. ça reste un bon film avec une scène finale excellente
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