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    L'Enfer pour Miss Jones
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    2,2
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    6 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 avril 2012
    Bien sûr l'héroïne n'ayant aucune expérience sexuelle s'appelle Justine, elle ne pouvait pas s'appeler autrement, bon c'est marrant de voir à quel point les héroïnes de ce genre de films s'appellent à tous les coups Justine, Eugénie (ou Emmanuelle mais ça c'est une autre référence).
    Je ne suis pas fan des films pornos purs et durs, parce qu'il n'y a pas forcément de scénar développés comme dans les films érotiques, qui peuvent se doter d'un petit scénar kitch super plaisant et bien fendard, mais surtout l'érotisme on ne sait pas trop où ça va s'arrêter, un prono c'est comme parler à une prostituée on sait ce qu'il va se passer, alors que dans l'érotisme, on ne sait pas, il y a une certaine sensualité, c'est comme draguer une nouvelle conquête.
    Enfin bon ce porno avait une bonne réputation, et je suis d'un naturel curieux. Bon il faut se le taper le film (sans jeux de mots), parce que bon c'est sacrément long et chiant, ça a beau durer à peine plus d'une heure, c'est long, pour résumer une fille se suicide (scène super longue), elle a le droit après une loooonnnggguuuue discussion de retourner sur Terre pour baiser. Bon quel scénar est meilleur que ça ? honnêtement ? aucun ! Bon après s'en suit une série de scènes de sexe de plus en plus crade, parce que bon ça date des années 70, et les bonhommes à moustache qui fait grossir son sexe dans la bouche de la vieille fille, on a connu plus glamour, et même plus excitant.
    Après j'ai bien ris à un passage où on entend la musique d'il était une fois dans l'ouest (si je ne me trompe pas, parce que si je me trompe c'est un peu la honte), scène où la jeune fille (enfin jeune tout est relatif, c'est plutôt la quarantaine je dirai) se touche avec un tuyau d'eau dans sa baignoire, et va jusqu'à se l'insérer dans l'anus. Je crois que j'ai regardé ça avec des yeux grands ouverts, juste What the Fuck ? Ce n'est pas la musique qui choque ni la scène, mais l'association des deux.
    Enfin bon c'était le dernier rempart avant l'ennui et l'endormissement. Parce que se taper des plans quasi fixe (je dis quasi fixe, parce que la caméra se dandine un peu, le mec devant en avoir en marre de la tenir (la caméra hein) la laisse un peu tomber avant de la redresser. Et puis je ne te dis pas la longueur du plan, des plans séquences de fellation aussi long et aussi chiant ça n'arrive pas tous les jours.
    Bon je suis médisant la fin m'a bien fait rire, enfin rire, je trouve vraiment qu'elle est bien trouvée, mais honnêtement je ne sauverai pas grand chose du film, parce que ça reste très mou, et puis bon ça n'est pas forcément le film le plus intéressant du monde.
    Anonyme M
    Anonyme M

    45 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2022
    NUL. il s'agit ni plus ni moins d'un film porno, ça n'as aucun intérêt et la tentative d'y créer un sénario n'est rien d'autre que d'esayer de touver une excuse BIDON a leurs envie débile de faire un film porno
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2010
    C’est sans doute le privilège d’un genre à sa fondation que d’échapper plus facilement aux stéréotypes, de garder une dimension expérimentale. « L’enfer pour Miss Jones » réussit à rester intrigant, même étrange jusqu’au bout. Il n’assène pas l’effet de répétions, donc d’ennui, commun à la plupart des pornos (défaut auquel n’échappe pas « Gorge profonde »). Certaine scènes sexuelles ont même par moment une vraie grâce… d’autres par contre tombent dans le bavardage ou la préciosité. L’héroïne a une personnalité intéressante, ce n’est pas seulement un mannequin avec les canons d’une beauté stéréotypée. En bref un film pas parfait mais assez passionnant, en plus de son importance dans l‘histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Daube très surestimée pour puceaux (qui s'ignorent évidemment...) Sinon, la nonne supérieure est ignoble et absolument horrible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 août 2011
    Un porno qui s'ouvre sur un suicide et se clôt sur une scénette moralisatrice et grinçante: Devil in miss Jones est précédé d'une flatteuse réputation, et force est de constater que la singularité de l'objet fait toujours son petit effet.
    L'ambiance est d'entrée pesante. Georgina Selvin, la grande révélation du film, propose un personnage de femme d'une quarantaine d'années, à mille lieux des ados simplettes dont regorge le X américain.
    N'en pouvant plus de sa triste vie de bigote éternellement seule, et se tranche les veines. Elle rencontre alors un bureaucrate des limbes qui lui annonce la mauvaise nouvelle : son suicide l'a condamné, malgré sa vie exemplaire, à croupir en enfer ! La pauvrette demande alors une faveur avant de faire le dernier voyage: elle qui n'a jamais connut d'homme, aimerait sa voir initier aux plaisirs de la chair.
    Le tout ne suit absolument pas le schéma classique et concentre donc les scènes de sexe au centre du film (qui est assez court) façon Behind the green door.
    On se tape donc l'initiation de Mlle Spelvin sur près de 40 minutes, enchainant les situations classiques et moins classiques que je ne détallerai pas ! On notera toutefois l'utilisation improbable et certainement pas très légal d'un morceau d'Il était une fois dans l'Ouest sur une scène d'onanisme au jet d'eau, forcément mémorable.
    Cette organisation surprenante fait naturellement ressortir le long prologue et l'épilogue, ouverts à toutes les interprétations, et de surcroît bien joués/bien éclairés. Un an seulement après avoir démocratisé le porno à travers les Etats-Unis avec Deep Throat, un film qui n'était finalement qu'une gentille comédie coquine très limitée, les ambitions métaphysiques et la singularité visuelle de Devil in Miss Jones vont faire de Gerard Damiano un des auteurs les plus intriguant ET intéressant du X, et plus largement du cinoch indépendant américain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2009
    Si le x n'est pas franchement ma tasse de thé car, il faut bien l'avouer, on en a vu un, on les a presque tous vus, celui ci sort des sentiers battus.
    Quel choc d'imaginer que ce film avait été presenté au festival d'avoriaz en 72! Un film x en plein milieu d'un festival dedié a l'horreur et au fantastique!
    Est ce qu'il y a de l'horreur dedans?Non pas vraiment.
    Du fantastique?Disons que le theme du film tourne autour du demon.
    Une jeune femme depressive se suicide dans sa baignoire et se retrouve en enfer face a un homme qui lui dit se trouver dans une situation bien embarassante.
    En effet,miss jones n'a pas commis de peché durant sa vie si on excepte son suicide, et il ne peut pas l'envoyer dans les trefonds de l'enfer sans motifs valables.
    Il lui propose de gouter au plaisir des sens et de la chair, chose qu'elle ignore, afin de pouvoir l'expedier en toute bonne conscience dans les abimes du mal.
    La jeune femme s'execute sur le champ , ce qui donne droit bien evidemment a un florilege de scenes x, somme toute, assez ennuyeuses, mais bon, n'oublions pas que c'est le genre du film.
    La fin est assez drole et en meme temps tres sombre.L'enfer est pour miss jones tres different de ce a quoi elle s'attendait et surtout tres frustrant.
    Une date dans le cinema de "genre" et une curiosité pour les cinephiles.
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