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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 mars 2008
Très bon film qui doit beaucoup à Gabin, bientôt au sommet de son art. Le réalisateur a un peu de mal à nous faire oublier le coté studio du film, par un manque d'intensité au début aisément contrebalancé par la fin.
Sans être le chef d’œuvre couramment admis, l'atmosphère de la Casbah est l'intérêt principal du film, bien au delà de l'histoire. Un des rares films "exotique" francais
S'inspirant des films de gangters américains de l'époque, "Pépé le Moko" ne souffre absolument pas de la comparaison. Doté de dialogues très savoureux, qui cachent que trop bien l'extrême noirceur du propos, le film trouve sa propre singularité justement dans ses accents tragi-comiques. La réalisation de Duvivier est très solide et quelques scènes restent tout à fait impressionnantes malgré les années. Mention spéciale pour la séquence d' "exécution" de l'indic, proprement insoutenable. Et puis il y a l'immense Gabin...
Amour et exotisme, bandit au grand cœur, inspecteur fourbe, police peu compétente, compagne fidèle et soumise, femme fatale, nostalgie du pays : tous les ingrédients traditionnels du film d’aventure sont réunis dans cette production qui met en valeur la casbah d’Alger. Si l’on accepte de rentrer dans cet univers un rien factice et théâtralisé, le plaisir est constant. Les dialogues d’Henri Jeanson font mouche, la composition de Gabin est sans reproche, l’inspecteur Slimane (Lucas Gridoux) est savoureux, Inès (Line Noro) émouvante, et les personnages secondaires tous bien choisis. Bien que l’essentiel des scènes soit tourné en intérieur, Duvivier sait mettre en valeur la casbah reconstituée, (fameuse séquence de la descente des escaliers), avec son ambivalence de convivialité et d’enfermement. Le milieu interlope qui en a pris possession est décrit avec justesse, le reste de la population qui l’occupe est réduit à de la figuration. Comme dans toutes les productions de l’époque, les personnages sont trop typés, l’exotisme est de pacotille, et les lieux communs abondent, mais il suffit de se laisser emporter par le cours du film pour oublier ces travers.
Un chef d'oeuvre! Des dialogues savoureux, un Gabin au top, la moiteur et, malgré tout, la beauté de la Casbah d'Alger parfaitement représentée, etc... : bref tout est parfait.
Voilà un monument du cinéma français de l'entre-deux guerre. On ne va pas se cacher la face, ce film est effectivement bien, le scénario est bien construit, les acteurs sont bons. Mais quelques petites invraisemblances attirent l'attention du spectateur du 21ème siècle et viennent entacher cette belle réussite. Pourquoi notre héros ne peut fuir la casbah, discrètement, sans se faire voir. On a vraiment du mal à s'imaginer qu'un quartier devienne une prison aussi hermétique. De plus, Gabin qui s'amourache de cette Mireille Balin, certes qui n'est pas moche, mais qui ne mérite pas que l'on laisse tout en plan pour elle. Bon, dernier détail à ajouter, cela finit en drame! Mais c'est indiqué dans la description du film. A voir par les amateurs de vieux films et de Gabin
Quel merveille que ce Pépé le Moko, un vrai voyage. Quand je pense que Mireille Balin a été la petite amie de Gabin dans la vie...J'ai lu dans une critique que la Casbah avait été reconstituée en studio, quel travail, on s'y croirait vraiment. Des années que je n'avais revu ce film et c'est toujours un plaisir de le faire, on ne s'y ennuie pas une seconde. Amour et voyous, un melange qui explose dans une fin grandiose !
Duvivier investit la casbah d'Alger, que les auteurs présentent comme cosmopolite, dangereuse, grouillante, une ville dans la ville qui favorise la clandestinité des truands qui s'y réfugient. Pépé le Moko en est un (en réalité, plutôt un gentil mauvais garçon) qui vit là en caïd depuis deux ans, insaisissable et échappant toujours aux rafles de la police algéroise. On verra cependant, spoiler: lorsque Pépé s'éprend d'une belle parisienne en goguette, attisant sa nostalgie de la métropole, que cette casbah protectrice est aussi une prison. Jean Gabin compose avec brio son personnage typique d'avant-guerre, un dur, un séducteur, un homme du peuple promis à la fatalité. La perspective mélodramatique du sujet et les péripéties, modestes, de l'intriguespoiler: (essentiellemnt les trahisons de quelques figures glauques ou indics) déterminent peut-être moins l'intérêt du film que sa brillante distribution ou que l'humour d'Henri Jeanson, dialoguiste de la pègre duquel un Michel Audiard s'est peut-être inspiré. Saturnin Fabre et Dalio, Charpin et Gabriel Gabrio sont des seconds rôles qui font la richesse du cinéma français de l'époque. Expatriés nostalgiques ou autochtones, déshérités ou fugitifs, ces résidents de la casbah forment une communauté pittoresque, sinon authentique.
Un très bon film français ! Jean Gabin incarne un gangster très recherché par la police française. Il se cache dans les rues de la Casbah d'Alger. Il ne peut en sortir s'en être arrêté. Il doit donc résider "de force" dans ce quartier historique très bien reconstitué. Il y perd ses repères et les retrouve en la personne de Gaby, parisienne qui lui rappelle ses origines, d'où il vient. C'est pourquoi il s'éprend d'amour pour elle. Cependant, Ines, une Algérienne, est elle aussi éprise de Jean Gabin. C'est comme si l'Algérie voulait le garder et que la France voulait le reprendre. Ajoutons également la présence de ce point de vue populaire très fréquent dans les films français de l'époque. Ceci va le conduire à sa perte. Nous avons donc un très beau film !
Une reconstitution de la casbah époustouflante, un grand Gabin, l'apparition de Frehel. Bien sûr, le film a vieilli mais on le regarde avec un grand plaisir. Les temps ont bien changé car Mireille Balin, considérée à l'époque comme l'une des plus belles femmes du cinéma, ne parait plus très charmante aujourd'hui avec sa coiffure plate et ses sourcils épilés.
Alger en studio, la Casbah comme prison et Gabin en prisonnier. Un film de gangster, assez peu violent dans l'image par rapport aux équivalents américains de l'époque. Mais un film précurseur pour les films de gangsters français d'après guerre : dialogues argotiques et drôles, gangsters typés et sympathiques, jolies pépées, policiers pas toujours très efficaces. Une vision colonialiste un peu désabusée, des laissés pour compte (comme dans Quai des Brumes), des sentiments. Une belle musique et quelques cadrages vraiment très réussis.
Un chef d'œuvre du cinéma français de Julien Duvivier. Une très belle reconstitution de la casbah d'Alger de Jacques Krauss. Jean Gabin parfait dans le rôle du gangster trahi par ses sentiments, des seconds rôles du tonnerre Charpin et Saturnin Fabre en tête. Un étonnant Lucas Gridoux en inspecteur. Ce film est d'une beauté extraordinaire et il s'en dégage une atmosphère totalement unique. Je le conseille très vivement à ceux qui ne l'auraient jamais vu.
si ce mélo pleurnichard a pu plaire à cette époque où on sortait du ciména muet. iil a vraiment très mal vieilli. tous les acteurs sont mauvais, gabin en tête. .Tous ces "caÏds " et autres indics surjouent en permanence. ils font des tonnes de mimiques, comme s'ils n'avaient pas compris qu'avec le ciné "parlant" il n'y a vait pas besoin d'en rajoueter autant Ce film me fait penser aux romans phtoos que sortait "nous deux " dans les années 1950. rien à garder et surtout pas la fin calamiteuse ...