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    Gummo
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    60 critiques spectateurs

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    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Harmony Korine est un cinéaste injustement méconnu voir même mal aimé par certains, un cinéaste qui s'est pourtant illustré comme une figure dans le cinéma indépendant notamment avec ce film qu'est "Gummo", un peu comme John Waters avec "Pink Flamingos" "Gummo" s'avère être un film particulièrement trash, parfois malsain mais Harmony Korine mêle cette fiction à un documentaire très spécial. Sur le coup difficile d'en penser du bien mais après réflexion "Gummo" est un film fascinant et dispose dans son genre d'une beauté sans égale. Un long métrage indépendant très spécial parfois très très moche mais à la fois beau comme une sorte d'OVNI qui se pose sur des personnages fascinants et invite à la réflexion sur la condition humaine. Korine réussi à magnifier ses personnages en leur donnant un véritable sens et une psychologie compréhensive de plus qu'ils sont interprétés par des acteurs exceptionnels. Le tout filmé comme un trip très proche des acteurs. Au final pas très facile d'en dire plus sur ce film que je vous recommande vraiment ! Un coup de coeur total doublé par une impression de jamais vu. Une révélation !
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    299 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    Entre tuer des chats, boire de la bière et sniffer de la colle, le quotidien de ses rednecks de l'Ohio est bien remplis. Harmony Korine a une vision assez peu flatteuse de ses semblables de l’Amérique profonde. Débiles, crasseux, violents, déformés par la consanguinité, plus flippant que le joueur de banjo de "délivrance" est presque aussi taré que la famille de Divine dans "Pink Flamingoes". Mais ces monstrueux personnages sont pourtant incroyablement fascinants, voir même touchants. Gummo est une merveille de bizarrerie malsaine et dérangeante comme seule sait le faire le cinéma indé américain.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Tout a foutu le camp à Xénia : Korine a balancé une méchante tornade, du rock n' roll et beaucoup de freaks et de punks pour y accoucher d'un terrifiant bordel du doux nom de Gummo. Retour sur un sinistre massacre au potentiel émotionnel indescriptible, amas d'images délirantes à l'impact absolu. Harmony Korine n'a que faire des demi-mesures : son Gummo sera radical ou ne sera pas. Premier film redoutable, quasi-documentaire dans sa complétude descriptive d'une Amérique-épave et ultra-poétique dans son humeur, Gummo fait partie de ces trempes cinématographiques qui se comptent sur les dix doigts... Il est évidemment à digérer et à se remémorer, puissamment choquant voire écoeurrant dans son esthétique prononcée de la laideur et du mauvais goût. Mais il reste à l'esprit, de la comptine herzogienne ouvrant la débandade à l'air d'accordéon joué par un lapin-gamin en passant par quelques chats martyrisés, une déchèterie ludique et du défonçage à la colle. Comme tout grand poème digne de ce nom Gummo ne raconte rien mais évoque beaucoup, s'infiltre en nous-même et fait réagir à sa façon singulière. Un chef d'oeuvre du cinéma expérimental qui terrasse nos champs cérébraux pour mieux nous faire se sentir exister. Putain de film. Putain de Gummo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2013
    le film le plus etrange et le plus beau que j'ai vu de ma vie
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 mars 2014
    Ah Harmony Korine! Toi qui, l'année dernière, m'avais surpris avec ton "Spring Breakers", film qui m'a amené à scruter avec attention ta filmographie, voilà qu'enfin, j'attaque ton premier long-métrage, à savoir "Gummo". Contrairement à "Spring Breakers", là tu me surprends encore plus mon cher Harmony. Tu as réalisé bien plus qu'un simple ovni cinématographique. Là, il s'agit carrément d'une expérience à part entière. Aucun fil conducteur précis dans ton film, d'ailleurs, on s'en fiche. Ce qui importe le plus ici, c'est le portrait que tu dresses des rednecks de Xenia, ville qui n'arrive pas à surmonter les dégâts qui lui a apporté une tornade quelques années plus tôt. Xenia, ville fantôme. C'est ce à quoi on pense aussi en voyant les différents personnages, tous livrés à eux-même, entre des chasseurs de chats junkies à la colle de bois, des cocaïnomanes, des dégénérés mentaux et ce mystérieux garçon lapin, arpentant la ville de façon mystérieuse. Avec "Gummo", Harmony, tu as dressé un portrait franc et sincère d'individus paumés dans leur vie (et dans leur ville), en n'hésitant pas à filmer ce qu'il y avait de plus glauque, de plus malsain, au service d'expérimentations techniques forts réussies. Tu as fait de "Gummo" une oeuvre forte et réfléchie, avec une certaine empathie pour les personnages que tu filmes, et c'est ce qui fait la force majeure de ton long-métrage. Un film unique en son genre, réussi en tout points de vues, à la fois portrait réaliste et onirique de l'Amérique des années 90. Comptes sur moi Harmony pour regarder le reste de ta filmographie, car décidément, on pourrait croire que, même si il s'agit de ton dernier film en date, "Spring Breakers" n'était qu'un amuse-gueule comparé à ce que tu as déjà réalisé.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    Après plus d'un an en attente, j'ai fini par voir ce Gummo, film pour lequel j'avais de grandes attentes mais aussi un peu d'appréhension. Parce que ça pouvait soit me plaire (soit non (quelle originalité)). Mais disons que le côté dégueulasse des images, cette communauté de petites gens… ça pouvait réellement me parler, c'est le genre de film que je peux adorer.

