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    Destination Finale 5
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Destination Finale 5" et de son tournage !

    Pour le renouveau apporté par Steven Quale.

    Pour les nombreux clins d'oeil aux autres volets.

    Pour le meilleur twist final de la saga.

    Quelques données

    Il s'agit du deuxième film de la saga à être intégralement en 3D après Destination finale 4 (le troisième n'étant que partiellement en relief) et le troisième film à mettre en scène un médium masculin (après le premier et le quatrième film).

    Quale ou le spécialiste du relief

    Les producteurs Craig Perry et Warren Zide souhaitaient tourner le film en 3D. Pour ce faire, ils ont contacté un spécialiste en la matière, Steven Quale. Si ce nom est encore inconnu du grand public, il faut savoir que Quale exerce dans le domaine des effets spéciaux depuis plus de vingt ans. Proche collaborateur de James Cameron, il a construit plusieurs décors pour Abyss et a tourné des séquences avec la deuxième équipe sur Terminator 2. Il a aussi été réalisateur de seconde équipe sur deux films majeurs de l'histoire du cinéma : Titanic et Avatar. Selon Craig Perry, "la 3D n'a aucun secret pour Steve Quale (...). C'est un vrai cinéphile, si bien qu'entre sa passion pour le cinéma et sa maîtrise technique, il était l'homme de la situation."

    Marathon final

    Afin de mieux imaginer ce qui pourrait faire l'originalité de Destination Finale 5, Steven Quale s'est tout de suite lancé dans un visionnage marathon de tous les précédents volets. Il a essayé de relever les qualités de chacun des quatre opus, dans le but de les ré-exploiter pour le cinquième.

    Continuité et inventivité

    Eric Heisserer, le scénariste du film, affirme que l'écriture de ce nouveau volet fut allégée du concept de base qui noue l'intrigue. Il a ainsi pu écrire un thriller fantastique dans la continuité de la franchise tout en innovant et en enrichissant la mythologie de la saga.

    Des mises à mort méthodiques

    Les séquences de mises à mort par la Grande Faucheuse constituent sans nul doute la principale attraction des films de la franchise. Le scénariste Eric Heisserer a donc passé du temps à visiter les lieux dans lesquels les précédents opus ont été tournés. Il a même pris des photos et des croquis. Ce souci méthodique lui a permis de mieux faire figurer le sentiment suivant : "lorsque des événements anodins s’enchaînent dans un ordre bien particulier, cela sonne comme un sinistre présage pour un personnage."

    Retour du mystérieux Bludworth

    Tony Todd, présent dans les deux premiers films de la saga, fait son grand retour dans ce cinquième opus. Petite différence cependant, loin d'attendre que les protagonistes viennent le trouver, c'est Bludworth en personne qui se déplace pour les avertir de ce qui les attend.

    Un écart qui se réduit

    Alors que les quatre précédents films sont sortis avec trois années d'écart à chaque fois, celui-ci arrive sur les écrans seulement deux ans après le dernier.

    Sur un ton empathique

    Les auteurs de Destination Finale 5 ont cherché à faire en sorte que le spectateur puisse développer une réelle empathie pour les protagonistes, pour qu'il veuille savoir comment leur sort va être réglé. De ce fait, leur mort apparaît de manière beaucoup plus insoutenable.

    A la recherche du spectaculaire

    La séquence d'ouverture de Destination Finale 5, qui montre l'écroulement d'un pont, a été conçue de façon à apparaître comme étant la plus spectaculaire de toute la saga. Elle a nécessité trois longs mois de réflexion, d'échanges et d'écriture avant d'être définitivement mise sur pied. Les créateurs du film ont d'abord cherché sur Internet des vidéos de catastrophes naturelles ou industrielles. C'est en tombant sur l'effondrement du Tacoma Narrows Bridge qu'ils ont enfin trouvé leur intrigue pour la scène inaugurale. Ils ont alors passé en revue l'ensemble des accidents qui peuvent avoir lieu sur un pont, avant de se mettre d'accord sur l'écriture finale.

    Tournage sur les traces des précédents

    Le tournage de ce cinquième volet a débuté en septembre 2010 dans la ville de Vancouver, en Colombie britannique. A noter que les trois premiers volets de la saga ont également été tournés dans cette région.

