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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 avril 2012
Un film psychologique très fort mais qui oublie de traiter en profondeur certains problèmes. A voir davantage comme un documentaire qui nous fait suivre la vie d'une jeune femme venant de s'échaper d'une secte. L'actrice principale crève littéralement l'écran. Simple, sublime et transmet beaucoup d'émotions. Difficile d'imaginer qu'il s'agit dans la réalité de la petite soeur des 2 jumelles Ahsley et Mary-Kate Olsen...
A vouloir trop jouer la carte du suspense et de la subtilité, le film manque de substance. On n'apprend quasiment rien sur la vie de Martha dans la secte et les raisons qui l'ont poussée à la quitter. Sa sœur et surtout son beau frère sont mauvais pédagogues et réagissent vraiment mal aux difficultés de Martha pour reprendre ses repères. Ce qui a tendance un peu à énerver. Le montage est très bien réalisé mais on a l'impression de s'être fait avoir spoiler: par un suspense qui n'aboutit pas et c'est sans doute le but.
Le genre de film qui m'agace au plus haut point ! C'est spécial, tordu, cela se veut inquiétant et poétique, les dialogues ne veulent rien dire, les personnages sont horripilants, le scénario n'a ni queue ni tête... bref un film à jeter ! J'ai perdu ma soirée et en plus j'en suis ressorti avec les nerfs en pelote ! Un fiasco !
Primé à Cannes et à Sundance, "Martha Marcy May Marlene" est le premier film du prometteur Sean Durkin. A l'aide d'une mise en scène empreinte d'une certaine rigueur (beaucoup de plans fixes et très peu de musique) mais jamais pesante ou austère, il mélange passé et présent, confronte deux faces pas si opposées que ça de la notion de famille (l'une est libre et accueillante mais manipulatrice quand l'autre est étriquée mais sincère mais toute deux sont étouffante), parvenant à rendre palpable la solitude de son héroïne merveilleusement campée par Elizabeth Olsen, LA révélation du film (d'ailleurs très bien entourée par John Hawkes, Brady Corbett, Sarah Paulson ou encore Hugh Dancy), jeune femme complètement paumée et incapable de trouver sa place dans le monde. Fascinant malgré ses quelques longueurs et une fin abrupte, allant crescendo dans la tension, "Martha Marcy May Marlene" est une petite perle qu'il ne faut absolument pas rater.
Un traitement très étrange pour ce film, tout en longueur et en subtilité, avec de très beaux plans et une photographie soignée. On admire le jeu d'Elizabeth Olsen, véritable grande actrice en devenir. Même si le récit s'allonge beaucoup trop en deuxième partie on prend du plaisir à regarder ce film qui prend son temps pour dénoncer les dangers de cette "secte" dont Martha fait partie..
Un film dont on attend toujours qu’il se passe quelque chose, on espère puis on attend mais rien, toujours rien. On cherche là où le film veut nous emmener et on cherche encore. Car l’ambiance, comme le scénario laisse présager quelque chose et laisse des possibilités avec un thème peu courant et une narration intéressante en flash-back. Pourtant les dialogues sont creux, les acteurs pas terribles, le rythme est mou et soporifique malgré l’ambiance froide, sympathique mais un brin monotone. Aucun réel questionnement, aucune conclusion et explication de ce que peut faire les sectes, un simple récit, sans intérêt.
Intéressant film sur la reconstruction d une femme échappée d une secte. On comprend le lavage de cerveau et la difficulté à retrouver les standards de la société. on apprécie le jeu juste de l actrice principale, néanmoins à côté de ça le rythme lent et l intrigue assez mince rende ce film particulièrement ennuyeux. Des prix pour ce film ? Ça me semble un peu exagéré au regard de ce que j en voit, pas franchement exceptionnel
Martha Marcy May Marlene sort d'une secte, retrouve sa soeur, et sombre petit à petit dans un état paranoïde, c'est un pitch qui avait un potentiel infini, mais qui est malheureusement diminué par un rythme trop lent, des séquences prévisibles, et lorsqu'enfin il se passe quelque chose... Fin du film. Mis à part ce défaut, Sean Durkin nous séduit par la composition de ses plans qui va par moments assez loin, et c'est de toute beauté, ceci à l'image d' Elizabeth Olsen qui nous livre sa meilleure prestation ever. Mention Pas Mal.
