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    Elysium
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    3,4
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    1 706 critiques spectateurs

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    Marclille
    Marclille

    10 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2013
    Nul. Pourtant amateur de S.F., appréciant l'acteur principal exigeant dans ses choix, je suis tombé dans le piège du nanar blockbusté. L'idée n'est pas si éloignée de celle de district 9, mais le scénario est consternant. C'est débile, ce n'est plus de la SF, ce n'est pas de la BD, ce n'est même pas de la série B.
    Le spectateur est pris pour un imbécile à lui narrer une histoire à dormir debout avec des rebondissements
    ineptes. A éviter à tous prix.
    fandecaoch
    fandecaoch

    955 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Elysium : UNE TUEURIE ! Agréablement surprit par ce film qui ma convaincu du début jusqu'à la fin. Un efficace par sa réalisation a mis chemin entre le bien posé et la caméra a l’épaule mais vraiment : ça fonctionne très bien. Et il y a un vrai sens de la mise en scène avec des scènes d’action efficaces et très stylés. Vraiment, elles sont jouissives à voir. Portés par des musiques prenante et assez épique : ça renforce la puissance des scènes. Et pour en revenir à la réalisation, il y a juste deux, trois ralentis qui n’est pas terrible et gâche un peu le moment. Car sinon, les effets spéciaux sont magnifiques et nous présente un univers visuellement très réussit. La ville d’Elysium est bien conçue. Et la terre apporte une ambiance chaotique a l’opposé de la ville. Ensuite, l’histoire est très ficelée avec un rythme très soutenu. On nous présente un personnage : Max qui va s’en prendre plein la gueule. Non vraiment, c’est jouissif de voir ce personnage se dépatouillé et essayer de s’en sortir. On est chaque seconde avec lui, le personnage est très bien fait et les enjeux du film sont saisissants. Car, il a que 5 jours avant de mourir car il sait fait irradier. Et il faut absolument qu’il ait sur Elysium : cette fameuse ville dans l’espace ou on peut tout soignée mais elle est réservé aux riches. Donc, on n’évite pas les clichés. En haut : les riches, en bas : les pauvres. Mais, ça sera toujours comme ça et donc ce n’est pas vraiment un cliché pour moi. D’ailleurs, le scénariste (qui est d’ailleurs le réalisateur du film : marque de qualité) : a une bonne vision des choses et il prend des problèmes d’aujourd’hui qui met dans un monde futuriste : c’est une bonne chose ça. Et puis, la fin est assez inattendu car on aurait préféré autrement mais au moins, elle clôturée parfaitement le film. Sinon, pour les acteurs : ils sont tous très convaincant : Matt Demon (qui en prit en carrure et en muscle) et vraiment très charismatique (on ressent bien ces émotions). Donc voila, un film de SF/action qui prend aux trips.
    clo2c
    clo2c

