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kibruk
109 abonnés
2 393 critiques
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4,0
Publiée le 31 août 2016
"Monsieur Lazhar" est un film à la thématique riche et à la réalisation subtile. Les acteurs, adultes et enfants, sont remarquables, on ne s'ennuie pas, et l'émotion sait poindre quand il faut sans tomber dans le pathos et les bons sentiments. Encore un film québécois à recommander.
Non, je n'ai pas peur de le dire, "Monsieur Lazhar" est certainement l'un des meilleurs films qu'il m'ait été donné de voir en ce début d'année 2013. Renversant, bouleversant, touchant et à la fois pur et drôle, tous les ingrédients y sont mêlés pour faire de cette adaptation un chef d'oeuvre. Les personnages sont merveilleusement bien écrits et sont parfaitement joués par les acteurs. On s'attache à ce personnage central exilé qu'est Bachir Lazhar, joué par Fellag, et surtout à ces deux enfants joués par Sophie Nélisse et Emilien Néron. "La classe, un endroit d'échange, d'amitié, de tenue et d'apprentissage", tout est dit dans cette phrase donnée par Bachir Lazhar dans le film. On assiste à un soulèvement personnel de cette classe qui semble abîmée et attristée par la perte de leur ancienne enseignante. Cette année chamboulera certainement à tout jamais la vie de ces pré-adolescents. Excellent !
Un film un peu lent mais tout en finesse sur l'arrivée et le séjour d'un professeur algérien dans une école québecquoise suite au suicide d'une enseignante. Lui a un lourd passé qui l'a conduit à se réfugier et demander l'asile au Québec. Les élèves sont secoués par la mort de leur enseignante et certains d'entre eux s'en sentent responsables. La pédagogie de Monsieur Lazhar est en net décalage avec ce que les élèves ont connu jusque là, mais un peu à la fois, sa gentillesses doublée d'une fermeté "à l'ancienne" et d'une grande sensibilité va séduire et convertir les enfants, puis les guérir de leurs angoisses. C'est beau, c'est subtil, tout en émotion et, de plus, c'est admirablement joué par un Fellag et de jeunes acteurs absolument excellents et bouleversants. Seul reproche : des sous-titres auraient été souhaitables, tant le "Joual" québecquois est parfois dur à comprendre... Et puis la fin m'a un peu déçu. J'aurais préféré quelque chose de moins réducteur et de plus positif. A voir, sans réserve.
Magnifique petit film de vie :'). Même avec l'accent québécois, on s'y fait (même si j'ai eu l'impression de moins comprendre qu'avec un film anglais *sort*). Big up pour les deux gamins principaux (toute la classe en fait), ils sont géniaux, ils font authentiques, ils sont super mignons *_*. C'est drôle, tragique, touchant. Ça change tout simplement. Ce n'est pas tant un film sur la violence à l'école qui n'est qu'un prétexte (même si c'est un vrai débat de société) pour toucher l'intégration sociale et l'approche de la mort à tout âge. Et sur ce dernier point justement, ils ont fait des merveilles. L'acteur principal joue en toute subtilité, j'apprécie de voir des gens bons dans ce monde ^^. Il en manque. Et surtout des profs qui ont une vraie vocation et qui ne sont pas là juste pour profiter des avantages sociaux mais pour dispenser un vrai savoir et léguer quelque chose. C'est utopique ?
film simple sympa avec de l'émotion. un très bon jeu d'acteurs de monsieur lazhar et des enfants.on voit bien que le professeur adore son métier et les enfants vu comment il enseigne avec de bonne méthodes.
Un jolie petit film qui mérite vraiment d'être vu, réussissant sur un terrain ultra balisé (le film de prof) à tirer son épingle du jeu en évitant le pathos facile, sans être pourtant dénué d'émotion. On est ici un peu dans le constat amère (la position difficile des profs dans l'école et leur rôle "d'éducateur" qui n'existe pour ainsi dire plus alors que ça devrait être le centre de leur travail) et même si l'histoire ne creuse pas trop ce sillon, il est suffisamment exploité pour que l'ensemble fasse réfléchir. La part belle est donnée aux enfants, tous extra, et les expressions québécoise typiques avec leur franc parler ajoute une atmosphère rafraîchissante.
Monsieur Lazhar est porté par des interprètes justes, une réalisation sobre pour une histoire vrai, honnête et optimiste malgré un sujet plutôt lourd... Le film évites les clichés et propose une réflexion intéressante. Divertissent et attendrissant et sans prétentions.
Incontestablement, malgré quelques bonnes inspirations, « Monsieur Lazhar » ne mérite pas un quelconque prix de mise en scène (et pourtant il en a eu un!), ni de scénario (et pourtant il en a eu un aussi!), et encore moins de nomination à l'oscar du meilleur film étranger (vous ne devinerez jamais : il en a eu une aussi!). Passé ces quelques constatations, ne soyons pas non plus hypocrites en boudant notre plaisir. Car c'est un très agréable moment de cinéma que j'ai connu pendant 90 minutes, simple, modeste, mais touchant et parfois drôle, à l'image de son émouvant personnage principal. On a beau trouver parfois la démarche un peu « gros sabots », force est de reconnaître qu'elle est plutôt efficace, et que l'on suit avec intérêt ce curieux héros, notamment dans son relationnel avec ses collègues, mais surtout avec les enfants. Certaines sous-intrigues ont beau être légèrement forcées, on croit en revanche dur comme fer à ces cours rafraîchissants et très humains, sensible plongée dans une classe de primaire marquée par le deuil, à laquelle plusieurs enfants apportent un supplément d'âme. L'œuvre doit enfin beaucoup à Mohamed Fellag, magnifique mélange de tendresse, de timidité et d'obstination, au point de se confondre presque totalement avec cet étonnant Bachir Lazhar... Le résultat ne restera pas forcément dans les mémoires, mais il n'en aura pas moins été instructif et salutaire : un joli film.