A priori, "Martha Marcy May Marlene" n'a pas grand chose à voir avec les récents "J.Edgar" et "La Dame de Fer". Et pourtant, si : cette habitude de plus en plus récurrente de raconter une histoire par flashbacks, soit l'occasion de raconter deux histoires certes reliées, mais qui ne s'intègrent pas toujours à merveille étant donné le décalage temporel. Cela dit, Sean Durkin ne s'en sort pas trop mal, ne tombant pas dans le piège qui veut que l'on sépare deux époques par deux identités visuelles bien différenciées. Le film nous raconte donc simultanément la vie de "Marcy May" dans la secte, et la tentative de reconstruction de "Martha" une fois qu'elle s'en est échappée : dans les deux, on a plus affaire à une esquisse par petites touches qu'à un récit bien défini. La confusion voulue du récit trouve un écho dans l'image à la profondeur de champ très réduite : on voit les choses par les yeux même de Martha. Si certaines scènes sont marquantes et que le réalisateur est assez doué pour ce qui est de mettre le spectateur dans une situation de malaise, on a quand même l'impression que le film manque de personnalité. Quelque part entre le film Sundance en vogue (pas de stars, un petit budget et l'Amérique profonde) et l'hommage trop appuyé à "Rosemary's Baby", "Martha Marcy May Marlene" nous laisse un peu le cul entre deux chaises : on a beau lui trouver des qualités, on est un peu indifférents.
Un tel sujet mérite d’être convenablement traité et ce film y parvient. Martha est au centre de ce film avec l’entrelacement de deux périodes. Celle du présent, où elle quitte cette secte et rejoint sa sœur et celle du passé proche où elle était dans cette secte. Toutefois, quelques scènes évoqueront des périodes encore antérieures. Un cadre idyllique, au bord d’un lac dans les grands espaces américains. C’est là que Martha émergera d’une longue période de disparition. Bien sur on devine que sa personnalité a changé, sa sœur et son mari gouteront d’ailleurs à des petites libertés que s’autorise Martha. On aura plusieurs fois le droit à cette phrase « Ce ne sont pas des choses qui se font Martha, pas ici… ! ». De nombreux retours en arrière nous éclaireront sur ce comportement en nous présentant sa vie dans cette secte. Son rapport avec le leader de cette secte, la place des femmes, le partage poussé à l‘extrême. Dans la seconde partie du film, Martha soupçonne ses anciens partenaires de vouloir la retrouver. Sur un fond de paranoïa, son rapport avec sa sœur évoluera et ses peurs se feront de plus en plus ressentir… De plus, toute cette histoire est habilement filmée, rythmée et jouée.
Un drame soporifique , l'actrice tient bien son rôle malgré tout, dans sa perdition, le chaos nouveau de savoir ce qui est bien du mal on tend à nous faire penser que certaines idées sectaires sont de nous baigner, de violer, tuer, et que ce n'est pas mal car la tridimensionnalité existe et récupère les âmes torturées. J'avoue que les sectes si elles existent profitent plus du mal être de l'autre pour l'endoctriner et lui faire perdre toute notion de temps et de réalité, des codes en sociétés ou même de civilité voire de politesse. Éprouvant, mais en même temps, cette lourdeur, cette candeur qui s'échappe de son mode de vie quand elle débarque chez sa sœur vont pourtant lui manquer. Mais jusqu'à quel point? La fin est je pense violente...
Estampillé « Sundance » sur son affiche (magnifique au passage), le film n'échappe pas à ce qui devient peu à peu un genre à part entière : « le ciné indé américain »... Et je dois avouer que j'aime beaucoup ça... La chemise de bûcheron, la chanson country, une mise en scène épurée, mais ce nouvel opus sort des sentiers battus, notamment par sa maîtrise et son sujet original. Puisqu'il conte l'histoire d'une jeune femme, fraîchement échappée d'une secte, qui va essayer de se reconstruire épaulée de sœur et de son beau-frère. Le film n'est que va-et-viens entre ses errances présentes dans une grande maison de bord de lac et son passé assez trouble dans cette « secte ». Un assemblage chronologique totalement maîtrisé, qui laisse entrevoir peu à peu quelques pièces du puzzle. Un scénario incroyable qui sait installer le doute, la fuite de la secte perçue à la fois comme un espoir de retour à la vie normale et une replongée dans la perdition, un doute qui fait vibrer le film jusqu'à sa toute fin, brutale, frustrante, marquante. Révélation du film, Elisabeth Olsen, sublime dans son tiraillement, est capable d'assombrir comme d'illuminer le film d'un simple sourire. Le troublant John Hawkes, n'est pas en reste, faisant part de son charisme rugueux au travers d'une ballade qui nous scotche autant que l'héroïne. Malgré une thématique lourde qui autorisait la dramatisation, « Martha Marcy May Marlene » reste très doux, très progressif et désamorce vite ses montées de paranoïa. La maîtrise est remarquable d'autant plus qu'il s'agit du premier long de Sean Durkin. Un film étonnant et prometteur qui fait preuve d'une intelligence rare : à découvrir.