    22 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 août 2013
    un excellent blockbuster aux effets spéciaux convaincants sans être assommants, mais néanmoins, un scénario qui fait dans la plus pure bien-pensance altermondialiste avec des gentils immigrants illégaux et des méchants riches essayant honteusement d'éviter que leur monde ne devienne un pense que des activistes du DAL ont participé à l'élaboration de ce scénario insupportable de bêtise manichéenne. c'est encore pire que le "bon sauvage" d'Avatar !!! Pour être tout à fait honnète il faut quand même reconnaitre des qualités à ce film, à commencer par son rythme et les acteurs, plutôt inspirés. la caméra bouge tout le temps sans toutefois donner le mal de mer, on aime ou on n'aime pas mais au moins on ne risque pas de vomir - enfin, pas à cause des images en tout cas...
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    58 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2013
    Avec trois fois le budget de District 9, Blomkamp se lâche et nous livre avant tout un bon gros film d'action superbement mené, où l'on s'attache à un impeccable Matt Damon en quête rédemptrice pourchassé par un bad-guy bien bad-ass. Malgré les déjà-vus et incohérences, on tient là une œuvre S-F plein de panache, réaliste et épique, reflétant sans grande lourdeur certaines tristesses de notre présent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 août 2013
    On est le mercredi 16 septembre 2009 quand sort sur les écrans français District 9, première réalisation de ce qu'on pourrait appeler un prodige du cinéma du nom de Neill Blomkamp, très rapidement le film atteint le rang de film culte et de meilleur film de S-F depuis bien longtemps. Statut mérité (bien que je ne sois pas aussi enthousiaste) pour un film qui allia critique sociale forte puisqu'on y évoquait l'Apartheid et les disparités sociales en Afrique du Sud (pays natal du réalisateur) dans les années 80 à une mise en scène brutale et violente. C'est donc de pied ferme (doux euphémisme) que l'on attendait sa prochaine réalisation, pressenti au départ comme la suite de District 9, il n'en était rien... Elysium, voilà son nom.
    Avec un budget de 100 000 000 de dollars (contre 30 000 000 pour District 9), la question légitime qu'on pouvait se poser était : le réalisateur s'est-il fait bouffer par le système hollywoodien où est-il rester fidèle à lui-même ? Car confié une telle somme à un réalisateur pas encore assez connu du grand public et qui plus est que l'on pourrait qualifier d'auteur (ou d'engagé), cela tenait de la surprise. Et force est de constater que Blomkamp n'a rien perdu de sa hargne.
    Ici, le long-métrage prend place en 2154, la Terre n'est plus qu'une immense favela saturée de pollution où ne vivent que ceux qui n'ont pas les moyens d'aller sur Elysium, une station orbitale où ce sont réfugiés les riches afin de fuir cette Terre. La comparaison entre les disparités Nord Sud semble frappante, et rien d'étonnant à ce que Blomkamp ait choisi ce thème là pour son second film, c'est que les cinéphiles commencent à le connaître le sud-africain, En un seul film, il imposa déjà son style très personnel, que ce soi dans son univers très terre-à-terre (la Hard S-F) où dans sa mise en scène immersive et incroyablement puissante lors des scènes d'actions mélangé avec un propos intelligent sur les différences qui règnent dans le monde. Avec cela, Blomkamp rajouta une partie found footage-documentaire à son District 9 seulement à défaut de renforcer l'immersion, elle ajouta un côté parodie assez mal venu pour ce long-métrage tant il se prenait au sérieux. Mais exit cette partie dans Elysium, là on rentre directement dans l'action car à la différence de ce dernier, on n'a pas tout l'aspect "historique" et scientifique de la chose, totalement délaissé pour ce long-métrage. Ce qui peut-être une bonne comme une mauvaise chose puisque beaucoup de questions demeurent sans réponses à la fin de la séance, aucune informations n'est donné concernant la station orbitale par exemple (sa construction ou son fonctionnement), mais ce qui reste le plus gros est sans conteste la machine réparatrice que l'on peut trouver sur Elysium, t'as un cancer, elle te le soigne, t'as une jambe qui vient d'explosée, aucun soucis, elle le soigne aussi, en jouant aux fléchettes tu t'es crevé un oeil, la magie de la machine t'en redonne un et cela fonctionne ainsi quelque soit ta maladie ou ton membre défectueux ou inexistant (oui oui, ça doit aussi marcher pour les coui... enfin bref).