    Bon finalement je pense que je préfère le cinéma de Larry Clark. Cependant Gummo n'est pas sans qualités, loin de là.
    Déjà ça se sent dès le début avec les images d'archives et la voix off un peu tristoune qui raconte l'histoire de la ville. C'est le genre de truc qui passe, ou qui ne passe pas du tout et on peut tout de suite savoir si on a un bon film ou non, parce que s'il réussit un exercice aussi casse gueule c'est que ça sera pas mal du tout.

    J'ai apprécié suivre ces gens, cette "lie de l'humanité", pourtant filmée au premier degré sans dégoût aucun, comme si c'était normal et avec malgré tout quelques scènes de poésie, mais une poésie brute, immonde, et pourtant sincère.

    Cependant malgré tout ça, qui sont des choses que j'adore (je pourrai rajouter le fait que ça soit des tranches de vie, pas réellement d'intrigue, chose que j'adore également), ça ne m'a pas touché outre mesure. Je n'ai pas été ému et pourtant je ne demandais que ça, chialer pour ces gens méprisables. J'ai trouvé ça malheureusement trop artificiel par moment, alors ça rend souvent bien, avec une très bonne utilisation de la musique (et puis il y a du Burzum, preuve que Korine est un type bien), mais par exemple la scène des spaghetti dans le bain, c'était un peu trop, je n'y croyais plus là.

    Et si on me sort une fois du film, j'ai du mal à accepter ce qui va venir ensuite.

    Disons que j'aurai aimé été être plus transporté, que c'est un bon film, que c'était très prometteur, mais qu'il manque un truc qui rend par exemple le cinéma de Dumont si magnifique alors qu'il s'intéresse parfois (la vie de Jésus) à une communauté assez similaire… ou bien pour Larry Clark qui lui va plus loin encore dans le sexe et la violence sans accorder forcément du répit à ses personnages, du coup c'est plus intense, plus fort, plus perturbant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2006
    L'introduction du film est énorme. Korine nous délivre des fragments de vies durant tout le long de son long-métrage avec le plus de simplicité et de réalisme possible. Tout ça est très proche du documentaire fiction. Si je devait donner un seul mot pour définir Harmony Korine, "poète" serait le plus approprié.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Tel un reportage dans les bas-fonds d'une ville déshéritée de l'Ohio, Gummo joue la carte du naturel et propose des tranches de vie des habitants locaux, sans jamais donner l'impression de juger les situations pourtant extrêmes qui y sont présentées. Cette plongée dans la misère sociale et intellectuelle, bien loin du rêve américain, se révèle aussi glauque que fascinante.
    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Quel étrange film, sans queue ni tête, on y croise une ribambelle de personnages de Xenia , cette ville paumée et dévastée après le passage de l'une des plus grande tornade des usa. Ces personnes rencontrées semblent être d'authentique habitants, tous aussi dingue les uns que les autres, miséreux, sans boulot, qui glande toute la journée et passent leur temps à boire ou s'insulter. La réalisation est bonne, quelques gros plans sur ces vilains, dérangent, rendent mal à l'aise par la laideur de leur vie, laissant la place au vraie car aucun ne semble être acteurs. Un film assez loufoque sans réelle histoire mais à la force incroyable.
    Cronenberg
    Cronenberg

    211 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Film très décalé et original, c’est marrant, même si quelques peu troublant. Proche de Clark en terme de style, visuellement splendide. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Chef-d'oeuvre du cinéma indépendant et premier film de Harmony Korine qui, avec peu de moyens nous dresse le portrait d'une Amérique en déclin. C'est très malsain. Tous les personnages sont plus hideux les uns que les autres et vraiment flippants! Une tuerie ultra culte!
    Outburst
    Outburst

