Derniers Avis : The Artist - Page 30

Globalement déçu par ce film. Les aspects positifs du film sont tous mis en place dans la première moitié : une belle photographie, des reconstitutions de décors hollywoodiens soignées, une interprétation enjouée... Juste avant que le film et la vie de son héros ne bascule, la démonstration, courageuse en 2012, de son réalisateur est faite : l'absence de dialogue ne nuit pas au développement d'un récit pour peu que des propositions visuelles l'alimentent. La seconde moitié du film sur la déchéance du héros est plus convenue et assez ennuyeuse
. L'évolution du personnage de Jean Dujardin n'est pas du tout spectaculaire, tant mieux si cela lui a valu un oscar... J'aurai personnellement attendu davantage de références cinéphiles à des chefs d'oeuvres du muet ou les premiers films parlants, plus d'humour également. Woody Allen, avec "La rose pourpre du Caire" et "Coup de feu sur Broadway", a traité ce
thèmes avec plus de brio. Espérons que ce film incite ses millions de spectateurs à voir des films originaux de l'époque en question...

Bravo à toute l'équipe, ce film m'a donné envie de me plonger dans l'ambiance du cinéma des 20/30 que je ne connaissais absolument pas auparavant, et rien que pour cela, ce film est une bonne chose.
Je savais que Dujardin était un bon comédien, capable de tout, mais là encore il surprend et je suis très curieux de voir ce qu'il fera par la suite. Et puis Hazanavicius est quand même un génie amoureux du cinéma, imaginez quand même qu'il a commencé en faisant la Classe Americaine, le Grand détournement, et que là il signe The Artist, c'est quand même totalement dingue.

Fort d'un tel succès, difficile de faire l'impasse sur ce film multirécompensé. Avec ce vibrant hommage à l'âge d'or Hollywoodien, Hazanivicius réussit à mettre tout le monde d'accord. C'est audacieux, drôle, émouvant et cela ravive d'excellents souvenirs. Je pense par exemple à Chantons sous la pluie pour son contexte (le passage du muet au parlant), ou encore à Sueurs froides pour sa musique.

(...) La créativité de Hanazavicius était confirmée avec les deux OSS, ou il déployait un sens aigu du grand-guignol, de l’allusion (parfois folklorique) et de la farce borderline (Rio ne répond plus étant le point culminant). Mais cette inventivité paraît dépendante d’un support extérieur ; comme si, seul, Hazanavicius ne pouvait rien fabriquer, mais que son talent consistait plutôt en la mise en scène d’univers pré-existants, voir pré-mâchés. C’est donc plus certainement un cinéaste-critique qu’un artiste-iconoclaste ; d’ou la réussite actuelle, d’un réalisateur sachant concilier style et conventions. (...)


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c est un film ou s ennuie.. le fait qu il soit muet y est pour quelque chose.. le fait de gesticuler pendant deux heures

Une grande réussite dans l'interprétation par les différents acteurs, les personnages font sympathiques.

Extraordinaire ! C'est le mot à employer après le visionnage de The Artist. Michel Hazanavicius nous offre sa plus belle déclaration d'amour au cinéma... À cette même année, le maître Scorsese avait lui aussi rendu hommage au cinéma français et plus particulièrement au cinéaste George Melies. Cette fois ci, la roue tourne et c'est un réalisateur français qui s'agenouille devant l'industrie Hollywoodienne avec ce petit bijou. L'histoire en elle même est d'une extrême simplicité mais Hazanavicius parvient tout de même à nous transporter littéralement grâce à sa mise en scène virtuose est un déroulement d'une terrible tristesse. Les prises de vues restent correctes sans jamais frôler la perfection par contre en ce qui est de la musique, bien qu'étant excellente, il faut applaudir le montage sonore fabuleux ! Sans cesse les partitions nous suivent scène après scène sans (quasiment) s'arrêter, en l'instant de quelques secondes l'intonation peu varier chrechendo grâce à l'inventivité du montage... Le film ne serait rien non plus sans les interprétations incroyables du duo Jean Dujardin/Berenice Bejo ! Quel jeu d'acteur ! Le film nous transporte dans toute les émotions possibles passant du rire aux larmes en l'espace de deux ou trois scènes. Le personnage de Dujardin, Georges Valentin est quelqu'un d'extrêmement attachant, nous sommes très peiné de le voir plonger dans le désespoir, ce qui arriva malheureusement à de nombreuses stars du muet de l'époque. Berenice Bejo est quand a elle rayonnante de beauté, son jeu est d'une justesse impeccable, même lors d'intensité dalmatique, son interprétation est parfaite tout comme le chien qui est génial ! Nous sommes happés pendant tout le film et l'on ne voit pas le temps passer, le final orchestré par Hazanavicius nous offre quelque chose de grandiose, inoubliable tant c'est du génie ! Vous l'aurez compris The Artist est un grand film, dont ces récompenses sot amplement méritée que ce soit dans toutes les catégories grâce à une histoire drôle et touchante, une réalisation certes simple mais au poil et un duo d'acteur magistral, c'est le genre de film qui n'a pas besoin de paroles pour vous offrir un grand moment de cinéma tellement c'est brillant... Sans doute la plus belle déclaration qu'un film français peut faire au cinéma grâce à une audace et un courage inébranlable (en noir et blanc et muet tout de même !).
The Artist est une œuvre qui laisse sans voix !

