Derniers Avis : Coup de tête - Page 2

Voir un film avec Patrick Dewaere c est a minima voir coup de tête, un scénario bien ficelé et évidemment pour ce drame et une interprétation remarquable...

“Coup de Tête” a une touche unique. Ce côté rural et amateur me rebute aux premiers abords. A vrai dire, la qualité du film de Jean-Jacques Annaud ne se résume pas au sens du détail, ni dans la qualité des prises, encore moins dans des dialogues et le gimmick/hook très cheap qui nous suit pendant tout le film, mais au travers du message social qui passe par cette équipe de football du AS Trinquant. Et si, la première heure reste très classique dans ce qu’on peut voir du cinéma français, la dernière demi-heure sait renverser la vapeur par un jeu malin et habile de la part du personnage principal François Perrin (Patrick Dewaere) bien décidé à changer les règles. spoiler: Plus surprenant encore, la vengeance classique de démolir les biens et affaires de ceux qui lui ont fait du mal ne sont que des menaces que François ne met pas à exécution, le fait de pas participer au match retour est une vengeance beaucoup plus audacieuse et lourde de conséquences ; pas pour lui, mais pour tout ceux qui ont misé sur l’étoile montante pour gagner le pactole : politiques, patrons, sponsor, et autres profiteurs
. Et même si le film acte en local autour de l’AS Trinquant, l’extrapolation peut facilement aujourd’hui être faite avec Mbappé et l’équipe de France. A regarder à la place de la n-ème diffusion d’un téléfilm du dimanche soir pour assurément passer un bon moment.

C'est terrible ce qui arrive à ce personnage.
Drôle de film, enfin si on veut, on est bien loin de l'esclaffade.

Porté par la prestation de Patrick Dewaere, cette critique acide du monde des supporters et il faut bien le reconnaître un peu du monde du football, est aujourd'hui passée à la postérité.

" coup de tête " fait partie de ces films sans grande prétention à leur sortie, qui se sont bonifiés avec le temps pour devenir des classiques du cinéma français.

On soulignera la prestigieuse distribution composée de second rôles de l'époque (ils sont aujourd'hui presque tous disparus) qui donne un charme incontestable à " coup de tête ". Jean Bouise obtint même le César du second rôle pour sa prestation admirable.

France Dougnac très jolie actrice n'eut malheureusement pas une filmographie à la hauteur de sa fraîcheur et de la présence à l'écran qu'elle montre, même si ses apparitions ici sont brèves.

L'attrait majeur de ce qui fut le deuxième film de Jean Jacques Annaud est évidemment Patrick Dewaere, acteur exceptionnel, du rang des plus grands, qui crève l'écran à chacune de ses apparitions et dont la disparition tragique a marqué son temps.

Le scénario est écrit par Francis Veber pas encore passé à la réalisation et propose de conter l'histoire d'un jeune joueur de football, rebelle, généreux et sincère, victime de la couardise et de l'hypocrisie d'un club local de football dont il prendra sa revanche.

Entre Série Noire et Le mauvais fils, Dewaere est omniprésent dans les années 70 et avec de nombreux metteurs en scène, dont JJ Annaud dont l'éclectisme des sujets m'a toujours surpris.
Très daté ambiance des années 70', une photographie proche de la vidéo, et la musique syncopé au synthé de Bachelet, cette comédie satirique n'a pas vieilli et la place du foot dans nos sociétés mériterait aujourd'hui la même charge… En pire? Les sommes en jeu ne sont simplement pas les mêmes.
Bien entouré d'acteurs représentatifs de l'époque, Dewaere est jubilatoire dans ce rôle de héros doué, mais rebelle dans l'âme, poétique et insaisissable. Un jouisseur de l'instant, un homme sans avenir, un zozo décalé.

On rit jaune tout le long du film, rythmé et sans prétention, et au passage on se dit que la façon dont est abordé le sujet du viol à l'époque ne serait plus admise aujourd'hui, et devient un témoignage historique irremplaçable de là où nous en étions dix ans après mai 68.
CINETEK aout 22

Un petit film bien sympa, ou la musique nous hante l’esprit à tout jamais après avoir visionné ce film! Il n’y a pas besoin d’aimer le foot d’ailleurs pour apprécier ce film, qui traite d’ailleurs de la mentalité française d’une excellente manière! La musique, la mise en scène, les acteurs… Tout est bon dans ce film !

