Avis : J'ai rencontré le Diable - Page 10

D'une extrême violence, ce film sur la thématique de la vengeance absolue renverse les codes du genre, pour mieux nous envoyer dans les cordes. J'ai rencontré le Diable est un uppercut dans la tronche, un film dur, qui vous glace le sang pour longtemps, dans la droite lignée d'un Old Boy. Bref, Kim Jee-woon nous offre un film terriblement prenant, qui scotche le spectateur grâce à l'excellent jeu des deux acteurs principaux ( Lee Byung-Hun et Choi Min-sik véritables stars en Corée), à un scénario solide, et à une mise en scène subtile et froide comme un coup de lame. A voir pourvu d'avoir le cœur bien accroché.

Une tuerie et je pèse mes mots! Scénario certes classique pour un film coréen en ce qui concerne le thème de la vengeance (ils sont actuellement les numeros 1 dans ce domaine). Ici KIM JEE-WOON nous signe encore une fois un petit bijou avec ce vigilant movie après les tueries qu'étaient TWO SISTERS, A BITTERSWEET LIFE, LE BON LA BRUTE ET LE CINGLE. Il nous entraine dans les méandres du subconscient des pires tarés qu'ils puissent exister à ce jour, ou les limites de la perversions sont souvent dépassés car c'est ultra trash et je dirais même âme sensible s'abstenir! Un film très cru dont les actes de violence ou de viol son brillamment interprété par l'immense CHOI MIN-SIK (de retour après un boycott contre le gouvernement sud coréen). Il est impitoyable dans le rôle de "Kyung" le Serial Killer qui tue comme si il allait faire ses courses! Tout comme dans OLDBOY, son jeu d'acteur était tellement bon que j'avais cette impression que tout ce que je voyais à l'écran été réel. Evidemment l'iconique LEE BYUNG HUN apporte ce crédit a dans ce formidable face à face (où l'on a certainement les deux meilleurs acteurs du continent asiatique réunis). LEE BYUNG HUN exploite encore un autre registre après celui de l'assassin de A BITTERSWEET LIFE car jouer "Soo-hyun" le type obsédé par la vengeance, au point de se perdre avec lui même a rendu l'identification du personnage facile. Si il arriverait la même chose à un être cher, si on avait les moyens de le faire payer, où s'arrêterait la limite à ne pas dépasser au risque de finir comme le barbare que l'on pourchasse. Bref un duo parfaitement bien huilé qui rythme à la perfection cette montagne russe de tension qu'est I SAW THE DEVIL. En tout cas ce film est l'illustration de l'excellente santé du cinéma Sud Coréen et dont je vous recommande vivement... à moins que vous iriez voir le probable remake américain tellement ce film ne laissera personne indifférent.

"J'ai rencontré le diable" n'a rien à voir avec les films liés à la possession démoniaque, et autres histoires de satanismes/surnaturels. "J'ai rencontré le diable", c'est plus un thriller dont on attend pas grand chose au début mais qui va rapidement devenir passionnant : sous couvert d'une intrigue captivante, Kim Jee Woon nous attrape dès les premières secondes du film pour ne plus jamais nous lâcher, pas même une petite minute. Résultat, c'est un putain de chef d’œuvre, à la fois d'une violence redoutable, d'une noirceur sans pareille & d'une beauté à couper le souffle (la dernière scène), grâce aux acteurs (Lee Byung-Hu & Min-sik Choi) ainsi qu'à une mise en scène minutieuse et une musique superbement orchestrée. Il n'y a aucun temps morts, les rebondissements s'enchainent à une vitesse hallucinante & on ne cesse d'être surpris. Infiniment bien construit dans son schéma narratif, infiniment triste, infiniment violent & infiniment beau. Bref, j'ai fini en larmes.

Ce film resteras marquer dans ma memoire de fan de ce genre de film.Histoire remarquable, des scenes gores a la perfection.Dommage q' u il n'est distribuer dans peu de salle, certainement trop violent.