Un magnifique hommage à l'âge d'or du cinéma hollywoodien. Jean Dujardin interprète son personnage avec brio avec Berenice Bejo. Magnifiquement réalisé par Michel Hazanavicius sans oublier aussi la musique de Ludovic Bource qui est très belle ! Filmé comme un film muet et en noir et blanc, il fallait Osé. Les récompenses sont amplement mérité pour The Artist: 3 golden globes, 5 oscars,1 prix au festival de cannes, 6 césars, 1 Goya, 7 bafta, 1 Gérard du cinéma, 4 Spirit awards, 6 étoiles d'or, 1 trophée du film français, et pleins d'autres prix! Génial!

The Artist est un pari culotté que Michel Hazanavicius remporte haut la main, avec un scénario claire et simple. On peut voir le duo Jean Dujardin et Bérénice Bejo qui joue leurs rôles à la perfection. Une bande son composée par Ludovic Bource qui nous transporte de la joie à la tristesse, on en oublie que le film est muet.
The Artist "le" film muet qui fait beaucoup parler de lui.

Voilà un film qui ne m'emballait pas du tout au départ (il faut dire qu'il est vraiment hors de tout ce dont on est habitué), mais devant tant de succès, il fallait que je me fasse ma propre opinion. Et bien, ce film est la preuve qu'il faut mettre de côté ses a priori : il est exceptionnel et mérite toutes ses récompenses. J'ai souri, ri, été émue et même versé une larme plusieurs fois.

Un des meilleurs film de l'annee 2012 Jean dujardin est juste epoustouflant il merite son oscar

Un muet en noir et blanc à l'époque de la 3D et des effets spéciaux stupides était un projet plus qu'ambitieux. Hazanavicius a brillamment transformé l'essai en signant ce film unique aux acteurs superbes et vibrant d'émotion. L'histoire est intelligente et touchante. Un film qui restera dans l'histoire du cinéma national grâce aussi à un 1er Oscar masculin français bien mérité.

Seul film muet du XXIème siècle, The Artist souffle une vague de fraîcheur entre ces films à effets spéciaux inutiles ou encore les acteurs sans expressions avec des dialogues minables. Mais ici, on a un bel hommage au cinéma avec un Jean Dujardin jouant un acteur du cinéma muet qui se fait remplacer par une actrice du cinéma parlant. Efficace, et à voir pour tout bon cinéphile qui se respecte!

Le faire muet et en noir et blanc, fallait oser à l'époque de la 3D et des supers effets spéciaux !!! J'ai vu ce film le jour de sa sortie, il n'est resté qu'une semaine en salle, les gens ne sont vraiment pas curieux !!! heureusement que les nominations l'ont fait découvrir et lui ont redonné la chance de revenir sur grand écran quelques semaines plus tard. J'ai adoré, les regards et gestes suffisaient, c'est ça la réussite d'un bon film, ressentir les choses sans aucun dialogue !

Hollywood 1927.D'un côté George Valentin star du cinéma muet en pleine gloire, de l'autre Peppy Miller jeune figurante rêvant du même succès. C'est deux là vont se rencontrer et s'apprécier mais la différence de statut mettra rapidement fin à leur relation. C'est seulement plus tard, lorsque l'arrivée du parlant aura fait de Valentin un acteur has been et de Peppy Miller la nouvelle vedette que leur destin vont se recroiser. Mais cette fois c'est l'orgueil de Valentin qui gênera leur histoire.
Ce destin croisé signé Michel Hazanivicius est avant tout une déclaration d'amour au vieux cinéma américain et à ses héros tel Buster Keaton. Mais réduire ce film à un simple caresse poil pour américains serait vulgairement réducteur, n'en déplaisent aux vieux cyniques reprochant à The Artist d'avoir dès le départ été calibré pour les Oscars. En effet The Artist traite aussi de l'ascension et de la déchéance sociale et professionnelle et évidemment de l'amour. L'amour justement, celui du cinéma muet qui a mené Michel Hazanavicius aux Oscars, aux Césars et on en passe aurait très bien pu aussi l'amener au pilori. En effet avec ce film il s'ouvrait à un océan de reproches tel celle du "vulgaire pastiche" ou encore "le réalisateur qui cède à l'appel du nostalgique" mais il n'en est rien, tout d'abord grâce à son excellente équipe d'acteur. Tout de suite vous penserez à Jean Dujardin, mais de notre côté c'est plus le charme de Bérénice Béjo qui nous a éblouit, par sa luminosité, sa grâce et sa fraîcheur. Certes Dujardin est génial aussi un temps touchant un autre agaçant, il fait renaître les fantômes de Chaplin et Keaton par son immense talent.
De plus pour accompagner les mimiques de nos deux rois du muet, il y' avait cette musique, celle de Ludovic Bource tellement sublime qu'on en oublie le silence.
Enfin c'est l'ingéniosité de Michel Hazanavicius qui se révèle évidente, les clins d'œil cinématographiques sont pleins de finesse et sa malice est percevable à chaque scène et elle fait rire et met de bonne humeur . Un peu comme un film de Chaplin .