    Pas de carnage à Aquaboulevard

    L'équipe de réalisation souhaitait tourner une séquence morbide dans un parc nautique, mais leur demande a été rejetée. Sans doute craignait-on qu'Aquaboulevard et consorts perdent de leur clientèle habituelle.

    On reprend certains techniciens...

    Beaucoup des chefs de poste présents sur le tournage de Destination Finale 5 avaient déjà participé à la réalisation d'au moins un des épisodes précédents de la saga. Ainsi, le coordinateur des effets spéciaux Rory Cutler avait travaillé sur le troisième volet, tout comme le maquilleur en effets spéciaux Toby Lindala. Le superviseur des effets visuelles Ariel Velasco-Shaw était du tout premier film. Quant à J.J. Makaro, il a participé à la fois sur Destination finale et Destination finale 3.

    Une chaîne rompue

    Les quatre premiers opus de la tétralogie ont été tournés par deux cinéastes différents. James Wong a ainsi réalisé le premier volet et a repris la main pour le troisième. David Ellis a relayé Wong pour diriger le second opus puis a été en charge de réaliser le quatrième. Le réalisateur du cinquième volet, Steven Quale, est un nouveau venu. Il en va de même pour les scénarios : Wong et Glen Morgan ont écrit ceux du premier et du troisième film de la saga, tandis qu'Eric Bress est à l'origine de ceux du deuxième et du quatrième. Quant au cinquième, il est né de la plume d'Eric Heisserer. Shirley Walker a composé toutes les bandes originales depuis le premier mais n'est pas de la partie pour le cinquième film. Ainsi, la traditionnelle chaîne se rompt avec Destination Finale 5. Les seuls à assurer la continuité de la franchise sont les producteurs Warren Zide et Craig Perry, et l'acteur Tony Todd.

    Relief et numérique au programme

    Steven Quale a souhaité que les plans en 3D servent directement à valoriser le récit, et non que le récit se repose sur la technologie 3D. Selon lui, le relief est "un outil purement narratif et non pas un simple gadget". Une caméra numérique HD a été exploitée pour les besoins du tournage, offrant un grand nombre de focales et de couleurs, ainsi qu'une profondeur de champ plus exacerbée.

    Recours aux effets spéciaux classiques

    Si le numérique a bien sûr été utilisé pour certaines séquences, les bons vieux effets spéciaux et les maquillages traditionnels n'ont pas pour autant été oubliés. Ainsi, l'équipe technique a tenté d'éviter d'avoir recours à l'infographie ou aux trucages. L'accent a donc été mis sur les effets réels.

    De la chimie dans les maquillages

    Avec l'utilisation des caméras 3D, il a fallu attacher un soin tout particulier aux plans d'hémoglobine. L'équipe des maquilleurs en effets spéciaux a passé de nombreuses heures à mettre au point un liquide réaliste et adéquat au relief. La formule contient notamment du chocolat liquide et de la vodka. Des adhésifs ont été utilisés en guise de peau sans que cela ne soit discernable à l'œil nu.

    Quatre lieux de tournage pour une seule scène

    La seule réalisation de la séquence d'ouverte a demandé de lourds investissements. Elle s'est déroulée dans quatre lieux distincts : le véritable pont Lions Gate Bridge de Vancouver, le plateau de Brunswick Pit, un pont suspendu construit sur un parking et un autre pont spécialement conçu pour le film. Les premiers plans du film avant l'effondrement du pont ont été pris grâce à quatre caméras au Lions Gate Bridge, avec des prises de vue aériennes et des images de circulation. Le pont suspendu a surtout été utilisé pour multiplier les points de vue de la séquence, mais aussi pour les passages où les acteurs tombent et tentent de se retenir aux rambardes. La catastrophe en elle-même a été tournée au studio de Brunswick Pit, sur fond vert.

    A bas la raison !

    A noter que dans chacun des 5 épisodes de la saga, un personnage du groupe traqué par la Mort en personne tente de proposer une explication rationnelle à la chaine d'événements invraisemblables. Une incrédulité qui finit souvent par le prendre au piège conçu par la Faucheuse. Dans Destination Finale 5, l'esprit rationnel rejaillit sous les traits de l'acteur Miles Fisher.

