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    L'Art d'aimer
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    185 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 décembre 2011
    "L'Art d'aimer" n'est pas une grosse surprise, il ressemble aux précédents films de Mouret, c'est-à-dire à des jeux d'amour et de libertinage rohmero-alleniens qui ne sont pas d'une grande nouveauté. Cependant, on mentirait en affirmant qu'aucun charme ne se dégage de ce film, dont la construction narrative est parfois discutable. Comme pour tout film choral, certains personnages sont plus intéressants que d'autres. C'est ainsi que des moments savoureux (l'étonnant couple Cluzet/Bel) s'entrecroisent avec des passages mélos beaucoup plus balourds (le trio Ulliel/Navarre/Mouret), ce qui est d'ailleurs une caractéristique du travail du réalisateur. Plutôt sympathique, mais vite vu et vite oublié.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Les fidèles d’Emmanuel Mouret retrouveront avec délectation son marivaudage contemporain fait de légèreté, de tendresse et de finesse d’observation des aléas du couple. Il confirme son indiscutable talent de direction d’acteurs même s’il dispose ici d’un casting lui facilitant grandement la tâche. La suite de scénettes qu’il nous propose est de qualité très inégale, surtout lorsqu’un soupçon de mélo vient plomber une certaine insouciance. À force de légèreté Emmanuel Mouret frôle la superficialité, ce qui ne lui permet pas encore de rivaliser avec un Woody Allen ou un Eric Rohmer, références qui semblent l’inspirer.
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    La forme a changé mais le fond et le ton restent les mêmes, avec une échappée ponctuelle vers la gravité qui lui sied d'ailleurs peu. Comme un romancier qui se lance dans un recueil de nouvelles, Emmanuel Mouret se renouvelle en se pliant aux règles du film à sketchs, avec un bonheur inégal. Une suite de saynètes, toujours légères, dont le marivaudage et le badinage sont les deux mamelles, composent L'art d'aimer, variations atmosphériques autour des sentiments. Si l'on retrouve les dialogues ciselés, la mise en scène fluide et l'art des situations cocasses que l'on apprécie dans l'univers très parisien et très clos du cinéaste, la frustration nait de scènes trop brèves et de récits à l'intérêt variable. On apprécie cependant la musicalité de l'ensemble, harmonieuse et élégante. La dernière histoire est la plus probante, plus longue, plus amusante, plus à même d'offrir un écrin idéal à cette actrice d'exception qu'est Julie Depardieu qui écrase sans mal la concurrence. Une bonne conclusion pour un film mineur de Mouret, pas réellement convaincant sur des formats narratifs courts.
    Auto
    Auto

