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    Eraserhead
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    255 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est pour moi le plus grand des cauchemards jamais réalisé! Eraserhead m'a foutu la plus grande frousse qu'il m'ait été donné de recevoir au cinéma! Premier film de David Lynch, mais aussi le plus réussi selon moi, parce qu'il est atypique, formidablement bien inventé et parce qu'il fut engendré par un cinéaste faisant fi des conventions cinématographiques, engendré à la manière de ce foetus peu banal, à la fois si horrible et si fascinant...Ce chef d'oeuvre rappelle les films surréalistes de Bunuel et Dali ( On peut notamment y voir une référence au Chien Andalou ), de par son aspect glauque, repoussant, unique en son genre. L'interprétation de Jack Nance est par ailleurs très réussi, la bande son est saisissante ( Ah! La fameuse chanteuse au visage difforme hantant le radiateur...) Film OVNI parmi les OVNI, Eraserhead - film spectaculaire, rappelons le encore une fois - agit sur le spectateur à la manière d'un asticot: il le chatouille, il le titille, il l'écoeure, bref: il l'asticote !
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2007
    Glauque, terrifiant, malsain, "Eraserhead" est tout ça à la fois, et encore bien plus que ça. A voir absolument pour ne pas mourir crétin, mais attention : ce film est vraiment spécial, décalé, et terrible !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    David Lynch a mis cinq ans avant de se lancer dans le dèjantè "Eraserhead / Labyrinth Man" et cinq autres annèes ont ètè nècessaires pour accoucher de ce premier long-mètrage, film culte par excellence! il faut dire qu'au dèpart l'auteur de "Mulholland Drive" ne se destine pas au cinèma mais à la peinture et qu'il a eu recours à la camèra pour donner un plus à son art graphique! En fait Lynch ne dèbute la production qu'en 1972, avec une bourse de cinq mille dollars offerte par l'American film Institute où il a, entre-temps, ètudiè le 7ème art! Le tournage dans des locaux dèserts de l'AFI est interrompu quand l'organisme comprend que c'est un long mètrage que prèpare Lynch, contraint alors de devenir marchand de journaux et de squatter clandestinement son plateau de tournage s'il veut poursuivre (par intermittence) ses dèlires pelliculaires en perpètuelle mutation (l'idèe du petit thèâtre dans le radiateur de la chambre du hèros ne lui viendra qua tardivement). Film ètrange et inclassable qui ne cesse de fasciner par son caractère insolite, "Eraserhead / Labyrinth Man" doit beaucoup à la l'incroyable prestation de Jack Nance, acteur fètiche du metteur en scène qui incarne le père hirsute du monstrueux foetus (les coups de ciseaux qu'il subit dans le final sont hallucinants avec la prècision d'un maître du scalpel). Un comèdien fantastique qui poursuivra une carrière sans èclats avant de dècèder en 1996 d'une crise cardiaque dans l'indiffèrence gènèrale! Unique...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 mai 2008
    Depuis le temps que la curiosité me poussé à voir ce film, ça y est, c’est chose faite…
    Et j’avoue je ne sait pas trop quoi penser de ce film.
    J’ai jamais vue un film aussi bizarre, tant par son ambiance, ses personnages, sa mise en scène… J’ai vraiment détesté au plus au point !

    Je lui reconnais pourtant une certaine qualité esthétique pour l’époque.
    Mais à part cette ambiance, noir, glauque, et malsaine bien retranscrite à l’écran, j’ai trouvé ce film dénué de tous intérêts…
    L’histoire est minable, soporifique à souhait, les personnages sont tous sauf attachants, les dialogues sont futiles, les situations complètement dénuées de sens ( normal pour du Lynch me direz vous…)
    Mais même si je suis sur que la mise en scènes est très réfléchis, ce film m’a tant déplu, que ma curiosité ne me pousse même pas à élucider les mystères de cette merde cinématographique.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Mauvais de bout en bout. De l'anti-cinéma. Incompréhensible et souvent insupportable. Bref, on est bien loin d'Elephant Man, de Dune, ou de Mulholland Drive...