    Mais si le film abandonne ce côté scientifique créant des facilités scénaristiques c'est pour mieux se concentrer sur les personnages (et aussi parce que les scénaristes sont des feignasses). Car l'une des forces de ce film est l'écriture et l'interprétation des protagonistes, Matt Damon en tête puisqu'il livre une excellente prestation, son implication dans le film est exemplaire, car en plus de s'être muscler et s'être rasé la tête (afin de mieux correspondre au personnage du taulard) il n'a pas hésité à tourner pendant deux semaines dans une décharge géante pour les besoins du film (de la Hard S-F je vous dis), Son personnage, Max, est l'archétype même du gars normal individualiste , qui sert avant tout ses propres intérêts. Pas forcement un héros donc (les choses vont bien sur changer, la soeur (celle de l'église) lui avait prédit un destin incroyable, alors destin incroyable il aura), d'ailleurs personne n'est vraiment héroïque dans ce film, tout le monde que ce soit terriens ou elysiumiens (oui, oui ce mot existe) ne pensent qu'à eux enlevant toute bravoure irréaliste que l'on pourrait avoir dans la plupart des blockbusters. Evidemment on a le droit à des personnes dotées d'intentions plus noires que les autres, là ils sont au nombre de deux, la ministre Delacourt (Jodie Foster) et Kruger (Sharlto Copley, déjà vu dans District 9), tout deux sont surement bien interprétées mais très mal doublées, la première est d'une fadeur sans nom et ne convient pas du tout à l'actrice et l'autre est tout simplement ridicule, en mode "doubleur de Nicolas Cage complètement bourré". De ce point de vue là, c'est vraiment dommage car le reste du casting est vraiment excellent, Diego Luna en tête, bien que peu de présence à l'écran, il incarne avec brio un personnage très attachant et son regard est d'une rare expressivité. Alice Braga s'en sort plutôt bien et sa relation avec Matt Damon, bien que déjà vu (amis d'enfance qui se retrouvent et vous connaissez la suite), fonctionne plutôt bien et est tout en retenue.
    La forme quant à elle, reste semblable à celle de District 9 mais boosté par les moyens en plus, cela se ressent bien sur dans l'univers très travaillé d'Elysium mais aussi dans l'utilisations de ralentis renforçant la grande brutalité des scènes d'actions (qui mériterait une interdiction au moins de 12 ans) ou la beauté de certains plans. Son style devient ainsi plus grand public tout en contentant grandement les adorateurs de District 9. A souligner aussi une BO très étonnante, on en attendait pas forcement grand chose de ce côté-là et pourtant... c'est une véritable claque dans la g*eule qu'on se reçoit quand elle intervient, surtout dans les séquences d'actions.
    Avec tout ça, la seconde réalisation du sud-africain s'impose comme le meilleur blockbuster de l'été et l'un des meilleurs films de l'année. On pardonnera son scénario simpliste au message manquant légèrement de profondeur (bien que la symbolique soit très intéressante) au profit d'une exceptionnelle mise en scène, une très bonne interprétation et écriture des personnages, ça sonne juste, les enjeux dramatiques sont là contrairement à d'autres blockbusters (Pacific Rim pour ne pas le citer), bref une bombe de S-F comme on voit que trop rarement.
    District 9 a révélé un talent, Elysium le confirmant, on peut le dire : Neill Blomkamp est un grand.
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    106 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2013
    Elysium n'est pas une merde, loin de là. C'est même plutôt un bon film assez agréable à suivre. En revanche il souffre d'un trop gros manque d'exploitation de son background. C'est un point d'autant plus désagréable que les premières minutes sont franchement excellentes quant à introduire l'univers. Blomkamp est un cinéaste très porté sur le visuel et franchement ça s'en ressent. Il impose clairement sa patte et à l'aide d'effets numériques superbes, parvient à aisément nous immerger dans cette vision pessimiste de l'avenir. En revanche, après cette introduction il rempile dans l'action en laissant sur le bas côté son propos et là ça devient gênant. La cité d'Elysium n'est plus qu'un enjeu et le film perd en pertinence.