Je crois que je n'ai jamais vu un film aussi beau de toute ma vie, l'histoire, les acteurs, la morale, la musique. C'est d'une puissance phénoménale. Je n'ai jamais vu ça dans l'histoire du cinéma. C'est Coréen, c'est tout simplement un bijou, une exception qui nous rappelle que les films ne sont pas tous des navets créés par des scénaristes sans imagination, sans émotions. Je me suis pris une violente claque en regardant : "I SAW THE DEVIL". Le plus beau thriller/drame que je n'ai jamais vu.
Prenez en de la graine, réalisateurs américains. Faites 1/10ème de ce que Kim Jee-Woon a pu faire dans son film.

Encore une fois Kim Jee-woon ne se loupe pas. Après le western, le film d'horreur, le thriller, place au film de vengeance-gore. Avec l’interprète de Old Boy (un acteur monstrueusement juste) face à celui de "A Bitersweet Life" (très froid). Le film repose sur la vengeance tout le long sans jamais se répéter. C'est glacial, éprouvant, ces Coréens sont épatants.

Encore un ovni cinématographique venu d'asie, une très grosse claque!!! On surfe sur plusieurs genres(horreur,drame sentimental,humour noir...) Une très grande réussite porté par deux des acteurs les plus talentueux asiatiques. Une nouvelle bombe venu de Corée.

Enorme claque cinématographique, dans la même veine que le génialissime Old Boy, découvrez sans attendre « J’ai rencontré le diable ». Kim Jee Woon, déjà réalisateur du très bon « A bittersweet life », récidive donc avec ce thriller d’une rare violence et d’un rare sadisme. Le film est à réserver à un public averti. La réalisation est parfaite et le film vaut le détour par l’affrontement entre deux des plus grands acteurs coréens : Lee Byung-Hun et Min-sik Choi. L’intrigue est vraiment bien trouvée et bien servie par un scénario prenant. Difficile de trouver un défaut, un vrai petit bijou !

Enfin un film qui vaut le détour ces derniers temps!!!!!
Lee Byung Hun nous livre une composition magistrale pour un film dont la violence extreme sert un propos réél!
Une plongée abyssale dans les méandres d'esprits plus dérangés les uns que les autres!

Pour publique très avertis... courez y!

3ème film de Kim Jee-Woon que je regarde après "Le bon, la brute et le cinglé" et surtout "A Bitersweet Life" (Chef d'Oeuvre). Donc autant se le dire tout de suite : je me suis pas loupé !!

Nous sommes ici en présence d'un homme qui veut se venger de la mort de sa femme. Vous allez me dire que c'est un scénario classique et banal que l'on a déjà vu des milliers de fois. Et bien non !
Prend place dans ce film une vengeance d'un sadisme inégalable, formidablement interprétée par les 2 acteurs principaux, Lee Byung-Hun (déjà de la partie pour les 2 films cités plus haut) et Min-Sik Choi (Old Boy).

L'action, le suspense, l'intelligence, une violence inouïe (mais tellement jouissive) font de ce film un Chef d'Oeuvre du genre. Ce film se regarde, se contemple, se dévore avec un plaisir qu'on éprouve 1 à 2 fois dans une année cinématographique. La scène ou l'autre cinglé mange de la chair humaine comme on mange un bon plat de pâte carbo est d'une justesse incroyable. Pour ne citer que celle-là...

Un véritable coup de Maitre !

Une nouvelle bombe made in corée. Le réalisateur Kim Jee-Woon, reprend un genre usé jusqu'à la corde par les américains et le retourne à sa sauce pour aboutir ni à un revenge movie ni un film de serial killer. C'est une boufée d'air frais totalement original sur un scénrio basique. Outre la mise en scène virtuose, il n'y a pourtant aucun propos dans cette suranchère de violence, qui monte crescendo. Le degré de violence ne cesse de monter et dés les premières minutes ça va déjà assez loin.Comme je le disais il n'y a aucun message a en tirer, mais ce jeu du chat et de la souris ( vous y avez tous joué étant enfant dans la cour de récrée ), cette descente aux enfers, dans la noirceur humaine questionne votre morale et votre morale unique. Un coup de poing qui vous fait oublier tou ce que vos savez au cinéma sur la vengeance le serial killer ou le vigilante movie, qu vous reste en tête après la vision et qui vou fait retourner le cerveau. "J'ai rencontré le diable" est un film important dans l'histore du cinéma.