    Sonder les peurs morbides

    L'acteur Miles Fisher donne son point de vue sur l'esprit de la franchise Destination Finale. Il part du principe que les spectateurs savent pertinemment que la plupart des personnages va périr dans d'effroyables circonstances. Les nerfs du public sont mis à rude épreuve, principalement du fait de la banalité de certains "accidents" mortels présents dans le film.

    La chirurgie peut être meurtrière

    Durant le tournage de la séquence où son personnage subit une opération de chirurgie des yeux, Jacqueline Macinnes-Wood avoue avoir eu énormément de mal à contenir sa propre peur. En effet, être placée sur le billard pour une intervention au laser n'est guère très rassurant.

    La mort n'est plus ce qu'elle était !

    Le cinéaste Steven Quale précise que les règles du jeu changent dans ce cinquième volet : les personnages de Destination Finale 5 trouvent un nouveau moyen d'échapper à une mort certaine et assurée. Si, dans les épisodes précédents, il suffisait aux protagonistes de réussir à "sauter leur tour" pour être épargnés, il leur faut désormais trouver un remplaçant à livrer à la faucheuse. D'où la phrase d'accroche retenue pour les affiches françaises : "Nouvelles règles. Même destination."

    Origine des prémonitions

    Un mystère reste entier dans cette saga : celui des phénomènes prémonitoires qui surviennent à chaque début de film. Quelle est l'entité ou la force spirituelle qui se faufile dans l'esprit du protagoniste principal ? Qu'est-ce qui déclenche chez lui ces visions cauchemardesques ? Le comédien Nicholas D'agosto souffle l'idée que ce Destination Finale 5 contient quelques pistes en la matière...

    Il ne peut en rester qu'un ?

    Sur les cinq premiers volets de la saga, Destination Finale 5 n'est que le troisième à spoiler: se terminer par la mort de tous les protagonistes. Seuls les deux précédents avaient opté pour un final aussi radical.

    Chronique d'une mort annoncée

    Si les réalisateurs des précédents volets variaient d'un film à l'autre, l'ensemble de la saga restait très cohérent grâce à un jeu d'échos. Ainsi, c'est en lisant ce qui était arrivé à leurs prédécesseurs que les protagonistes comprenaient ce à quoi ils avaient affaire. Ce système permettait aux réalisateurs de faire l'économie de scènes explicatives à un public qui avait très probablement vu les opus précédents. Or, non seulement Steven Quale fait le choix d'expliquer le fonctionnement de la chaîne de mort, mais il ne fait aucune allusion directe aux autres films, si ce n'est par rapport à un projet de voyage à Paris pour le protagoniste. spoiler: Ce discret clin d’œil, susceptible de faire sourire les fans de la saga, est cependant loin d'être anodin. En effet, l'avion dans lequel Sam et son amie montent à la fin du film n'est autre que le fameux vol 180 en direction de Paris ! Autrement dit, loin de renier les premiers volets de la saga, Destination Finale 5 en est en réalité un prequel déguisé !

    Une faucheuse qui sème à tout vent

    Bien que dépourvu de toute référence directe aux précédents volets de la saga, Destination Finale 5 n'en est pas moins parsemé de clins d’œil, plus ou moins discrets. Ainsi, certains motifs rappelleront biens des souvenirs aux adeptes : le médecin (dentiste dans le 2, ophtalmologiste dans le 5) qui laisse son patient en pleine opération, les flaques d'eau funestes (déjà présentes dans les deux premiers volets), le portable qui sonne durant une séance de relaxation (UV dans le 2, massages dans le 5), le bracelet porte-bonheur (présent dans le 3), le camion chargé de troncs d'arbres (déjà présent dans l'accident d'autoroute du 2) ou encore la chanson de mauvaise augure ("Highway to Hell" d'AC/DC dans le 2, "Dust in the Wind" de Kansas dans le 5). C'est cependant au premier film que l'on pense le plus souvent. On y retrouve en effet la scène d'interrogatoire multiple après l'accident initial, le duo de policiers, la scène d'enterrement en plein air devant une plaque commémorative, la bouilloire qui surchauffe, etc.

    Alternative finale

    Il a été confirmé que le DVD proposerait deux fins différentes.

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