    Mais le pire n'est pas là. En effet, se voulant être avant tout un film d'action, il faut reconnaitre qu'il n'excelle pas sur ce point. Si certains passages sont assez réussis car intenses, dès que l'on rentre dans l'action pure et dure, c'est souvent décevant. Les plans sont trop serrés, les mouvements de caméras trop rapides et la shacky cam est de rigueur. Résultat, difficile d'être satisfait en terme de divertissement pur. Dommage car Blomkamp était parvenu avec District 9 à allier montage nerveux, intensité des scènes d'action et lisibilité. Là en revanche on a l'impression que le film lui échappe, y compris dans son montage qui ne prend pas la peine de poser l'action une fois celle ci démarrée. Et les rares fois où elle le fait c'est de façon assez maladroite, tels que ce passage avec la petite fille qui s'embarque dans des propos en apparence aléatoires (comme peuvent le faire tout les gosses et c'est en partie pour ça que je ne les supporte pas) mais qui finiront pas trouver un écho à la fin. Fin qui est d'ailleurs très décevante car dépourvue de toute nuance alors qu'elle en aurait eu besoin.

    Au niveau des interprètes c'est plutôt bon. Dommage que le film ne prenne pas le temps de s'intéresser aux personnages et aux relations entre ces derniers. Matt Damon est bon et on sent clairement qu'il s'est impliqué dans le projet. En revanche Jodie Foster, bien que tenant une prestation correcte, souffre clairement du manque d'écriture de son personnage. Elle est terriblement unifacette. Par contre LE gros point fort du film tient en la présence de Sharlto Copley. Sans doute le bad guy de cette année 2013. Complètement barré et imprévisible, l'acteur surprend dans le rôle d'un méchant sadiques mais aussi assez drôle. L'effet paradoxal à tout cela étant qu'il le rend finalement un peu attachant. Mais bon là dedans rien d'étonnant dans le sens où Copley a réussi dans District 9 à nous faire nous attacher à un personnage qui était pourtant l'anti archétype du héros de cinéma. Enfin bref, j'aime beaucoup cet acteur et sa prestation dans ce Elysium est surement le seul point qui ne m'a pas déçu.

    En conclusion on a un film correct, sans plus, qui commet l'erreur de négliger son postulat de départ. En résulte une oeuvre finalement assez vaine, pas déplaisante mais clairement pas marquante malgré un univers visuel accrocheur.
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2013
    Mouai...je voulais découvrir l'univers du réalisateur, encensé depuis District 9. Mais pour moi, qui ne l'ai pas vu j'avoue, je n'ai pas senti sa patte soit disant originale et brillante. Ce n'est pas différent des derniers films SF. C'est bien sur bien rythmé, pas d'ennui, on rentre dans l'histoire, mais c'est simple au possible (riches/pauvres donc vu et revu ces derniers temps dans les films, "ohhhh c'est si réaliste bon sang, les méchants riches qui ont tout bouhhh, les gentils pauvres qu'il faut sauver"!!), le vilain méchant psychopathe (il m'a bien fait rire ceci dit, même si ce n'était pas le but nan plus. Je ne connaissais pas l'acteur, pas mal du tout même si surement à voir en VO), la femme aussi bien sèche, froide et méchante (mais plus assoiffée de pouvoir - Jodi Foster rare mais tjs impec - pareil, c'est quoi cette voix en VF ?! Bah alors Jodi, on fait plus son propre doublage??), spoiler: l'ami qui meurt forcément
    , la pauvre gamine à sauver et tant qu'à faire la terre entière, la belle et pure amoureuse du héros, spoiler: le sacrifice final du héros ni bouleversant, ni surprenant
    .
    Matt Damon fait son Jason Bourne mais sur Elysium. Il a fait mieux, même s'il n'est pas mal nan plus (je le préfère dans un type de rôle comme chez Gus Van Sant, même si le film est bien cucu). Alors c'est vrai, une fois encore, c'est trèèèès bien fait, c'est plutôt réaliste, l'idée d'allier l'homme à la machine (greffée à Matt Damon) est intéressante et bien exploitée, Elysium est bien pensé et montré mais le reste n'est pour moi pas à la hauteur de tout ce qu'on entend sur ce réalisateur donc.
    Dommage car vraiment je ne me suis pas ennuyée mais c'est le type de film qui est vu et aussitôt oublié ou pour lequel je dis au final "mouai bof", retenant plus les clichés alignés que le visuel et la pseudo originalité de l'histoire. Moi je dirais qu'elle n'apparaît que dans quelques idées dans certaines scènes, pas plus. A voir pour les fans, les mordus de SF. Sinon...un bon DVD (pas Oblivion !!!! Même combat de facilités!).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 août 2013
    Si vous voulez voir la daube de l’été ne pas manquer Elysium. Tout est prometteur : le metteur en scène Neill Blomkamp, les acteurs Matt Damon, Jodie Foster, Sharlo Copley et pourquoi pas la thématique –le pitch pour faire moderne- qui voudrait semble- t-il avoir une portée politique. Mais voilà le produit fini est un gros ratage bourré de poncifs, de manichéisme et somme toute de bêtises bien ancrées dans la hiérarchie des valeurs anglo-saxonnes façon Hollywood. En résumé, les nantis –riches, méchants et égoïstes – fuient la terre pourrie infestée de pauvres et de maladies en se réfugiant dans une sorte de vaisseau spatial, Elysium, qui ressemble à Disneyland sans les attractions. A partir de là on rentre dans le délire des clichés sociaux made in US auxquels le réalisateur visiblement n’échappe pas : les pauvres ne sont plus les noirs comme il y a 10 ans - on n’en voit qu’un seul alors que l’action se passe à Los Angeles – mais hispaniques. D’ailleurs tout le début est en espagnol sous- titré en anglais et sous-sous- titré en français quand on est en VO. Il faut savoir que les hispanique dans la logique US ne sont pas blancs caucasiens, ils sont légèrement teintés donc porteurs de maladies. Mais quelques blancs-blancs comme Matt Damon vivent avec les teintés et subissent une même vie difficile corsée pour ce dernier par une bonne dose d’irradiation choppée dans son usine de robots. Les pauvres ne rêvent alors que d’une chose, aller vivre chez les riches; un peu comme si les habitants de Bobigny voulaient tous aller vivre à Saint Cloud. Mais les riches ne veulent pas des pauvres et balancent des missiles sur les vaisseaux de pauvres qui essaient de rejoindre Elysium. L’un des chefs des nantis – sorte de premier ministre -Mme Delacourt (Jodie Foster) visiblement Française car elle parle français, ne transige pas sur l’élimination des vaisseaux de pauvres et du président trop mou qui veut faire respecter une sorte constitution préservant un minimum de droit. Là on note un recours réitéré dans les productions hollywoodiennes, au Français traite, foncièrement méchant mais intelligent, souvenez-vous dans Indiana Jones l’archéologue machiavélique pactisant avec les nazis…moyennant quoi on a effectivement pactisé. A partir de là tout va en empirant, pour gagner sa place sur Elysium, Max (Matt Damon) irradié se fait greffer dans le cerveau une sorte de clé USB avec beaucoup de gigas et écran de contrôle extérieur à l’arrière du crâne pour aller piquer toutes les données du système politico financier d’Elysium stockées dans le cerveau d’un milliardaire assujettie à Delacourt. Comme toutes les interventions sur le cerveau, c’est bien connu, l’opération se passe dans un garage assez crasseux avec des outils relativement primitifs. Une fois greffé et squelettiquement renforcé pour affronter les droïdes de la police et autres méchants Max «got his gun» pour gagner sa place sur Elysium. Et hop, roule ma poule, c’est parti et ça finit sans surprise, avec des décors, des ambiances, des costumes vus 100 fois, spoiler: une petite fille guérie de la leucémie en un coup de scan thérapeutique, l’amour d’enfance retrouvé et la mise en place d’un dispositif sanitaire pour sauver la terre.
    Comment en arrive-t-on à 3 étoiles pour la presse et 4 étoiles pour les spectateurs ? Mystère! N’aurions-nous pas vu, car je ne suis pas le seul, une parabole socio-politique ou quelque chose comme ça, en tous cas pour moi mortel ennui et 9€ de perdus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 août 2013
    Grosse déception et belle arnaque pour ce film qui suscitait une grosse attente pour tout fan de SF.

