Avis : Coup de tête - Page 9

Quel Bonheur d'avoir pu revoir en UGC "Culte" ce film.... car c'en est vraiment UN * Peut être un peu moins bon que dans "Le juge Fayard dit le shérif" ou "Série noire"...mais quel pied !!! D'ailleurs le public ne s'y trompe pas... En semaine avoir 80% d'une salle de 150, chapeau..(un film de la fin des 70'). et la salle ravie, tout sourire....ça fait plaisir. Un mélange footballistique de Guingamp, d'Auxerre et de Troyes....Si on se souvient également que Pierre Bachelet a composé une superbe Musique, Jean-Jacques Annaud avait de bons atouts, on sait que quelquefois ça ne suffit pas.
Car L'humour est au coin des lèvres pratiquement en permanence, sous des airs de petit caïd, et j'aimerais bien savoir ce qu'il aurait pu nous concocter aujourd'hui, génial, bourré de talents et d'envies. Bien sur l'ambiance nous ramène en arrière, et montre le chemin parcouru quand même dans les rapports H/F quoiqu'on en dise.... Et la façon de décrire, les petites magouilles, les tenues vestimentaires (cols et pantalons), la réparation du pseudo" viol", la prise en main de la fiat publicitaire, enfin il y en aurait trop..... Revoyez le film.... c'est le mieux et REGALEZ VOUS !!**

Malgré un scénario assez peu crédible et quelques personnages caricaturaux, jean Jacques Annaud livre un film assez jouissif, alternant moment jubilatoires et poétiques. Cette dénonciation de l’hypocrisie des notables de la petite ville et de l’esprit franchouillard est salutaire, les dialogues sont excellents, et Patrick Dewaere irradie le film dans une large palette de sentiments.

Ah la la coupe est un excellent film français, on y critique le monde du football au niveau des supporters opportunistes et les magouilles qui s’y trouvent, le personnage est attachant, les dialogues sont bien trouvés, le casting est bon, le film est marquant.
Je vous le conseille fortement

Une satire sociale excellente de Jean Jacques Annaud. Patrick Dewaere est extraordinaire. Un classique du cinéma français. A ne pas manquer. Top 20 de mes films français préférés.

Satire grinçante et résultat jubilatoire. Joli tableau de la clique provinciale détenant le pouvoir local par le club de foot à l'usine, en passant par tous les magasins, et capable de faire des individus des bannis puis des héros en moins de deux ! "J'entretiens 11 imbéciles pour en calmer 800"...
Casting royal ! Le naturel, la présence, la grâce dans les gestes de Patrick Dewaere surprend toujours. Il est génial dans ce rôle, toujours à la limite du sérieux et de la plaisanterie et mettant à bas la clique locale par des méthodes douces. A ses côtés, Jean Bouise excelle dans ce personnage prenant les gens de haut : interprétation naturelle et efficace ; suivi par la bande d'imbéciles que sont Michel Aumont, Paul Le Person, Maurice Barrier, Gérard Hernandez... A plier de rire leurs méthodes de motivation pour faire marquer les joueurs, ou encore Michel Aumont déglinguant tout seul sa boutique ou Maurice Barrier commandant ses 42 vitres pour son bar... !
Sans oublier la musique exceptionnelle de Pierre Bachelet ; c'est la petite mélodie qui trotte dans la tête et correspond bien à cette ambiance du village où tous les habitants ne sont que des pantins qu'on manipule.

Une comédie féroce qui dénonce l'hypocrisie, mené avec entrain par un Patrick Dewaere déchaîné. Incontournable!

Superbe comédie française, grands comédiens:Dewaere, Bouise, Blanche, Barrier, Dalban, Hernandez, Aumont... Annaud derrière la caméra avant " La Guerre du Feu " et " Le Nom de la Rose " et la superbe musique du regretté Pierre Bachelet- un peu à la sauce Vladimir Cosma- Ah! J'allais oublier: Veber à l'écriture(François Perrin) à suivre: La Chèvre, Le Dîner de Cons et Jean Passe et Dédé Meilleur........

Trincamp, ses autochtones, son usine, son café, son stade et son club de football amateur... Avec Coup de tête, Jean-Jacques Annaud propose une comédie satirique sans concession sur le vedettariat et l’hystérie collective qui peut en découler. Ce film autour du football est parfaitement interprété par un casting au diapason de Patrick Dewaere et brillamment dialogué par Francis Veber. Un scénario original et un cinéma social et populaire mais surtout irrévérencieux, belliqueux et cynique. Plus de détails sur notre blog ciné :

Un excellent film de Jean Jacques Anneau sur les coulisses du football et le comportement de ses dirigeants et de ses stars prêt à faire un autre suite à un viol réalisé par le joueur vedette.
Superbe mise en scène peut être un peu trop académique parfois. Excellent acteurs de Patrick Deweare au moindre second rôle. Tout est maîtrise. Un très grand film

Bien que le film ait réalisé par J.J. Annaud, on reconnait immédiatement le ton satirique et la verve de Francis Veber qui officiait alors au scénario.

