Avis : Dream Home - Page 4

Probablement le film vraiment divertissant du gérardmer de cette année. En effet, on assiste à un spectacle étrange : d'un côté, on a une sorte de crise familiale en relation avec l'immobilier, et cela est entrecoupé de scènes se déroulant plus tard où notre héroïne massacre sans distinction tous les habitants d'un étage de l'immeuble dont elle rêve. Une structure bizarre, mais qui porte bien ses fruits sur les deux tableaux pour peu qu'on sache apprécier le mélange des genres. On a un constat alarmant sur les prix de l'immobilier (qui pousse l'héroïne à commettre l'irréparable), et des scènes de meurtres d'une violence graphique géante (voire cartoonesque, car parfois drôle). Véritable déferlement de violence pendant la séquence dans l'appartement des drogués, Dream Home peut se vanter d'être à la fois divertissant, mais surtout instructif sur le domaine de l'immobilier. Faut le voir pour se faire son avis, mais je vote à 100% pour lui.

J'avais le film il y a pas mal de temps, je me souviens juste d'une femme prête à tout pour avoir un appartement dans ces grandes tours de verre quitte à faire le prix de celui ci en commettant des meurtres sauvages. Si au début on a de la sympathie pour elle, on finit par être horrifié des crimes qu'elle commet, tant il n'y a aucune excuse dans son sadisme à faire souffrir ses victimes. Ces derniers ne valent peut être pas mieux mais leurs faiblesse, sont tellement humaines qu'on les retrouve chez chacun d'entre nous. C'est un film qui m'a laissé un malaise, et que je n'avais pas envie de revoir.

Sanglant à souhait... Mais rien que de savoir que c'est une production asiatique fait déjà froid dans le dos. Mais absolument aucun intérêt au niveau du scénario( se permettre de citer Saw pour vendre ce film...) car massacrer des gens, et surtout une femme enceinte, pour se payer un appartement...IRREALISTE!!!
Faut pas abuser! Si c'est de la chair qui vole qu'on recherche, ça vaut le coup d'oeil, mais pas une place dans une vidéothèque digne de ce nom!

Ce film retraçant le parcours d'une femme plus ou moins derangée sur les bords propose certaines scenes plutot originales meme si il manque ce petit plus qui aurait pu en faire un trés bon film. Le scenar est bon, le coté technique est travaillé, la fin sans etre éblouissante reste bien reussi. Un bon film.

déçus , Je m'attendais à un film vraiment excellent .. mais au fait non. Scénario plat, Jeux d'acteurs médiocre, ... Le seul point positif c'est les scènes gore "Gratuite" qui sont doté d'un réalisme. Amateur passez votre chemin.

Après le navet japonais vient le temps du navet hongkongais. Une réalisation manipulatrice, des craintes prévisibles et une histoire inexplicable font de Dream Home une sorte de film d'exploitation. L'extrême violence est horrible, sanglante et réaliste mais elle semble plus inutile qu'effrayante. J'ai compris le commentaire social et les allusions à l'humour, mais je n'ai vraiment pas aimé ça. C'est incohérent, long et ennuyeux. Pourtant, j'aime souvent les films d'horreur étranger. Malheureusement, je pense que quelqu'un a oublié des petits détails : une histoire et un complot. Car il n'y en a tout simplement pas. Juste quelques scènes aléatoires reliant divers meurtres sanglants qui se produisent sans raison apparente. Donc du gore pour du gore, du sang pour du sang. Je voulais aimer ça, mais je ne pouvais parce que ça ne servait à rien...

Dream home montre une femme en plein craquage, qui ne pense qu’à s’acheter un appartement, mais ça ne va pas bien se passer. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5

De la violence gratuite, des chinois, un scénario bidon, et encore de la violence gratuite,... et encore des chinois. Ras le bol de riz, de ces films tous pareils.