    On assiste au déroulement d'un scénario empilant les clichés et bourré d'invraisemblances même si servi par des effets spéciaux irréprochables et un univers à la base crédible. On se demande s'il ne faudrait pas consacrer un peu plus de budget à l'écriture du scénario ... La mise en scène n'est pas spécialement recherchée et les scénes de combat filmées caméra à l'épaule sont elles illisibles (sale habitude dans beaucoup de blockbusters). Belles collections de gadgets léthaux aux effets un peu gore même si un peu répétitif.
    Matt Damon sauve les meubles, Jodie Foster joue la garce et le méchant mercenaire n'est pas au niveau.

    La conclusion du film est totalement attendue et devrait vous faire éclater de rire, on est presque au niveau d'une production Disney.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 août 2013
    Comment dire suis plus que déçu , le film démarre au bout de 45 longues minutes , a part les effets spéciaux et l'originalité du scénario , tous les clichés de ce genre de film se résume aux gentils contre les méchants et à une violence extrême ! et surtout une de mes idoles Jodie Foster absolument pas crédible dans son rôle ; Matt Damon Bof
    j'ai trouvé la critique d"un journal qui me convient : Un non-évènement cinématographique, redondant et manichéen, qui souffre de la comparaison avec ses illustres prédécesseurs d’anticipation sociale. Pis, il fatigue au terme d’une année surchargée en produits de science-fiction pourtant mineurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Un blockbuster de science-fiction efficace et rythmé, qui remplit parfaitement sa mission. Le point fort d'Elysium est le contraste entre une Terre polluée et surpeuplée et la gigantesque station spatiale des élites, rayonnante de verdure et de confort. Ou comment un ouvrier lambda au passé trouble tente d'obtenir un accès à ce havre de paix aux technologies salvatrices. Comme on pouvait s'y attendre, le film propose principalement de l'action, au détriment de tout approfondissement du contexte social ou de la personnalité des protagonistes. Elysium est donc un divertissement spectaculaire et bien réalisé, mais quelque peu limité émotionnellement.
    oooooooooo
    oooooooooo