Excellent : 02 h20 & on ne s'ennuie pas une seconde - superbe thriller mélangeant film d'horreur comme disent certains y a vraiment tous les ingrédients malsains et on en redemanderai presque - c'était mon 1er film coréen et là je vais aller voir ; 'the murderer' ce sera peut-être pas aussi bien et aussi violent mais bon en attendant . . .

Wow, ça fait longtemps que je n'ai pas été autant estomaqué devant un film. Le dernier bébé de Kim Jee-Woon est un véritable coup de poing dans le nez; c'est un film de vengeance (que certains pourraient reprocher d'être conventionnel. Ici le protagoniste, un agent des services secrets, traque un tueur en série qui a violemment assassiné sa femme, le film se transforme rapidement en jeu du chat et de la souris) d'une violence extrême (certaines scènes sont vraiment difficiles) et d'une forte intensité. Chaque scène est à la fois étouffante et éprouvante et la musique contribue à donner ces sensations. Malgré sa longue durée (2h20) pour son genre, le film n'est jamais ennuyant. Et puis les deux acteurs principaux, Choi Min-sik (qui joue toujours des rôles de barjots) en tueur violent et fou à lier, et Lee Buyng-Hun (qui a déjà joué dans deux films du cinéaste) en homme très froid cherchant justice, sont très convaincants.
Bref, ce J'ai Rencontré le Diable est un mélange de The Chaser avec la touche de Park Chan-wook. Et à la fin du film on se demande "Mais qui est le Diable ?". Pour moi c'est un coup de cœur (et un coup de boule).

5 ans après a bittersweet life, Kim Jee-woon retrouve son acteur fétiche Lee Byung-Hun et fait appelle à Min-sik Choi pour une rencontre au sommet entre ces deux monstres du cinéma coréen. Lee Byung-Hun c'est Soo-hyun, un jeune agent secret qui veut venger sa fiancée de Kyung-Chul, le sociopathe ultra-violent et imaginatif joué par Min-sik Choi. La course poursuite commence dès le début du film par scène intense qui montre un déchaînement de violence et un acharnement qui caractérisera le personnage de Kyung-Chul. Elle se déroulera alors sur près de deux heures vingt sans jamais perdre en rythme mais se verra rapidement inversée très tôt dans le film. Cette inversion n'intervient pas au hasard et remet une fois de plus en question le personnage de Soo-hyun et ses méthodes brutales. Une fois de plus ce film évite le manichéisme classique pour poser des limites à la vengeance qui prend ici des formes cruelles qui choquent. Kim Jee-woon ne lésine alors pas sur la violence et assombri sa photographie, poisseuse et malsaine, qui apporte au film une tension d'autant plus importante. Sa mise en scène virtuose fait mouche et le final est encore grandiose, à croire qu'il y a un gêne coréen pour la maîtrise des finals de leurs films.
Glauque, malsain et virtuose, J'ai rencontré le diable est grand film qui dérange autant qu'il captive grâce à son duo d'acteur qui savent contraster leurs personnages.

Il à une drôle de façon de traiter le cinéma, le sud-coréen.

Mélanger le thriller et le gore, dans un scénario assez convaincant ?
Une œuvre inaccessible à beaucoup de cinéphiles, car dès les premières minutes on sera vite rebuté par cette chair qui nous pends presque sous les narines.

La vengeance, toujours elle. Vendetta. Mais qu'arrive-t-il quand on inverse les codes ? Quand le vengeur deviens une bête féroce incontrôlable ?

Quand les deux entités s'affrontent, vengeur devenus malsain, et être malsain de nature, on arrive à un final dantesque.


Dans le genre, le film est déjà assurément culte, mais il me réconforte dans l'idée d'un cinéma qui retrouve ces racines.

Ce n'est plus le bête média qu'il est devenu, mais une expérience qui viens comme à ces origines. Il nous mets, le spectateur, dans une situation nouvelle.
Aujourd'hui par le dégoût mélangé à l'envie, les instincts primaires, comme si c'était la dernière chose qui pourrais encore nous faire réagir.

Un des meilleurs films de l'année (avec super 8).