Les chinois sont aussi fous que nous (enfin ceux de Hong Kong). ils sont capables de produire un film politiquement incorrect avec un aplomb enviable.
Le thème du film c'est comment obtenir un appartement à Hong Kong avec vue sur mer, alors qu'il est hors de vos moyens ?
Non seulement les rapports entre les personnages sont particulièrement bien montrés (c'est quasi naturaliste) mais en plus il y a cette folie (plutôt gore quand même) qui va très loin. Quand vous ajoutez à cela, en toile de fond, une critique du système capitaliste dans sa variante "système bancaire pourri"; vous ressortez de ce film en vous disant que ce film est un joyau (pour les plus de 18 ans ou 16 ans je ne sais plus).
Ce film plaira probablement aux malades qui vénèrent la série "Saw" et aux honnêtes hommes qui apprécient "Pulp Fiction", même si je prétends que ce film va socio-politiquement bien au-delà.

La couleur est annoncée dès la 1ere scène du film... S'en suit une succession de scènes vides et ennuyeuses entremêlées de mises à mort tout aussi lentes et spectaculaires que douloureuses et violentes. Entre perversion exhibitionniste et slasher sanguinolent, le réalisateur finit par livrer un ensemble très malsain à l'intérêt et à l'intention plus que douteux...

Dream Home est le film d’horreur chinois par excellence. A la fois critique envers la société à travers le tableau qu’il dresse de la crise immobilière qui touche le pays et efficace en tant que slasher gore et inventif, ce film ovni surprend par sa construction. L’histoire est partagée en deux, les phases s’alternent et s’entremêlent sous forme de flashbacks plus ou moins judicieux, mais qui, globalement, permettent de mieux cerner la psychologie de la tueuse et ses motivations. Le spectateur se surprend ainsi à être touché par son histoire pendant quelques instants, avant que celle-ci ne massacre sans aucun scrupule une bonne douzaine d’innocentes victimes. C’est d’ailleurs ce qui étonne le plus avec Dream Home, ce paradoxe entre les scènes de flashbacks émouvantes et les scènes de meurtres ultra violentes et dépourvues de pitié ou d’émotion. D’ailleurs, le film vire presque à la parodie tant certains massacres sont énormes et jouissifs : le sac aspirateur, la planche de bois dans la bouche, la giclée de sang… Chacun jugera selon sa sensibilité et ses gouts si vraiment le mélange des genres est judicieux mais personnellement je trouve qu’ils se marient bien et ne gênent en rien l’avancée de l’intrigue…même si des longueurs auraient pu être évitées. Bref, un film d’horreur efficace, gore au possible, mais aussi subtil dans sa satire sociale de la société chinoise.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)

Je l'avoue, je déteste le gore pour le gore. Ici on est en plein dedans : du gore, du gore, rien que du gore. A part ça ? Rien. Film à voir donc selon vos goûts.

Humour provoc' et super réalisation. Un des meilleurs films gores de ces dernières années. Comment a-t-il pu ne pas sortir en France quand on sait que chacun des 25 épisodes de Saw a droit à 600 copies lors de sa sortie ? La honte.

Sur fond de crise immobilière, une jeune femme veut réaliser une promesse qu'elle s'était faite enfant, acheter l'appartement de ses rêves. Malheureusement, elle s'aperçoit petit à petit que son idéal devient hors d'atteinte. Elle décide alors d'employer les grands moyens... Voici un scénario très simple mais finalement très intéressant où se cotoient pêle-mêle des individus ayant tous quelque chose ou presque à se reprocher spoiler: (les collègues-magouilleurs de l'héroïne, les dealeurs de coke, les drogués, les maris qui trompent leurs femmes, les obsédés sexuels...)
et qui vont trouver encore plus diabolique qu'eux. Le film est ponctué de flash-backs, ce n'est pas quelque chose que j'apprécie particulièrement, mais ici, c'est plutôt bien rendu pour amener à l'explication finale. Légèrement dérangeant puisque le spectateur prend fait et cause pour la jeune femme malgré la gravité de ses actes, on veut la voir continuer pour comprendre ! Avec également un twist final ponctuant sur la crise des subprimes, l'empathie éprouvée jusque là nous questionnera ainsi que l'héroïne sur la nécessité de ses actes.

Le film commence fort avec une ouverture qui ne fait pas dans la dentelle et donne la teneur de la suite. Mais ce serait injuste de résumer le film à un simple étalage de boucherie, on y décèle aussi tout un pan ironique sur la crise immobilière et ses conséquences. Alors on excusera les incohérences et on savourera cette petite pépite venu de Hong-Kong.