    Ydxbemxs llik
    Ydxbemxs llik

    5 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    Étrange, perturbant, malsain par moment et profondément glauque. Ce film laisse n'importe quel spectateur perplexe, pour un premier long métrage David Lynch nous montre déjà l’étendu de son univers démentiel. Personnages mystérieux, longs silences, regards malsains et êtres difformes cauchemardesques sont les seuls choses que nous voyons du film. Je ne sais toujours que penser de l'histoire...s'il y en a une. Ce film n'est pas fait pour être compris d'une quelconque façon, il est si vague et mystérieux que chaque spectateur aura une perception différente de la mythologie du film. Ce film fait partie du panthéon des films cultes et de l'horreur, a voir seul de préférence pour une meilleure immersion je pense.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2011
    Si quelqu'un arrive à me donner un synopsis précis de cette étrangeté totale, je le crois sur parole. Dès son premier long-métrage, David Lynch n'a aucun mal à imposer sa patte très personnelle à travers des situations totalement barrées, des images mémorables (celles de l'embryon ou du poulet donnent franchement envie de gerber!) et un soin très scrupuleux pour les sons. A ce compte, il n'est pas étonnant qu'avec très peu de moyens, le film ait mis cinq ans à se faire. On peut totalement adhérer ou pas mais il faut reconnaître qu'au moins dès ce film David Lynch savait franchement y faire.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2017
    A la découverte sur grand écran de cet "Eraserhead" à l'occasion de sa ressortie en copie 4K, on peut aisément comprendre la sensation qui envahissait les spectateurs de l'époque, découvrant un OVNI, assistant à la naissance d'un metteur en scène. Depuis David Lynch a fait bien du chemin mais il est toujours resté fidèle à ses obsessions qui sont déjà quasiment toutes dans "Erarserhead", cauchemar éveillé tourné en cinq ans dans un superbe noir et blanc : le goût pour les images chocs dans un univers onirique, un travail sur le son minutieux, un penchant pour les moments musicaux chantés devant nous par un personnage et même ces fameuses lumières clignotantes visibles dans plusieurs de ses films... Cela dit, en dépit des qualités artistiques certaines du film (son travail sur le son est hallucinant, le choc des images est terrifiant), difficile d'y rentrer complètement. C'est d'ailleurs, avec "Inland Empire", l'un des films les plus hermétiques de Lynch. Difficile d'avoir un semblant d'intrigue pour s'y raccrocher (aux contraires de "Blue Velvet", "Lost Highway" et "Mulholland Drive" qui prend des éléments de films noirs au milieu des obsessions du réalisateur) et difficile de ne pas se sentir franchement mal à l'aise devant la foule traumatisante d'images que Lynch nous offre (le fœtus, franchement glaçant) et devant la prestation hallucinée de Jack Nance, acteur improbable. Cauchemar éveillé, "Eraserhead" nous plonge dans les méandres d'un univers unique en son genre où Lynch semble nous dire : "préparez-vous, j'arrive". Et le cinéma comme la télévision s'en porteront à merveille...
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Dès son premier film, David Lynch parvient à nous hypnotiser en mettant en place tous les éléments stylistiques qui caractériseront son œuvre, à savoir une imagerie surréaliste où le rêve apparait comme l’unique issue à ce cauchemar que forment la condition humaine et la déshumanisation à laquelle pousse la sociabilisation. Bien sûr, cette fable fantastique hors du commun et le fatalisme qu’il dégage ont largement de quoi désarçonner son public, beaucoup d’ailleurs ne comprendront sûrement même pas sur quelle trame repose cette sordide histoire qui nous fait partager les hallucinations du père d’un bébé difforme. Pourtant, dès le plan d’ouverture, on peut comprendre que ce scénario déjanté est celui d’une aventure intérieure, la métaphore d’une vie où la solitude et la peur de l’autre empêchent au bon fonctionnement de l’âme de ce pauvre homme, une idée particulièrement terrifiante donc, qui va de pair avec l’ambiance glauque et la musique psychédélique qui se dégagent de ce petit chef d’œuvre méconnu du cinéma expérimental pourtant annonciateur d’une carrière qui laissera sa marque dans l’approche du 7ème art.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Ce premier long-métrage de Lynch compile quelques idées qui seront reprises dans "Lost Highway" ou "Mulholland Drive" : l'atmosphère psychédélique, l'ambiance inquiétante, et les métaphores oniriques omniprésentes. La différence est que "Eraserhead" est proche du film d'horreur, avec son côté malsain et quelques scènes marquantes sans fil conducteur apparent. Entre cet aspect et la lenteur du film (pas de musique, peu de dialogue ou d'action), l'ensemble est assez difficile d'accès. Mais il est aussi visuellement très recherché, et très ouvert. Adultère, maladie, mal-être, peur des responsabilités : les thèmes balayés sont larges et plusieurs explications de l'intrigue sont possibles. "Eraserhead" est ainsi une œuvre très étrange, à laquelle certains n'adhèreront pas.
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Après avoir vu ses films les plus accessibles comme "Elephant man", "Dune" ou encore "Une histoire vraie", ma cinquième incursion dans la filmographie de David Lynch et incontestablement son oeuvre la plus folle et alambiquée que j'ai vue à ce jour. Une ambiance magnifiquement anxiogène, lourde, dérangeante dans un style à mi-chemin entre "Stalker" d'Andreï Tarkovski et les romans de René Barjavel. Dur, glaçant mais littéralement prégnant et magnétique. Un ensemble qui laisse comme une tenace sensation de référence absolue dans le genre du thriller schizophrénique. Un chef d'oeuvre très difficile d'accès à cause d'un rythme lent et d'une mise en scène complexe, visionnaire.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2011
    Le premier film de David Lynch, futur génie du cinéma, qui donne là un essai curieux en forme de réflexion surréaliste sur l’humanité et ses monstruosités. Avant Elephant Man et d’une façon beaucoup moins facile à suivre, il nous donne à voir une aberration humaine sur laquelle on peut se perdre en conjectures… Film aride et torturé, Eraserhead peut être considéré comme un brouillon des chefs-d’œuvre futurs de David Lynch.
