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    A Serbian Film
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    1,9
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    DarioFulci
    DarioFulci

    81 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 septembre 2010
    Comment défendre un projet aussi vide de sens ? Une parabole sur l'histoire contemporaine de la Serbie soit disant. Ben voyons, il faut bien trouver matière à justifier un tel niveau de perversité malsaine. C'est tout simplement immonde, d'une bêtise abyssale. Chaque scène choc est censée détrôner la précédente dans la violence racoleuse. Dans le style "allez, on ose". Une infamie.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    36 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2010
    Aussi, formellement parlant, le film n'est qu'un bel outil, techniquement rutilant. Mais il est narrativement faible, voir pauvre, et très mal écrit. Ses dialogues ressemblent fréquemment à du Lolita Pille tout fier des déviances exhibées [''que sais-tu de la baise gratuite ? Que sais-tu de l'ecstasy ?'']. Ensuite, le film va tellement loin dans l'atroce qu'il pose deux problèmes : est-ce qu'il ne s'agit pas ici de chauffer le public contre les grands méchants loups ? Puis l'horreur devient prévisible : prenons le cas du viol final, nous nous demandons, forcément (et au diable les spoilers, adieu les âmes sensibles), si c'est bien son fils que Milos est censé sodomiser. Voyez-vous ça : c'est bel et bien le cas. On prétend que la chose n'est pas filmée de façon racoleuse ? Ecoutez bien les bruits provoqués par l'acte, les ingénieurs du son vous ont gâtés (!).

    http://pinksataniste.canalblog.com/archives/2010/09/08/18962909.html
    jamesluctor
    jamesluctor

    111 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2010
    Interdit aux moins de 18 ans ! Un snuff shooté en scope ! Un extrême jusqu'ici jamais vu ! Y a pas à dire, on se passait tous le mot pour dire que A serbian Film était le nouveau must en matière de choc et d'horreur. C'était donc peu dire de ce qu'on pouvait attendre d'un tel objet. Les acteurs inconnus sont donc bons dans leurs rôles. L'histoire quant à elle est d'une simplicité enfantine : on assiste au tournage d'un porno qui va crescendo dans le raffinement, en filmant en parrallèle une vie de famille proprette (histoire de faire l'interface émotionnelle) à peine éclaboussée par la pornographie (des détails qui essayent de rendre les personnages plus humains et attachants). Cependant, il y a quelque chose à préciser dans le rapport que j'entretiens avec les films déviants. Je les apprécie pour ce qu'ils peuvent dire, et pour ce que la violence peut apporter (sur un plan exhacerbé) aux thèmes ou aux mythes qui sont développés. Or ici, la trame du scénario se contente de nous faire un simple crescendo dans le dévient et le malsain, en ne cherchant juste qu'à pousser le bouchon plus loin. Le problème de la violence, c'est qu'il faut savoir la gérer, la graduée, histoire de tout faire péter à la gueule du spectateur en dernière bobine (en un mot : transcender). Et ici, on sent une totale absence de contrôle de la part de son réalisateur, qui laisse partir ses scènes de snuff en caca(houette), sans en mesurer le moindre impact. Car une fois qu'on a dépassé la scène de viol ultime en milieu de film, plus rien ne choque. Plus encore, on perçoit alors le jeu du réalisateur, à savoir qu'est ce qu'on peut voir de pire maintenant (racoleur, comme méthode). Pas difficile à deviner, on grille immédiatement l'abomination finale, qui ne choquera même plus, et qui provoquera seulement un écoeurement impuissant devant une telle immoralité dépourvue du moindre enjeu ("c'est un film ! C'est un film !" ne fait pas un enjeu, désolé de faire la fine bouche, il m'en faut plus pour accepter un truc aussi gros). Regrettable choix du réalisateur de montrer les actions de la deuxième moitié du film (la première partie plante le décor et les atrocités à venir) sous forme de flash back, ce qui saborde la tension (ça s'est déjà passé, on n'y peut plus rien) La violence, sensée être catharsique, ne fait donc qu'assommer le spectateur, qui ressortira abasourdi d'un tel bordel (à tous les sens du terme), ne sachant par quel bout prendre ce rejeton filmique d'une glauquerie abyssale. Un tel jusquauboutisme, si il avait été plus travaillé, n'aurait pas été aussi vain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 septembre 2010
    Milos, un acteur porno à la retraite, tente de survivre avec sa famille. Jusqu’au jour où une ancienne collègue lui présente Vukmir, figure influente de l'industrie pornographique, qui va lui faire une offre qu’il ne pourra refuser…