    86 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2013
    Difficile de trouver les mots. Sous série B. Je n'ai jamais vu de film de Steven Seagal. C'est l'idée que je m'en fais. Scénario écrit par un adolescent de 14 ans, pas plus. Et un adolescent tout palot, dont la culture se résume à quelques jeux video. Direction d'acteur édifiante (Jody Foster dans une prestation digne d'une télé novelas. Gros malaise). Caractères binaires en plastique, sans le moindre ombre ni profondeur. Réalisation: un chapelet de scènes d'anthologie du pire. Sur les 15 dernières minutes, le film dépasse toute parodie éventuelle (en comparaison, Bruckheimer fait figure d'un Rohmer). Mais le rire ne vient pas: on est sans voix. On s'interroge : ne serait ce point une blague ? Le plus édifiant : qu'il y ait quelques critiques pour trouver une qualité à cette chose sous l'excuse qu'il s'agit d'un blockbuster. Qui a décrété qu'un blockbuster était par essence un film nul ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    De la SF comme on l'aime ! Neill Blomkamp est un réalisateur au parcours atypique. D'abord chapeauté par la société Microsoft pour adapter la série de jeux-vidéos Halo au grand écran, il termine dans le giron de Peter Jackson afin de réaliser le superbe District 9. Grand succès de la science-fiction en 2009, ce film permit au réalisateur en herbe de véritablement lancer sa carrière dont Elysium est le petit dernier en 2013. Alors, un retour gagnant après quatre années passées à travailler le film ?

    L'histoire de ce blockbuster de l'été se déroule en 2154 sur une planète Terre délaissée aux pauvres travailleurs tandis que les riches vivent dans une station spatiale nommée Elysium. Les maladies, misères, surpopulations et insécurités sont monnaies courantes sur Terre tandis qu'Elysium regorge de richesses accessibles à un petit nombre de privilégiés. Nous suivons Max, un jeune travailleur vivant dans une ville de Los Angeles qui a perdu de sa superbe d'antan pour laisser place à une ville-décharge-bidonville surpeuplée et insalubre. Le film nous propose une très grosse critique de la société actuelle où les rapports entre humains sont régies par l'argent et le pouvoir. En effet, les maladies n'existent plus sur Elysium grâce à des machines qui guérissent instantanément chaque maladies. La pauvreté et l'insalubrité de la Terre contrastent avec le luxe et le cadre idyllique de la station spatiale. Comme pour District 9 où l'on pouvait voir une critique de la situation des étrangers, on décèle une critique bien trop évidente de la société actuelle où les riches s'accaparent les richesses au détriment des pauvres. Le schéma de l'histoire ne dérange pas du tout même s'il s'inscrit dans la pure tradition des films de science-fiction : on fait la connaissance des personnages, de leurs cadres de vie, de leurs problèmes, des liens et différences entres eux... On voit bien où le réalisateur va nous emmener, le rythme est donc un peu cassé à cause de l'enchaînement bien trop évident des péripéties du film.
    Mention spéciale à l'équilibrage entre la partie Terrestre et la partie Elysienne du film, cela est judicieux de jouer sur les comparaisons et paradoxes entre ces deux lieux. Le paradoxe entre une vie de misère où l'on est maître de sa destiné et la facilité et le luxe contrôlé par des gens avides de pouvoirs, l'importance du choix et du sacrifice pour le bien d'autrui... Des thèmes déjà-vu mais qu'il est important de souligner car ils donnent une dimension humaine à cette aventure ayant pour but de nous inculquer la notion de partage. Une belle leçon mais aussi un très beau voyage dans les étoiles. On retrouve cet aspect de déformation de l'humanité au profit de l'artificiel ou de l'étrange, thème principal de son précédent film. Bien entendu, le flm souffre de la comparaison avec son grand frère District 9 parce que les deux films se ressemblent dans le message final mais aussi dans la construction et le déroulement des péripéties. Une plus grande prise de risque, des thèmes plus travaillés et une histoire moins prévisible pouvaient contribuer à un meilleur résultat selon-moi, même si cela reste du très bon divertissement dans l'ensemble.