Portrait au vitriol des notables d'une petite commune, cette excellente comédie plaira même aux plus farouches détracteurs du ballon rond.

Les comédiens se montrent très à leur aise, Dewaere en tête, bien aidé par de truculents personnages secondaires interprétés par des têtes connues (Michel Aumont, Jean Bouise, Paul Le Person...).

Au vu de ce film totalement délirant, on penserait à du Blier. Scénario et dialogues de Francis Veber d'un abracadabrantesque jouissif malgré quelques péripéties et situations très grosses. Si l'on s'attend à un film sur le football, il n'en sera rien, Jean Jacques Annaud développant son personnage de fou à lier joué par un Patrick Dewaere en grande forme. Ses répliques font mouche à chaque fois ("Je lève mon verre au tas d'ordures qui m'entoure... et il y a de quoi remplir une sacrée poubelle !") toutes fameuses. En bref , une bonne comédie sympathique.

Un film traitant des différences sociales, de l'hypocrisie des gens et des arrangements entre amis présents jusque dans les petites villes. Le tout porté par un excellent Patrick Dewaere et de très bons dialogues.

Porté par un Patrick Dewaere habité et ultra complet, Coup de Tête est plus qu'un simple film sur le foot, c'est un vrai film social. Un film qui nous montre une certaine France rurale, en y critiquant l'humain, les hypocrites, les opportunistes ou encore le paternalisme.
Coup de Tête c'est aussi le récit de la vengeance d'un homme au fond du trou le matin même, à cause de magouilles, puis héros d'un village le soir après son doublé en Coupe de France. Le monde du foot amateur  et son impact sur des petits villages y est d'ailleurs très bien exploité. Cette vengeance atteidra son paroxysme dans une scène jubilatoire, celle du dîner, où toutes les vérités éclatent, les hypocrites restant bouche bée devant un François Perrin complètement fou
Et puis les dialogues sont extrêmement bien écrit, il y a de nombreuses punchlines marquantes, les personnages secondaires sont géniaux, mentions à celui de la belle Stéphanie, la seule à être 100% clean.
En résumé Coup de Tête c'est un film social, profond, mais aussi touchant et même drôle par instant. Très belle découverte.

Une pancarte surplombant le stade indique Larousse. Nature et animaux. Ou comment la bestialité s’avère être la seule réponse possible à l’injustice humaine, le seul moyen adéquat pour essuyer un affront et reconquérir, tant bien que mal et paradoxalement, une forme de dignité humaine. Il est passionnant de constater à quel point la thématique du glissement culture/nature obsède Jean-Jacques Annaud si bien qu'elle se retrouve dans chacune de ses œuvres ; l’occasion de faire entendre ce cri primal enfoui au plus profond de l’être et qui ne demande qu’à sortir. Le réalisateur choisit le milieu sportif comme microcosme représentatif de l’hypocrisie sociale et change son incroyable histoire en récit de vengeance tantôt burlesque tantôt glaçant, ces deux dimensions s’entremêlant à de nombreuses reprises pour faire voler en éclats les barrières morales de bienséance bien plus sournoises que les comportements qu’elles sont censé proscrire. Il y a ici une lutte des classes doublée d’une lutte de l’individu marginal face au groupe : la montée en puissance, les retournements scénaristiques, tout sonne juste malgré la constante dissonance morale. Notre héros – ou anti-héros – s’apparente, devant l’hôtel bien nommé, à Napoléon et à son coup d’Etat après une chute sur l’île d’Elbe : il joue si bien le jeu social qu’il est capable de le dépasser et d’imposer sa loi. Voici venir le justicier solitaire et peu loquace au son du sifflement (Pierre Bachelet devenu entre-temps Ennio Morricone), engagé malgré lui dans un véritable western sportif. Annaud s’amuse à sans cesse désamorcer ses effets, construisant un vaste crescendo pour mieux l’achever en pétard mouillé. Surtout, il capte la réalité du football mieux que personne, son caractère magnifiquement populaire, ses assemblées dans les bars, ses galères, ses cars accidentés, ses supporters. En refusant d’esthétiser à outrance le football lors des séquences de match, Jean-Jacques Annaud restitue un savoir-vivre et un art à part entière aujourd’hui en voie de disparition. Il peint une chronique douce-amère – voire très amère – d’un sport rongé par les intérêts d’un tiers enrichi, mais animé d’une âme qui vibre malgré tout sous le maillot des fidèles. Coup de cœur.

Une satyre drôlissime sur le rapport entretenu par les habitants d'une petite ville de province avec le club de foot local. On se régale face aux personnages de ce microcosme ridiculisés par Jean-Jacques Annaud, la nature humaine en prend plein son grade ! Jubilatoire !