    23 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2012
    Beaucoup disent qu’Emmanuel Mouret s’inspire du cinéma d’Eric Rohmer mais, je n’ai ô sacrilège vu qu’un seul des films de ce réal et encore je ne m’en rappelle plus vraiment vu que j’étais gosse. C’était une histoire d’amour de vacances près de la mer mais Je divague revenons en à l’Art d’aimer. La première chose qui me vient à l’esprit après visionnage de ce film est que Mouret RABACHE. Mêmes situations que dans ses précédents films , mêmes personnages évoluant dans un milieu bourgeois (Mais ça on ne peu pas le lui reprocher, il préfère parler de ce qu’il connait), même musique classique en fond sonore et surtout, même façon de deglamouriser le processus amoureux avec des dialogues et des attitudes antisex (Frédérique Bel qui note dans un carnet la phrase de François Cluzet, Judith Godrèche qui dit à son ami qu’il faut qu’il la goutte) suivit d’une voix off expliquant au spectateur au cas où il ne les comprendrait pas les motivations des personnages alors qu’une grande parti de ce qui fait l’attrait amoureux est justement sa dimension mystérieuse. La présence dans le même film de quasiment deux fois le même sketch avec les couple Ascaride / Magnan et Navarre / Ulliel montre bien que l’acteur réalisateur tourne en rond et n’a plus grand-chose à dire. Une chose distingue cependant ce film des précédents, c’est ça dimension comique bien moindre. Si on doit ajouter à cela des persos insupportables comme les indécis voisine d’Achille et William l’Art d’aimer s’avère être l’œuvre la moins réussit de l’auteur.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2011
    Depuis Laissons Lucie Faire, je n'ai pas raté un seul film d'Emmanuel Mouret...Je ne m'en plains pas ...Il y a une telle écriture qu'on croit à de la spontanéité...Depuis quelques films Mouret analyse les sentiments et plus particulièrement les sentiments amoureux...Il le fait avec une énorme fraicheur, des situations alambiqués et une ironie à la Woody allen...Ce film témoigne encore de son savoir faire...Merveilleuse distribution qui s'étoffe au fil de ses films (on trouve ici des ingénues, des amoureuses , de fausses écervelées, des timides et des angoissés)....Théatre vivant auquel participent pêle mêle ( Cluzet, Julie Depardieu,Frédérique Bel, Ariane Eascaride, Judith Godrèche, Philippe Magnan, Pascale Arbillot (excellente cette année dans UNE PURE AFFAIRE)) le film est fait d'esprit et d'analyse qui fait découvrir et rire...Ce n'est pas à mon avis son meilleur film mais il vaut bien pour ceux qui connaissent ce réalisateur (ou pas) le prix d'un billet, bonne humeur asurée. Je conseille...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    La bonne nouvelle de " L'Art D'Aimer ", c'est sa courte durée ! 1h25 c'est bien suffisant pour un tel résultat. Ce film choral nous propose un large choix de personnages. Nous avons François Cluzet en célibataire à la recherche de l'amour, Julie Depardieu souffrante d'une timidité maladive, Judith Godrèche cherchant à donner un sens à sa vie ou bien encore Frédérique Bel en célibataire indécise. Toutes les personnalités ( ou presque ) sont présentes, il était logiquement facile pour le spectateur de s'attacher à au moins un seul personnage. Malheureusement, ce n'est pas le cas car tout est absolument superficiel dans ce film. Cela va des péripéties en passant par le scénario pour finir jusqu'aux dialogues. Le film se divise en plusieurs vignettes dont chacune est découpée par des petits proverbes qui conduisent un à un à la vie d'un des personnages. Certaines se montrent plus intéressantes que d'autres sans être pour autant jouissives et croustillantes. En plus de son manque de rythme, le film souffre d'une bande originale jolie au départ mais diffusée à l'excès, ce qui lasse le spectateur, sans parler de cette voix-off insupportable ( qui est la voix de Philippe Torreton ) . " L'Art D'Aimer " est un film qui avait toutes les qualités à son actif, de bonnes idées mais qui n'en fait rien et se montre sans cesse maladroit au point de faire mal jouer ses comédiens. Le film n'est jamais drôle et l'écriture laisse franchement à désirer. Mauvais en tout point !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    J'ai pas la largesse d'esprit d'un gay du 4e arrondissement en ce qui concerne le papillonnage, mais ces histoires de bourgeois se demandant si c'est bien ou pas bien de coucher avec un tel, en 2012, franchement...ça en serait presque mignon si ce n'était aussi tarte. Et c'est pas comme si Marivaux, Goethe et Rohmer, entre autres, étaient déjà passés par là hein...On sauve - volontiers - les scènes très réussies avec François Cluzet/Frédérique Bel, adorable en tête à claque pétillante.
    ISAO12
    ISAO12

    39 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    Ce film est raté malgré de bons acteurs , rien ne tient la route et c'est extrèmement mal joué pour ne pas dire ininteressant. Heureusement les jeux de l'amour dans la vraie vie sont plus intéressants.
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2012
    Même si ce n'est pas le meilleur Mouret, il ya toujours chez ce réalisateur ce bonheur cantagieux à faire partager les affres et questionnements sur l'amour. La forme un peu réductrice des scénettes nuit à la dramaturgie, mais il n'en reste pas moins que l'on jubile sous l'intelligence des dialogues, entre Rohmer et Allen, le marivaudage est bien chez ce formidable réalisateur une spécialité dont je ne me lasse pas depuis son premier film. une bulle de champagne qui fait toujours autant de bien....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 décembre 2011
    L’Art d’aimer ressemble à une sorte d’analyse encyclopédique du sentiment amoureux à travers divers exemples de relations. Le problème c’est qu’avec cette manière d’appréhender les choses, Mouret finit par oublier l’une des caractéristiques principales de l’amour : l’émotion. Ainsi il est presque impossible de s’attacher aux personnage,s dont les histoires sont souvent trop courtes et s’enchainent sans rapport évident les unes avec les autres. La mise en scène, assez travaillée certes, mais dans un style un tantinet vieillot et surtout trop théâtrale, n’arrange pas les choses.

    Pourtant, sur le papier L’Art d’aimer avait surement de quoi séduire. La plume de Mouret est effectivement très fine et les histoires assez originales, même si cela dépend des segments (le dernier est le meilleur). On ne peut alors que regretter qu’il n’est pas choisi la voie littéraire plutôt que cinématographique pour son entreprise. Ses dialogues sont souvent savoureux, mais sonnent faux sur grand écran car trop écrits. Une impression qui plus est renforcée par la volonté d’un jeu théâtral, qui vient encore un peu plus limiter l’émotion, et ce malgré l’impressionnant casting réunit pour l’occasion.

    En ces temps de fêtes, restez donc tranquillement chez vous, bien au chaud sous la couette, et faites-vous une petite séance privée de Love actually. Plus conventionnel certes, mais tellement plus habile et touchant dans sa façon d’appréhender la complexité des sentiments amoureux.