    Cette fois-ci, Neill Blomkamp a choisit de faire confiance à des acteurs ayant fait leurs preuves par le passé. Tout d'abord le choix de Matt Damon (la saga Jason Bourne, Les Infiltrés) pour le rôle de Max est très judicieux. Il a la carrure du personnage, il rentre vraiment dans la peau de cet homme né sur Terre et décidé à aller sur Elysium afin de combattre l'injustice. Jodie Foster (Le Silence des Agneaux, Panic Room, Taxi Driver) est également un excellent choix puisqu'elle hérite du rôle de la ministre déléguée à la défense sur Elysium. Elle a cette carrure de la femme à poigne qui se repose sur ses acquis et qui semble décidée à sauvegarder la pérennité de la société Elysienne, quitte à passer par la manière forte.
    Enfin, je saluerai la prestation de Alice Braga (Repo Men, Predators) dans le rôle de la médecin dévouée à l'être humain et l'importance de la vie humaine. Il en va de même pour le sympathique Sharlto Copley (le héros dans District 9) qui rempile une seconde fois sous la direction de Blomkamp dans un rôle qui lui convient à merveille.

    La réalisation est exemplaire pour un blockbuster de cette envergure. On voit que les moyens ont été mis à contributions pour réaliser ce film (30 millions pour District 9 contre 100 pour Elysium). Les décors sont criants de vérités à l'image des séquences tournées dans la banlieue de Mexico afin de coller à ce cadre insalubre et surpeuplé de la ville de Los Angeles en 2154. Mention spéciale aux effets spéciaux et plans larges qui sont superbes, mais aussi aux animations des robots qui sont réalisées à l'ancienne, c'est à dire sans fond vert, afin d'obtenir un rendu plus proche de la réalité. La musique est également de très bonne qualité pour un film de ce genre.

    ________________________________________________

    Les + : le scénario travaillé et recherché, la réalisation (musique, décors et CGI), les acteurs convainquant

    Les - : pas la même intensité que District 9, une critique beaucoup trop évidente de la société actuelle

    Quatre années après District 9, Neill Blomkamp remet le couvercle avec Elysium, un film bourré d'éléments intéressants qui auraient mérités un travail plus approfondis. Cependant le film reste divertissant et intéressant, notamment pour sa critique de la société basée sur les oppositions entre les riches et les pauvres. Le travail réalisé par les acteurs montre que les personnages sont pensés et travaillés pour cette aventure. Une très bonne retrouvaille avec un des futurs grands piliers de la science-fiction.
    damien.cuvillier@gmail.com
    damien.cuvillier@gmail.com

    19 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    plat. sans suspens. de l'action peu intéressante quasiment tour le film. décevant au vue du casting et des décors. manichéen et sans aucune subtilité. a éviter
    Estonius
    Estonius

    2 447 abonnés 5 217 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Le début pouvait laisser présager un chef d'œuvre, au final au aura une série B de luxe, ce qui n'est déjà pas si mal. Côté casting Matt Damon est plutôt bon mais on regrettera que Jody Foster en méchante joue un personnage qu'on aurait aimé voir approfondi. La première partie décrivant une Terre au bout du rouleau où misère et état policier sont le quotidien des habitants est passionnante et bien vu. La seconde partie qui met en place les ressorts de l'intrique est un peu foutraque mais après tout pourquoi pas, et en tout cas ça fonctionne. C'est la troisième partie qui constitue une rupture de niveau, de la bagarre, toujours de la bagarre, non pas que ce soit mauvais mais l'inventivité n'est plus là. Quant à la chute qui nous est livré sans aucun recul, il ne lui manque que les violons. De la bonne SF, qui se regarde sans déplaisir mais sans plus.
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