    Shawn777
    Shawn777

    458 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Bon et bien voilà, encore un film de David Lynch qui me laisse de marbre. Sorti en 1977, cette œuvre bien étrange nous présente en gros un jeune homme rendant visite à sa belle famille. Enfin, c'est en réalité bien plus complexe que cela, il se passe bien plus d'évènements et le film est entre le rêve et la réalité. Bon, déjà que j'ai du mal avec les films plus "normaux" du réalisateur (sur cinq films de sa filmographie que j'ai pu voir, seul "Mulholland Drive" m'a réellement plu) mais alors lorsque c'est sous forme d'expérience cinématographique, presque de non-fiction finalement, c'est beaucoup plus déstabilisant. Peut-être que je fais partie de ces spectateurs qui ne comprennent pas son cinéma ou plus généralement son art mais en tout cas, je dois dire que j'ai été ici assez surpris, je ne m'attendais pas en effet à ce que ce soit aussi spécial et décalé. Je sais bien que le cinéma ne se résume pas qu'aux grosses productions, aux films tout public ou aux blockbusters mais franchement, je n'ai réellement pas accroché à ce film. Bien évidemment, je ne dis pas qu'il est nul pour autant, il possède même sûrement beaucoup de qualités, et notamment des métaphores, mais je n'ai simplement pas su les apprécier. Je reconnais également que la mise en scène est très bonne, enfin qu'elle correspond très bien à l'ambiance quoi, et que le travail reste très bon malgré le peu de moyens. Lynch arrive en effet à nous attirer dans son monde et dans son univers si particulier avec très peu de choses. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Jack Nance qui joue très bien. "Eraserhead" a donc été pour moi une expérience plus pénible qu'autre chose mais j'y remarque tout de même l'indéniable talent du réalisateur.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2015
    Le premier film de David Lynch s'inscrivait dans la droite ligne de ses court-métrages d'étudiant, armé des mêmes thèmes et de la même recherche expérimentale portée par un noir et blanc glauque, une bande-son qui sature l'espace et une forêt de symboles qui tissent sans arrêt un lien oppressant entre psyché et organique, dans une toile d'araignée qui s'étend inextricablement vers la conscience du spectateur. On peut d'ailleurs s'étonner, a posteriori, de constater la cassure stylistique qu'opérera Lynch avec Elephant Man, son long-métrage suivant. Même si, derrière le classicisme formel religieux de ce dernier se cache également une âme tout à fait lynchienne, un regard fasciné sur une humanité déformée et dont le cœur profond palpite loin de l'endroit où on s'y attend. Là s'inscrit également le programme de ce Eraserhead, qui déforme et distend complètement les contours de notre perception sur notre nature. The Grandmother, troisième court-métrage de Lynch, parlait déjà de l'impossibilité à grandir ; Eraserhead y ajoute celle à être parent, ou plutôt la véritable expérience d'une parentalité qu'il regarde comme profondément névrosante. Camisoles de l'âme, prisons du sub-conscient, la vie de couple, la sexualité et la parentalité sont désacralisées dans un mouvement trivial parfois extrêmement dérangeant, et Lynch les regarde se heurter avec les pâles constructions cérébrales qui en font des repères stables chez la presque totalité des hommes. "In heaven, everything is fine, you've got your good things and I've got mine." Vision terrible du couple, énoncée par la femme du personnage principal au visage déformé, qui raconte son ancrage comme construit sur des bases essentiellement égoïstes, sans lien véritable entre deux âmes qui ne cessent au contraire de s'y entre-dévorer. En désincarnant complètement la vie, à travers ses impulsions les plus apparemment normales, Lynch semble se présenter comme un homme profondément torturé, incapable de s'illusionner et sans cesse confronté à un abyme dans lequel son être se dissout. Si son imaginaire est parfois difficile d'accès, et si certains symboles sont un peu grossiers, Eraserhead est truffé de visions prégnantes et traversé par une morbidité trop palpable pour ne pas être spontanée. Il peut alors devenir fascinant de démêler ses mystères et de tenter d'y lire les motifs primaux, les pulsions sub-conscientes à la base du cauchemar. Éprouvant et marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    Un premier film qui permet de mesurer la cohérence de l’univers visuel de Lynch, puisqu’on y croise des plans, des lumières ou des ambiances sonores qui se retrouveront dans le reste de son œuvre, et en particulier la dernière (Twin Peaks saison 3). Malgré un fragile fil narratif, ça reste du cinéma expérimental très personnel et parfois dérangeant, qui illustre la fascination qu’a toujours eu Lynch (de son propre aveu) pour la pourriture et les matières en décomposition. Si le résultat ne correspond pas au Lynch que j’aime (on est plus proche d’Inland Empire que de Mulholland Drive), il fascine par la puissance des visions qu’il fabrique à la chaîne, et dont certaines continuent de paraître incroyablement modernes, plus de 40 ans après la sortie du film.
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