Philippe Falardeau, à défaut de mise en scène originale, parvient rendre terriblement touchante cette rencontre, à portée universelle, entre un réfugié politique en manque de repères et une classe de jeunes enfants québécois aux caractères éclectiques. La candeur de ces personnages, chacun pourtant vivant à leur façon un deuil douloureux, rend leurs interaction tour à tour émouvantes et hilarantes. Un ton jouant donc bien entre des sentiments contradictoires, d’autant que le scénario ratisse un grand nombre de thèmes tel que l’intégration sociale, les méthodes scolaires et une amourette. Un défi multiple difficile mais réussi grâce à une réalisation pleine de sobriété et au jeu plein de retenue de Fellag dont l’émotion est contagieuse.
Voilà la question qu'on peut légitimement se poser après avoir vu le film du québécois Philippe Falardeau. Parce qu'autant le dire tout de suite, il est difficile d'imaginer une façon de faire un film qui soit en apparence plus simple que celle-ci, une approche des sentiments plus pudique ou un jeu d'acteur plus convenu.
Le film possède donc tous les attributs pour se faire dégommer par le critique moqueur et mauvais esprit... la suite ici : http://0z.fr/Gesrr sur Christoblog
Adapté d'une pièce de théâtre monologuée, "Monsieur Lazhar" raconte l'histoire d'un immigré algérien, encore meurtri par un passé douloureux, qui vient enseigner face à des élèves traumatisés par le suicide de leur institutrice. Le film de Philippe Falardeau est un pur bijoux de réalisme et de délicatesse. Ayant pour thèmes la résilience, l'intégration (qui est tout à fait différent du statut d'immigré en France) et la guérison par les mots, "Monsieur Lazhar" traduit avec humour et intelligence, un regard sur la vie et la mort d'une grande justesse. La réalisation, par le thème de l'immigration, s'attarde sur l'existence de l'Homme qui en subit les répercussions. Par son histoire, sa manière d'enseigner, son rapport aux autres, on y découvre une sensibilité, un passé pas encore cicatrisé qui lui permet de dialoguer et de comprendre l'état psychologique de ses élèves. On comprend parfaitement pourquoi le film a été nominé cette année aux Oscar dans la catégorie du meilleur film étranger : la qualité de la réalisation et des jeux d'acteurs sont saisissants. Les élèves sont des petits professionnels doués et poignants et répondent parfaitement au traumatisme que subissent les enfants dans cette situation. Pareil pour Fellag qui rend tout son texte captivant par une voix douce, ludique et rassurante. Bien que ce soit un film ayant pour décor l'école, le niveau de réalisme et la gravité dramatique de l'histoire s'adresse concrètement à un public adulte. Quelques scènes sont étonnantes de justesse et mettent la barre des émotions très haut. Ce film, bien que dramatique, fait un bien fou à regarder!
Simple et émouvant. Une forte et très belle histoire à l'accent Québécois, qui ne devrait pas manquer d'émouvoir et de plaire à toutes celles et tous ceux en charge de l'éducation des plus jeunes. Tous les ingrédients, et contraintes de notre époque sont réunis, de la difficulté d'enseigner, à celle de l'intégration. Toutes les façons envisageables de porter un deuil sont exploitées avec délicatesse et sans aucun pathos. Mohamed Fellag est sobre et d'une incroyable justesse. Tout simplement magnifique, il a largement mérité toutes les louanges et récompenses pour son interprétation. Les enfants sont tous parfaits. Il manque toutefois un approfondissement des sujets traités qui aurait évité de tomber dans quelques clichés. Ce petit bémol n'est pas gênant, face au bon moment passé qui n'est pas sans rappeler des souvenirs d'enfance. http://cinealain.over-blog.com/article-monsieur-lazhar-109166365.html
Monsieur Lazhar nous parle des différences culturelles en mettant en valeur la rencontre d’un maître d’école algérien et d’une classe d’élèves québécois, en particulier deux élèves Simon et Alice (les deux seuls enfants à avoir vu leur maîtresse au bout de la corde). Le drame est réalisé avec beaucoup de légèreté. L’histoire de ce maître algérien qui doit faire face au fossé le séparant de ses élèves est très touchante. Mais à aucun moment, le réalisateur nous emmène dans le pathos.
Le réalisateur a eu la bonne idée de faire jouer ce drame par Fellag, l’acteur joue le maitre d’école algérien, déraciné, et au passé douloureux. Fellag joue ce rôle tout en douceur, finesse et humour. Émilien Néron et Sophie Nélisse, les deux élèves sont très naturels.
Le film n’a pas que des critiques positives. Pour certains, le film est inégal et sans aucune surprise mais ce drame raconté avec autant de finesse se laisse suivre avec plaisir.
Un drame porté par Fellag, excellent, l’acteur y est drôle, décalé, grave.. Un joli film
Monsieur Lazhar est une comédie dramatique délicate. Un film généreux et bouleversant qui ouvre la porte d'une classe pour une réflexion sur la vie et ses drames et ses tragédies. Sensible et digne ce film ne peut pas vous laisser indifférent !