Porté par un Patrick Dewaere habité et ultra complet, Coup de Tête est plus qu'un simple film sur le foot, c'est un vrai film social. Un film qui nous montre une certaine France rurale, en y critiquant l'humain, les hypocrites, les opportunistes ou encore le paternalisme.
Coup de Tête c'est aussi le récit de la vengeance d'un homme au fond du trou le matin même, à cause de magouilles, puis héros d'un village le soir après son doublé en Coupe de France. Le monde du foot amateur  et son impact sur des petits villages y est d'ailleurs très bien exploité. Cette vengeance atteidra son paroxysme dans une scène jubilatoire, celle du dîner, où toutes les vérités éclatent, les hypocrites restant bouche bée devant un François Perrin complètement fou
Et puis les dialogues sont extrêmement bien écrit, il y a de nombreuses punchlines marquantes, les personnages secondaires sont géniaux, mentions à celui de la belle Stéphanie, la seule à être 100% clean.
En résumé Coup de Tête c'est un film social, profond, mais aussi touchant et même drôle par instant. Très belle découverte.

Classée dans la catégorie comédie dramatique,ce n'est pas pourtant pas un drame plutôt une comédie un brin ironique.Peuplé d'une galerie de personnages aussi bofs ou pathétiques les uns que les autres et d'un héros plutôt anti-héros,je n'ai pas vraiment accroché. Et l'ont à vite senti que J.J Annaud n'avait pas les moyens à l'époque qu'il dispose maintenant!

Comédie satirique sur le petit monde qui entoure le sport et en particulier le football. Un jeune homme se fait virer de son équipe de foot, puis de son boulot. Il perd ensuite sa maîtresse et comme il n'est personne, on l'accuse injustement de tentative de viol. Mais alors que l'équipe de foot de Trincamp déplore de nombreuses absences dans son effectif, il est miraculeusement libéré pour pouvoir jouer en coupe de France. Même en étant amateur de foot, le sujet ne m'a pas particulièrement passionné. Les nombreuses scènes cocasses du film ne m'ont pas paru très drôle (film qui a mal vieilli ?). Je ne vais pas m'étaler davantage, je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette œuvre qui n'a, à aucun moment, réussi à me captiver.

Pour moi , le meilleur film de JJ Annaud , un film tellement caustique qu'il en est vraiment drôle !!! La scène du banquet , "grandiose" avec un Dewaere survolté et une flopée de seconds rôles de talent absolument indispensables !!! Rythmé du début à la fin , un témoignage des us et coutumes hypocrites , sournoises , fausses de la petite bourgeoisie de province !

Excellent film, le regretté Patrick dewaere nous livre une leçon de jeu d acteur. La réservation est excellente et le contexte est très original. Ici le et football n est qu un prétexte pour dénoncer les petites mesquineries et les petits arrangements engendrés par l argent, le pouvoir et le succès. Sublime !! A voir absolument.

Excellente satire magnifiquement écrite par Francis Veber et brillamment porté devant l'écran par Jean-Jacques Annaud.
On peut d'ailleurs regretter que ce dernier n'ait plus jamais réalisé de film contemporain tant "Coup de tête" est une réussite.
Impossible d'oublier l'entêtante mélodie de Pierre Bachelet, la chanson d'encouragement de l'équipe de foot de Trincamp ou la performance d'acteur de Patrick Dewaere.
Pour toutes ces raisons le film a acquis au fil des années un statut culte fort mérité.

