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    Debbie Does Dallas
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Debbie does Dallas est un film X là où j’attendais plus un film érotique de base, et il semble qu’il ait même une réputation de classique dans le genre.
    Au niveau des acteurs, bon ben on est à l’époque du hard artisanal, avec une flopée d’actrices notamment qui n’ont pas mené de grandes carrières dans le genre. Il y a la mystérieuse Bambi Woods, une autre actrice qui s’est suicidée bien jeune, beaucoup de noms qui ne diront en fait pas grand-chose au spectateur. Leurs prestations ne sont pas restreintes à du porno, mais tout de même elles y sont très rattachées. Un certain naturel se dégage du film de par ses interprètes qui n’ont pas vraiment le style des actrices x d’aujourd’hui, et les amateurs trouveront que les interprètes se débrouillent sans doute assez bien. Le casting masculin quoique plus variés n’a pas beaucoup d’intérêt, il faut bien le dire, autre que d’honorer ces demoiselles.
    Le scénario part sur une idée en fait assez peu employée. Le film utilise l’histoire en trame de fond, elle ressurgit parfois, mais sans plus. Se concentrant clairement sur le hard, le film bénéficie toutefois d’un rythme assez solide pour un porno, de quelques passages plus classiques qui empêchent le film de ne ressembler qu’à une longue orgie de sexe, et il sait jouer la carte de la variété. Debbie does Dallas s’avère ainsi, d’autant qu’il est court (1 heure 20) un petit porno de bonne facture, qui bien que versant dans le hardcore, n’a pas complètement oublié en 1978 quelques codes du genre soft en introduisant de l’humour de temps à autre, et en se souciant d’un rythme assez allègre.
    La mise en scène est honorable, bon, on ne peut pas vraiment dire qu’en la matière l’originalité soit le maitre mot du genre. Je soulignerai un style très graphique, très explicite, très brut, avec beaucoup de sobriété, ce qui donne au film un coté assez rude. Il n’y a aucun effet de style, aucune recherche particulière, tout est frontal alors ceux qui n’aiment pas le chichi en la matière trouveront de quoi se divertir. La photographie est faiblarde, et comme les décors, on sent quand même le tout petit budget rapidement fait en quelques jours avec trois bouts de ficelles. Quelques pièces, peu de mobiliers, on se retrouve souvent dans les mêmes lieux, mais bon, pour ce qu’il y a à faire c’est acceptable. Je ne reviens donc pas trop sur les scènes hard, mais à savoir qu’elles sont nombreuses, bien réparties dans le film est entrecoupées tout de même de séquences narratives, et qu’elles sont plutôt variées. On reste sur du classique, mais c’est un porno généreux qui ne se dérobe pas. Musicalement parlant, Debbie does Dallas a essayé de faire des efforts, et même si parfois la sauce prend à l’occasion de quelques séquences hard, d’autres fois les oreilles en prennent tout de même un coup, mais cela peut aussi venir du son terrible de ma copie. Je ne sais d’ailleurs même pas si ce film a eu les honneurs d’une sortie plus récente, en DVD notamment.
    En conclusion Debbie does Dallas est un film X qui est généralement considéré comme un classique des seventies en la matière. Autant dire que ceux que ca intéresse n’ont pas lieu de le snober, ne serait-ce que pour leur culture générale ! Sa réputation est en partie méritée, car on sent là le film quasi-amateur plein d’authenticité et qui se montre généreux. Il dégage un coté artisanal sympathique, et il garde une dimension humoristique qui lui donne un poil plus de relief. Je lui accorde 3.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Debbie Benton est la capitaine de cheerleading de son lycée. Elle doit se rendre au Texas pour essayer d’intégrer une autre équipe, celle des "Texas Cowgirls", mais ses parents désapprouvent (ils assimilent ça à du striptease) et refusent de lui payer son billet pour Dallas. Ses coéquipières décident de l’accompagner et vont devoir trouver une solution pour pouvoir réunir suffisamment d’argent pour toute l’équipe.

    Aux États-Unis, le film a le statut de film (cul)te, à l’image du célèbre Gorge profonde (1972) de Gerard Damiano, mais passé la frontière, Debbie does Dallas (1978) reste assez confidentiel. Lors de son exploitation chez l’Oncle Sam, le film fut un véritable carton aussi bien au cinéma qu’en VHS.

    Pourtant, le film de Jim Buckley n’a rien de mémorable en soi, le scénario est amusant mais les interprétations sont toutes surjouées & approximatives (en même temps, quand on va voir un porno, ce n’est pas trop ça que le spectateur vient voir). Ce qui est "amusant" avec ce film, c’est de voir toutes les cheerleaders s’unir et monter une société appelée « Teen Services ». Elles vont toutes trouver un petit job (vendeuse dans un magasin de sport, de bougies ou encore de vinyles, travailler dans une bibliothèque, laver des voitures ou encore être ramasseuse de balles sur un court de tennis). Ce qui ne devait être qu’un simple job étudiant va vite se transformer (vous vous en doutez) en baisodrome (elles n’hésitent pas à monnayer leurs corps, pourvu que cela finance leur voyage).

    Jim Buckley en profite pour filmer quelques scènes coquines dans les vestiaires des cheerleaders (y compris sous les douches). Bien évidemment, tout est prétexte à des gros plans, avant que la première scène de sexe (toutes non simulées bien évidemment) intervienne dès la dixième minute. Le film permettra à son héroïne Bambi Woods (22ans lors du tournage) de rempiler dans deux autres suites (en 1981 & 1985). Le succès fut si colossal qu’il engendra d’innombrables suites non-officielles (le film étant tombé dans domaine public suite à une décision de justice), on ne dénombre alors pas moins de 8 autres suites entre 1988 & 2007 et même une comédie musicale Off Broadway (Debbie Does Dallas : The Musical - 2002).

    Catalogué comme étant un classique du genre dans la catégorie « film X », sincèrement, on peine à comprendre pourquoi. En dehors d’une distribution assez sympathique (les filles sont mignonnes et certains acteurs cabotinent, mention spéciale à Robert Kerman, le vendeur de la boutique de sport), il faut reconnaître que niveau direction artistique et mise en scène, c’est le calme plat.

    Se prostituer pour réaliser son rêve, voilà une drôle de façon de procéder… en tout cas, cela n’a pas refroidit cette équipe de cheerleaders, bien au contraire.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
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