    111 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2013
    Gummo, c’est le premier film d’Harmony Korine qui était à cette époque un peu, voir carrément, fauché. Pour vous dire, lui et son cadreur ont souvent été pourchassés par des parents furieux, et armés, qui les soupçonnaient de tourner un film porno pédophile. Néanmoins, ce ne sont pas ces contraintes qui ont empêché le réalisateur de sortir son film, sorte de regroupement de plusieurs histoires, qui ne racontent pas vraiment grand chose. Alors oui, parler du film en ces termes ne donne pas spécialement envie de s’y plonger, mais ce qui est extraordinaire avec Gummo, c’est que Harmony Korine n’a pas besoin de raconter une histoire précise et définie pour intéresser son spectateur. On suit le quotidien de jeunes marginaux, un peu déjantés, qui passent leur temps à tuer des chats pour revendre les cadavres à des restaurants chinois, ou à faire du catch avec des chaises. Il se dégage une réelle poésie, certes une poésie assez macabre, mais une poésie tout de même et qui se laisse très largement apprécier puisqu’elle permet à l’atmosphère du film de ne pas devenir oppressante. On ne comprend pas tout, on ne sait pas si il y a réellement quelque chose à comprendre, mais on se laisse emporter du début à la fin, on observe ce qu’il se passe et on se surprend à vouloir savoir ce qu’il va arriver à ses personnages, même si ce sont que des choses de la vie quotidienne. Au fond, Gummo fait parti de ce genre de films qu’on pourrait qualifier de cinéma contemplatif puisqu’on y retrouve des acteurs amateurs qui improvisent la plupart du temps, peu de dialogues et très peu d’écriture de scénario, et une narration rythmée et entrecoupée de petites séquences filmées façon amateur, comme des interviews ou un documentaire, accompagnée de voix off propre au genre. Malgré le faible budget, Harmony Korine offre tout de même à son film une superbe photographie, qui joue beaucoup avec la lumière, bien que la plupart des décors soient glauques et respirent la mort et la misère. Il se dégage de l’ensemble une authenticité qui donne beaucoup de force à ce portrait provocateur, libre, et drôle, à l’image de la jeunesse qu’il montre. En conclusion: Harmony Korine, le petit protégé de Larry Clark pour qui il a signé quelques scénarios, montre toute l’étendue de son talent, et de son inspiration, au travers de ce film peu commun, décousu et qui au fond ne fait peut-être que raconter des choses banales, mais qui le fait avec énergie, sans complexes et avec une authenticité rare. On est en plein dans le cinéma, celui qui ose et qui se fout de ce qu’on pourra en dire.
    eldarkstone
    eldarkstone

    179 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Très spécial, assez glauque, sans vraiment de fil conducteur ou d'histoire de fond, juste des personnages assez barrés et leur vie. Ça se laisse regarder, avec quand même pas mal d'interrogations ... Perso, je ne suis pas sur d'avoir vraiment aimé.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2013
    Gummo nous montre différents personnages barjots, hideux et stupides. C'est un film assez dérangeant et j'ai envie de dire que c'est aussi un ovni du cinéma.
    J'avais parfois l'impression de voir une série d'épisodes de l'emission strip-tease!
    Je n'ai pas apprécié voir la vie de ces gens mais j'ai été captivé par ce film, c'est un peu comme une vision de la laideur.
    ferdinand75
    ferdinand75

    452 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Un film complètement barré et déjanté. Une sorte de mosaïque de personnages loufoques qui traînent dans une petite ville de l’Ohio ravagée il y a peu, par un cyclone. Il s’agit surtout de jeunes gens de classes pauvres, souvent très marginaux ; les personnages centraux sont deux ados qui survivent grâce la chasse aux chats, ils doivent les tuer pour les revendre au kilo (on ne sait d’ailleurs pas pourquoi ?, et depuis quand les chats on une valeur marchande ?)Les personnages sont loufoques , mais on a l’impression d’un plaisir malsain de choquer pour choquer : une jeune fille handicapée mentale qui est prostituée de force, un horrible scène où un gamin effectue son repas de spaghettis assis dans sa baignoire dégoulinant de sauce bolognaise dans son bain, des handicapés mentaux qui courent dans les rues et se jettent contre les murs , et ce personnage androgyne de lapin aux oreilles roses qui courre dans les rues, comme un fil conducteur à ce délire . Je ne comprends pas du tout le lignage que certains font avec le cinéma de Larry Clark (même si ce fut son scénariste sur certains films) car Clark filme des personnages réalistes, une adolescence nihiliste, de la souffrance, du « new prolétariat », qui essayent de survivre, mais avec du sens, il y a du fonds dans son cinéma,., C’est beau et émouvant . Ici Korine filme du Freak pour le plaisir de filmer du freak .Il n’y a aucun sens .Il se fait plaisir à choquer. Peut-on rattacher cela à un surréalisme moderne ? Même pas de mon point de vue, c’est une diversion, du sous surréalisme. Même la pauvre Chloé Sevigny n’arrive pas à tirer son épingle du jeu dans cette farce (petite amie de Korine à l’époque, elle partage son délire) , cheveux et cils décolorés, oxygénés ,elle a du mal à transmettre de l’émotion , elle joue faux, elle qui était tellement juste dans « Kids » ou tellement émouvante dans le sublime et superbe « Brown Bunny » . Non décidément Korine n’est pas à la hauteur et se fiche un peu du fonds de ses scénarios, comme c’était déjà le cas dans le récent « Spring Breakers »,mal fagoté, improbable, déjà fait pour choquer , ù le fonds de l’histoire ne tenait pas la route. Tout cela est très superficiel, et même si quelques trouvailles esthétiques sont intéressantes ( le bain de Chloé Sevigny avec le lapin rose) tout cela reste bien futile .
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