Avis sur Le Médaillon

La femme fatale est un des archétypes du film noir tout autant que les troubles de la psyché popularisés de manière virtuose un an plus tôt par le maître du suspense, Alfred Hitchcock dans "La maison du docteur Edwards" (1945). John Brahm solide metteur en scène venu d'Allemagne à Hollywood qui se reconvertira dans les années 50 dans les séries télévisées (La quatrième dimension) utilise à fond le procédé en créant une sorte de chaine ininterrompue entre de pauvres hères victimes d'une mante religieuse en proie à une névrose venue de l'enfance réduisant tous ses efforts pour mener une relation amoureuse harmonieuse et durable. Au bout de cette chaine se trouve un Robert Mitchum au tout début de sa carrière qui trainant déjà la nonchalance qui sera la marque de fabrique de son succès. Le film se suit sans déplaisir même si tout paraît un peu cousu de fil blanc. spoiler: A ce sujet on peut regretter que Brahm et son scénariste n'aient pas davantage usé de l'ambiguïté que l'on détecte un moment dans la possibilité d'imaginer que la pauvre femme pourrait être le jouet d'hommes ne supportant pas la rupture et se liguant selon un complot non dit pour l'empêcher en chaine de refaire sa vie
. On notera au passage la furtive apparition de Ricardo Cortez qui au détour des années vingt avait été un temps envisagé comme le successeur de Rudolph Valentino récemment défunt.

Une ambiance trouble, fondèe sur plusieurs flash-back emboîtès jusqu'au dernier, "The Locket" exploite la veine psychanalytique où une nèvrosèe, mi-innocente, mi-dèmoniaque, y dètruit l'harmonie paisible du confort amèricain! Passè à Hollywood dans les annèes 30, John Brahm connut son heure de gloire au temps du film noir, genre auquel il donna quelques oeuvres marquantes comme ici, où les mèdailles sont des symboles! Charmante et douce, mais sans traits marquants, Laraine Day trouve un rôle inattendu: celui d'une cleptomane criminelle et perturbèe! Depuis sa prèsence à l'ècran n'a plus ètè que épisodique, et c'est fort dommageable! A ses côtès, Robert Mitchum (29 ans dans le film) et Brian Aherne sont excellents! Inèdit en France sauf sur l'ex-chaîne câblèe cinè-cinèfil (et maintenant au cinèma de minuit), un film noir à (re)dècouvrir...

On aurait pu avoir un grand film avec un grand metteur en scène derrière la caméra. Avec Alfred Hitchcock, ou même un chouia plus modeste avec Otto Preminger, le résultat aurait pu être très fracassant. Mais à la place on a une mise en scène sage, un peu terne, pour un sujet qui ne l'est certainement pas, mais alors pas du tout. Le scénario est très noir, voir même carrément très cruel, et ne nous épargne pas en laissant quelques zones d'ombre non éclaircies. Brian Aherne s'en sort comme un chef, Robert Mitchum n'est pas mal non plus. Quand à Laraine Day, elle est tout simplement parfaite. Son physique absolument charmant de petite fille sage colle par contraste merveilleusement à la complexité de son personnage. Mise à part une grande réalisation qui fait cruellement défaut, il n'y a rien qui manque à ce film.

Comme dans de nombreux films noirs, le récit commence au présent et remonte rapidement dans le passé, c'est l'une des caractéristiques du genre à laquelle le réalisateur n'a pas échappé. Dans le cas présent, John Brahm utilise la technique du flashback emboîté, c’est-à-dire qu'il remonte le temps à une époque 1, puis à une époque antérieure et ce à trois reprises. La seconde spécificité repose sur l'analyse psychanalytique du personnage central incarné par Loraine Day, une jeune femme troublante que les apparences trompeuses finissent par questionner les hommes qu'elle a épousé successivement. Il fait partie des quatre ou cinq meilleurs drames psychologiques tels "La maison du Dr Edwardes" d'Alfred Hitchcock (1945) ou "Le secret derrière la porte" de Fritz Lang (1948). Le jeune Robert Mitchum joue l'un des maris et s'affirme déjà comme l'une des grandes stars de cette période. La troisième particularité, autre marqueur du film noir, consiste en la voix off narratrice à certains moments. Une œuvre intéressante et l'une des réussites de ce type où l'atmosphère ombrageuse est particulièrement bien rendue.

Un excellent scénario desservi par une mise en scène trop calme, pas de véritable suspense ni de nervosité mais l'histoire et l'interprétation font que l'on suit sans problème Le médaillon. Quelques scènes sont très réussies notamment celle de l'enfance ; pas un film marquant mais un film de qualité néanmoins.