    Toutes mes critiques sur http://le-monde-de-squizzz.fr/
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    589 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2014
    Une petite comédie simple, a l'arrière goût de Woody Allen de part ces différents personnages qui se croisent, de par le sujet traiter : l'amour a travers toutes ses représentations, et grâce a cette voie off omniprésente et par fois terriblement fatigante! Malheureusement même si le réalisateur reprend le schéma de films de Woody, il n'a pas le talent pour que son long métrage dégage la flegme anglaise, la classe américaine, les dialogues français et l'humour de Allen qui caractérisent si bien les films de ce dernier! En fin de compte le film n'apparaît que comme un amoncèlement de petites fables autour de l'amour, sans réel enjeux, et sans qu'on soit réellement attaché aux personnages!
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2016
    Construit comme une succession de sketchs, le film est,comme souvent pour ce type de métrages omnibus, très inégal. La faute à des scénettes inintéressantes de par leur scénario ou bien des acteurs plats. On aurait aimé que certaines scènes n'existent pas et que d'autres soient rallongées, comme, par exemple, celle mettant aux prises François Cluzet et Frédérique Bel. Pas mal mais sans plus, ce n'est pas le meilleur métrage de Mouret.
    leblon35
    leblon35

    37 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Quel (heureux) hasard de voir un titre de film parler de ce que je ressens en ce moment (concernant plus l'art que d'aimer). De ce qu'il m'est arrivé. Signe du destin quand le cinéma nous appelle de ses bras gigantesques et de sa bouche infernale. Imaginez un énorme M&M's au bras mouvant et à la bouche qui ouvre sur la porte d'entrée. Le Gaumont en vend à des prix exorbitant, tentez l'aventure.
    On se pose des questions et on aimerait des réponses. Le film commence par le générique, sobre et subtil. « Il n'y a pas d'amour sans musique » ouvre sur un personnage compositeur qui cherche une mélodie, cette mélodie que l'on entend quand on tomberait amoureux. Je n'ai jamais rien entendu pour ma part, ni vu. L'effet est ancrée dans la poitrine, un peu comme l'effet d'une enclume au fond des intestins et des noeuds au coeur. Dur de s'en dégager. « Je me dis qu'il doit y avoir du bonheur dans chaque malheur » en effet cette réplique optimiste de Frédéric Bel doit faire écho. Le film introduit un personnage compositeur qui meurt après avoir entendu une musique dans la nature. Il ne sait d'où vient pourtant cette mélodie. Tel le réalisateur qui présente son oeuvre et s'efface pour laisser place à la fiction. La voix off nous accompagnant dans cette narration. Elle a pourtant bien commencer. Belle manoeuvre de mise en abyme. « On ne peut refuser ce qui nous ai proposé ». Julie Depardieu, tête en l'air et tellement risible, refuse les propositions de son amie qu'est de coucher avec son compagnon. Elle est pour le partage des richesses et des biens. La veine communiste ne sera pas sans rappeler des élans de Nouvelle Vague quand à la moitié du film, le regard caméra sur fond mi-rouge, mi-blanc à La Chinoise de Godard ou ces dorures et appartements stylisés tellement branchés rappellent l'élitisme de ses pourfendeurs de tradition. On commence à réfléchir, mettre en lien les images et les sons. La voix off et l'action. D'une utilité remarquable, le cadre est pensé, le hors-champ symbolique et les mouvements des corps spatialisés dans un ensemble harmonieux. Les acteurs récitent leur vie, déclament leurs pensées et l'amour est décliné par des situations imbriquées qui rappellent la comédie théâtrale, du Musset ou Marivaux ou des quiproquos sentimentaux qui résonnent au creux de notre dénie. L'irréalité de l'action tient dans un discours théorisé et pensé. Qui ose avouer à son voisin, le désir frustré et refoulé de l'embrasser? Les métaphores éclatent et les bulles ne savon ne sont que plus rafraichissantes. On rigole de se voir projeté sur cette écran, de se voir penser les mêmes questionnements. On s'en amuse pour mieux l'évacuer.
    Jack F
    Jack F

    23 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    Etant un inconditionel de julie Depardieu j'avoue que je n'ai pas été emballé ni par cette comédie bas de gamme ni par elle.Pour en rajouter une couche il faut bien avouer que Godrèche assome ce film vu sa prestation hyper négative...ça ne change pas !!!!
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Plaisir. Plaisir est le mot qui vient à l’esprit pour qualifier le nouveau (et le meilleur à ce jour selon moi) film d’Emmanuel Mouret. Le plaisir d’écouter une belle langue, de savourer cette combinaison d’histoires ayant pour thème unique l’amour, le plaisir d’apprécier des acteurs parfaitement choisis qui épousent à merveille l’univers de ce cinéaste pas comme les autres. On compare souvent l’univers de Rohmer à celui des films d’Emmanuel Mouret ; c’est plus vers le cinéma de Michel Deville que j’y trouve personnellement une filiation, mais plus pudique. Mise en scène, photographie et choix musical complètent cet éloge. Certains spectateurs reprocheront peut-être à l’œuvre sa superficialité et son élitisme. Pour ma part, je me suis laissé totalement séduire par cet « Art d’Aimer ».
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