Réalisé par Jean-Jacques Annaud et sorti en 1979 “Coup de Tête” est vraisemblablement une des plus belles réussites françaises traitant l’hypocrisie notable dans le football amateur. On suit ici l’épopée fantastique en Coupe de France du petit club de Trincamp qui voit tous les projecteurs portés sur lui. L’attaquant de l’équipe, François Perrin (Patrick Dewaere) est le véritable mal aimé du village et est victime d’une erreur judiciaire avec un viol qu’il n’a pas commis. Emprisonné depuis deux mois, les multiples absences de Trincamp vont lui permettre de réintégrer l’effectif et de régler ses comptes au bénéfice d’une liberté conditionnelle. Par cet heureux hasard footballistique, il est enfin prêt à accomplir sa revanche face à la fourberie des citadins de Trincamp. “Coup de Tête” dépeint toute la fausseté du football provincial rempli de mercanti sans dignité. Jean-Jacques Annaud réussit a reproduire l’ambiance curieuse qui entoure le football populaire et en fait une belle satire à travers des personnages espiègle comme Sivardière, le président du club de Trincamp, interprété par Jean Bouise qui comme un symbole se voit césarisé dans la catégorie du meilleur second rôle. Patrick Dewaere lui est dans son élément, on retrouve cet être lunatique, capable de passer d’une extrême douceur à une violence inattendue en une fraction de seconde. Une fois de plus, il faut rappeler le talent extraordinaire de cet acteur exceptionnel. France Dougnac est charmante et apporte une docilité aux rapports quelle entretien avec Dewaere et c’est un pur plaisir. “Coup de Tête” est l’archétype du cinéma français des années 70 plaisant a regarder et qui traite des drames sociaux dans un registre comique rudement bien mené.

Vu et revu, c'est toujours un grand plaisir de voir ce film ! Patrick Dewaere est parfait, le scénario malin, et les petites mesquineries de la vie de province parfaitement rendues. Les seconds rôles sont également excellents, avec une mention particulière pour Jean Bouise, parfait dans le costume de l'industriel local, qui maîtrise (à peu près) tout dans "sa" ville. Michel Aumont en concessionnaire automobile et Maurice Barrier en cafetier mesquins veules et étriqués sont également parfaits. On remarquera Jean-Pierre Daroussin tout jeune en photographe de presse...Que demander de plus?

COUP DE TÊTE (1979): Trincamp Trincamp tralalalalèèèère, Trincamp Trincamp tralalalalaaaa. Oui, la petite ville de Trincamp possède une formidable équipe de foot. La troisième mi-temps se joue au bar Le Pénalty, devant une bonne bière, pour discuter de choses et d'autres, mais surtout du sujet du moment, La Coupe de France de Football. Allons-nous la gagner? Voilà la principale préoccupation du petit peuple de Trincamp. Mais nous, spectateurs, ce n'est pas toute cette effervescence qui nous intéressera. Pourquoi? Parce qu'il y a François Perrin (Patrick Dewaere), lui aussi joueur de foot dans la petite équipe de Trincamp. Mais… François est un personnage bien à part. Un Cyrano de Bergerac aux méthodes hautement perchées pour déclarer sa flamme à sa belle. François Perrin, marginal, simple citoyen, un type cool, un homme au slip blanc bien agité qui voyage sans voyager (vous verrez). Mal aimé, sauf par les femmes, il se retrouvera inculpé dans une affaire très sérieuse mais aussi bien rigolote. Dans le regard de Cocker de François Perrin, brillera alors ce fameux dicton: la vengeance est un plat qui se mange froid. De l'humour, il y en aura, il sera fin, jamais grotesque. Les comédiens, eux joueront d'une façon très naturelle, sans fioritures (actuellement dans les comédies cela devient de plus en plus rare), des situations très cocasses construiront un scénario décrivant une population bien franchouillarde, avec des personnages potaches, d'adorables méprisables bouffons. La star de ce film sera Patrick Dewaere, une présence rayonnante, touchante, aux répliques bien envoyées à tout ce petit monde d'ingrats. Que dire de cette très jolie actrice France Dougnac jouant le rôle de Stéphanie, un mal pour un bien pour François Perrin (le veinard). Un film réalisé par Jean-Jacques Annaud qui aura eu l'idée de cette fameuse satire: les faux-culs du petit monde de la gagne. Un scénario et des dialogues habilement écrits de la main de Francis Veber, une vraie gourmandise visuelle et auditive bien assaisonnée. Aussi, ce film restera gravé dans nos mémoires grâce à cette agréable mélodie sifflotée, un rythme jovial définissant bien la personnalité du regretté Patrick Dewaere. Une très, très bonne comédie française. Un film que j'ai vu, revu une quantité de fois, sans aucune lassitude, et qui m'amuse toujours autant.