Un médecin révèle à un homme, la veille de son mariage, que sa femme est kleptomane... Ce film noir fondé sur plusieurs flash-back possède une histoire bien captivante, et d'ailleurs il faut avouer que la mise en scène pleine de rigueur de John Brahm permet de bien nous passionner pour ce sujet bien délicat. Le casting est en plus vraiment de qualité, notamment en ce qui concerne l'interprétation du charismatique Robert Mitchum, ou encore celle de la charmante Laraine Day qui nous proposera une prestation de très grande qualité dans le rôle de la kleptomane, cette dernière restera à mon sens comme étant la grande révélation de ce long métrage. Précisons également une photographie en noir et blanc des plus soignées, et vous obtiendrez une oeuvre qui arrivera facilement à émouvoir les amateurs de films noir, notamment en ce qui concerne la fin qui est quand même extrêmement cruelle.

Prétentieux. L'essentiel de ce film est consacré à justifier la psychologie parfaitement improbable des personnages.

Thriller psychologique américain. Au moment où un homme va se marier, quelqu'un vient le voir et lui révèle la vraie nature de sa future femme. Celle-ci est kleptomane. Ces révélations sont relatés dans trois longs flash-back emboîtés, qui nous expliquent le comportement de cette femme, victime d'une injustice dans son enfance. L'éclairage psychanalytique est une nouveauté dans ce genre de thriller.

Très bon film psychologique de John Brahm, Le scénario original sur une femme kleptomane comporte trois flash-back imbriqués qui ne nuisent en rien au déroulement de l'histoire. C'est très bien amené. De plus, la réalisation est d'une belle qualité stylistique : noir et blanc, ombre et lumière, cadrage et mouvements de caméra, participent à créer un film de style très agréable à suivre. C'est ici une belle découverte (un des premier rôle de Robert Mitchum).

Le Médaillon est un mélodrame noir de petite envergure dans lequel Robert Mitchum tient un rôle secondaire. Mitchum n'est pas vraiment présent dans ce film ce qui signifie qu'il a dû être tourné juste avant qu'il n'atteigne le sommet de sa carrière et le spectateur se retrouve avec un certain nombre d'acteurs plus faibles dont aucun ne se distingue particulièrement. L'intrigue a des airs de tous ces films noirs sur le mari diabolique qui étaient populaires au cours de la décennie mais avec une différence car c'est la femme qui est la plus bizarre dans ce cas. Son comportement bizarre s'avère être lié à un traumatisme d'enfance ce qui signifie qu'il s'agit d'un thriller psychologique. Malheureusement je n'ai jamais été très intéressé par le sujet car les situations me semblaient plutôt légères et les réactions des personnages exagérées. Laraine Day donne le meilleur d'elle-même dans le rôle de Nancy confuse et menaçante mais le film dans son ensemble est on ne peu plus banal...

Brahm a réussi à me captiver. Et l'histoire n'est pas sans aucun intérêt. Toutefois, la psychologie des personnages, il est vrai, apparaît finalement très irréaliste ! Ou du moins extrêmement caricaturée.

C'est l'époque à laquelle hollywood c'est saisi de la psychologie pour en tartiner les scénarios et ici on n'échappe pas à l'excès. Heureusement l'idée d' emboiter les différents périodes donne un peu de suspense. La réalisation n'est t pas exceptionnelle mais c'est l'occasion pour Mitchum de sortir des rôles de cow boys ou de soldats.

Un excellent film noir de la fin des années 40 racontant l'histoire d'une femme névrosée par le fait que lorsqu'elle était enfant, ou sa mère travaillant comme domestique dans une riche famille, était amie avec la fille des patrons qui lui donne un jour un médaillon en or avec un petit coeur en diamant qui se sera repris par la patronne mais un jour le médaillon se trouve dans un paquet de linge de la fille de la patronne ou la l'héroïne est accusée injustement de vol qui provoqua le renvoi de sa mère. A la suite de cet humiliation et aussi cette lutte de classes, elle devient une jeune femme qui a soif de réussite sociale, et y réussit. Son vice : tout ce qui est diamant qu'elle volera lors de soirées.

Un excellent film que j'ai découvert tout à fait par hasard; sa construction faite de mises en abîme fait monter la tension dramatique jusqu'au paroxysme de la scène finale.

Trés beau film avec une Laraine Day envoutante. Le principe de l'histoire dans l'histoire et trés bien mené et on se demande encore si Nancy et une véritable menteuse ou est elle vraiment malade.
A voir aussi pour Robert Mitchum superbe mâle.