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    Genius
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Genius" et de son tournage !

    Histoire d'une fascination

    Genius représente l’aboutissement de vingt ans de travail pour le scénariste et producteur John Logan, afin d'adapter le livre de Scott Berg pour le grand écran. "Dès ma découverte du livre, je me suis dit qu’il fallait que je raconte cette histoire", se souvient Logan. "Étant moi-même auteur, les thèmes de l’histoire résonnaient très fort. Le combat qu’on peut mener avec sa propre réussite, et l’incidence que cette réussite peut avoir sur soi et ses rapports avec son proche entourage me fascinent".

    Lecture express

    L'adaptation du livre de Scott Berg n'était pas gagnée pour John Logan. Après avoir revendu les droits de son premier scénario, L'Enfer du dimanche, il parvient à rencontrer l'auteur en 1999. Celui-ci se montre méfiant : "Il m’a demandé si j’avais déjà lu du Thomas Wolfe. J’étais gêné mais j’ai dû lui avouer que je n’en avais pas lu – et je savais ce qui me restait à faire. J’ai passé tout l’été à lire l’intégralité de l’œuvre de Wolfe. J’ai lu ses quatre romans et ses nouvelles, et je me suis rendu en Caroline du Nord pour sentir l’atmosphère de son œuvre, et on a alors commencé à en discuter, Scott et moi". Le romancier a ensuite laissé le champ libre au scénariste pour écrire son histoire.

    Sortir de l'oubli

    John Logan était intimidé à l'idée d'écrire les plus grandes figures de la littérature américaine du XXe siècle. Il a toutefois réussi à se surpasser : "Ce qui m’a aussi intéressé dans ce projet, c’est que, malheureusement, Thomas Wolfe a aujourd’hui presque totalement sombré dans l’oubli. Si Genius a au moins une vertu, c’est – je l’espère – de donner envie aux gens d’acheter L’ange exilé et Le temps et le fleuve et de se mettre aussitôt à les lire".

    Personnalité secrète

    Colin Firth était particulièrement intéressé par la figure de Max Perkins, qu'il incarne à l'écran pour Genius. "Je ne savais rien de Max Perkins lorsqu’on m’a envoyé le livre, mais je connaissais évidemment, comme nous tous, les auteurs qu’il avait publiés, et j’ai été captivé", raconte l'acteur. "Quand on tombe sur quelqu’un qui a accompli des choses extraordinaires, mais qui est resté dans l’ombre, cela donne toujours des histoires d’une grande richesse. C’était exaltant de contribuer à faire connaître un être hors du commun aussi méconnu, mais dont on connaît forcément le travail". Il a lu le scénario et soutenu le projet dix ans avant sa véritable concrétisation.

    Révéler le talent des autres

    Le réalisateur Michael Grandage est avant tout un homme de théâtre extrêmement réputé, même s'il a grandi avec le cinéma. Il avait déjà monté des pièces écrites par John Logan, auteur de théâtre en plus d'être le scénariste de Genius, a succédé à Sam Mendes à la tête du Donmar à Londres et fondé sa propre compagnie. Le cinéaste s'est particulièrement reconnu dans le personnage principal : "Je pense que le rôle d’un éditeur est proche du rôle d’un metteur en scène. Il travaille avec des artistes qui ont un talent extraordinaire, mais qui ne savent pas forcément le canaliser, puis il doit se livrer à eux pour gagner leur confiance et leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est très proche de ce que je fais avec les comédiens", confie-t-il.

    Budget explosé

    Genius est le premier long-métrage de Michael Grandage et devait être un film à petit budget, à 2 millions de livres maximum. Toutefois, lorsque Colin Firth y a été associé, l'intérêt d'Hollywood s'est révélé grandissant et le budget initialement prévu a été multiplié par cinq.

    On prend les mêmes...

    Initialement prévu pour Michael Fassbender, le rôle de Thomas Wolfe est finalement revenu à Jude Law. Ça n'est pas la première fois que celui-ci remplace son homologue, puisqu'il avait déjà fait de même sur Jane Got A Gun, avant de partir lui-même.

    Leçons d'humilité

    Si elle n'a que quelques scènes à jouer dans Genius, Nicole Kidman voulait tout de même absolument incarner Aline Bernstein, la maîtresse de Thomas Wolfe/Jude Law. "Je ne choisis jamais un projet en fonction de l’importance du rôle. Je fais mes choix spontanément, et quand je jette mon dévolu sur un film, je ne le lâche plus", raconte l'actrice.

    De même, Guy Pearce et Dominic West se sont beauboup investis dans leurs rôles, incarnant respectivement F. Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway, deux figures absolument essentielles pour l'intrigue malgré un temps d'apparition relativement réduit.

    Première fois

    Si Laura Linney et John Logan se connaissent depuis plus de trente ans et ont fréquenté la même université, Genius marque leur première collaboration.

    Méthodes théâtrales

    Comme au théâtre, les acteurs ont eu droit à deux semaines de répétitions avant le début du tournage, afin de se préparer et de connaître les textes le mieux possible. Tant et si bien que comme l'explique Laura Linney, "on gagne énormément de temps par la suite et on se sent beaucoup plus serein. L’atmosphère était détendue sur le plateau parce que personne n’avait d’angoisse, et Michael s’est donné du mal pour qu’on se sente comme ça".

    Inspirations

    Michael Grandage s’est inspiré des films de sa jeunesse pour mettre au point l'esthétique de Genius ; il était notamment influencé par Le Parrain de Francis Ford Coppola. "J’étais vraiment focalisé sur le travail des couleurs et de la lumière dans ces films et, pour moi, il s’agit d’une œuvre d’art", confie le cinéaste. "Gordon Willis a signé la lumière de plusieurs films que j’admire, et pendant la préparation de Genius, je me suis rendu compte qu’il était le directeur de la photo que je citais sans cesse. Il a éclairé À cause d'un assassinat, qui m’a beaucoup aidé pour les scènes de bureau. Il semblait constamment placer la caméra à l’endroit où une autre personne, observant la scène, aurait pu se trouver"

    Rencontre

    Michael Grandage a dû composer avec deux aspects complètement différents de son travail de metteur en scène de théâtre : la photographie et le montage. "J’ai eu une chance folle au tournage et au montage : j’ai travaillé avec Ben Davis, chef-op extraordinaire, et Chris Dickens, qui l’est tout autant", s’enthousiasme le cinéaste. "Ils m’ont tous les deux demandé le style de film que je voulais faire. Et grâce à leurs talents et à leur goût, ils ont cherché à faire ce film avec moi, pas pour moi. Le tournage et le montage m’ont souvent déstabilisé, mais c’était totalement enrichissant de travailler avec des collaborateurs de création différents. On n’a pas d’équivalent d’un directeur de la photo ou d’un monteur au théâtre".

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