    Projeté au 20ème festival du BIFFF après une forte attente du public, averti à un spectateur peu sensible, suite à une bande annonce choquante qui à fait le tour du monde.



    Srdjan Spasojevic donne lieu à un film quasiment insoutenable, une violence cru particulièrement pour des scènes impliquant un nouveau né et des enfants. Le réalisateur confirme qu'il s'agit bien évidemment de cinéma et que « les enfants n'ont jamais été filmés en même temps que les adultes lors de ces séquences pornographiques.





    Le scénario de Aleksandar Radivojevic est une perle pour les amateurs de trash. Un travail irréprochable de la photographie, et la mise en scène ambiguë insiste sur l'imaginaire du spectateur avec des plans brefs ; les scènes de sexe paraisse des plus explicite mais on ce rend compte qu'il s'agit d'astuce de montage. Le métrage est un tout qualitatif, ne se contente pas d'exposer les séquences les plus hard, le contraste entre une forme fluide et un fond sadique procure une tel polémique.



    Ne perdant à aucun moment le fil et la montée en puissance pour un finish insupportable au paroxysme de la violence. Cette première œuvre de Srdjan Spasojevic marque à coup sur le torture porns et fait référence dans le genre ; on assiste à une expérience extrême, insoutenable de grande qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 août 2010
    Un bouleversement mental. Il est difficile de juger une oeuvre comme A serbian film, tant la volonté du cinéaste reste floue.
    Plongé dans un "porn-snuff" movie, on reste sans mots devant la cruauté et l'inimaginable imaginé.
    Milos, ancien acteur pornographique célébre, se voit proposer un projet complétement démesuré de Vukmir, un homme d’affaires ayant fait fortune dans le porno grâce à ses appuis politiques. Il fait à Milosh une offre qu’il ne peut se permettre de refuser : tenir le rôle principal de son prochain film. Soit disant une oeuvre artistique suprême melant pornographie incestueuse, viol et autres tortures physique. Mais biensûr, Milos, ignore tout ça, car la clause du contrat ne stipule pas la connaissance du script, ni aucune informations précises. Il finit par accepter, et se retrouve dès lors soumis à la volonté de Vukmir : tourner un porno snuff tel qu’on n’en a jamais vu, avec un casting recruté dans les quartiers pauvres, y compris des enfants. Son objectif : qu’ils soient violés, torturés et tués devant la caméra, afin de livrer ce spectacle à un public assoiffé de cruauté. Terrifié, Milosh va tenter d’échapper à cet enfer sur Terre et de sauver sa famille qu’il sait également menacée, et ce faisant va perdre toute dignité, toute morale et peut-être la raison, voire sa propre vie.
    Le film est co-produit par le gouvernement. Comment un tel film a-t-il pu être approuvé par les autorités ? La raison nous est donnée par le directeur de Film Serbia Center, principal organe culturel et cinématographique de l’État : « La violence montrée à l’écran est nécessaire pour traduire l’histoire du pays et des troubles qu’il traverse. ».
    Alors, où se situe la force d'un film d'une violence insoutenable ?
    Et bien le film se veut le pourfendeur de la cruauté de l'image et paradoxalement, continue de croire que plus l'art est sauvage, plus la réalité devient soutenable.
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